SOCIÉTÉ
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Prix agricoles, tarifs industriels : quel degré d’inflation accepter ?
A Bourg-en-Bresse, hier, avant l’inauguration d’un centre E. Leclerc flambant neuf, je rencontrai des représentants du monde agricole. Une réunion à l’initiative de notre adhérent local, très impliqué dans le développement de sa région.
A l’ordre du jour, analyse des problèmes spécifiques à chaque secteur : volaille, viande bovine et porcine, produits laitiers.
Les hommes en face de moi sont clairement des exploitants, des chefs d’entreprise aguerris et bien dans leur peau. La logorrhée syndicale tente de percer dans le discours de certains qui occupent des fonctions à la FDSEA ou au CNJA. Mais vu la qualité des hommes et de l’échange, on a pu aborder sans fard la question des prix payés aux producteurs.
Ce fut l’occasion pour moi de repréciser mes propos (Le Parisien du 23/09/2010) et de confirmer les consignes données aux équipes d’achat des Centres E. Leclerc.
Je synthétise :
1) L’inflation ne repartira pas par nous. J’y veille et je m’y engage.
Le BIPE, organisme d’études indépendant qui travaille pour nous, a clairement fait apparaître que le pouvoir d’achat effectif des Français, fin 2010, serait négatif, et les prévisions pour 2011 ne sont pas bonnes. La question du pouvoir d’achat reste centrale pour les Français. Donc, pas question de lâcher les vannes de la hausse des prix. On a mis deux ans pour passer d’une inflation annuelle de 4 % à une inflation 0.
L’accroissement du nombre de clients témoigne que cette action a été largement plébiscitée.
Nous ne cèderons pas à la pression de ces économistes, de ces politiques, et même de certains membres du Gouvernement qui, s’abritant derrière les problèmes des « petits » dans la crise, osent nous dire : « Après tout, un peu d’inflation, ça ne fera de mal à personne, ça ne se verra pas, et c’est bon pour les caisses de l’Etat ».
2) Concrètement, cela se traduira par une attitude très claire de nos acheteurs :
a) Pour les produits agricoles, peu transformés, nous répercuterons les accords interprofessionnels de hausse (lait, porc, etc.). Nous comprenons très bien que les petites entreprises n’ont pas pu se couvrir contre les errements de cours des marchés des matières premières. A charge évidemment pour elles de justifier de cet impact dans leurs propositions tarifaires.
b) Mais 80 % de notre chiffre d’affaires est réalisé avec de grandes marques nationales et multinationales qui transforment largement le produit et dont le prix est beaucoup moins impacté par l’augmentation des cours de matières premières. Elles commencent à nous proposer des augmentations qui n’ont rien à voir avec cette situation. Nous négocierons donc pied à pied. Nos équipes sont tout à fait capables de décortiquer la composition d’un article et de ramener l’augmentation tarifaire à la part de matière première inflatée. Et pour le reste de leurs prétentions, on fera du sur-mesure en tenant compte évidemment de leur situation financière.
Tenir compte des problèmes des agriculteurs, aider les PME à passer le cap, trouver de nouveaux territoires de valorisation pour nos fournisseurs régionaux, tel est l’objectif. Mais même en étant plus « cool » sur cette partie de nos approvisionnements, il n’y a pas de raison de lâcher les rênes ailleurs.
Tel est en substance le message que j’ai pu délivrer à mes interlocuteurs. C’était important, je crois, qu’ils soient rassurés sur leurs prix, mais aussi qu’ils soient convaincus d’une démarche globale qui rassure d’abord les consommateurs sur leur pouvoir d’achat. A quoi, en effet, servirait d’augmenter le prix de la viande de bœuf ou de la volaille si c’est pour en vendre moins ?
46 Commentaires
vous faites une grosse erreur avec votre campagne zero prospectus: la pub écrite est celle qui fonctionne le mieux et c'est pas celle qui pollue le plus.
vos concurents se frottent déjà les mains
A+
J'aime bien lire vos articles car je trouve toujours une raison d'ouvrir le dictionnaire.
Aujourd'hui c'était pour "logorrhée".
Au premier abord j'ai trouvé que ce mot était non seulement compliqué mais en plus pas beau.
La définition du dico m'a réconforté.
Finalement il y a des mots qu'il vaut mieux ne pas connaître.
Mais comme je suis curieux et que je n'étais pas présent à la réunion j'aimerais savoir ce qu'est la logorrhée syndicale.
L'inflation à taux 0 sur les produits alimentaires n'est pas un signe de bonne santé économique.
Un certain Raymond Barre avait critiqué cette volonté de réduire l'inflation à néant.
Les charges fixes des ménages ont augmenté lourdement et ce n'est pas fini.
Pour trouver un logement sur Paris il faut 2 salaires pour payer un loyer.
L'inflation est donc bien là mais elle est mal répartie. Cela crée des déséquilibres dont les répercussions se font ressentir dans la consommation courante.
L'augmentation de l'électricité, du gaz, de l'esence, des impôts doit elle être compensée par une baisse des prix au supermarché?
Cette solution est souhaitable sur le court terme mais je pense que c'est suicidaire à moyen terme.
Comment donner l'envie aux jeunes de faire des enfants si on les privent de loisirs, de soins, de revenus? Surtout que certain vont devoir se serrez la ceinture pour aider leurs vieux parents à vivre leur vieillesse.
Je ne suis pas certain de l'efficacité de traire les fournisseurs pour relancer la consommation.
Cela peut nuire tout d'abord sur la qualité des produits, et cela nuit directement aux salariés qui se retrouvent sans augmentation de salaire avec un surcroit de productivité à fournir pour simplement garder le travail.
Mais comment baisser les prix de "vos"enseigne en sachant que les directeurs sont indépendant !
Un artisan boulanger est 'libre" de ses prix quand bien même il utilise une marque de meunier(Banette,ronde des pains ,Baguepi...)
Moi je souhaite ,ouvrir des commerce de proximité avec un objectif commun avec vous les bas prix,réduire ma marges pour permettre au plus grands nombres de personnes de consommer.
Ais-je le droits ?Ne fais-je pas passer pour un concurrent déloyale ? Le prix de nombreux produits de première nécessiter sont libre en France Mais la Mentalité ?
En ce qui concerne Raymond Barre, je ne pense pas qu'on puisse dire de lui qu'il ait été un chantre des vertus de l'inflation, alors qu'il a passé tout son temps de premier ministre à tenter de la combattre malgré deux chocs pétroliers.
Il était plutôt un chantre des budgets en équilibre, sur la base d'une politique économique équilibrée (donc, certes, pas forcément "l'inflation zéro" à toute force et à tout crin)(technique largement abandonnée par ses successeurs de tous bords) car il disait surtout qu'en France, il fallait "arrêter de marcher sur la tête".
Pas sûr qu'on l'ait beaucoup écouté...
Je ne sais si j'y suis pour quelque chose, mais j'ai l'impression d'avoir été entendu sur les deux points auquels je tenais:
Les négociations plus respectueuses avec les fournisseurs, prenant en compte les situations particulières et les vraies répercutions des augmentations des matières premières, afin que les producteurs puissent continuer à produire, sans exclure les évolutions necessaires. Pour évoluer, les entreprises doivent rester en vie et avoir les moyens d'évoluer, par exemple mise aux normes et qualité des produits agricoles (cf votre article du 29 septembre 2010, simple coîncidence!).
En second, votre publicité vue à la télé,
sur l'engagement de supprimer la Pub dans les boites aux lettres, dans les dix ans, et de la remplacer par de la pub Web (courriels, par exemple), avec un site specifique dédié, bravo!. Cela ressemble fort à votre engagement sur la suppression des sacs plastiques. Aprés coup il ne viendrait à l'idée de personne de revenir en arrière.
Bravo encore
Je trouve votre reflexion très juste concernant les prix agricole et les PME.
Je pense que pour aller plus loin dans cette démarche, votre enseigne pourrait s'investir davantage dans l'économie solidaire en signant une gamme "MDD Solidaire".
je pense que votre enseigne dont la communication est axée sur la proximité, la qualité et le prix s'honorerait d'une telle démarche novatrice.
Solidairement votre
Patrice FLOURIOT
A propos de sacs en plastique et de leur suppression (c'est-à-dire, en fait, la suppression des sacs tout court, puisqu'ils n'ont pas été remplacés par des sacs pas en plastique), j'ai toujours été surpris, en voyageant aux Etats Unis depuis des décennies, pays réputé le plus gaspilleur de la planète, de n'y avoir pratiquement jamais vu de sacs en plastique dans leurs grandes surfaces, mais des sacs en papier kraft, quasiment traditionnels chez eux, sacs donc recyclables et au moins biodégradables. Curieux, non ?
Mais, je suis pour la suppression, bien entendu.
Mais alors, si tout le monde est pour, pourquoi les utilise-t-on quand des grandes surfaces en proposent encore ? Il suffit de les laisser là où ils sont. Pourquoi attendre qu'elles les suppriment ?
A Louis d'abord, Lidl envoie déjà des courriels de pub sur ces produits d'appels et super U récolte des courriels. Tout le monde y viendra croyez-moi, mais cela peut prendre 10 ans. J'ajouterai que personnellement je me rend dans mon magasin Leclerc pour faire mes courses et que je vois, sur place, les promos ou produits intéréssants. Ce pourrai être un argument marketing "Chez Leclerc, il faut venir pour voir et profiter des prix intéressants".
Croyez-vous que les consommateurs prennent le temps de lire toutes les pages des prospectus qui encombrent nos boites aux lettres.
J'ajouterai que les personnes qui mettent "Pas de Publicité" sur leur boite aux lettres se donnent bonne conscience, mais c'est une goutte d'eau dans l'océan. Seule une action de tous les distributeurs, même si cela prends du temps, sera efficace, et cela se fera, sinon à quoi bon parler de protection de l'environnement.
A JG, Vous n'êtes pas du milieu Agricole, sinon vous sauriez que le prix des terres Agricole est actuellement le même qu'en 1985!
A Anonyme, Il est certain que les acteurs economiques réagissent ou disparaissent, et le plus simple est de transférer les suppléments de charges sur le maillon le plus faible, ce qui se traduit, souvent par des baisses de salaire ou des suppressions d'emploi, ce qui se traduit par une baisse de pouvoir d'achat et, en fin de compte, est mauvais pour la consommation.
L'objectif d'inflation 0 des Centres Lerclerc est avant tout un argument marketing.
A Camille, Concernant les sacs papier aux USA, je ne croit pas que ce soit si écologique de détruire les forêts, sauf à les gérer de façon responsable, en replantant.
Bref les sacs plastiques solides et jolis, en plus, sont une trés bonne solution. Il y aura encore longtemps des sacs plastiques, voyez les sacs poubelles. Jusqu'au jour où l'on trouvera une meilleure idée pour les remplacer. En matière de protection de l'environnement il faut rester modeste mais tenace pour progresser, sans cesse.
Comment peut on payer une mousse dessert si chère, alors qu'il n'y a que de l'air dedans, arguties de ventes et de pseudo plaisir testé en laboratoire par des salariés d'un jour.
En fait, tout ces produits industriels sont encore bien trop chers pour ce qu'ils représentent, car il n'y a ni innovation, ni même de technologie, et encore moins de recherche sur des produits qui pour certains sont brevetés de puis plus d'un demi siècle, du fer à repasser made in China vendu sous un logo français à l'ampoule incandescente c'est encore trop cher, bien trop cher, bref autant tordre les importateurs et leur faire manger la poussière et que la gd sorte une marge et de la TVA, après tout ce sont ces entreprise qui ont délocaliser fautes d’investissement.
Et se retrouver avec des ingrédients extra européens dans nos plats cuisinés, il n’y a pas de quoi leur faire de cadeaux.
Quant au reste on ne verra jamais un industriel sortir un produit en association avec une IGP, pour se le prouver il suffit de gouter la pisse blanche vendue sous le nom de lait…….. Ou de café soluble etc.
Moi, ce qui m'étonne c'est que, si ces produits sont tous aussi mauvais et si la grande distribution n'a pour seul objectif que de "s'en mettre plein les poches sur le dos des consommateurs/dindons en leur proposant de la M...", qui force ces consommateurs à continuer à y aller ?
Qui choisit de se comporter en dindon ?
Qui interdit à qui d'aller faire ses courses au marché ou chez les bons petits commerçants du centre ville ou du quartier ?
Regardez autour de vous, il y en a encore et pas forcément très loin.
Et ceux-là se plaignent justement de ne pas avoir assez de clients, c'est même exactement pour ça que certains ferment.
Alors pourquoi le dindon n'y va-t-il pas si c'est tellement mieux ?
Et tout le monde sera content (sauf M.E.L. bien sûr !)(encore que... il pourra toujours reprendre le métier initial de son père en ouvrant une petite épicerie de quartier et il vivra heureux, puisque respecté de ses concitoyens...)
(technique qui permettrait d'ailleurs à l'ex-dindon de se rendre compte que les bons petits commerçants restent généralement plus chers que les grandes surfaces qui pratiquent pourtant des prix "démentiels", que certains ne fournissent pas forcément une meilleure M... que celle fournie par les grandes surfaces et qu'ils ne sont même pas forcément plus accueillants...)
Au fait, M.E.L., sans indiscrétion, quand vous faites vos courses perso, vous allez où, vous ?
ath a écrit :
>Et se retrouver avec des ingrédients
> extra européens dans
> nos plats cuisinés,
> il n’y a pas de quoi leur faire de cadeaux.
>
C'est bien vrai, ça. A quand des produits issus du commerce équitable à base de matières premières exclusivement d'origine française...
> Ou de café soluble etc.
... avec des plantations de caféiers en France ?
Qu'attend le gvt pour légiférer là-dessus ?
Ah si, il y aura bientôt le Label France...
on en revient toujours au même point... oui il faut faire cracher les industriels et favoriser les agriculteurs près de chez nous ou fournisseurs locaux, mais les consommateurs sont t'ils près à vouloir payer un peu plus cher et manger mieux? pas sûr car le français est un râleur né, toujours contestataire mais dès qu'il faut passer à l'action il n'y plus personne.
j'avoue moi même préféré acheter un yaourt à la mousse plein d'air (note a ath qui à raison d'ailleur) plutôt qu'un produit 2X fois plus cher du fournisseur du coin...pourquoi? parce que nous sommes conditionné depuis 30 ans à acheter comme cela...
Bref je suis 100% d'accord avec le combat de MEL mais est ce que je changerai ma façon d'acheter? pas sûr.
Pas "auto-conditionnés" plutôt ?
Ce n'est pas parce qu'il existe des centaines de fast-food qu'il faut s'obliger à y aller "bouffer un Big Machin" plutôt que de trouver un troquet traditionnel pour y "déguster un délicieux sandwich jambon beurre" (dont on ne saura plus d'où peuvent bien sortir les ingrédients).
Donc si on y va, c'est qu'on y trouve des avantages, mais il est parfois de bon ton de ne pas le reconnaitre pour pouvoir mieux râler et se poser en victime sans défense.
david a écrit : j’avoue moi même préféré acheter un yaourt à la mousse plein d’air
J'avoue aussi avoir moi-même fourni il y a quelques années à un (très) gros de l'agroalimentaire un équipement de dosage en X-Y (genre table traçante) pour déposer un cordon de mousse en spirale sur un pot de dessert lacté haut de gamme au lieu de la sorte de "crotte" habituelle. Vu la difficulté de réalisation (dépose du cordon en moins d'une sec. et répétition toutes les deux sec., 16 buses à bouger en même temps), l'équipement à lui seul valait plusieurs milliers d'euros. Au début, j'ai fait remarquer que c'était peut-être un peu cher simplement pour faire plus joli. On m'a répondu qu'avec mon "bazar", on économiserait 1,5 gr. de mousse, donc en gros 0,2 cts d'euro, par pot. Or, la machine produisait près de 30 000 pots à l'heure en 3x8, le calcul d'amortissement était assez vite fait...
Ce qui m'étonne de votre part c'est cette croyance à ce que le petit épicier a de meilleurs produits.
-d'abord il y a de forte chance qu'il s'approvisionne chez une centrale d'achat, je ne citerai pas ici les groupes concernés
-forte chance de rupture de chaine du froid
-forte chance de ressert
-mauvaise rotation de stock
-difficulté à tracer les filières frais, rayons f&l empirique
Etc. ....
Donc c'est la même M... En marque générique margée a 2.5 ttc
Le commerce étant ce qu'il est il ne s'agit pas d'idolâtrer les petits commerçants, pour se le prouver il suffit de voir ou et passée la baisse de la TVA dans la restauration.
le commerce est ce qu'il est Camille, il ne s'agit pas de vertu ou de compassion, mais d'un échange de biens contre une somme d'argent, donc donner son argent contre une marchandise exige un minimum de prestations, que seul le sourire du petit commerçant ne peut pas forcement fournir aux vues des normes et de tout ce qu'il va avec.
Donc il faudra bien en matière de sécurité alimentaire faire figurer sur le packaging, produit x dont x% en provenance de Chine.
Mais, mais mais, subtilité:
Voici deux compositions de pizza industrielle
1. Composition ou ingrédients :
Pâte 49% : eau, farine de blé, sel, levain de blé, sucre. Garniture 51 %. purée de tomate, le jambon cuit 19% (jambon de porc, sel, épices, dextrose, lactose), mozzarella 13 %, cheddar 8%, edam 6 %, gouda 6 %, huile d'olive de colza, amidon transformé de pomme de terre, sucre, sel, plantes aromatiques de Provence, poivre blanc, origan. Traces éventuelles de, moutarde, céleri, soja et arachide. A 6 euro le kilo ttc pp le kg
2.Garniture 51% : Jambon cuit standard 29% (jambon de porc - eau - dextrose de blé - lactose - sirop de glucose de blé - sel - arômes et arôme de fumé - stabilisants : E450, E451 - antioxygène : E316 - conservateur : E250) - fromage edam 29% - tomates pelées concassées (tomates - sel - correcteur d'acidité : E330) - eau - olives noires 4.6% (olives noires - eau - sel - stabilisant : E579) - concentré de tomates - amidon transformé de pomme de terre - sucre - sel - arômes (dont lait) - origan. (Pourcentages exprimés sur la garniture) Pâte 49% : farine de blé - eau - levure boulangère - huile végétale de tournesol - sel - sucre. À 5.83 pp ttc le kg
Il suffirait de mettre en rouge surligné tout ce qui ne vient pas de la CEE, est ce que ça vaut 6 euro le kg ?
Entre-temps, la Dgccrf a identifié d'autres pratiques considérées illicites, et le gouvernement a convaincu la grande distribution, sauf Leclerc, de s'engager à y renoncer ou à les clarifier, évitant ainsi de nouvelles assignations. Cette année, le climat est également assombri par les hausses de prix des matières premières (café, cacao, céréales, coton...) « qui ne sont pas propices à des discussions sereines », selon Olivier Humeau, directeur général de Nielsen.
http://www.agrisalon.com/fr/permalien/article/3951671/Vers-un-nouveau-bras-de-fer-entre-distributeurs-et-fournisseurs.html
pourrions nous avoir une explication de texte et que vient faire la constitutionnalité la dedans?
Tu as percé le mystère de l'innovation industrielle!
Celle qui améliore le produit et fait baisser les coûts.
Reste à savoir à qui doit profiter le bénéfice acquis. Les avis divèrgent sur ce point... A l'industriel? Au distributeur? Ou au consommateur?
ath dit :
> 11 octobre 2010 à 15 h 16 min
> Salut Camille,
> Ce qui m’étonne de votre part c’est cette
> croyance à ce que le petit épicier a de
> meilleurs produits.
Ai-je réellement écrit ça ?
Ou est-ce seulement l'impression que ça donne ?
Ce que j'ai, en fait, voulu dire, c'est que – mathématiquement – il n'y a que deux solutions :
- soit les grandes surfaces sont moins chères que les autres circuits, petits commerçants et marchés.
Dans ce cas, pourquoi leur reprocher d'être trop chères alors qu'elles sont déjà moins chères que les autres et que, à cause de leurs prix déjà "démentiellement bas", elles sont accusées de tuer le petit commerce et les marchés ? Ou alors, le consommateur, réclamant des prix encore plus bas alors qu'ils sont déjà "trop bas", se fait le complice de l'extermination ? Lequel consommateur se plaint, en parallèle, de ne pas retrouver la "bonne qualités des bons p'tits produits des bons p'tits commerçant d'avant", qu'il pourrait donc retrouver en allant les voir…
(puisqu'il paraît qu'il serait prêt à payer un peu plus cher pour des "bons produits bio")(alors que, par ailleurs, il se plaint déjà souvent de ne pas arriver à boucler ses fins de mois…)
- soit les grandes surfaces sont plus chères que les circuits plus traditionnels et la qualité n'est pas au rendez-vous.
Dans ce cas, le consommateur aurait raison de se plaindre du comportement des grandes surfaces mais comme personne n'oblige personne à y aller, dans ce cas aussi, la solution serait toute trouvée : retourner voir les petits commerçants et les marchés, où l'ambiance y est forcément plus conviviale...
Et là… M.E.L. devant ses magasins désertés, n'aurait plus qu'à s'acheter une camionnette et louer une place au marché de Landerneau pour y vendre des légumes bio…
spam dit :
11 octobre 2010 à 21 h 20 min
> Reste à savoir à qui doit profiter
> le bénéfice acquis.
> Les avis divèrgent sur ce point…
> A l’industriel? Au distributeur? Ou au consommateur?
>
Effectivement, excellente question. Pourquoi faudrait-il "obligatoirement", et selon quel texte légal, que ça "profite automatiquement" au consommateur, c'est-à-dire, en réalité au "client final" ?
Je connais un petit resto dans mon coin dont certains de ses clients lui reprochent ses prix trop élevés. Seulement voilà, il fait l'équivalent de trois services tous les midis, il est toujours plein comme un œuf et, du coup, refuse du monde systématiquement tous les jours. Pourquoi voudriez-vous qu'il répercute les éventuelles baisses de prix que lui accordent ses fournisseurs ? Pour en refuser encore plus ? On ne peut quand même pas l'obliger à en ouvrir un deuxième… (où il retomberait d'ailleurs sur le même problème)
Si une grande surface est satisfaite de sa fréquentation, qu'elle n'en demande pas plus, et de son volume de ventes, qu'elle n'en demande pas plus, pourquoi voulez-vous qu'elle baisse ses prix ? Elle ne baissera ses prix que parce qu'elle y trouve un intérêt.
robertcri dit :
> 12 novembre 2010 à 23 h 05 min
> Ne rêvons pas trop avec de la fausse
> morale !
> Il y a d’un côté des producteurs,
> agriculteurs…
> et à l’autre bout de la chaîne les
> consommateurs qui vont chez Leclerc .
> Le problème est le suivant :
> les producteurs veulent vendre
> le plus cher possible !
> Les clients de Leclerc veulent payer
> le moins cher possible !
>
C'est un bon résumé.
Quand quelqu'un aura trouvé la solution pour qu'un intermédiaire du commerce puisse accepter continuellement toutes les hausses de prix légitimement revendiquées par ses fournisseurs, que dans le même temps, il puisse afficher les prix de vente légitimement réclamés par les consommateurs, tout en conservant légitimement sa marge bénéficiaire, puisqu'on lui demande bien d'être légitimement rentable, je crois qu'on aura (presque) résolu le problème de la faim dans le monde…
vous faites une grosse erreur avec votre campagne zero prospectus: la pub écrite est celle qui fonctionne le mieux et c'est pas celle qui pollue le plus.
vos concurents se frottent déjà les mains
A+
J'aime bien lire vos articles car je trouve toujours une raison d'ouvrir le dictionnaire.
Aujourd'hui c'était pour "logorrhée".
Au premier abord j'ai trouvé que ce mot était non seulement compliqué mais en plus pas beau.
La définition du dico m'a réconforté.
Finalement il y a des mots qu'il vaut mieux ne pas connaître.
Mais comme je suis curieux et que je n'étais pas présent à la réunion j'aimerais savoir ce qu'est la logorrhée syndicale.
L'inflation à taux 0 sur les produits alimentaires n'est pas un signe de bonne santé économique.
Un certain Raymond Barre avait critiqué cette volonté de réduire l'inflation à néant.
Les charges fixes des ménages ont augmenté lourdement et ce n'est pas fini.
Pour trouver un logement sur Paris il faut 2 salaires pour payer un loyer.
L'inflation est donc bien là mais elle est mal répartie. Cela crée des déséquilibres dont les répercussions se font ressentir dans la consommation courante.
L'augmentation de l'électricité, du gaz, de l'esence, des impôts doit elle être compensée par une baisse des prix au supermarché?
Cette solution est souhaitable sur le court terme mais je pense que c'est suicidaire à moyen terme.
Comment donner l'envie aux jeunes de faire des enfants si on les privent de loisirs, de soins, de revenus? Surtout que certain vont devoir se serrez la ceinture pour aider leurs vieux parents à vivre leur vieillesse.
Je ne suis pas certain de l'efficacité de traire les fournisseurs pour relancer la consommation.
Cela peut nuire tout d'abord sur la qualité des produits, et cela nuit directement aux salariés qui se retrouvent sans augmentation de salaire avec un surcroit de productivité à fournir pour simplement garder le travail.
Mais comment baisser les prix de "vos"enseigne en sachant que les directeurs sont indépendant !
Un artisan boulanger est 'libre" de ses prix quand bien même il utilise une marque de meunier(Banette,ronde des pains ,Baguepi...)
Moi je souhaite ,ouvrir des commerce de proximité avec un objectif commun avec vous les bas prix,réduire ma marges pour permettre au plus grands nombres de personnes de consommer.
Ais-je le droits ?Ne fais-je pas passer pour un concurrent déloyale ? Le prix de nombreux produits de première nécessiter sont libre en France Mais la Mentalité ?
En ce qui concerne Raymond Barre, je ne pense pas qu'on puisse dire de lui qu'il ait été un chantre des vertus de l'inflation, alors qu'il a passé tout son temps de premier ministre à tenter de la combattre malgré deux chocs pétroliers.
Il était plutôt un chantre des budgets en équilibre, sur la base d'une politique économique équilibrée (donc, certes, pas forcément "l'inflation zéro" à toute force et à tout crin)(technique largement abandonnée par ses successeurs de tous bords) car il disait surtout qu'en France, il fallait "arrêter de marcher sur la tête".
Pas sûr qu'on l'ait beaucoup écouté...
Je ne sais si j'y suis pour quelque chose, mais j'ai l'impression d'avoir été entendu sur les deux points auquels je tenais:
Les négociations plus respectueuses avec les fournisseurs, prenant en compte les situations particulières et les vraies répercutions des augmentations des matières premières, afin que les producteurs puissent continuer à produire, sans exclure les évolutions necessaires. Pour évoluer, les entreprises doivent rester en vie et avoir les moyens d'évoluer, par exemple mise aux normes et qualité des produits agricoles (cf votre article du 29 septembre 2010, simple coîncidence!).
En second, votre publicité vue à la télé,
sur l'engagement de supprimer la Pub dans les boites aux lettres, dans les dix ans, et de la remplacer par de la pub Web (courriels, par exemple), avec un site specifique dédié, bravo!. Cela ressemble fort à votre engagement sur la suppression des sacs plastiques. Aprés coup il ne viendrait à l'idée de personne de revenir en arrière.
Bravo encore
Je trouve votre reflexion très juste concernant les prix agricole et les PME.
Je pense que pour aller plus loin dans cette démarche, votre enseigne pourrait s'investir davantage dans l'économie solidaire en signant une gamme "MDD Solidaire".
je pense que votre enseigne dont la communication est axée sur la proximité, la qualité et le prix s'honorerait d'une telle démarche novatrice.
Solidairement votre
Patrice FLOURIOT
A propos de sacs en plastique et de leur suppression (c'est-à-dire, en fait, la suppression des sacs tout court, puisqu'ils n'ont pas été remplacés par des sacs pas en plastique), j'ai toujours été surpris, en voyageant aux Etats Unis depuis des décennies, pays réputé le plus gaspilleur de la planète, de n'y avoir pratiquement jamais vu de sacs en plastique dans leurs grandes surfaces, mais des sacs en papier kraft, quasiment traditionnels chez eux, sacs donc recyclables et au moins biodégradables. Curieux, non ?
Mais, je suis pour la suppression, bien entendu.
Mais alors, si tout le monde est pour, pourquoi les utilise-t-on quand des grandes surfaces en proposent encore ? Il suffit de les laisser là où ils sont. Pourquoi attendre qu'elles les suppriment ?
A Louis d'abord, Lidl envoie déjà des courriels de pub sur ces produits d'appels et super U récolte des courriels. Tout le monde y viendra croyez-moi, mais cela peut prendre 10 ans. J'ajouterai que personnellement je me rend dans mon magasin Leclerc pour faire mes courses et que je vois, sur place, les promos ou produits intéréssants. Ce pourrai être un argument marketing "Chez Leclerc, il faut venir pour voir et profiter des prix intéressants".
Croyez-vous que les consommateurs prennent le temps de lire toutes les pages des prospectus qui encombrent nos boites aux lettres.
J'ajouterai que les personnes qui mettent "Pas de Publicité" sur leur boite aux lettres se donnent bonne conscience, mais c'est une goutte d'eau dans l'océan. Seule une action de tous les distributeurs, même si cela prends du temps, sera efficace, et cela se fera, sinon à quoi bon parler de protection de l'environnement.
A JG, Vous n'êtes pas du milieu Agricole, sinon vous sauriez que le prix des terres Agricole est actuellement le même qu'en 1985!
A Anonyme, Il est certain que les acteurs economiques réagissent ou disparaissent, et le plus simple est de transférer les suppléments de charges sur le maillon le plus faible, ce qui se traduit, souvent par des baisses de salaire ou des suppressions d'emploi, ce qui se traduit par une baisse de pouvoir d'achat et, en fin de compte, est mauvais pour la consommation.
L'objectif d'inflation 0 des Centres Lerclerc est avant tout un argument marketing.
A Camille, Concernant les sacs papier aux USA, je ne croit pas que ce soit si écologique de détruire les forêts, sauf à les gérer de façon responsable, en replantant.
Bref les sacs plastiques solides et jolis, en plus, sont une trés bonne solution. Il y aura encore longtemps des sacs plastiques, voyez les sacs poubelles. Jusqu'au jour où l'on trouvera une meilleure idée pour les remplacer. En matière de protection de l'environnement il faut rester modeste mais tenace pour progresser, sans cesse.
Comment peut on payer une mousse dessert si chère, alors qu'il n'y a que de l'air dedans, arguties de ventes et de pseudo plaisir testé en laboratoire par des salariés d'un jour.
En fait, tout ces produits industriels sont encore bien trop chers pour ce qu'ils représentent, car il n'y a ni innovation, ni même de technologie, et encore moins de recherche sur des produits qui pour certains sont brevetés de puis plus d'un demi siècle, du fer à repasser made in China vendu sous un logo français à l'ampoule incandescente c'est encore trop cher, bien trop cher, bref autant tordre les importateurs et leur faire manger la poussière et que la gd sorte une marge et de la TVA, après tout ce sont ces entreprise qui ont délocaliser fautes d’investissement.
Et se retrouver avec des ingrédients extra européens dans nos plats cuisinés, il n’y a pas de quoi leur faire de cadeaux.
Quant au reste on ne verra jamais un industriel sortir un produit en association avec une IGP, pour se le prouver il suffit de gouter la pisse blanche vendue sous le nom de lait…….. Ou de café soluble etc.
Moi, ce qui m'étonne c'est que, si ces produits sont tous aussi mauvais et si la grande distribution n'a pour seul objectif que de "s'en mettre plein les poches sur le dos des consommateurs/dindons en leur proposant de la M...", qui force ces consommateurs à continuer à y aller ?
Qui choisit de se comporter en dindon ?
Qui interdit à qui d'aller faire ses courses au marché ou chez les bons petits commerçants du centre ville ou du quartier ?
Regardez autour de vous, il y en a encore et pas forcément très loin.
Et ceux-là se plaignent justement de ne pas avoir assez de clients, c'est même exactement pour ça que certains ferment.
Alors pourquoi le dindon n'y va-t-il pas si c'est tellement mieux ?
Et tout le monde sera content (sauf M.E.L. bien sûr !)(encore que... il pourra toujours reprendre le métier initial de son père en ouvrant une petite épicerie de quartier et il vivra heureux, puisque respecté de ses concitoyens...)
(technique qui permettrait d'ailleurs à l'ex-dindon de se rendre compte que les bons petits commerçants restent généralement plus chers que les grandes surfaces qui pratiquent pourtant des prix "démentiels", que certains ne fournissent pas forcément une meilleure M... que celle fournie par les grandes surfaces et qu'ils ne sont même pas forcément plus accueillants...)
Au fait, M.E.L., sans indiscrétion, quand vous faites vos courses perso, vous allez où, vous ?
ath a écrit :
>Et se retrouver avec des ingrédients
> extra européens dans
> nos plats cuisinés,
> il n’y a pas de quoi leur faire de cadeaux.
>
C'est bien vrai, ça. A quand des produits issus du commerce équitable à base de matières premières exclusivement d'origine française...
> Ou de café soluble etc.
... avec des plantations de caféiers en France ?
Qu'attend le gvt pour légiférer là-dessus ?
Ah si, il y aura bientôt le Label France...
on en revient toujours au même point... oui il faut faire cracher les industriels et favoriser les agriculteurs près de chez nous ou fournisseurs locaux, mais les consommateurs sont t'ils près à vouloir payer un peu plus cher et manger mieux? pas sûr car le français est un râleur né, toujours contestataire mais dès qu'il faut passer à l'action il n'y plus personne.
j'avoue moi même préféré acheter un yaourt à la mousse plein d'air (note a ath qui à raison d'ailleur) plutôt qu'un produit 2X fois plus cher du fournisseur du coin...pourquoi? parce que nous sommes conditionné depuis 30 ans à acheter comme cela...
Bref je suis 100% d'accord avec le combat de MEL mais est ce que je changerai ma façon d'acheter? pas sûr.
Pas "auto-conditionnés" plutôt ?
Ce n'est pas parce qu'il existe des centaines de fast-food qu'il faut s'obliger à y aller "bouffer un Big Machin" plutôt que de trouver un troquet traditionnel pour y "déguster un délicieux sandwich jambon beurre" (dont on ne saura plus d'où peuvent bien sortir les ingrédients).
Donc si on y va, c'est qu'on y trouve des avantages, mais il est parfois de bon ton de ne pas le reconnaitre pour pouvoir mieux râler et se poser en victime sans défense.
david a écrit : j’avoue moi même préféré acheter un yaourt à la mousse plein d’air
J'avoue aussi avoir moi-même fourni il y a quelques années à un (très) gros de l'agroalimentaire un équipement de dosage en X-Y (genre table traçante) pour déposer un cordon de mousse en spirale sur un pot de dessert lacté haut de gamme au lieu de la sorte de "crotte" habituelle. Vu la difficulté de réalisation (dépose du cordon en moins d'une sec. et répétition toutes les deux sec., 16 buses à bouger en même temps), l'équipement à lui seul valait plusieurs milliers d'euros. Au début, j'ai fait remarquer que c'était peut-être un peu cher simplement pour faire plus joli. On m'a répondu qu'avec mon "bazar", on économiserait 1,5 gr. de mousse, donc en gros 0,2 cts d'euro, par pot. Or, la machine produisait près de 30 000 pots à l'heure en 3x8, le calcul d'amortissement était assez vite fait...
Ce qui m'étonne de votre part c'est cette croyance à ce que le petit épicier a de meilleurs produits.
-d'abord il y a de forte chance qu'il s'approvisionne chez une centrale d'achat, je ne citerai pas ici les groupes concernés
-forte chance de rupture de chaine du froid
-forte chance de ressert
-mauvaise rotation de stock
-difficulté à tracer les filières frais, rayons f&l empirique
Etc. ....
Donc c'est la même M... En marque générique margée a 2.5 ttc
Le commerce étant ce qu'il est il ne s'agit pas d'idolâtrer les petits commerçants, pour se le prouver il suffit de voir ou et passée la baisse de la TVA dans la restauration.
le commerce est ce qu'il est Camille, il ne s'agit pas de vertu ou de compassion, mais d'un échange de biens contre une somme d'argent, donc donner son argent contre une marchandise exige un minimum de prestations, que seul le sourire du petit commerçant ne peut pas forcement fournir aux vues des normes et de tout ce qu'il va avec.
Donc il faudra bien en matière de sécurité alimentaire faire figurer sur le packaging, produit x dont x% en provenance de Chine.
Mais, mais mais, subtilité:
Voici deux compositions de pizza industrielle
1. Composition ou ingrédients :
Pâte 49% : eau, farine de blé, sel, levain de blé, sucre. Garniture 51 %. purée de tomate, le jambon cuit 19% (jambon de porc, sel, épices, dextrose, lactose), mozzarella 13 %, cheddar 8%, edam 6 %, gouda 6 %, huile d'olive de colza, amidon transformé de pomme de terre, sucre, sel, plantes aromatiques de Provence, poivre blanc, origan. Traces éventuelles de, moutarde, céleri, soja et arachide. A 6 euro le kilo ttc pp le kg
2.Garniture 51% : Jambon cuit standard 29% (jambon de porc - eau - dextrose de blé - lactose - sirop de glucose de blé - sel - arômes et arôme de fumé - stabilisants : E450, E451 - antioxygène : E316 - conservateur : E250) - fromage edam 29% - tomates pelées concassées (tomates - sel - correcteur d'acidité : E330) - eau - olives noires 4.6% (olives noires - eau - sel - stabilisant : E579) - concentré de tomates - amidon transformé de pomme de terre - sucre - sel - arômes (dont lait) - origan. (Pourcentages exprimés sur la garniture) Pâte 49% : farine de blé - eau - levure boulangère - huile végétale de tournesol - sel - sucre. À 5.83 pp ttc le kg
Il suffirait de mettre en rouge surligné tout ce qui ne vient pas de la CEE, est ce que ça vaut 6 euro le kg ?
Entre-temps, la Dgccrf a identifié d'autres pratiques considérées illicites, et le gouvernement a convaincu la grande distribution, sauf Leclerc, de s'engager à y renoncer ou à les clarifier, évitant ainsi de nouvelles assignations. Cette année, le climat est également assombri par les hausses de prix des matières premières (café, cacao, céréales, coton...) « qui ne sont pas propices à des discussions sereines », selon Olivier Humeau, directeur général de Nielsen.
http://www.agrisalon.com/fr/permalien/article/3951671/Vers-un-nouveau-bras-de-fer-entre-distributeurs-et-fournisseurs.html
pourrions nous avoir une explication de texte et que vient faire la constitutionnalité la dedans?
Tu as percé le mystère de l'innovation industrielle!
Celle qui améliore le produit et fait baisser les coûts.
Reste à savoir à qui doit profiter le bénéfice acquis. Les avis divèrgent sur ce point... A l'industriel? Au distributeur? Ou au consommateur?
ath dit :
> 11 octobre 2010 à 15 h 16 min
> Salut Camille,
> Ce qui m’étonne de votre part c’est cette
> croyance à ce que le petit épicier a de
> meilleurs produits.
Ai-je réellement écrit ça ?
Ou est-ce seulement l'impression que ça donne ?
Ce que j'ai, en fait, voulu dire, c'est que – mathématiquement – il n'y a que deux solutions :
- soit les grandes surfaces sont moins chères que les autres circuits, petits commerçants et marchés.
Dans ce cas, pourquoi leur reprocher d'être trop chères alors qu'elles sont déjà moins chères que les autres et que, à cause de leurs prix déjà "démentiellement bas", elles sont accusées de tuer le petit commerce et les marchés ? Ou alors, le consommateur, réclamant des prix encore plus bas alors qu'ils sont déjà "trop bas", se fait le complice de l'extermination ? Lequel consommateur se plaint, en parallèle, de ne pas retrouver la "bonne qualités des bons p'tits produits des bons p'tits commerçant d'avant", qu'il pourrait donc retrouver en allant les voir…
(puisqu'il paraît qu'il serait prêt à payer un peu plus cher pour des "bons produits bio")(alors que, par ailleurs, il se plaint déjà souvent de ne pas arriver à boucler ses fins de mois…)
- soit les grandes surfaces sont plus chères que les circuits plus traditionnels et la qualité n'est pas au rendez-vous.
Dans ce cas, le consommateur aurait raison de se plaindre du comportement des grandes surfaces mais comme personne n'oblige personne à y aller, dans ce cas aussi, la solution serait toute trouvée : retourner voir les petits commerçants et les marchés, où l'ambiance y est forcément plus conviviale...
Et là… M.E.L. devant ses magasins désertés, n'aurait plus qu'à s'acheter une camionnette et louer une place au marché de Landerneau pour y vendre des légumes bio…
spam dit :
11 octobre 2010 à 21 h 20 min
> Reste à savoir à qui doit profiter
> le bénéfice acquis.
> Les avis divèrgent sur ce point…
> A l’industriel? Au distributeur? Ou au consommateur?
>
Effectivement, excellente question. Pourquoi faudrait-il "obligatoirement", et selon quel texte légal, que ça "profite automatiquement" au consommateur, c'est-à-dire, en réalité au "client final" ?
Je connais un petit resto dans mon coin dont certains de ses clients lui reprochent ses prix trop élevés. Seulement voilà, il fait l'équivalent de trois services tous les midis, il est toujours plein comme un œuf et, du coup, refuse du monde systématiquement tous les jours. Pourquoi voudriez-vous qu'il répercute les éventuelles baisses de prix que lui accordent ses fournisseurs ? Pour en refuser encore plus ? On ne peut quand même pas l'obliger à en ouvrir un deuxième… (où il retomberait d'ailleurs sur le même problème)
Si une grande surface est satisfaite de sa fréquentation, qu'elle n'en demande pas plus, et de son volume de ventes, qu'elle n'en demande pas plus, pourquoi voulez-vous qu'elle baisse ses prix ? Elle ne baissera ses prix que parce qu'elle y trouve un intérêt.
robertcri dit :
> 12 novembre 2010 à 23 h 05 min
> Ne rêvons pas trop avec de la fausse
> morale !
> Il y a d’un côté des producteurs,
> agriculteurs…
> et à l’autre bout de la chaîne les
> consommateurs qui vont chez Leclerc .
> Le problème est le suivant :
> les producteurs veulent vendre
> le plus cher possible !
> Les clients de Leclerc veulent payer
> le moins cher possible !
>
C'est un bon résumé.
Quand quelqu'un aura trouvé la solution pour qu'un intermédiaire du commerce puisse accepter continuellement toutes les hausses de prix légitimement revendiquées par ses fournisseurs, que dans le même temps, il puisse afficher les prix de vente légitimement réclamés par les consommateurs, tout en conservant légitimement sa marge bénéficiaire, puisqu'on lui demande bien d'être légitimement rentable, je crois qu'on aura (presque) résolu le problème de la faim dans le monde…