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Bretagne à Paris : le dîner des Celtes

Il y a quelques jours, j’étais invité à plancher devant 150 convives réunis pour parler des activités de nos « compatriotes bretons ». Le dîner celtique est une vieille institution puisque créé en 1879 par un journaliste, Henri Gaidoz, et qui fut souvent présidé par Ernest Renan. Une personnalité, représentative d’une facette de l’activité culturelle et économique de la Bretagne, est conviée pour répondre, en direct, sans fard et sans détour, aux questions du fan club. Ce soir-là, il y avait quelques chefs d’entreprise (Le Duff, « La Brioche Dorée »), des journalistes (Paul Burel d’Ouest France), la sympathique directrice de l’ANIA, et aussi un amiral, des médecins, des étudiants, des publicitaires… Atmosphère bon enfant. Les questions sont pertinentes, impertinentes aussi. Ca chauffe parfois, mais il y a un modérateur attentif. C’est Yannick Le Bourdonnec qui orchestre. Il a relancé l’initiative. Il y a déjà à Paris un Club de Bretagne, souvent décrit dans les hebdos comme un instrument du lobby breton. Yannick, qui en son temps apporta son aide au Club, a voulu rajeunir cette manifestation, l’ouvrir sur une Bretagne moderne, moins nostalgique. Parmi ses invités : Anne-Marie Idrac, Bernard Fixot, Jean-Pierre Denis (Crédit Mutuel de Bretagne), Christian Noyer (Banque de France), Vincent Bolloré, Jean-Louis Chrétien, PPDA, etc. Et prochainement…l’archevêque de Rennes, Monseigneur d’Ornellas. Il y a aussi quelques figures bretonnes hautes en couleur. Tel l’éditeur Jean Picollec, toujours prêt à « placer » ses bouquins ! Et d’autres qui méritent d’être connues. J’ai assisté à une intervention de Françoise Livinec en faveur du musée du Faouët. Ce soir-là, elle cherchait des tableaux pour l’expo de l’été. « C’est la fille du véto de Carhaix », études de psy, puis galeriste avenue Matignon. Elle s’est aussi entichée de l’ancienne école publique d’Huelgoat. Elle a transformé les salles de classe en centre d’art contemporain. Efficace, sympa ! Yannick Le Bourdonnec a su ne pas tomber dans le piège du format : « Cultivons notre réseau ». Ce n’est pas non plus le dîner du village gaulois version Uderzo. Non, non, c’est du sérieux : dans son association, se côtoient Gérard Pont (Morgane Production), les frères Guillemot, Bertrand Meheut (Canal +), Irène Frain et même…Jean-Michel Lemétayer (FNSEA). Prosélyte, mais éclectique…une initiative comme on les aime. Yec’hed mad !

6 Commentaires

Le moment du dîner Celtique permet une découverte rare car personnelle de l'invité. Dans cette ambiance conviviale, la richesse du récit autobiographique se déroule de façon spontanée au gré des questions des différents intervenants.

M.E.L nous a offert un autre éclairage sur des problèmes économiques d'aujourd'hui tout en soulignant le rôle primordial des hommes et des femmes qu'il a rencontrés depuis ses années de formation.

Dans ce même esprit de "passeur" des dîners celtiques, l'école des filles, espace d'art au Huelgoat, invite le public à se promener, dans une relation de proximité avec les œuvres d’art sur 2000 m2 d’exposition. C’est précisément ce que je veux insuffler au commerce de l’art : une rencontre simple et profonde.

Découvrir la création à travers le talent d'hommes et l'exposition d'œuvres d'art est une des expériences les plus enrichissantes de la vie.
Pour tous ceux qui ont envie d'en savoir plus sur cette école transformée en espace d'art rendez-vous sur http://www.ecoledesfilles.org
Demat Mel!

Qu'est ce qu'on mange lors d'un dîné celte?
Le sanglier est il toujours à la carte?
J'espère que l'on vous a présenté des coquilles saint jacques. Le saviez vous? Le journaliste PPDA a été intronisé Roi de la Coquille de la baie de Saint Brieuc. Je vous rassure à l'époque il travaillait à Paris.
Avec autant d'huiles il est certain qu'il vous a été servi des sardines de Quiberon ou de Douarnenez.
Vous a-t-on proposé des galettes lorsque le moment de parler écologie est venu?
Est il vrai que monsieur Picolsec a un faible pour le chuchen?
Il faudra faire attention avec Monseigneur d'Ornellas quand il entend un mot de travers il couine amen et vous vous retrouvez privé de déssert...
Je suis persuadé que ce n'est pas le genre de soirée où l'on fait la crêpe, ni la broderie de la prochaine coiffe mais plutot le contraire! Certains auraient bien aimé se crêper le chignon: Les éleveurs, les agriculteurs, les pêcheurs entre autres.
Après une soirée si éclectique, êtes vous rentré en voiture électrique?
La "BO" se fait attendre. J'espère qu'il n'a pas été question de jumelage entre Quimper et Arles lors de cette soirée...
Les bretons ont la tête dur parcequ'elle renferme un trésor. Celui de la volonté de réussir et de passer outre les difficultés.
En clair ils préfèrent porter un chapeau rond que de faire le dos rond.
Alors vive les bretons!
Bravo les Bretons !
A plusieurs titres. Notamment pour l'initiative de charte et label "PRODUIT EN BRETAGNE" qui a pour but de valoriser les productions des PME locales. Plusieurs distributeurs jouent le jeu dont E.LECLERC.
Bravo donc.
Mais seriez-vous prêt à passer à la valorisation d'un label "PRODUIT EN FRANCE" ? idem, charte et label apposé sur les produits....ainsi que dans tous vos supports promotionnels.
Ce qui permettrait de boucler la boucle de votre discours client : "E.LECLERC défend votre pouvoir d'achat et soutient le PRODUIT EN FRANCE, car les deux sont liés : PRODUIT EN FRANCE c'est le job de vos amis, famille, voisins... et donc leur pouvoir d'achat... et au final un peu aussi le vôtre. En mettant en avant ce label on ne vous oblige en rien à acheter PRODUIT EN FRANCE mais on vous INFORME. Ensuite libre à vous... Mais réfléchissez bien".

Une telle approche serait à mon avis tout à votre honneur, et largement bénéfique à l'image de votre enseigne, car un combat juste, qui ne fâcherait personne (pour une fois ;-)

Et encore mieux si elle peut ensuite être relayée au niveau national par la FCD ou les services d'Hervé Novelli...
Le moment du dîner Celtique permet une découverte rare car personnelle de l'invité. Dans cette ambiance conviviale, la richesse du récit autobiographique se déroule de façon spontanée au gré des questions des différents intervenants.

M.E.L nous a offert un autre éclairage sur des problèmes économiques d'aujourd'hui tout en soulignant le rôle primordial des hommes et des femmes qu'il a rencontrés depuis ses années de formation.

Dans ce même esprit de "passeur" des dîners celtiques, l'école des filles, espace d'art au Huelgoat, invite le public à se promener, dans une relation de proximité avec les œuvres d’art sur 2000 m2 d’exposition. C’est précisément ce que je veux insuffler au commerce de l’art : une rencontre simple et profonde.

Découvrir la création à travers le talent d'hommes et l'exposition d'œuvres d'art est une des expériences les plus enrichissantes de la vie.
Pour tous ceux qui ont envie d'en savoir plus sur cette école transformée en espace d'art rendez-vous sur http://www.ecoledesfilles.org
Demat Mel!

Qu'est ce qu'on mange lors d'un dîné celte?
Le sanglier est il toujours à la carte?
J'espère que l'on vous a présenté des coquilles saint jacques. Le saviez vous? Le journaliste PPDA a été intronisé Roi de la Coquille de la baie de Saint Brieuc. Je vous rassure à l'époque il travaillait à Paris.
Avec autant d'huiles il est certain qu'il vous a été servi des sardines de Quiberon ou de Douarnenez.
Vous a-t-on proposé des galettes lorsque le moment de parler écologie est venu?
Est il vrai que monsieur Picolsec a un faible pour le chuchen?
Il faudra faire attention avec Monseigneur d'Ornellas quand il entend un mot de travers il couine amen et vous vous retrouvez privé de déssert...
Je suis persuadé que ce n'est pas le genre de soirée où l'on fait la crêpe, ni la broderie de la prochaine coiffe mais plutot le contraire! Certains auraient bien aimé se crêper le chignon: Les éleveurs, les agriculteurs, les pêcheurs entre autres.
Après une soirée si éclectique, êtes vous rentré en voiture électrique?
La "BO" se fait attendre. J'espère qu'il n'a pas été question de jumelage entre Quimper et Arles lors de cette soirée...
Les bretons ont la tête dur parcequ'elle renferme un trésor. Celui de la volonté de réussir et de passer outre les difficultés.
En clair ils préfèrent porter un chapeau rond que de faire le dos rond.
Alors vive les bretons!
Bravo les Bretons !
A plusieurs titres. Notamment pour l'initiative de charte et label "PRODUIT EN BRETAGNE" qui a pour but de valoriser les productions des PME locales. Plusieurs distributeurs jouent le jeu dont E.LECLERC.
Bravo donc.
Mais seriez-vous prêt à passer à la valorisation d'un label "PRODUIT EN FRANCE" ? idem, charte et label apposé sur les produits....ainsi que dans tous vos supports promotionnels.
Ce qui permettrait de boucler la boucle de votre discours client : "E.LECLERC défend votre pouvoir d'achat et soutient le PRODUIT EN FRANCE, car les deux sont liés : PRODUIT EN FRANCE c'est le job de vos amis, famille, voisins... et donc leur pouvoir d'achat... et au final un peu aussi le vôtre. En mettant en avant ce label on ne vous oblige en rien à acheter PRODUIT EN FRANCE mais on vous INFORME. Ensuite libre à vous... Mais réfléchissez bien".

Une telle approche serait à mon avis tout à votre honneur, et largement bénéfique à l'image de votre enseigne, car un combat juste, qui ne fâcherait personne (pour une fois ;-)

Et encore mieux si elle peut ensuite être relayée au niveau national par la FCD ou les services d'Hervé Novelli...

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