
A l’heure d’Amazon, y-a-t-il une place pour du non alimentaire dans les magasins physiques ?
Dans un temps où le web-commerce installe un rythme d’enfer sur les ventes non-alimentaires, beaucoup d’enseignes (hypermarchés ou spécialistes) estiment que le marché ne serait plus pour eux. Ce n’est l’avis ni de nos coopérateurs, ni de nos collaborateurs.
Lundi dernier, au Bourget, plus 5.000 personnes (fournisseurs et salariés de l’enseigne) exposaient et travaillaient sur les nouvelles offres. Au cœur du débat : le développement de nos marques de distributeur Sélection d’Expert qui tirent les marchés bricolage, jardinage, jouet, papeterie, sport, auto, culture, multimédia, beauté-santé, etc. Dans une stratégie multicanale (hyper, surfaces spécialisées, web commerce), le projet est de challenger les Joué Club, Intersport, Leroy Merlin, Darty, Boulanger et autre Norauto. Et bien sûr les Amazon, Cdiscount, Fnac.com.
Aux sceptiques je rappelle que tous les marchés, y compris alimentaire, sont supposés déjà pris. La performance d’une enseigne se mesurera au degré de son investissement, de son expertise, de ses prix, et de la qualité du service. Rien n’est joué. Donc on y va.
Je soutiens complètement les équipes du groupement, adhérents et salariés, que j’ai vues à l’oeuvre à cette occasion.
C’est l’adhérent Thierry Besnier et son binôme Bertrand Nomdedeu qui chapeautent la politique commerciale. Mais ce sont Christophe Gratiot et sa binôme Valérie Jubert, ainsi que Pierre Chartier qui coordonnent le non-alimentaire. Thierry Lefebvre développe la MDD.
3 Commentaires
Ca a l'air plutôt bien parti dans ce sens chez vous.
Bonne soirée à vous et à vos équipes.
Seulement je suis très pessimiste. Le bazar est un gros consommateur d'espace et la tendance est plutôt à la réduction des surfaces de ventes et un rapprochement vers les centres-ville.
Aujourd'hui je vis dans la 7e agglomération de France (Strasbourg) et dès que je veux acheter de la vaisselle ou de l'électro-ménager, c'est le parcours du combattant parce que les rayons bazar ont soit maigri en taille (enseignes concurrentes) soit jamais existé. Leclerc ne s'est certes implanté qu'en 2008 dans l'agglomération mais dans un centre commercial de centre ville donc de petite taille (4500 m²) et la croissance de l'enseigne est dûe à la reprise de 2 hypers et un super d'une enseigne ayant déposé le bilan. Le mois dernier j'ai du faire 3 points de vente pour trouver un rouleau à pâtisserie et le plus comique c'est que c'est le petit dernier (Un Express agrandi récemment à 2500 m²) qui m'a proposé l'objet tant désiré.
Ca n'a pas vraiment de rapport mais un autre problème est que le ticket Leclerc n'est pas accepté sur Internet (hormis les drives). En tout cas c'est mentionné que seules les cartes bancaires sont acceptées. Comme je réserve cette cagnotte à du non-alimentaire, je suis condamnée à attendre que le produit de mes rêves passe en promo en espérant qu'au moins un centre chez moi le proposera. Et la moitié des Leclerc de mon agglomération (moitié que je fréquente le plus) en proposent rarement.
D'ailleurs un autre frein des boutiques Leclerc en ligne, c'est que si l'on veut acheter un frigo et du pinard, il faut s'inscrire sur deux sites. Imaginez un instant devoir payer vos courses en magasin physique rayon par rayon !
A la rigueur je suis prête à payer mon frigo et dégainer une deuxième fois pour le carton de vin, mais hors de question de devoir m'inscrire plusieurs fois.
Alors oui, ça m'arrive de commander sur Amazon, mais quand ça m'arrive, c'est pas une question de prix, mais le fait que je n'ai pas eu le choix d'acheter sur place.