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Ouverture des magasins le dimanche : inépuisable feuilleton !

Coucou, le serpent de mer est de retour. C’est Frédéric Lefebvre qui s’est fait le porte-parole du Président-candidat. Nicolas Sarkozy veut aller plus loin dans la libéralisation. Il a des arguments juridiques et économiques. Je ne suis pas contre un remodelage des textes pour plus de liberté. Il n’empêche, je n’engagerai pas les adhérents E. Leclerc plus loin dans cette initiative. Juridiquement, il faut bien constater que la loi est encore mal foutue. Les commerçants ont le droit à cinq ouvertures dominicales par an. Il y a beaucoup de zones d’exception, essentiellement touristiques. Les textes sont écrits de bric et de broc, avec  des situations évidemment discriminatoires (ne serait-ce qu’à la lisière de deux départements). Et puis, la frontière est ténue entre les magasins alimentaires qui ont le droit d’ouvrir le dimanche matin et les commerces mixtes (type hypermarchés). D’autre part, de jeunes entreprises peuvent vouloir « travailler plus » sur de plus grandes plages horaires. Interdire de travailler le dimanche, c’est une atteinte à la liberté du travail. Economiquement aussi, il y a des inepties flagrantes dans les pratiques actuelles. On est en crise. C’est quand même un comble de ne pas pouvoir ouvrir les magasins aux milliers de touristes étrangers quand les cars des tour-operators se contentent, le dimanche, de longer les Galeries Lafayette ou le Bon Marché. Donc, soyons cohérents, même si nous ne sommes pas demandeurs, on ne saurait revendiquer la liberté d’entreprendre et, en même temps, la limiter dans des plages horaires. Le candidat socialiste dit-il autre chose ? Non, je ne crois pas. A la liberté proposée par Nicolas Sarkozy, il oppose essentiellement la nécessité de négocier les contours sociaux des nouvelles pratiques. Les salariés ne peuvent qu’être d’accord sur la prise en compte de leurs préoccupations.  Que ce soit par un accord négocié ou par la loi, ça reste un choix politique. Pourquoi ne pas procéder par la loi, comme le souhaite le Président. S’ils respectent la liberté des autres, les adhérents E. Leclerc ne font toujours pas de l’ouverture dominicale un cheval de bataille. La très grande majorité pense qu’un jour de repos en famille, pour les patrons comme pour les salariés, c’est une bonne respiration. Ceci dit, si tout le monde a le droit d’ouvrir, on ne sera pas maso, il faudra bien suivre le mouvement. Et alors là, j’attire l’attention de nos amis politiques : l’accroissement de chiffre d’affaires et d’activité généré par cette liberté systématiquement appliquée ne couvrira pas les coûts sociaux inhérents à ce surcroît de travail ou d’embauches. C’est une des raisons d’ailleurs pour lesquelles la distribution américaine pratique des marges brutes très élevées. Débattons-en donc, s’il y a vraiment une demande.

16 Commentaires

Salut Mel!
Les galleries marchandes et leurs hypermarchés sont ils des endroits comme les autres?

A l'heure où internet est ouvert 24 heures sur 24, il est intéressant de revoir la question des conditions d'ouverture des magasin.

Que voulons nous exactement? Une société tournée vers le travail et la consommation ou une société tournée vers la tradition?

Et bien je vais me mouiller en proposant la possibilité d'ouverture à tous les commerces le dimanche!
En effet à chacun de regarder si cela lui est favorable ou non.
Je n'aime pas les règles qui s'appliquent de manière arbitraire à certains et pas à d'autres.
A chacun de voir midi à sa porte. Les alsaciens ont déjà choisi et qui pourra leur repprocher?
Vous proposez la tva sociale sur les salaires ! c'est en fait de mieux réguler l'activité et les salaires, c'est équilbrer les charges des salaires en fonction de l'activité du secteur et ainsi valoriser une équation simple taux d'activité marge brute marge net règlement des salaires charges.
calquer la réelle charge et d'en faire payer directement l'entreprise et le salarié par la paye, et de plus avec une tva sociale gouvernementale sur les produits et services pour règler en somme les factures de charges de société. pour cela il faut un contrôle d'état supplémentaire pour ne pas être duppe des systèmes sociaux économiques et leurs complexités, la répartition des taxes vers leurs orientations techniques et en soulignant le contrôle des bénéficiaires états employeurs salariés bénéficiaires de tout ordre,financiers, mutualistes, institutionnels, collectivités, syndicats !
comme l'impôts directement sur la fiche de paye tous les acteurs s'engagent conformément aux lois à assumer leurs fonctions responsabilités engagements ! par exemple si l'entreprise ouvre le Dimanche,les services publics régule aussi l'activité institutionnelle correspondante, investissements logistiques sécurité laicité, développement, développement durable !
pas d'entourloupe !
Vos propos ont ceci d'agréable qu'ils sont clairs, voire tranchés. Au moins, il y a de la substance, et de la sincérité !

Ils sont aussi pragmatiques, mais en même temps leur cohérence n'est pas évidente.

En effet, vous dites tout d'abord que "interdire de travailler le dimanche, c’est une atteinte à la liberté du travail." Puis vous dites ne pas être contre "plus de libéralisation", mais ne pas vouloir "engager les adhérents dans cette voie", car "la très grande majorité pense qu’un jour de repos en famille, pour les patrons comme pour les salariés, c’est une bonne respiration". C'est contradictoire, tout ça !

Sur la question de la liberté du travail, votre conception de la liberté mériterait d'être approfondie. Qu'est ce qu'une liberté des uns qui aliène celle des autres ?

Il s'agit bien de cela, puisque les impératifs de concurrence sont là : "si tout le monde a le droit d’ouvrir, on ne sera pas maso, il faudra bien suivre le mouvement." La "liberté" qui est donné à Auchan d'ouvrir contraint tout simplement Leclerc à ouvrir aussi, malgré l'opposition des adhérents. Est-ce une liberté ? L'envie des uns d'acheter un canapé le dimanche oblige tout simplement les caissières d'Ikea à être derrière leur caisse le dimanche, est-ce cela, leur liberté ?

Au contraire de vous, je pense que la loi qui interdit le travail dominical des salariés (rappelons que tout libéral qui veut ouvrir le dimanche peut le faire : seul le travail des salariés est interdit), est une véritable protection des libertés collectives, en édictant une règle qui s'impose à tous, hors cas d'utilité sociale, évidemment. Un peu comme l'interdiction de vendre a perte est une autre mesure qui protège les libertés.

Votre propos est également contradictoire, quand vous regrettez d'un côté que les textes sont écrits "de bric et de broc, avec des situations évidemment discriminatoires", mais de l'autre quand vous souhaitez des mesures spécifiques pour soient ouverts les Galeries Lafayette ou le Bon Marché, ce qui constituerait une mesure aussi évidemment discriminatoire de plus : pourquoi le petit magasin d'à côté n'aurait-il pas droit d'ouvrir aussi ? Ou celui de la rue adjacente ? Et celui de la rue de derrière, puis ceux de toute la ville ? Il faut également observer que le "non-chiffre d'affaire" de ces deux magasins, qui ne concerne que peu de personnes, est anecdotique par rapport à la question du travail dominical, qui concerne des millions de personnes en France.

Le travail du dimanche demeure non pas un choix économique, mais un choix de société : soit le choix d'une société où les droits du commerce sont prégnants 7/7-24/24, avec toutes les bonnes excuses que l'on veut, la crise, les touristes, les caprices de Madame Obama, la concurrence des enseignes, les prétendus "besoins" d'une population de consommateurs que les méthodes de marketing permettent de modeler - avec quelle puissance - , ou le choix d'une société où ces appétits commerciaux sont régulés par l'autorité politique.

Ce qui se dessine, c'est actuellement que l'autorité politique, abandonnant son rôle régalien, se met au service des intérêts particuliers, du commerce, de la grande distribution, et de lobbies divers.

Il n'est pas impossible que la classe dirigeante, après avoir abandonnée ses responsabilités politiques à l'appareil bureaucratique de Bruxelles (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je dis seulement ici que nous ne sommes plus une nation souveraine, et que la gouvernance actuelle, non élue, n'est responsable devant personne), a aussi perdu les moyens d'imposer ses vues aux intérêts qui sont devenus plus puissants qu'elle.
Bonjour,

Je suis en parfaite opposition avec le mail précedent, généralisant l'ouverture dominicale.
Il faut savoir respecter certains acquis sociaux.

La vie de famille, le foyer, ne sont ils pas l'un des fondements de notre république?
Or, avoir un jour commun de repos, est l'assurance de la préserver. Et je ne suis pas du tout un conservateur exacerbé.

La question de l'ouverture doit etre débattue au cas par cas.
Comme évoquée dans le post de MEL, rien de plus triste que des touristes visitant des lieux avec des boutiques fermées.
C'est pour cela qu'un perimetre doit etre defini entre un lieu touristique et une zone de chalandage proche. Puis en accord entre patrons et partenaires sociaux, l'ouverture peut etre prononcée.

Je ne vois pas pourquoi un supermarché situé dans une zone industrielle éloignée et non visitée, doit ouvrir pour seulement assouvir les pulsions consumeristes de certains.

M. Leclerc, si Interdire de travailler le dimanche, c'est une atteinte à la liberté du travail, le généraliser, c'est atteindre la liberté de ne pas travailler.

Ne soyons pas naifs, meme si le choix sera fait aux salariés de travailler ou non,
des tensions sociales interviendront entre ceux qui acceptent et ceux qui refusent. Entre pressions hierarchiques, non renouvellement de contrats... avec à la clé une discrimination à l'embauche: le jeune qui n'a ni femme ni enfant sera sans doute préféré au bon pere de famille avec une femme et des enfants.

Ne nous y trompons pas, la généralisation est aussi un excellent moyen de supprimer le paiement d'heures supplémentaires couplées au repos compensateur des heures dominicales.

Cette question revêt donc un enjeu politique, économique, avec des consequences sociales importantes.

A bon entendeur...

PS: Nul rapport avec mon post, mais SVP M. Leclerc, je vis tres mal cette pub stupide de savon ou l'accent du sud est exagéré pour ne pas dire insultant.
Cette caricature est lassante, et nous fait passer pour des pitres!
Surtout qu'il n'existe pas à Marseille comme tout le monde le pense mais vers Narbonne, voire Toulouse.
sans omettre les fillières professionnelles et autres intervenants professionnels de la gms, celle ci travaille 24 h sur 24 h , évidement comme concept societal, avant en valeur pour une société organisée régulée solvable durable, et celui de concept ouvert 24 h sur 24 nécessite une autre logistique et pas seulement de jonction du matin, de calendrier et valeurs mais de réalité le jour la nuit, le temps qui passe etc ... d'intérêts !
Juste un mot pour remercier MEL de ses paroles sympathiques sur Monoprix,lui dire que c'est le fruit de 80 années d'attentions pour ses clients et lui souhaiter sincèrement le même succès à la même distance.
Bonjour,

Consommer, liberté de travail, tout va bien en somme...
Il y a quand même quelqu'un qui parle de discrimination à l'embauche, merci!Pardon mais là je suis agacée et c'est peu dire:
J'aime les parcours humains, tous. Alors je regarde, écoute enregistre et revois, bref, dimanche matin j'ai regardé "thé ou café", dont l'invitée était la chef d'entreprise Aude de Thuin.
Parcours personnel, désir de promouvoir les femmes dans l'entreprise à des postes à haute responsabilité, encore un brin super woman façon années 80/90, militante, il en faut. Jusque là tout va bien, j'adhère, pas à tout mais là, elle a raison, plus de femmes à des postes de pouvoir et sans doute moins d'erreurs par excès de testostérone...
Visite chez la dame, belle maison, belle déco, du goût partout, la réussite quoi! Et sans diplôme et avec des complexes, comment elle a fait?
Et puis patatras! Elle ouvre 2 portes, celles de son entreprise qui jouxte l'appartement, elle déclare: " je suis entourée de jeunes et ça ça n'a pas changé, parce que dans un forum comme celui que je prépare, on est très tourné vers l'avenir et les nouvelles technologies et elles ont la capacité à aller sur internet et le réseaux sociaux"
Très tourné vers l'avenir, virées les plus de...quoi? 30ans? De quelles femmes elle parle, A qui elle s'adresse?
La voilà la réponse: elle la donne elle même 2 minutes plus tard à Catherine CEYLAC: "êtes vous une killeuse?" Elle répond "On peut dire ça!"
Et elle en veut aux femmes qui ne se battent pas pour les autres, à ses "copines" qui se déguisent en homme dans marie Claire...
C'est qui cette donneuse de leçon?
Un chef d'entreprise ordinaire...
le dimanche " jour férié" 1936 du syndicalisme au dimanche religieux, au semaine des 35 heures révolues et toujours en feuilletons "couleurs" la tv est passée comme le cinéma à la couleur. le dimanche !
mais avez vous assez de clients réellement dans les grandes surfaces M.E.L !
cela vient-il du calendrier,des moeurs, avec la polémique hallal et la culture d'intérêts ! la sécurité la défense nationale est une réalité sérieuse et la société civile ne peut se permettre de faire n'importe quoi donc respecter une timming international de la paix ! la réflexion va de pair avec les cycles de consommations et le développemnt durable celui à long terme cette génération et les suivantes ! c'est économiser et investir maintenantet pour l'avenir et aussi pour cette génération qui veut aussi pour certains vivre éternellement ceux qui trouve une signification dans cette réalité et celle du dimanche alors mandarine et avocat d'israel,huile de palestine, fruits exotiques du pacifique ... c'est en rapport direct au nombre de client et à leur activité pour la nation et l'international ! es-ce complet en informations sur le monde ? Arrivez-vous à réaliser le rôle societal que vous souhaitez ! et donc le dimanche est il aussi une très bonne activité de société comme cela doit être et avec la gms ouverte !
Salut Mel!
Les galleries marchandes et leurs hypermarchés sont ils des endroits comme les autres?

A l'heure où internet est ouvert 24 heures sur 24, il est intéressant de revoir la question des conditions d'ouverture des magasin.

Que voulons nous exactement? Une société tournée vers le travail et la consommation ou une société tournée vers la tradition?

Et bien je vais me mouiller en proposant la possibilité d'ouverture à tous les commerces le dimanche!
En effet à chacun de regarder si cela lui est favorable ou non.
Je n'aime pas les règles qui s'appliquent de manière arbitraire à certains et pas à d'autres.
A chacun de voir midi à sa porte. Les alsaciens ont déjà choisi et qui pourra leur repprocher?
Vous proposez la tva sociale sur les salaires ! c'est en fait de mieux réguler l'activité et les salaires, c'est équilbrer les charges des salaires en fonction de l'activité du secteur et ainsi valoriser une équation simple taux d'activité marge brute marge net règlement des salaires charges.
calquer la réelle charge et d'en faire payer directement l'entreprise et le salarié par la paye, et de plus avec une tva sociale gouvernementale sur les produits et services pour règler en somme les factures de charges de société. pour cela il faut un contrôle d'état supplémentaire pour ne pas être duppe des systèmes sociaux économiques et leurs complexités, la répartition des taxes vers leurs orientations techniques et en soulignant le contrôle des bénéficiaires états employeurs salariés bénéficiaires de tout ordre,financiers, mutualistes, institutionnels, collectivités, syndicats !
comme l'impôts directement sur la fiche de paye tous les acteurs s'engagent conformément aux lois à assumer leurs fonctions responsabilités engagements ! par exemple si l'entreprise ouvre le Dimanche,les services publics régule aussi l'activité institutionnelle correspondante, investissements logistiques sécurité laicité, développement, développement durable !
pas d'entourloupe !
Vos propos ont ceci d'agréable qu'ils sont clairs, voire tranchés. Au moins, il y a de la substance, et de la sincérité !

Ils sont aussi pragmatiques, mais en même temps leur cohérence n'est pas évidente.

En effet, vous dites tout d'abord que "interdire de travailler le dimanche, c’est une atteinte à la liberté du travail." Puis vous dites ne pas être contre "plus de libéralisation", mais ne pas vouloir "engager les adhérents dans cette voie", car "la très grande majorité pense qu’un jour de repos en famille, pour les patrons comme pour les salariés, c’est une bonne respiration". C'est contradictoire, tout ça !

Sur la question de la liberté du travail, votre conception de la liberté mériterait d'être approfondie. Qu'est ce qu'une liberté des uns qui aliène celle des autres ?

Il s'agit bien de cela, puisque les impératifs de concurrence sont là : "si tout le monde a le droit d’ouvrir, on ne sera pas maso, il faudra bien suivre le mouvement." La "liberté" qui est donné à Auchan d'ouvrir contraint tout simplement Leclerc à ouvrir aussi, malgré l'opposition des adhérents. Est-ce une liberté ? L'envie des uns d'acheter un canapé le dimanche oblige tout simplement les caissières d'Ikea à être derrière leur caisse le dimanche, est-ce cela, leur liberté ?

Au contraire de vous, je pense que la loi qui interdit le travail dominical des salariés (rappelons que tout libéral qui veut ouvrir le dimanche peut le faire : seul le travail des salariés est interdit), est une véritable protection des libertés collectives, en édictant une règle qui s'impose à tous, hors cas d'utilité sociale, évidemment. Un peu comme l'interdiction de vendre a perte est une autre mesure qui protège les libertés.

Votre propos est également contradictoire, quand vous regrettez d'un côté que les textes sont écrits "de bric et de broc, avec des situations évidemment discriminatoires", mais de l'autre quand vous souhaitez des mesures spécifiques pour soient ouverts les Galeries Lafayette ou le Bon Marché, ce qui constituerait une mesure aussi évidemment discriminatoire de plus : pourquoi le petit magasin d'à côté n'aurait-il pas droit d'ouvrir aussi ? Ou celui de la rue adjacente ? Et celui de la rue de derrière, puis ceux de toute la ville ? Il faut également observer que le "non-chiffre d'affaire" de ces deux magasins, qui ne concerne que peu de personnes, est anecdotique par rapport à la question du travail dominical, qui concerne des millions de personnes en France.

Le travail du dimanche demeure non pas un choix économique, mais un choix de société : soit le choix d'une société où les droits du commerce sont prégnants 7/7-24/24, avec toutes les bonnes excuses que l'on veut, la crise, les touristes, les caprices de Madame Obama, la concurrence des enseignes, les prétendus "besoins" d'une population de consommateurs que les méthodes de marketing permettent de modeler - avec quelle puissance - , ou le choix d'une société où ces appétits commerciaux sont régulés par l'autorité politique.

Ce qui se dessine, c'est actuellement que l'autorité politique, abandonnant son rôle régalien, se met au service des intérêts particuliers, du commerce, de la grande distribution, et de lobbies divers.

Il n'est pas impossible que la classe dirigeante, après avoir abandonnée ses responsabilités politiques à l'appareil bureaucratique de Bruxelles (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je dis seulement ici que nous ne sommes plus une nation souveraine, et que la gouvernance actuelle, non élue, n'est responsable devant personne), a aussi perdu les moyens d'imposer ses vues aux intérêts qui sont devenus plus puissants qu'elle.
Bonjour,

Je suis en parfaite opposition avec le mail précedent, généralisant l'ouverture dominicale.
Il faut savoir respecter certains acquis sociaux.

La vie de famille, le foyer, ne sont ils pas l'un des fondements de notre république?
Or, avoir un jour commun de repos, est l'assurance de la préserver. Et je ne suis pas du tout un conservateur exacerbé.

La question de l'ouverture doit etre débattue au cas par cas.
Comme évoquée dans le post de MEL, rien de plus triste que des touristes visitant des lieux avec des boutiques fermées.
C'est pour cela qu'un perimetre doit etre defini entre un lieu touristique et une zone de chalandage proche. Puis en accord entre patrons et partenaires sociaux, l'ouverture peut etre prononcée.

Je ne vois pas pourquoi un supermarché situé dans une zone industrielle éloignée et non visitée, doit ouvrir pour seulement assouvir les pulsions consumeristes de certains.

M. Leclerc, si Interdire de travailler le dimanche, c'est une atteinte à la liberté du travail, le généraliser, c'est atteindre la liberté de ne pas travailler.

Ne soyons pas naifs, meme si le choix sera fait aux salariés de travailler ou non,
des tensions sociales interviendront entre ceux qui acceptent et ceux qui refusent. Entre pressions hierarchiques, non renouvellement de contrats... avec à la clé une discrimination à l'embauche: le jeune qui n'a ni femme ni enfant sera sans doute préféré au bon pere de famille avec une femme et des enfants.

Ne nous y trompons pas, la généralisation est aussi un excellent moyen de supprimer le paiement d'heures supplémentaires couplées au repos compensateur des heures dominicales.

Cette question revêt donc un enjeu politique, économique, avec des consequences sociales importantes.

A bon entendeur...

PS: Nul rapport avec mon post, mais SVP M. Leclerc, je vis tres mal cette pub stupide de savon ou l'accent du sud est exagéré pour ne pas dire insultant.
Cette caricature est lassante, et nous fait passer pour des pitres!
Surtout qu'il n'existe pas à Marseille comme tout le monde le pense mais vers Narbonne, voire Toulouse.
sans omettre les fillières professionnelles et autres intervenants professionnels de la gms, celle ci travaille 24 h sur 24 h , évidement comme concept societal, avant en valeur pour une société organisée régulée solvable durable, et celui de concept ouvert 24 h sur 24 nécessite une autre logistique et pas seulement de jonction du matin, de calendrier et valeurs mais de réalité le jour la nuit, le temps qui passe etc ... d'intérêts !
Juste un mot pour remercier MEL de ses paroles sympathiques sur Monoprix,lui dire que c'est le fruit de 80 années d'attentions pour ses clients et lui souhaiter sincèrement le même succès à la même distance.
Bonjour,

Consommer, liberté de travail, tout va bien en somme...
Il y a quand même quelqu'un qui parle de discrimination à l'embauche, merci!Pardon mais là je suis agacée et c'est peu dire:
J'aime les parcours humains, tous. Alors je regarde, écoute enregistre et revois, bref, dimanche matin j'ai regardé "thé ou café", dont l'invitée était la chef d'entreprise Aude de Thuin.
Parcours personnel, désir de promouvoir les femmes dans l'entreprise à des postes à haute responsabilité, encore un brin super woman façon années 80/90, militante, il en faut. Jusque là tout va bien, j'adhère, pas à tout mais là, elle a raison, plus de femmes à des postes de pouvoir et sans doute moins d'erreurs par excès de testostérone...
Visite chez la dame, belle maison, belle déco, du goût partout, la réussite quoi! Et sans diplôme et avec des complexes, comment elle a fait?
Et puis patatras! Elle ouvre 2 portes, celles de son entreprise qui jouxte l'appartement, elle déclare: " je suis entourée de jeunes et ça ça n'a pas changé, parce que dans un forum comme celui que je prépare, on est très tourné vers l'avenir et les nouvelles technologies et elles ont la capacité à aller sur internet et le réseaux sociaux"
Très tourné vers l'avenir, virées les plus de...quoi? 30ans? De quelles femmes elle parle, A qui elle s'adresse?
La voilà la réponse: elle la donne elle même 2 minutes plus tard à Catherine CEYLAC: "êtes vous une killeuse?" Elle répond "On peut dire ça!"
Et elle en veut aux femmes qui ne se battent pas pour les autres, à ses "copines" qui se déguisent en homme dans marie Claire...
C'est qui cette donneuse de leçon?
Un chef d'entreprise ordinaire...
le dimanche " jour férié" 1936 du syndicalisme au dimanche religieux, au semaine des 35 heures révolues et toujours en feuilletons "couleurs" la tv est passée comme le cinéma à la couleur. le dimanche !
mais avez vous assez de clients réellement dans les grandes surfaces M.E.L !
cela vient-il du calendrier,des moeurs, avec la polémique hallal et la culture d'intérêts ! la sécurité la défense nationale est une réalité sérieuse et la société civile ne peut se permettre de faire n'importe quoi donc respecter une timming international de la paix ! la réflexion va de pair avec les cycles de consommations et le développemnt durable celui à long terme cette génération et les suivantes ! c'est économiser et investir maintenantet pour l'avenir et aussi pour cette génération qui veut aussi pour certains vivre éternellement ceux qui trouve une signification dans cette réalité et celle du dimanche alors mandarine et avocat d'israel,huile de palestine, fruits exotiques du pacifique ... c'est en rapport direct au nombre de client et à leur activité pour la nation et l'international ! es-ce complet en informations sur le monde ? Arrivez-vous à réaliser le rôle societal que vous souhaitez ! et donc le dimanche est il aussi une très bonne activité de société comme cela doit être et avec la gms ouverte !

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