
Covid-19 et communication d’entreprise : du local au global
Lors du confinement, presque chaque jour, la toile a dénoncé des erreurs (souvent mineures) commises dans des magasins.
Mauvais étiquetage (prix, origine), mauvais taux de TVA, ou comportement inapproprié (refus d’un enfant)… Toutes choses regrettables avec une portée limitée dans la vie réelle... mais pas sur les réseaux sociaux !
Le coup part souvent d’une publication d'un internaute qui, au fur et à mesure des partages, s’extrait du contexte et de toute mesure. Le bug local devient prétexte à la dénonciation d’une politique de marque dans son ensemble.
Alors que la distribution traite sans souci des milliards d’opérations chaque jour, voilà les enseignes sommées de s'expliquer sur un cas isolé, avec des prises de parole souvent inaudibles dans ce grand buzz négatif !
Relayées 100.000 fois, ces "informations" servent à leur tour de matières premières à des médias qui n'ont hélas pas toujours marqué la distance nécessaire, générant eux-mêmes commentaires et partages.
Je reste - je l’avoue - perplexe quant à la capacité des entreprises à gérer ces situations. Convient-il de ne pas répondre ? Répliquer, n'est-ce pas risquer de relancer ou d'entretenir le buzz ? Je vous lirai avec attention. ?
6 Commentaires
Question simple, et réponse loin d'être évidente.
Pour ma part je préconiserais d'ignorer les endroits générant un buzz négatif pour ne pas l'amplifier.
Et comme les prises de paroles ne sont non pas inaudibles mais incompréhensibles de la part de ceux qui créent ou alimentent ces buzz, je suggérerais de contrer ces "attaques" en communiquant sur des supports internes ou amis sur la même thématique !
Conclusion : répliquer oui, mais en choisissant soigneusement le terrain et les armes.
Je voudrais savoir pourquoi dans vos magasins, il n'est pas obligatoire de porter des masques.
Comme dans le métro, bus, train, ect....
Dans des magasins, cela est courant.
A faire en urgence.
Merci
En attendant, serrez les dents et profitez du beau temps.
Courage...et maintenez des prix bas.
Aujourd’hui il va falloir communiquer sur Kermené. Mais comment le faire sans savoir comment cela est arrivé puisque toutes les mesures préconisées par les professionnels de santé ont été prises, en plus des mesures d’hygiène et sécurités alimentaires déjà en vigueur. Je ne doute pas que le chsct et les adhérents dirigeants sont sur le sujet pas tant pour établir une stratégie de communication que tenter d’aider les scientifiques à expliquer la propagation des cas dans l’usine et aider tout le monde à adapter les gestes barrières et opter pour de meilleurs pratiques.
Après on fait attention aux actualités suivants qu’elles nous sont proches ou non. Une nouvelle sur un magasin dans lequel je suis passé attiré forcément mon attention, jusqu’à présent la politique était de ne pas se mêler des affaires de chaque magasin et de laisser passer la justice avant de réagir. Mais aujourd’hui la force d’internet fait que l’on a des infos sur le Rouvray, Vandoeuvre ou Hericourt a l’autre bout de la France et mettent le doute sur l’enseigne, et c’est plus difficile de rester muet. Le mieux c’est de ne pas botter en touche, cela passerait pour une volonté de cacher quelque chose.