CULTURE
Actus - Débats
L’offre culturelle en France profonde : réponse à Olivier Séguret (Libération)
> Voir le film publicitaire Espaces Culturels E.Leclerc
Je réponds à Page et à quelques autres blogueurs qui m’ont interpellé par email. Je poste ci-dessous la lettre publiée ce matin dans Libération et qui fait suite aux diatribes d’Olivier Séguret (Libération, cahier Cinéma, 4/07/07).
Dans l’édition du 4 juillet dernier, les lecteurs de « Libé » dont je suis, ont pu découvrir comment on peut apaiser sa névrose en abusant du privilège d’appartenir à la rédaction d’un quotidien emblématique de la liberté d’expression.
Voilà deux ans, nous avons réalisé un film publicitaire pour promouvoir nos 120 Espaces Culturels. Le film, largement diffusé au cinéma est, depuis le début de cette année, présent à la télévision.
Deux ans après sa sortie, nous découvrons, dans les pages cinéma de Libé , une « critique » bien confuse qui affirme que ce film véhicule « l’idéologie ignoble » de E. Leclerc qui « fait de la culture l’ultime et la pire plateforme d’un affrontement social désespérant ». Du pur délire !
Je conçois que Mr Séguret n’ait pas aimé notre spot. Mais son prurit, franchement excessif, témoigne du fossé qui sépare encore une vision parisienne de la culture de la réalité que nous vivons en province.
Quand j’ai engagé mon enseigne dans la distribution des produits culturels, je suis parti d’un constat : la demande culturelle est toute aussi forte dans les petites villes que dans les grandes zones urbaines. Mais l’offre y est poussive. Les galeries et les libraires ont du mal à fidéliser. Le Spectacle Vivant (théâtre, concerts) y est le parent pauvre d’une politique culturelle souvent limitée aux festivals d’été.
Alors, tant du point de vue du mécénat que de l’ouverture d’espaces culturels, j’ai choisi de faire investir mon enseigne là où Pinault (la Fnac) n’investira pas, là où Lagardère (Virgin) ne trouvera pas de rentabilité suffisante. J’ai choisi de distribuer Rimbaud, Duras, Bilal et autre Onfray à Pontchateau, Villemur-sur-Tarn, L’Aigle, Cogolin ou Sélestat.
C’est un choix commercial, en adéquation avec l’implantation de nos hypermarchés. Une stratégie efficace puisque nous y sommes devenus un acteur culturel majeur (deuxième libraire de France). Mais c’est aussi un choix politique. Plutôt que de sponsoriser les grandes manifestations nationales déjà établies, je soutiens le Festival International de la Bande Dessinée à Angoulême, Etonnants Voyageurs à Saint-Malo, Les Folles Journées de Nantes, Alors Chante à Montauban, etc., soit plus d’une soixantaine d’initiatives locales dont l’investissement, malgré tout, fait de notre enseigne le cinquième ou sixième mécène culturel français.
Assez de faux procès. Loin de mépriser ce public provincial auquel je destine notre offre culturelle, c’est le quartier Saint-Germain que j’interpelle dans ce film publicitaire, et encore plus le monde des médias qui, de Boulogne à Neuilly, traite cette France-là comme une réserve d’Indiens, nourris d’images du « Loft », de Koh-Lanta et des talk-shows du samedi soir.
Tant pis pour ceux que dérange l’investissement d’un ancien épicier dans le secteur des produits culturels. La culture est partout à sa place. Je persiste et signe.
50 Commentaires
Et comme vous le précisez, cela fait deux ans que ce spot existe. Encore un faux procès.
le spot m'a bien fait marrer, on y voit deux tanches de l'idéal des salons parisiens, carricature abjecte de la province, pas si sur, vivons heureux vivons cachés tel est le sens du message, mais subtilité oblige c'est un veritable régal de passer pour un con, la paix n'a pas de prix au même titre que l'anomymat.
""Deux ans après sa sortie, nous découvrons, dans les pages cinéma de Libé , une « critique » bien confuse qui affirme que ce film véhicule « l’idéologie ignoble » de E. Leclerc qui « fait de la culture l’ultime et la pire plateforme d’un affrontement social désespérant ». Du pur délire ""
ce n'est pas l'idéologie de l'ignoble, mais un bras d'honneur a ne pas partager la misere parisienne du culte du narcisse, dommage qu'on ne puisse pas cogner ici sur ces pigistes arapedes d'un systeme obsolete qui n'ont plus que le fiel pour exister et esperer etre lu...
Voilà un grand débat de la société moderne ! !
La culture est elle un bien ? C’est le grand sujet qui divise le monde libéral anglo-saxon , et particulièrement américain et une poignée de d’idéaliste que sont les français, qui à l’image du village gaulois résistent, tant bien que mal, à l’envahisseur.
C’est ce qu’on appelle l’exception culturelle française : ne pas considérer la culture comme une marchandise, et ceci afin de conserver les particularismes locaux et particulièrement ce qu’on nomme la diversité culturelle..
Cette notion, dans un premier temps initiée par André Malraux, puis relayée de fort belle façon par Jack Lang, trouve son sens dans les différentes aides publiques que les productions peuvent obtenir, sans que cela ne fût considéré comme des subventions destinées à soutenir l’économie de la branche.
Votre action en faveur de la culture pourrait s’inscrire dans cette fort belle démarche. Rendre accessible à chacun la culture, que ce fût sous forme de livres, DVD ou CD.
Mais il faut être clair ce que votre (ou vos ) adversaire vous reproche n’est pas tant de rendre l’acquisition de la culture possible (encore est ce à démontrer, car la culture en grande surface reste avant tout exclusivement celle des best-sellers - raison économique oblige) que les arguments que vous avancez.
Allons ne soyez pas hypocrite M. LECLERC, ce qui vous intéresse n’est certainement pas de cultiver la fange provinciale, mais bien de vendre pour en dégager un bénéfice. Ce qui vous est reproché c’est justement cette façon démagogue que vous avez de jouer de ce paradoxe : vous traitez les bien culturels comme une simple marchandise, mais vous justifiez du contraire en prétendant rendre ces choses accessibles aux « autres » c’est à dire en rendant à ces biens culturels leur dimension exceptionnelle.
Mais en fin de compte, est ce condamnable ? Certainement pas. Vous êtes chef d’entreprise. Et la fonction première d’une entreprise n’est pas de cultiver ou de faire du social. Elle est de retirer le maximum de bénéfice de l’argent qui a été investi. Alors si le social et la culture sont en plus au rendez-vous, l’image de marque est sauvée et les bonnes consciences aussi.
Vu a la télé est le leit motiv, mais ce n'est pas Leclerc le responsable, sa pub est excellente mais ne s'adresse pas au bon clients, cette pub aurait dut etre pour Privat, décalage entre élite dirigente et sa clientele, parceque pour vendre Asterix et Harry Potter ou le dernier étron politique, ce support n'etait pas nécessaire...
Si ce genre d'action peu permettre à plus de gens de lire (quel que soit l'ouvrage), permet une plus grande diffusion de livres, offre un choix plus important de proximité je ne vois pas en quoi si opposer.
La publicité est là pour faire acheter, consommer, que ce soit des livres ou autre chose.
Je ne vois pas pourquoi un livre ne serait pas un produit comme un autre.
J'ai découvert certains livres dans des espaces culturels Leclerc mis en avant par le libraire qui n'étaient pas des best sellers, comme à la fnac, comme chez "mon" libraire de quartier.
La culture appartient à tout le monde que ce soit pour la création, la diffusion ou l'aquisition. Le reste n'est que vaines gesticulations.
La critique n'a d'intéret que si elle est positive et ouverte et permet d'avancer
Sur le débat Paris / Province, j'aimerais que l'on se pose de ce qu'est la culture, est- elle uniquement un bien ou un service, transite-t-elle uniquement par l'acte marchand ?
Si l'on définit la culture comme ce qui élève l'homme, l'ouvre à d'autres univers, à d'autres dimensions, je ne suis pas sûr que celui qui est à l'aise au sein d'une certaine intelligensia parisienne, soit plus cultivé que celui qui sait tout des champignons, arbres et hôtes de ses bois reculés.
Mais ce qui est franchement pesant ce sont les redites permanentes et le non renouvellement des écrivains, lire un roman et pretendre a la culture cela est difficile a avaler, d'autant que les ecrits ainsi produits relevent de la recette plutot que de la création, donc il n'y a acun probleme a ce que Leclerc vende ce divertissement si souvent renomé culture, Que Libé prend comme tel ce qui cadre la valeur du niveau de l'article émi par un critique de bastringue, de toute façon nous n'en sommes plus a ces détails près au sens ou la culture est un systeme commercial qui consite a vendre des idées sur support papier ou autres, la culture donne de la valeur ajoutée a ce qui n'en a pas a l'origine, alors marketing extreme ou combine d'artiste.
la culture est a l'image de M6 et Capital qui pense redefinir le capitalisme par des sujets de 15 minutes baclés, il s'agit d'interpeller le chaland pour lui fourguer une idée prémachée qu'il colportera a la machine a café pendans sa pause, cependans si certains colportent le culturo-bag prepensé et prédigerré d'autres vivent et perfectionnent leurs connaissances comme le souligne Denis, pour ce faire un rayon Leclerc bien achalandé, pourquoi pas, au sens ou on a toujours envie d'etre moins con.
une chose encore on lit de moins en moins car l'info du net (avec ses derives) est directe et synthetique
Comment cela ? On pourrait acheter une pièce de Racine en même temps que des raviolis ? Mais quelle horreur ! D'ailleurs, quelle horreur de se rendre dans un supermarché, pourquoi ces gens ne déjeunent-ils pas au Café de Flore ?
ça c'est bien tourné, et colle bien et defini le sens du mot culture si cher a nos intellos
" Ensemble des moyens mis en œuvre par l'homme pour augmenter ses connaissances, développer et améliorer les facultés de son esprit, notamment le jugement et le goût." la definition est claire peu importe le moyen de diffusion et donc a priori il n'y a pas de gardiens officiels de la culture.
La vraie question c'est que depuis une cinquantaine d'années, officiellement depuis Malraux, on appelle "culture" ce qui n'est que "consommation de produits culturels" ; dans ces "produits culturels" on trouve parfois quelque chose qui est "art".
En fait, pour le dire autrement, on résume sous le mot culture la seule "culture bourgeoise" en occultant totalement la "culture populaire", c'est à dire ce qui fait, en totalité, une civilisation.
Pour être clair, dès que le "producteur culturel", qui se donne parfois le nom d'artiste, est séparé du peuple (de la communauté, au sens le plus large), on est dans la culture bourgeoise. La musique symphonique autant que le rock ou le rap, l'art contemporain autant que toutes formes d'expression plastique individuelle, le festival d'Avignon autant que les Vieilles Charrues, tout ça c'est de la culture bourgeoise. C'est une évolution aussi ancienne que la révolution libérale lancée par la bourgeoisie industrielle et commerciale depuis le 16ème siècle.
Et de ce point de vue, les démagogues de tous poils, du PC à MELeclerc en passant par les cultureux germanopratins et Libération, sont tous complices de l'appauvrissement culturel qui va de pair avec la décomposition sociale.
Parce que pour les mercanti, les margoullins de tous poils, il vaut mieux organiser (et sponsoriser !) des disneylands culturels pour riches et pour pauvres, que d'être face à une société soudée par une vraie culture, une vraie connaissance de son destin, et donc rebelle a tout abus de pouvoir.
Mais si "les gens" (on est un con, c'est bien connu) ne sont pas éveillés au désir de connaissance, ce n'est pas "leur problème". C'est le mien et celui de mes enfants, et celui de toute l'humanité, en particulier de ceux qui ne pourront pas se défendre face à la brutalité des ignorants... La société de consommation est essentiellement un mécanisme d'infantilisation et donc de frustration. Dans ces conditions on ne peut pas attendre des "gens" qu'ils cherchent à se grandir, à se satisfaire, à acquérir leur autonomie par un désir de Connaissance, d'élévation intellectuelle et/ou spirituelle et de véritable civilité. Ils ne feront que répondre (inutilement) à leur frustration par une course frénétique à la consommation matérielle, par l'accumulation de produits, comme l'enfant à qui il faut toujours plus de Lego, de poupées Barbie ou de vignettes de footballeurs. Jusqu'à l'addiction ! jusqu'à la brutalité, la violence, la cruauté.
L'être humain ne nait ni bon ni mauvais, il nait enfant. La civilisation n'est pas un fait, c'est un mécanisme, un système qui permet, avec ses rites, sa culture, de faire de l'être humain un adulte, c'est à dire un être libre (maitre de ses désirs) et responsable (à l'égard de ses congénères, disparus, présents et à venir)... Mais de cela, le commerçant ne veut pas, parce que ce n'est pas bon pour la marge. Il préfère les enfants, c'est bien connu, tout le marketing repose là dessus... et c'est pourquoi MEL fera toujours plus d'efforts pour faire connaitre la "Bandessinée" infantilisante que Guy Debord ou Philippe Murray.
Non, certes, le commerce de "culture" n'est pas illégal (heureusement pour mon petit libraire qui fait tant d'efforts pour survivre), mais cela signifie-t-il pour autant que la GD l'exerce bien ?
Au final : la GMS n'est qu'un grossiste/intermédiaire :)
Leclerc se vante et parade comme un coq sur sa sélection de vins est il capable de faire de même sur un comité de lecture, qu'est ceui empeche Leclerc de se mettre éditeur a son compte.Mieux que cela il pourrait même offrir aux libraires classique la capacité de se fournir chez lui, la pauvreté des grands prix litterraires empeche l'éclosion des talents de demain.les rentrée litterraire sont plus que lourdes et l'évenementiel associé d'une ringardise calendaire, a ce jour on publie des livres comme on plante des patates, sous la houlette des salons parisiens la stimulation culturelle doit etre permanente ....
ravi de te lire Pierre
Au final : la GMS n'est qu'un grossiste/intermédiaire :)
Gilles, heu, un détaillant, un détaillant!
je ne vais certainement pas dire à Leclerc ce qu'il doit faire pour se rendre acceptable. Pour moi, et à mon avis pour toute personne civilisée qui se respecte, sa cause et son honneur sont perdus depuis le premier jour, depuis que son père a décidé de se faire passer pour un bienfaiteur de l'humanité en supprimant les intermédiaires du commerce ; ou plus exactement en réccupérant pour lui et les "adhérents*" du "mouvement*" une grosse partie de la marge qui faisait vivre un grand nombre de travailleurs indépendants. (* les jolis mots pour déguiser la belle arnaque).
Alors je ne vais certainement pas imaginer qu'il puisse apporter une aide quelconque aux libraires classiques, à la littérature et à la culture bourgeoise en général. Ce serait appeler le renard pour garder le poulailler quand les fermiers s'absentent... Derrière ses airs de gentil positiviste énergique se cache un loup aussi féroce que tous les autres, sinon plus.
Et si MEL avait vraiment le projet d'informer le consommateur en jouant la transparence, il commencerait par afficher les profits réels des "adhérents du mouvement" ce qui permettrait de comprendre pourquoi on les trouve toujours en tête des fortunes départementales.
Il fut un temps où les bourgeois avaient une pléthore de putes intellectuelles pour faire passer leur vilainerie. De nos jours, je m’aperçois que ce sont les bourgeois eux-même qui se coltinent cette maussade besogne (bien qu’il existe encore beaucoup de putes intellectuelles). Quelle triste époque. J’apprécie néanmoins ce saut qualitatif comme il se doit, car tout ceci sent la mélinite de dame Justice qui, certes, s’accorde de longue et pesante vacance de quelques siècles, mais ne saurait s’éterniser, par la grâce de dieu, dans cette immondice. Ben Laden nous protège.
Veuillez agréer, etc. etc.
Anthony Mouillon,
Duc de Trèfle,
Un de vos salariés, au rayon liquide, franchisé.
Pierre, qu'il soit loup ou autre bestiole symbolique la fin du voyage sera la même que pour tous, les 4 planches en sapin du nord en promo, crevez heureux crevez leclerc il n'a pas encore osé se faire mettre de son vivant dans un cercueuil.
Mais la ou je diverge avec toi c'est que les adherents Leclerc peuvent faire les profits qu'ils veulent, cela est parfaitement légal et admis, les commerçants exploitent les failles d'un enseignement décadent ne permettant pas vraiment de faire des choix, l'art de la tolérance et du compromis amenent ces situations, les commerçants les exploitent avec plus ou moins de finesses en important des contextes a la mode liant le produit a une pseudo action politique.
je suis un mec bien j'achete du bio commerce, de l'équitable, du durable, et puis, c'est vrai puisque c'est marqué sur la boite.
le sujet arrive a poser la question quelle est l'utilité de la GD en dehors de la génération de marge ajoutée (tva comprise).
les hard discouter sont moins cher et Leclerc continue a parader.
mais, j'ai un brin de sympathie pour Leclerc car il a les couilles de venir au contact de ce qui lui est opposé, en plus même si tu lui rentre dans le cadre severe il se defend sans agiter la diffamation et le proces, preuve que le type est correct et ne cherche pas a detruire ce qui lui est opposé, bon ça commence a sentir les vacances....
je n'excuse pas ce qui est a-moral au seul motif que c'est légal. comme le disait un vieil africain, "vous êtes plus libres mais vous avez plus de lois" (c'est l'une des absurdités de l'idéologie libérale qui est surtout une affaire d'avocats)
quant au prétendu courage de MEL, il faut avoir été au contact de ces gens là, avoir été sous leur pression en tant que salarié, fournisseur, élu local ou développeur économique pour savoir de quoi on parle, et qui doit faire chaque matin preuve du plus grand courage (au passage, je ne doute pas que nos adresses IP auront déjà permi de nous identifier ; n'oublions pas que l'internet est un lieu exclusivement privé où tous les arrangements entre "propriétaires" sont possibles). Cela me fait toujours sourire (jaune) quand on me parle du "courage" de ceux qui se sont mis à l'abri de tout danger pour plusieurs générations en mettant plusieurs centaines de "partenaires" dans la précarité.
trop triste !
Comme le disait Gramsci, pour mettre en place un système politique il faut d'abord créer les conditions culturelles pour que ce système soit accepté "démocratiquement"... c'est pourquoi je rappelle, après m'être laissé emporter vers d'autres considérations, mes premières remarques sur la destruction, par la société de consommation, de la culture populaire en la remplaçant par la culure bourgeoise.
"Le cercle Gramsci a été créé en mai 1985 à l’initiative de quelques militants communistes critiques. L’objectif des fondateurs était d’en faire "un carrefour où tous ceux qui souhaitent faire progresser leur réflexion, leur compréhension du réel et l’efficacité de leur action pour l’avènement d’une société libérée de l’exploitation de l’homme par l’homme pourraient débattre librement, dans l’acceptation de leurs différences." (statuts)."
Un cercle prétendument "apolitique", je cite :
"Le cercle Gramsci n’est pas un parti politique :
dans sa pratique et par ses statuts, il s’interdit de prendre une position politique quelconque en tant qu’association... mais les thèmes abordés par le Cercle sont toujours très politiques."
Allez donc comprendre !
A bon entendeur...
vous avez vraiment l'impression que j'ai voulu cacher quelque chose à quelqu'un ? serais-je un agent du Komintern ? un bochevikkkk ? un communissss ?
c'est vraiment trop drôle !
voici venu, dans notre vieux et beau pays, le temps du mac-carthysme...
à bons entendeurs...
... par Maccarthysme, j'entends cette paranoïa qui fait voir un "rouge" derrière le moindre admirateur de Colbert. Mais on ne peut sans doute pas attendre beaucoup mieux d'une gérération qui aura appris l'humanisme et la générosité sur les bancs d'une Ecole de Commerce.
unbelivable but true
mais bon... tout ça n'est pas très germanopratin
Pierre
MEL perdrait son temps a savoir qui est derriere une IP, bof, je ne vois pas l'interet, du moment ou l'on respecte la charte, les acteurs de la GD en ont rien a faire de savoir ce qui s'ecrit, a moins que cela ne se traduise par une baisse de chiffre diectement liée a une intervention, et encore, ce site est garanti par la CNIL.
donc je pense que Leclerc se fout de ce qui s'ecrit, car comme tout les narcisses seule l'image compte.
La gd c'est des chiens ce n'est pas nouveau; Pierre,mais l'agriculteur est aussi un chien,l'industriel aussi ect...le monde ne se refait pas, tout comme l'historien dont l'inclination remodele le cour de l'histoire.
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(c'est un des torts de la société libérale d'avoir fait perdre aux hommes le sens de l'espèce et de la lignée)
la société liberale? la société tout court par son évolution a changé, lignée et espece contre Mercedes et Rolex ya pas photo, même si les moyens ne permettent qu'une Twingo et une Swatch, c'est bien de la convoitise qu'il s'agit et cela n'est pas nouveau non plus, je crains que l'occupation des hommes soit la motivation, la consomation en guise de reflexion tout au plus.L'avenement de la société numerique n'est que la reproduction de la pensée de l'homme ou la lignée est le binaire et l'espece le processeur avec une nouvelle peste le "bug", contre ceci tu ne peux rien et ce n'est pas le liberalisme qui a commencer a calculer et a entasser des richesses, un peu facile comme accusation contre le liberalisme.
Ps: Pierre Vigilant est tres sensé dans ses raisonements, ce qui ne met pas en doute la valeur des tiens mais, ne monte pas sur tes grands chevaux de victimisation.Et arrete de psychoter sur les ip la raison principale de l'anonymat sur les blogs, c'est les spams, le changement de pseudo c'est pour planter les moteurs de recherches une fois que tout ca est maitriser ta boite est propre :-DDD!
quant a faire des connaissances sur le web bof, on est tout le temps déçu
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pour avoir reçu des intimidations à peine voilées alors que je détenais de bien faibles pouvoirs, je ne suis pas si sur que la GD se fiche de la vie privée et des jardins secrets de ses partenaires et du moindre de ses détracteurs.
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au sujet de la brève mais significative remarque de Toto "la vraie scène rock et musicale"... il fût un temps ou "l'opérateur culturel" (maitre sonneur, conteur, maitre verrier, peintre de portrait, sculpteur, etc) était un homme du commun comme les autres, fondu dans la communauté... de nos jours, c'est le consommateur qui est un "artiste" comme les autres. triste époque, individualiste, narcissique et spectaculaire, dominée par les "homo festivus".
etre bon ou mauvais c'est du manichéisme facile et voire la vie comme l'agréage de legume ordinaire conforme ou non conforme, adulte depend du centre d'interet et de la communauté d'appartenance, maintenant devenir adulte dans un monde spatiate comme je pense le lire entre tes lignes, tres peu pour moi je te laisse a Spartes.
le probleme de tes maitres en tout genres c'est qu'ils n'ont pas su faire face a la demande de masse, et si Lapeyre a pris aux compagnons l'art industriel du cout d'un escalier, c'est une question de prix, le tarif de tes maitres n'est pas en adéquation avec la société moderne.
eh oui le consomateur est l'artiste, le maçon, le carreleur, le tapissier, le bricoleur en tout genre, consommant de la passion aux loisirs qu'il peut acheter via la GD et alors ?
La fete de la musique est le point d'orgue de la créativité pour tous, avant ils se cachaient maintenant ils s'exposent, pendans ce temps la ils ne s'ennuie pas et ne pensent pas a convoiter un pouvoir x ou y tous ceci sous l'oeil bien veillant des forces vives qui convoitent un emploi dans l'administration, narcissicique et interressé le peuple n'est que l'image de ses dirigeants et formateurs.
... Libération qui, justement, fait un numéro spécial "fait divers", ces faits divers qui ont été le fonds de commerce de ce canard et dont Baudrillard disait il y a déjà 40 ans qu'ils sont faits pour renforcer les mécanismes de la société de consommation. La boucle est bouclée. Cela suffirait à prouver que le "débat" soulevé ici par MEL est un faux problème.
La question actuelle pourrait être de savoir s'il faut accorder aux CRS qui ceinturent les rave-parties le statut d'intermitent du spectacle...
ce n'est pas bien difficile à comprendre, même par les adorateurs de la "fête de la musique" et les afficionados des "scènes rock".
1968 : "la police vous parle à 20h00"
2007 : "la police vous parle tout le temps et partout"
je pense au aux forums de wanadoo en 2002, je n'ai pas lu Libé ce n'est pas mon journal Favori lol,mais tu comptes faire quoi contre l'ennui dans l'attente de la mort, la est la question occuper les masses soit a consommer soit a faire la guerre, consommer est le moins pire comme la démocratie, c'est toujours mieux chez les autres et au final pas de solution miracle....
je te laisse avec les peres de la techno, les vrais, en plus ce sont des musiciens pas des arrangeurs de sons ou copieurs de samplers....
Loin de moi l'idée de vous importuner sur votre blog mais j'aimerai beaucoup vous faire parvenir un dossier de présentation de notre Web Tv sur la région bordelaise, nouveau média "de vente" qui cible la promotion des loisirs et du tourisme. Comme vous, désireux d'être proche de nos internautes, nous avons créé un blog afin de mieux cerner leurs attentes.
Afin de dynamiser notre programmation, nous mettons en place des semaines à thème comme par exemple celui de la rentrée scolaire (culture et sport). Nous aimerions solliciter votre aide de par votre expérience et votre savoir en la matière.
Serait-il possible d'obtenir un mail ou une adresse pour vous envoyer ce dossier? Merci par avance pour votre compréhension et de l'intérêt que vous porterez à ce commentaire.
Alors oui que cela sois sous l'enseigne leclerc ou autre, entre le rayon bricolage ou épicerie, la culture qui rentre dans une ville moyenne c'est aussi permettre aus êtres de découvrir les autres et de se découvrir eux mêmes.
Si j'avais du me cultiver uniquement au café de flores, dieu du ciel j'aurais fini vraimen t par detester la bourgeoisie gauchissante.....
Bon je file à ma librairie Leclerc m'acheter un livre car en lot et garonne la hune ou la FNAC ou Duneau n'existe point
Bien à vous
Azou Akkouche
http://nouvelordremondial.over-blog.org
qu'en pensez vous????
Je ne suis peut-être pas sur la bonne page pour vous faire part d'un problème rencontré dans un de vos magasins, toutes mes excuses.
Dernièrement, on m'a interdit de rentrer dans un de vos supermarchés en passant par une caisse (sans aucun client, donc sans aucune gêne)...Je devais passer par l'entrée normale, située à l'autre bout du magasin.
Je comprends que pour des raisons de marketing, on nous oblige à traverser le magasin pour atteindre les articles de première nécessité, mais imaginez le parcours d'une personne âgée qui a besoin de bouteilles d'eau minérale ; il lui faudra faire plusieurs centaines de mètres supplémentaires.
Ne pourrait-on pas imaginer qu'avec des portiques de sécurité, il serait possible d'avoir un accès moins réglementé ?
Ces portiques sont utilisés aux caisses, on peut donc penser que vous leur attribuez une certaine efficacité?
Merci.
mon mari travaille dans un des Espaces culturels E.Leclerc et, entre votre politique de promotion de la culture et la façon dont sont traités les vendeurs de cet Espace par les dirigeants de cet hypermarché il y a une différence! Les vendeurs de l'Espace culturel : des intellos, des fainéants, qui ne rapportent pas assez d'argent! et pourtant mon mari aime son travail, aime conseiller les clients, adore découvrir de nouveux talents conseillés par des petites maisons de disque! Mais il n'a envie que d'une chose : partir de ce magasin où il est si peu considéré (c'est le cas de beaucoup de ses collègues aussi!) Alors comment concilier une exigence de culture, et un management axé sur le C.A et rien d'autre?? N'intervenez-vous pas auprès des grands patrons leclerc pour leur mettre un peu de plomb (ou de musique, ou de lecture!) dans la tête??
Par ailleurs, j'ai vu que vous étiez un fan de MENUHIN, je suis donc très fière de vous annoncez que c'est mon arrière-grand-père chef d'orchestre qui l'a fait jouer pour la première fois en France et qui lui a permis d'avoir cette renommée très jeune! (Il s'appelait Paul Paray.)
Cette pub me fait penser à la France profonde et rurale : deux étrangers arrivent dans un tout petit village. Alors les villageois les observent interrompant presque toute activité, toute conversation par pudeur comme si le temps s'était arrêté là. Ca me rappelle certains villages en Corse. Sauf qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Les vieux du village écoutaient la radio et les infos en permanence et discutaient politique avec passion. Ils connaissaient la vie de chaque acteur, de chaque chanteur...
Les médias, dans certains villages inaccessibles en hiver dans la montagne à 1500m et plus d'altitude, sont les seuls moyens de ne pas se couper du monde. Pourquoi, au sujet de cette pub, ne parler que des livres ? La culture est beaucoup plus vaste que ça.
Tchao M.E.L.
les "vrais"chanteurs ont besoin de gens comme vous.
svp contactez moi par e-mail
merci
Si vous voulez lire une belle histoire de passion musicale et connaître notre organisation et ses succès (avec de petits moyens) depuis 12 ans, maintenant, regardez notre site.
Nous serions désireux de vous faire
parvenir un dossier complet afin d'envisager une aide éventuelle de votre
part. Merci par avance.
Je me tiens informé depuis longtemps de vos déclarations, de vos choix et de vos actes que vous mettez en oeuvre pour le monde "en mouvement et en totale transformation" de la culture et je tenais à vous dire que vous "visez juste" à chaque fois.
Je travaille depuis longtemps dans le secteur de la production et du management musicale d'artiste "re"connus et en développements et je retrouve dans vos actes une vérité, une connaissance et une justesse. Peut-être qu'un jour nous aurons le plaisir de nous rencontrer afin de parler de ce monde en perpétuel mouvement.
Bien à vous,
Marc
En novembre 2007 j'ai acheté 4 places de concert pour rfm party 80. Ce concert aurai du avoir lieu ce soir 28 mars 2008 à Morlaix (29600)or je viens d'aller a la salle de langolvas de morlaix et il y avait une toute petite pancarte qui disait que le concert était reporté au 28 novembre 2008.
Depuis peu je travail près de Rennes donc pour assister à ce concert j'ai pris une journée de congé pour revenir dans le finistère ce qui fait 200 km (allé) soit 400 km allé-retour donc 45 euros de plein de gazol! et je ne compte pas la fatigue pour faire le trajet en voiture!
Je trouve abérrant que le magasin leclerc de Morlaix (29600) ne nous est pas prévenu de ce report de concert! alors que dès que l'on fait un achat de ticket concert on nous demande notre adresse et notre numéro de téléphone!!!
Je pense que la prochaine fois que j'aurais un achat de ce genre à faire j'irai chez votre concurrent (géant bretagnia).
J'aimerais avoir une adresse pour écrire manuellement ma colère au centre leclerc ou au service consommateur.
J'aimerais également un geste commercial de votre part pour ce désagrément occasionné.
cordialement
Mon concept sera rémunérateur dans la mesure où il existe un marché encore mal exploité de nos jours sur la musique indépendante dont je suis si on peut dire un précurseur en matière d'exploitation de ce filon..
Je vous invite à me contacter pour vous exposer mon idée afin d'éventuelle ment vous proposer un concept qui peut faire ses preuves pour votre enseigne mondialement connue et dont la clientèle potentiellement acquise sera séduite..
Bien à vous
Sebastien KOCET
Gérant
MEL : manager@loukoum-records.fr
je rebondis sur la France profonde citée plus haut avec un avis mitigé sur l'un de vos espaces culturels. Bordelaise, je passe beaucoup de temps au Cap-ferret à la belle saison et j'ai pris l'habitude de me servir dans l'Espace culturel d'Arès pour les livres et quelques disques, j'y suis bien servie et j'y trouve plus de choses que chez Alice Médiastore à la pointe du Ferret. La seule chose qui m'a fait tiquer dernièrement alors que nous venions d'acheter une bouteille de gaz pour la plancha c'est d'être servie par la personne qui l'instant d'avant m'avais commandé un disque. Renseignement prit c'est tout le personnel de l'Espace Culturel qui se livre à ce petit jeu (vous imaginez l'état des livres). On lit partout votre ambition de faire des Espaces Culturels la référence en matière de culture, de vouloir concurrencer la Fnac et j'en passe. Ce que j'ai surtout vu ce jour là c'est le chemin qu'il vous reste à faire, en particulier pour avoir une image autre que celle de l'épicier qui se pince de culture (je lis régulièrement vos interventions avec intérêt et vous paraissez curieux pourtant). Et cette image, à mon avis de consommatrice, est amplifiée par le fait qu'en saison à Arès ce sont surtout des vacanciers qui font tourner cet Espace Culturel et ramènent un souvenir impérissable de ce chaud froid particulièrement réussi dont seul Leclerc a le secret.
mes amitiés cependant et bon courage pour la suite...
Philippe Bouchaud Label Musical WILLPI