
L'effet Macron : les intellectuels raillés par le peuple !
Le 1er juin, le Nouvel Obs consacrait un excellent dossier aux envolées anti-macronistes de Michel Onfray, Emmanuel Todd, Alain Badiou, Régis Debray et Alain Finkielkraut.
Pour ces intellectuels stars, Macron est un "produit du système", "une poupée gonflable du capital", un "libéral" (beurk !), un suppôt de l'argent-roi. L'élection de Macron ne serait que manipulation par les médias privés d'un électorat qui ne représente pas le peuple.
À l'issue du premier tour des élections, et alors que se profile une large victoire pour la République en marche, on a pitié pour ces vieux mandarins, taraudés par tant de frustrations et de jalousie.
Piètres arguments que ces vitupérations : ils ont eux-mêmes largement (et sans état d'âme) bénéficié des covers des médias dont ils se démarquent aujourd'hui. Et du peuple, dont ils n'allèrent jamais chercher les voix, que savent-ils ? Que comprennent-ils, s'ils s'obstinent à refuser la légitimité de l'élection ? Faut-il penser, comme Henri Guaino, que l'électorat est à vomir ?
Ils pouvaient dire jusqu'à dimanche que Macron n'était élu que par défaut. La confirmation spectaculaire d'un soutien populaire à des candidats jusqu'ici inconnus, mais se revendiquant du nouveau Président, donne un grand coup de mou à nos caciques imprécateurs.
La morale de cette histoire, c'est que si les élites sont toutes touchées par la peste, comme aurait dit La Fontaine, les intellectuels en font partie !

5 Commentaires
Désolé pour le message hors-sujet, mais je n'ai pas trouvé le flux de syndication pour ce blog (RSS ou autre), il y en a-t-il un ?
Ce serait super, merci !