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Baisse des prix : l’hiver sera chaud !

1) En visitant la foisonnante exposition « Dada » à Beaubourg, j’ai retrouvé, ce week-end, un ami, directeur commercial France d’une multinationale agroalimentaire. Entre Max Ernst et Picabia, il me glisse à l’oreille : « Mon groupe va donner une réponse favorable à tes acheteurs. Quelles que soient les positions de principe de nos fédérations industrielles, et même celles de l’Administration, on veut faire du business avec nos clients. Donc O.K. pour rechercher des formes de contrat plus sécurisantes pour tes adhérents… Mais on garde quand même un minimum de coop commerciale. On espère que vous serez assez sages pour ne pas tout remettre dans les prix, sinon on est mal. Il nous faut le temps d’atténuer les écarts de conditions d’achat entre enseignes ». (Toute vente au SRP les ferait apparaître !) 2) Il a raison de s’inquiéter. Les hostilités sont lancées. C’est Carrefour qui a ouvert le bal. Depuis février, le groupe de Jose Luis Duran essaye de stopper l’hémorragie de clientèle et de reconquérir quelques parts de marché. Mais à quel prix ! Il se dit que le service « pricing » de Carrefour admettait, au moins jusqu’à octobre, une tolérance de dépassement du seuil de revente à perte (SRP) de - 1 € en valeur absolue par article. Tous les magasins ne sont pas engagés. Il s’agit d’une tactique très coûteuse et très spectaculaire, une guérilla limitée à quelques foyers auxquels Carrefour mettrait délibérément le feu en sacrifiant 1 000 à 2 000 articles. A Laval, nos adhérents relevaient, il y a 15 jours, 1 500 articles vendus à SRP - 5, certains jusqu’à SRP - 20 %. A Nantes, Carrefour dispose de 3 magasins. Aucun n’est au même indice. Même constat pour les deux magasins de Limoges et ceux de Rouen. Ces opérations ont suscité des réactions très agressives. Localement, de la part de nos adhérents qui, après constat d’huissier, ont repris la tête de l’échappée. D’Intermarché et d’Auchan qui n’entendent pas rester en touche. Dans le Sud-Est, Auchan a « sorti » un catalogue avec des produits à SRP - 25 % (prix au taquet et déduction directe en caisse des bons d’achat). 3) Je ne sais pas si l’Administration a fait sienne l’analyse d’Olivier Dauvers (Tribune Grande Conso, nov. 2005) selon laquelle ces « faits d’armes » sont des « respirations » prouvant que « le commerce revit ». Mais on ne peut pas dire que la DGCCRF soit très pressée (ou très efficace) pour faire appliquer la loi. A un adhérent E. Leclerc de la région PACA qui l’interrogeait sur son inaction, un directeur départemental répondait laconiquement : « Votre courrier sera effectivement pris en compte dans la programmation des enquêtes effectuées par mon administration dans l’exercice de ses missions ». Autant dire à la Saint Glinglin ! 4) Tous les observateurs auront retenu que le Ministre (malgré les informations qui lui ont été remontées) n’est pas intervenu dans la mêlée. Docteur Renaud s’est offert une condamnation de Leclerc et de Système U en guise d’étendard pour satisfaire son électorat PME ; Mister Renard, lui, se pourlèche les babines en observant la castagne des grands fauves de la distribution. (Il a mûri, Docteur Renaud, il ne dit plus « Les prix bas tuent l’emploi », il dit « Saint Indice, descendez parmi nous…que ma réforme soit ! »). 5) Oui, dans ce contexte, on peut le dire, l’hiver sera chaud. Bon ! Pour Monoprix, c’est pas sûr. Bernardo Sanchez Incera, Directeur Général Exécutif, a prévenu (La Tribune, 3/10) : « Si de nouvelles baisses devaient arriver,…nous poursuivrons notre ajustement lorsque ce sera nécessaire. Mais nous ne serons pas l’initiateur du mouvement ». Jérôme Bédier (FCD) a beau rappeler, dans chaque interview, que « la baisse des prix est derrière nous », ça stresse un maximum dans les enseignes de sa fédération. Chez Auchan et Carrefour, on ne fait pas mystère qu’on « sculpte les gammes autant que les prix ». Y a du resserrement de gamme « grandes marques » et de la baisse de prix MDD dans l’air. Intermarché ne masque plus ses intentions : « On veut revenir dans la course » m’a dit Michel Pattou. Et les adhérents d’ITM ne cachent pas leur rancœur : « L’administration nous a fait remonter nos prix en début d’année, mais Carrefour a, semble-t-il, bénéficié d’un passe-droit. On ne va pas se faire avoir deux fois de suite ». Alors, mon petit doigt me dit qu’il faudra surveiller le prochain Argus ! 6) Et chez Leclerc ? Pareil. La priorité, c’est de faire obstacle aux hausses tarifaires : 4 % en moyenne sur les rayons « produits d’entretien, lessives », etc… Et jusqu’à 8 et 10 % dans certaines gammes « parfumerie et cosmétiques ». Ca négocie dur. Et ne venez pas nous chanter l’antienne du pot de crème contre le pot de fer. Que des bonnes grosses multinationales qui affichent des résultats nets de 8 à 12 %, en progression de 30 à 40 % ! 7) Reste que la bataille s’engage alors que le nouveau cadre législatif est toujours aussi incertain. La circulaire tant attendue n’est toujours pas officiellement publiée. Et il nous faudra, à partir du 1er janvier, calculer des prix sans pouvoir connaître véritablement le seuil de revente à perte (on ne le connaîtra qu’à la fin des négos de coop commerciale, fin février). De la joie, de la bonne humeur…et quelques bonnes bourrades : « Le commerce revit », dixit Olivier Dauvers (www.olivier-dauvers.a3w.fr).

76 Commentaires

Bonjour
J'ai laissé un message l'autre jour sur une autre page que je ne retrouve qu'en faisant une recherche sur le terme Linux. Peu importe je vous fais part de mes remarques ici à nouveau, n'ayant pas obtenu de réponse ailleurs. Je suis utilisateur de Linux donc, système libre, gratuit, performant, complet et assez simple pour que mes enfants de sept cinq et trois ans jouent avec. Or je sus allé l'autre jour à Kergaradec à Brest dans un magasin Leclerc consulter les portables entrée de gamme. Or si j'achète un portable, je suis obligé d'acheter Windows avec, ce qui est à mon sens contraire à la loi. En effet, l'article L122-2 du code de la consommation interdit clairement de lier la vente d'un materiel (ordinateur ici) à la vente d'un service (droit d'utiliser Windows ici). Ces deux choses étant différentes, il doit y avoir un affichage séparé des prix : matériel d'un côté, licences de l'autres (Windows et tous les logiciels préinstallés) dans les magasins, de par l'interdiction de la vente liée et du devoir d'information du vendeur (article L111-1 et L113-3 du Code de la Consommation). Tout cela est un minimum (il y a encore beaucoup à faire) pour permettre une réelle information des clients, un choix libre et une baisse des coûts de l'informatique. Personnellement je veux installer Windows mais un autre client pourrait vouloir installer une version complète de Windows qu'il posséde déjà (donc pourquoi en acheter deux ?) ou acheter en même temps que son PC une licence complète, celle livrée pré-installée étant bridée.
La DGCCRF, que vous mettez en cause dans votre billet, ne fait pas grand-chose contre vos pratiques (et celles de vos collègues bien sûr).
J'ai lu sur ce site vos engagements : militer pour la libre concurrence, défendre le pouvoir d'achat, préserver la qualité et la sécurité, faciliter l'accès à la culture. Cette pratique de la vente liée et de la mésinformation me semble en contradiction avec ces engagements. Votre avis ?
Cordialement.
Personnellement je pense, que la critique est facile, mais que l'Art est difficile.
On peut faire des remarques, mais il ne faut pas oublier qu'une entreprise doit avoir son chiffre d'affaires en constante progression...
C'est tout de même bien humain de la part de Monsieur Leclerc de nous donner des précisions sur ce qu'il va se passer prochainement. Merci.
fidèle à mon objectif, celui de dénoncer les manipulations du discours à l'aune de l'expérience vécue, je reprends point par point, et dans le même ordre les arguments de MEL développés dans cet article :
1 - on apprends ici que les orientations commerciales des grands groupes se déterminent à beaubourg, chuchotés à l'oreille de ces pontes en visite culturelle, décideurs en théorie adversaires, et que le pouvoir d'achat des français est issu de doux propos entre gens du meme monde...ou est le combat qui a fait naitre le mouvement leclerc, et la grande distribution en général ? l'entente autour de profits maximum, le copinage sur le dos des consommateurs, voila la regle.
2 - oh, le vilain carrefour qui ne respecte pas la loi galland et les SRP... on croit rever puisque c'est bien MEL qui défend l'abrogation de cette loi ?
3 - et le gentil LECLERC qui demande ensuite que la DGCCRF fasse son travail ? chiche, mais alors pour lui aussi...(voir son article sur la justice et l'administration qui ne doivent pas intervenir dans les ententes commerciales...)
4 - le ministre dutreil est absent du débat ?
et le gentil LECLERC qui demande au politique de s'en meler ? (cf ce même article sur la vilaine justice, l'administration pourrie et le gentil libéralisme)
5 - les enseignes stressent ? permettez moi de ne pas compatir, et demandez aux caissières et aux ELS, pressurés par de petits caporaux (eux memes pressurés par un pdg ivre de pouvoir et d'argent), ce qu'est le vrai stress, mettant en jeu la vie des familles de salariés...
6 - les fournisseurs ne seront pas appelés à contribution ? allons, pas à nous...
7 - ainsi vous demandez une loi qui protege le régime des coopérations commerciales, et donc vos marges arrières...il en existait une : la loi galland.
Tout ça, en résumé, pour écrire ici que MEL ne demande l'arbitrage des pouvoirs publics que lorsque cela arrange ses affaires...
Re : pierre le clair
Si j'ai bien compris (ce qui reste à prouver tant vous irriguez le site depuis plusieurs mois): vous avez essayer de "vendre" un projet pendant plusieurs mois à M-E-L (on peut imaginer que vous lui trouviez alors quelques qualités) ; et maintenant qu'il est à l'eau (le projet, pas le M-E-L) il ne se passe que peu de jours sans que les lecteurs du Blog soient les témoins de votre dépit à son encontre (le M-E-L, pas le projet).
Finalement, indépendamment des raisons de fond ou de forme qui ont plombé votre projet (ou simplement retardé) dans son examen auprès de ceux que vous décriez jour après jour ; votre attitude leur donne explicitement raison! C'est cela le pire.
Je ne sais pas moi, faites un blog à vous : vous y défendrez également vos projets.
Enfin moi ce que j'en dis...
Finalement, si je comprends bien, la réformette permet quand même une guerre des prix.
Qu'est-ce que cela eût été si toute la coopération commerciale avait pu être répercutée sur le prix de vente ?!
Certes, augustin, le dépit de pierre le clair lui fait adopter un style cinglant, mais pour autant, ses critiques sont-elles infondées ?
Je trouve intéressant pour ma part que quelqu'un qui a passé 20 ans dans l'enseigne de MEL apporte sa contribution à la réflexion, même si nous devons effectivement enlever le "bruit" de sa colère.
Pour dazibao et augustin,
il ne faut jamais nourrir le troll !
Par avance merci.
Toute activité commerciale doit dégager un minimum de marges...La vente au SRP ou en dessous est un non sens économique tueur d'emplois (voir Carrefour), une escroquerie sur le Trésor Public (TVA nulle ou créditrice sur le budget catastrophique de la France...). Je trouve navrant ce combat "populiste" de la baisse des prix à "tout prix" car je pose la question à MEL :Qui va règler l'addition !!!
A Pierre le Clair..
Mais ou est votre morale..vous vouliez vendre un projet à 'Leclerc' et en même temps "vous dénoncez les manipulations du discours"..!!..N'y aurait il que l'argent qui vous intéresse ??..
Contrairement à ce que beaucoup pensent, il est possible de vendre à perte en dégageant une marge de 20 ou 25%. Le SRP n'est qu'une manière de revenir aux prix imposés, abolis il y a 20 ou 30 ans. Il suffit de répartir les marges avant et après la facture.
La loi Galland et ses avatars ne protège pas les petits, mais ceux qui ont les moyens d'imposer un prix, c'est à dire les Danone et autres multinationales.
Il vaudrait mieux tirer un trait sur toute cette règlementation et se contenter d'interdire de vendre en dessous du prix d'achat réel et non un SRP manipulé par ceux qui en ont les moyens, c'est à dire les gros.
Pour les petits, ça ne pourrait pas aller plus mal,les gros apprendraient enfin les règles de la concurrence et le consommateur serait un peu moins volé
@Marie
Qu’est-ce qu’un troll ?
@Pierre Le clair
Vous avez sûrement une contribution positive (pour ou contre) à apporter au débat mais votre aigreur systématique manifestée de façon répétitive et envahissante nuit à vos arguments et à l’enrichissement du dialogue avec MEL et entre nous.
Elle vous conduit à faire feu de tout bois avec des arguments qui ne sont pas toujours bons et c’est dommage.
Par exemple Beaubourg n’est pas un club fermé réservé à une élite qui complote mais un lieu public ou vous auriez pu croiser MEL (et peut être revendiquer de faire partie de son monde)
Comme en sport on peut être adversaire sur le terrain, se serrer la main à la sortie et se parler dans les vestiaires, ce n’est pas pour autant que le match est truqué.
Ensuite demander l’abrogation d’une loi n’empêche pas de constater que celle qui est en vigueur n’est pas respectée par tous.
A cet égard ne trouvez-vous pas curieux que Carrefour se mette en contravention avec la loi et ne semble pas être inquiété. Les pouvoirs publics pratiqueraient-ils le 2 poids 2 mesures vis a vis des acteurs de la grande distrib. ?
Je ne raconte que des conneries...j'aime bien...et j'en suis bien conscient.
Vous parlez de debat dans un comm précédent.
Alors vous affutez bien vos arguments et tout et tout
Tout est net et du bien léché et bien intelligent.
Mais le debat?
N'a point.
Votre grand guru MEL le brilant n'a pas daigné vous adresser la parole dans les comms depuis le 6 novembre.
Déjà?
Et oui mon ami liberal que j'ai ...déjà.
Je ne sais qui passe pour un imbecile ici.
Pour moi c'est pas grave je l'aime qdm.
Mais pour vous disciple de la grande conso c'est plus raide.
On a sa dignité quoi merde Michel Edouard. Parle nous.
Leclerc la main dans le sac ? 22 Novembre 2005
La condamnation, par le tribunal de commerce de Nanterre, du groupement d'achat Leclerc (Galec) à la restitution de 23,3 millions d'euros à ses fournisseurs plus 500 000 euros d'amende civile est une première qui fera date. Le racket de la distribution était impuni jusque là.
Merci Michel pour tant d"honnêteté !
Pour Babylone et tous ceux qui débutent sur Internet.
Selon Wikipedia, « sur les réseaux informatiques, notamment Internet et Usenet, on utilise le terme troll pour désigner une personne, ou un groupe de personnes, participant à un espace de discussion (de type forum), qui cherche à détourner malicieusement le sujet d'une discussion pour générer des conflits en incitant à la polémique et en provoquant les autres participants. Par métonymie, on parle de troll pour un message dont le caractère est susceptible de générer des polémiques ou étant excessivement provocateur.
Le terme troll provient de l'expression trolling (ou trawling), mot anglais désignant une méthode de pêche à la ligne ; les remarques polémiques constituant un troll étant considérées, métaphoriquement, comme des appâts destinés aux contributeurs qu'on veut hameçonner. Les personnes se rendant coupables de trolling ont été appelées, progressivement, des trolls, en allusion aux monstres laids et déplaisants de la mythologie nordique.
Les objectifs d'un troll peuvent être multiples et variés, allant du simple jeu à la volonté d'imposer ses idées, ou même à la tentative de détruire le forum. »
La règle de base consiste à ne pas nourrir le troll, car en l'absence de nourriture le troll se meurt.
Pour approfondir le sujet :
http://www.uzine.net/article1032.html
Bonne lecture.
Je suis catastrophé par ce discours.
Les prix ne sont qu'une mascarade et un argument pour les géants de l'alimentaire. comment peut-on croire qu'ils se soucient un instant du pouvoir d'achat de leurs clients. N'est pas militant celui qui est juge et parti.
En tout cas, nous sommes loin du vrai débat qui devrait animer nos bons samaritains.
L'alimentation n'est pas un jeu et il serait bon que nos distributeurs s'y intéressent autrement que par le côté financier.
si l'aspect sécuritaire des produits a fait un progrès (quoique l'affaire des steacks hachés nous ramènent à relativiser cette science), il en va tout autrement de la qualité et de la disponibilité de notre alimentation. Favoriser le bien matériel au détriment de celle-ci cause des dégâts majeurs. Abandon de la sociabilité, apparition de la junk-food (un enjeu financier énorme) et des produits marketing ne correspondant en rien à ce que notre appareil biologie est capable d'assimiler.
ce n'est pas grave, de toute façon la sécu paiera les frais (obésité,diabète et toutes les maladies en "ites").
Merci pour le tranfert de responsabilités.
Alors pourquoi ne pas parler d'éducation alimentaire ce qui devrait être un de vos rôles. Une meilleure éducation permettrait de baisser les dépenses de soins de manière spectaculaire.
nous sommes bien loin du débat de départ, mais celui-ci engage les générations futures.
Malgré les débats et commentaires divers ou d'hiver, les braves et les troll de gens, voici encore une affaire de lait contaminé Nestlé...
Ici Monsieur Leclerc n'y peut rien.
Qui a voulu que notre société civilisée fonctionne comme ça ? Qui l'a voulu ?...
Esope.
La guerre des prix .....
Et pourquoi ne pas relancer le debat sur la qualité !!
Certes les prix sont élevés mais ils s elevent aussi rapidement que disparait la qualité .
Laissez moi vous racontez mon histoire .
J achete un dvd-divx de marque AKAI dans un magasin Leclerc . Je l ouvre et je tombe sur un modele d expo abimé , bon , c est pas grave si il fonctionne ca me suffit . Mais il ne fonctionne pas !!! Je le ramene le vendeur me le change contre un autre modele de gamme inferieur en me remboursant la difference ( je fais un peu la gueule vu que c est pas le meme produit mais bon soyons humain !!! ) . Ce nouveau modele fonctionne 2 jours et tombe en panne !!!! Je le ramene , on me laisse 2 jours sans appareils et sans rien me proposer ( pourtatnt j ai bien lu les engagements leclerc et mon appareil avait moins de 15 jours ) . Au bout de deux jours on m en redonne un autre ( toujours de marque differente ) sans me parler de prix mais en me precisant qu il a plus de fonctionnalité . Je rentre a la maison a peu pres satisfait ( ca n est toujours pas la qualité du premier ) . Rentré chez moi je vois le catalogue leclerc , je l ouvre , je tombe sur mon echange , 16 euros moins cher !!!!!!!!!!!!!! Je telephone au service consommateur et on me repond apres 3 coup de fils que c est une promo qu en vrai il coute beaucoup plus cher et que de toute facon c est comme ca et pas autrement !!!
1) MEL peut nous expliquer la guerre des prix et etre pour ou contre , de toute facon a la fin nous perdrons toujours .
2) MEL peut prendre autant d engagement qu il veut derriere rien ne suit , puisque personne ne prend la responsabilité de rapeller les engagements Leclerc a un chef de rayon , fatigué !
3) Enfin il est claire que pour moi Leclerc reste un magasin pour l alimentaire au meme titre que n importe quel autre .
4) La fin du geste commercial c est la fin de la fidelité . J ai franchement l impression d avoir été floué ( Je n ai pas le produit acheté et j ai 16 euros en travers de la gorge ).
5) Finalement je vais adherer a un organisme de defense des consommateurs car ca doit etre le seul abri qu il nous reste .
Oui mais les gens sont comme les politiciens, ils ne répondent jamais eux non plus aux vraies questions! Qui a voulu que ce soit comme ça ? Qui se précipite pour faire de bonnes affaires, c'est le petit client gentil ! Alors si c'était lui le grand distributeur, il n'y aurait que du bon et du bien ??? Certainement ???
Esope
bonjour, je voudrais reagir au dossier sur la vente de carburant.Baisser les prix serait une bonne chose, mais ne faut -il pas accompagner cette performance d'un cahier des charges precis concernant le fournisseur chez qui vous achetez ce carburant.Par exemple, s'assurer que le transport se fait dans des conditions fiables et non à l'aide de tankers vetustes et dangereux, comme cela peut se voir chez certaines compagnies de l'est.Quelles garanties pouvez vous donner aux consommateurs concernant ce sujet? Comme vous l'avez pressenti avant tous les autres ,nous voulons consommer dans le respect de regles elementaires,et nous avons besoin d'arguments en ce sens.
@marie
- L'échange entre augustin et moi sur les propos de pierre le clair cherche à mieux apprécier les propos. Vous qui êtes une spécialiste d'Internet, peut-être nous donnerez-vous une définition du modérateur, rôle qui vous tente apparemment ;-)
- Etant donné que le seul modérateur de ce site est MEL, ce qui est la règle d'un blog (nous ne sommes pas sur un forum) qui d'autre peut dire où commence le troll ?
- augustin, comme tout intervenant (ou devrais-je dire "sondé") peut exprimer son point de vue, comme vous d'ailleurs. Qu'apporte votre définition Wikipedia au billet de MEL sur la baisse des prix ?
- les régles du jeu du blog sont respectées : pas d'insultes, pas de racisme, pas d'incitation à la violence, pas de propos diffamants, etc. Alors fi des leçons de maintien !
Pour revenir au billet de MEL qui insiste sur les inégalités de traitement entre son enseigne et ses concurrents, comment les explique-t-il ? Beaucoup de sous-entendus sur des collusions qui existeraient entre politiques, justice, administration, fournisseurs et concurrence.
Ceci justifie sa posture de victime mais les liens qu'il crée entre tous les éléments ne sont pas si évidents et ne constituent pas des faits.
Ca me rappelle la dialectique utilisée dans son billet du 17 novembre "Tribunaux et loi Galland : la confusion est générale"
En réponse à dazibao,
La définition de Wikipedia venait en réponse à la question de Babylone (voir commentaire précédent).
Sinon je suis tout à fait en accord avec vous pour ce qui concerne les définitions d'un blog et d'un forum.
Ma remarque sur les trolls, n'avait d'autre but que de venir en aide à ceux qui essayent de modérer les ardeurs de Pierre le Clair, sans jamais y parvenir.
Tous les exemples montrent, que la meilleure attitude consiste à ignorer ce genre d'individu, c'est ce que fait MEL, en ne répondant jamais à ce genre de commentaire.
Marie
Cher MEL,
Chers amies,
Je viens de parcourir tous les commentaires laissés pour votre article sur la guerre des prix et je dois dire que je suis très surpris : je voudrais aussi apporter ma contribution.
1° Les consommateurs zappeurs , toujours à la recherche des prix les plus bas, sont à l’origine des problèmes de pression sur les prix : il faut le dire ! Par exemple, Carrefour baisse ses prix pour défendre son CA et ils ont mille fois raison.
2° Le problème que dénonce MEL n’est pas que certains vendent moins cher que Leclerc mais que la règle du jeux n’est pas la même pour tout le monde. Il y a une loi sur la fixation des prix : si chacun fait comme il l’entend à quoi peut servir une telle loi ? Si certains vendent ponctuellement ou de manière permanente des produits de Grandes Marques en dessous des SRP maintenant et que personne n’intervient quand sera t’il l’an prochain… ces pratiques vont certainement perdurer alors pourquoi créer un nouveau cadre qui est flou et qui en plus de cela , n’a quasiment aucune chance d’être respecté ?
3° Le rapport en la distribution et les grandes multinationales est le même depuis des années… avez vous vu un géant de l’agro-alimentaire disparaître parce que trop pressé par ces clients dont la grande distribution ? la réponse est NON. Que cela soit tendu est normal, il s’agit de savoir comment partager les profits… et c’est très naturel ! Il reste à parler des PME, qui souvent sont traitées pareillement (quoiqu’en disent MEL : un acheteur n’a pas d’aptitude à gérer à la fois des fournisseurs qui sont des PME ou des Multinationales) et avec des contraintes en plus pour les PME (elles ne bénéficient pas du même savoir faire que les multinationales sur le plan des négos). Ici on peut dire que la GMS agit parfois en contradiction avec les discours de ses dirigeants… mais bon les patrons des PME ne sont pas non plus des enfants irresponsables.
4° La distribution est responsable à cause de la guerre des prix de l’obésité, des dérives des comportements sociaux et devrait assumer un rôle d’éducation au niveau de l’alimentation etc…. c’est toujours marrant de voir que l’on veut refiler ses propres responsabilités de parents à d’autres… l’un pour la connaissance (l’école), un autre pour la discipline (le policier), les magasins pour l’éducation alimentaires, etc etc… quelle vision du monde ! Les magasins sont des espaces qui mettent en relation des produits fabriqués en grande majorité par des industriels et des clients comme vous et moi ! Et elle tire un profit normal de cette activité !
5° Il faut toujours designer un grand méchant loup…. Mais en vérité s’il en existe un : c’est le marché : et ce marché c’est les consommateurs tous ensembles : les riches, les pauvres tous sans exceptions !
6° le seul cadre qui conviendrait c’est pas de cadre avec comme seule contrainte l’ interdiction formelle de vendre à perte !
RE à tous
1 - je ne me considère pas comme un troll, mon intention n'est que d'apporter DE FACON CONSTRUCTIVE A MES YEUX mes reflexions sur les sujets abordés.
2 - j'ai effectivement présenté un projet au mouvement leclerc, projet encouragé dans un 1er temps, puis écarté sans autre forme d'explication (sinon la prédominance du marché et des profits)
3 - le refus de ce projet n'a changé en rien ma vision de ce systeme, et c'est bien pour essayer d'en combattre ses exces PAR L INTERIEUR que je l'avais imaginé.
4 - reconnaissons à MEL qu'il n'utilise pas de censure pour me faire taire. le fait qu'il ne me réponde pas ne me gene pas.
je continuerais donc
Bonjour MM.
Intéressante contribution qui au 5ème point pose une question intéressante : selon vous, le marché, c'est la demande (les clients) qui crée l'offre (les producteurs) ?
Allons donc ! Il semble plutôt que notre économie de marché repose depuis de très nombreuses décennies sur le principe "l'offre crée la demande".
Chacun y va de sa petite étude marketing pour nous proposer avec force communication le tout nouveau produit ou service ! En face, il est normal que "les consommateurs zappeurs" respectent la loi du genre : faites le tour des choses que vous possédez et demandez-vous si elles sont vraiment indispensables...
Alors le client grand responsable de la dérive ? Non !
Pour autant les industriels et les distributeurs ne sont pas responsables de tous les maux. Mais en tant que parties actives de notre société ils peuvent également agir pour proposer des alternatives ou des loutions au lieu d'en tirer un "profit normal" ; Il me semble que c'est le sens des valeurs que prône MEL sur l'éducation alimentaire, l'environnement, la solidarité, même si je suis d'accord avec vous pour dire que "la GMS agit parfois en contradiction avec les discours de ses dirigeants"... le mélange des genres n'est pas aisé.
Tous ces commentaires me font penser avoir à faire à de grands enfants à l'école privée ?...
Mais qui seraient quand-même jaloux de la réussite d'un autre ? Ils oublient le principal qui est donc l'essentiel; ce sont eux les responsables, les clients ?
Poésie
en réponse à MM
si la société est un vaste espace marchand, la GMS doit être soucieuse de l'offre proposée et non l'instrument des grandes multinationales qui mettent sur le marché des produits alimentaires markété à outrance. "je met le produit en rayon si vous faites de la pub!" disent les acheteurs.
Nos particules alimentaires sont nos particules élémentaires; elles influent sur notre comportement et notre santé,on ne peut pas faire n'importe quoi! Hippocrate le savait; brillat savarin aussi " nous sommes ce que nous mangeons" mais mangeons-nous vraiment ce que nous aimerions être?
Se nourrir n'est pas un acte innocent.
Monsieur,
Faute d'avoir une écoute auprés de la direction du magasin du Pian-Médoc (33290), je vous écris pour faire part de ma grande colére en raison d'un manque de considération.
Les prix sont importants dans notre société mais l'humanisme n'en reste pas moins primordiale.
Mon bébé de 18 mois et moi-même fumes victimes d'une chute sur le parking de ce magasin en raison d'un trou béant au milieu du parking ( certificats médicaux-arrêt travail 1 semaine + préjudice moral) M FRIN directeur du magasin qui porte votre nom n'a pas daigné nous contacter et nous a dit que les démarches étaient en cours avec l'assurance, il a même refusé de nous prendre au tél et de nous voir.
Est ce ainsi que l'on traite sa fidéle clientéle?
Ne sommes nous que des portefeuilles ? Je suis outrée de voir cela , est-ce que le fait d'être directeur d'un magasin vous met sur un piedestal ?
N'oublions pas que les clients vous permettent de continuer.
Espérant avoir une écoute de la part d'un grand directeur
Sincéres salutations
Chers amis,
Il faut souligner une fois encore que ce blog , qui a le grand mérite d’exister parce qu il nous permet de dialoguer avec MEL mais aussi entre nous, est très riche d’enseignements pour tous. Merci à MEL.
Pour revenir aux deus réactions à ma contribution précédente voici vite fait quelques commentaires : à Chaix, je n’ai pas dit que la GMS n’est pas soucieuse de son offre et je suis le premier à dire que nous nous devons de faire attention à ce que nous mangeons. Là ou je suis moins d’accord c’est pour dire que la responsabilité de ce nous choisissons dans les linéaires incombe à la GMS. Le libre choix est une caractéristique première de notre société. Que la GMS propose des produits saints cela me paraît évident, ensuite la consommation qui en est faite est un autre débat. La GMS essaie de nous informer sur comment utiliser les produits que nous achetons de façon optimale pour notre santé. En dernier ressort, c’est le client qui tranche (on peut lui reprocher de succomber à la PUB mais là on est parti sur un débat qui peut durer : les acheteurs réclament des budgets pour accorder le droit cité dans les linéaires parce que ces budgets rapportent des bénéfices à l’enseigne : c’est un effet pervers de la loi Galland que dénonce MEL : il ne peut pas vendre moins cher qu’un certain prix le SRP et sa marge qui est confortable est constituée de budget PUB pour l’essentielle). Donc il faut que les clients soient informés voire même éduqués mais est ce le rôle de la GMS seulement ? Il me semble que les parents ont un rôle, que des cessions à l’école peuvent aussi contribuer de façon significative etc etc…. Tout ceci va dans le même sens positif pour une meilleure santé et donc un meilleur « nous » ! Ceci étant dit, il y aura toujours une contrainte et par n’importe laquelle… les revenus financiers des consommateurs limitent très souvent les choix ….
A Dazibao, quand je parle de dérive… je fais allusion aux prix… donc à une offre de moins en moins chère (dont le client est à l’origine…) qui très souvent fini quoiqu’en disent les partons de la GMS à un niveau de qualité très médiocre… L’offre qui crée la demande… c’est en partie vrai… sur du court terme… la PUB est efficace…mais pourquoi plus de 80 % des nouveautés disparaissent des linéaires en dé ans les 2 années… ? Ce qui est important c’est que les consommateurs prennent aussi conscience de leur pouvoir et de leur part de responsabilité dans la société et des paradoxes souvent insurmontables qui les animent …. Il ne faut nécessairement légiférer en permanence…
A très bientôt,
Bonjour,
Ayant rencontré un problème jugé sérieux avec l'une des franchises nordistes de M. Leclerc je souhaiterais savoir s'il est possible de le joindre par e-mail et, le cas échéant, lequel?
Sinon Monsieur Leclerc peut me contacter au mail indiqué.
Jean François SOYEZ
bonjour à tous
petites reflexions (en rapport avec le sujet bien sur)
ce matin, je discute avec un pdg d'un magasin super U de ma région tourangelle, sa porshe cayenne noire flambant neuve sur le parking.
il évoque le changement instauré par ces bouleversements legislatifs :
"nous devons revenir à la distribution d'avant la loi galland, et donc retrouver le gout de se battre sur les prix...on retrouvera le carte noire à 0, et le ballet des représentants se balladant d'un magasin à l'autre pour faire remonter les prix...de toute façon, le client ne verra aucune baisse des prix, et nous devons resserrer les boulons afin de conserver à nos outils une bonne rentabilité...d'ailleurs, je cherche un directeur de magasin capable de reprendre mon équipe, je cherche un tueur..."
suit tout un discours sur les chefs de rayon, payès 1800 euros, et ne faisant "que" 45 heures de moyenne (60 h en période de fetes, bien sur), et ayant la chance de pouvoir prendre quelques apres midi dans leur semaine...et ce directeur de magasin, payé 2300 euros bruts, qui devra etre présent 6 jours sur 7 (merci la fermeture dominicale) pour assurer ce role de garde chiourme...
vous me direz que tout cela , ce n'est pas leclerc, mais bon, cette difference est anecdotique, je vous l'assure.
ps : je tiends à votre disposition les coordonnées de cet homme.
Merci à MEL pour son espace de démocratie.
J'en profite pour exprimer ma gène: bien qu'acheteur professionnel, je regrette que l'orientation essentielle des achats dits modernes soit la recherche des réductions de coûts, qui, en fait, correspondent, à ce niveau, à de la destruction de valeur. Passé un certain seuil, la pression sur les prix ne peut entrainer que des destructions, aussi bien pour les travailleurs que pour les actionnaires, et aussi pour les clients.
Il me semble que l'on devrait plutôt parler augmentation de valeur: vendre plus, vendre mieux, vendre du meilleur, et répartir les richesse vers ceux qui ne peuvent consommer.
Cordialement
Patrick
news du jour en parlant de chauffage !!
j ai voulus me faire livrer du fuel chez vous,le livreur a fait marche arriere car soit disans la route etais "impraticcable"il etais devand la porte de notre corp de ferme . il avait juste à passez la marche avant et entrer .Et bien votre livreur est repartis!! merci pour le peut de risque pris par votre livreur sans fois ni loi .Mes deux enfants avons froid !merci a votre livreur de leclerc fagniere (51)et que sont hiver sois chaud
pas possible de faire confiance a votre marque ...... quoi que les vente de tombe doivent bien marcher si vos hommes font tout pour tuer les ptite gens
un pére de familles
bonjour
Il y en a ras la bol d'aller dans vos magasin et de voire de plus en plus de produit à votre marque, en plus vous faites du plagia des grandes marques, c'est une honte. Vous voulez mettre des milliez de personnes des industriels au chomage ....
D'autre part pourquoi ne faites vous pas des sacs en papier ? si votre combat est l'écologie, ou alors pourquoi ne pas arretez les prospectus, peut être que ça vous rapporte plus que les sacs?
Quel pouvoir d'achat defendez vous ? le notre ou le votre ?
Un ancien client de Leclerc
Monsieur le Président de la République,
Permettez-moi de vous exposer, par ces quelques mots jetés sur le papier, mon sentiment de profonde injustice ressentie à la suite des évènements qui ont embrasé, en ce mois de novembre 2005, les banlieues de cette République que vous présidez.
J’ai vu, de visu ou à travers l’écran de ma télévision, des cohortes à l’allure étrangère, incendier des voitures et des lieux de savoir ou de culte. J’ai entendu les réponses de vos ministres, au-delà du couvre-feu instauré dans certains quartiers, autant que les promesses de discrimination positive, d’ailleurs mises en œuvre depuis longtemps.
Le fils d’ouvrier que je suis, issu d’un milieu modeste, ne peut dès lors réprimer une sourde colère !
Ainsi donc, un jeune de banlieue pourra intégrer un Institut de Sciences Politiques ou bénéficier d’un parrain issu d’une grande école pour lui permettre d’avoir le baccalauréat et réussir son cursus. Que n’ai-je pu bénéficier d’une telle aide, moi dont les parents se saignaient aux quatre veines pour que je puisse décrocher mon baccalauréat, et qui ai raté de quelques points le concours d’entrée de cet institut de sciences po en province. Ma vie en aurait été changée.
Ainsi donc un jeune de banlieue peut, dans la région parisienne, par le biais de l’armée ou du service civil volontaire, passer le permis de conduire gratuitement. Que n’ai-je pu bénéficier d’une telle aide, moi qui ai dû économiser sou après sou et beaucoup me priver pour pouvoir me payer les cours d’auto-école.
Ainsi donc, un jeune de banlieue pourra bénéficier d’un réseau d’associations subventionnées, et d’équipements et stades rénovés. Que n’ai-je pu, avec les jeunes de mon quartier bénéficier de tels équipements ? Cela nous aurait évité de jouer derrière ce garage entre gravas et gravillons ou le long de cette autoroute où subsistait le seul espace vert.
Ainsi donc 20 000 emplois liés à la fonction publique seront créés pour les jeunes de banlieues. Que n’ai-je pu bénéficier d’une telle mesure ? Cela m’aurait évité de connaître les aléas de l’ANPE et du chômage.
Ainsi donc, un jeune de banlieue pourra bénéficier des avantages des zones franches lorsqu’il créera son entreprise et des exonérations qui vont avec. Que n’ai-je pu bénéficier de telles aides, moi qui suis aujourd’hui en train de faire les chèques pour l’Urssaf et autres organismes sociaux.
Monsieur le Président de la République, dois-je en vouloir à mes parents de s’être impliqués dans mon éducation et d’avoir joué leur rôle en m’apprenant ce qu’était la Loi et l’Ordre ? Dois-je leur en vouloir de n’avoir jamais mendié quoique ce soit pour nous venir en aide et de m’avoir inculqué le sens de l’effort et de la discipline ?
Monsieur le Président de la République, lorsque j’entends les mesures prises par votre gouvernement, lorsque j’entends certains Ministres évoquer la nécessaire discrimination positive, je pense aux trois mots « liberté, égalité, fraternité » que l’on croise de moins en moins sur les frontons des mairies.
La liberté n’est désormais plus la même pour tous puisque certains peuvent mettre les quartiers à feu et à sang (je pense aux deux morts victimes d’agressions), tandis que d’autres sont des délinquants simplement parce qu’ils téléphonent dans leur voiture où qu’ils ont le malheur de revendiquer leur identité de Français.
L’égalité n’est plus puisque désormais, à la lueur de mon existence, je sais qu’il y a des jeunes plus « égaux » que moi dans la République.
Quant à la fraternité, la société marchande l’a mise en pièce pour instaurer l’individualisme consumériste et la seule subsistance de cette valeur est celles des « bandes » dans les quartiers.
Monsieur le Président,
Je m’accuse, en me regardant dans la glace, de supporter tout cela et je m’accuse presque de respecter la Loi lorsque je vois que dans certains quartiers, le crime a payé. Mais j’accuse surtout une classe politicienne de gauche comme de droite, de me faire me sentir de plus en plus exclu, étranger, discriminé et même victime d’un certain racisme au cœur de ma propre région, au cœur de mon propre pays.
Et vous, Monsieur le Président, de quoi vous accusez-vous ?
Cloître,
Il faut croire que vous manquez totalement d'infos sur les quartiers ghettos, sur les émeutes et sur la répression de ces émeutes.
Si vous vous appeliez Mohamed et aviez des parents ne parlant pas français et totalement illettrés.
Si vous viviez dans un quartier à l'écart, où plus d'un tiers de la population est au chômage.
Si, lorsque vous sortiez de votre logement délabré, vous étiez persécuté par la police, uniquement parce qu'un bronzé c'est de la racaille (définition du Robert : « populace méprisable »).
Si, lors de la recherche d'un emploi ou d'un logement, toutes les portes se fermaient, à cause de votre nom à consonance étrangère.
Votre vision du problème serait peut-être différent.
Pour terminer, si vous pensez que les émeutes n'ont pas été réprimée, vous vous trompez entièrement, car plusieurs centaines d'émeutiers sont actuellement en prison.
Je ne comprends pas. Certes "racaille" veut dire "populace méprisable", mais en quoi est-il associé aux "bronzés", comme le dit Mohammed ? J'utilise le mot racaille (comme énormément de gens, soit dit en passant) et, pour moi, il correspond à "connard de banlieue", quelle que soit la couleur de ce connard (et je précise que je viens de banlieue).
Bonjour
J'ai laissé un message l'autre jour sur une autre page que je ne retrouve qu'en faisant une recherche sur le terme Linux. Peu importe je vous fais part de mes remarques ici à nouveau, n'ayant pas obtenu de réponse ailleurs. Je suis utilisateur de Linux donc, système libre, gratuit, performant, complet et assez simple pour que mes enfants de sept cinq et trois ans jouent avec. Or je sus allé l'autre jour à Kergaradec à Brest dans un magasin Leclerc consulter les portables entrée de gamme. Or si j'achète un portable, je suis obligé d'acheter Windows avec, ce qui est à mon sens contraire à la loi. En effet, l'article L122-2 du code de la consommation interdit clairement de lier la vente d'un materiel (ordinateur ici) à la vente d'un service (droit d'utiliser Windows ici). Ces deux choses étant différentes, il doit y avoir un affichage séparé des prix : matériel d'un côté, licences de l'autres (Windows et tous les logiciels préinstallés) dans les magasins, de par l'interdiction de la vente liée et du devoir d'information du vendeur (article L111-1 et L113-3 du Code de la Consommation). Tout cela est un minimum (il y a encore beaucoup à faire) pour permettre une réelle information des clients, un choix libre et une baisse des coûts de l'informatique. Personnellement je veux installer Windows mais un autre client pourrait vouloir installer une version complète de Windows qu'il posséde déjà (donc pourquoi en acheter deux ?) ou acheter en même temps que son PC une licence complète, celle livrée pré-installée étant bridée.
La DGCCRF, que vous mettez en cause dans votre billet, ne fait pas grand-chose contre vos pratiques (et celles de vos collègues bien sûr).
J'ai lu sur ce site vos engagements : militer pour la libre concurrence, défendre le pouvoir d'achat, préserver la qualité et la sécurité, faciliter l'accès à la culture. Cette pratique de la vente liée et de la mésinformation me semble en contradiction avec ces engagements. Votre avis ?
Cordialement.
Personnellement je pense, que la critique est facile, mais que l'Art est difficile.
On peut faire des remarques, mais il ne faut pas oublier qu'une entreprise doit avoir son chiffre d'affaires en constante progression...
C'est tout de même bien humain de la part de Monsieur Leclerc de nous donner des précisions sur ce qu'il va se passer prochainement. Merci.
fidèle à mon objectif, celui de dénoncer les manipulations du discours à l'aune de l'expérience vécue, je reprends point par point, et dans le même ordre les arguments de MEL développés dans cet article :
1 - on apprends ici que les orientations commerciales des grands groupes se déterminent à beaubourg, chuchotés à l'oreille de ces pontes en visite culturelle, décideurs en théorie adversaires, et que le pouvoir d'achat des français est issu de doux propos entre gens du meme monde...ou est le combat qui a fait naitre le mouvement leclerc, et la grande distribution en général ? l'entente autour de profits maximum, le copinage sur le dos des consommateurs, voila la regle.
2 - oh, le vilain carrefour qui ne respecte pas la loi galland et les SRP... on croit rever puisque c'est bien MEL qui défend l'abrogation de cette loi ?
3 - et le gentil LECLERC qui demande ensuite que la DGCCRF fasse son travail ? chiche, mais alors pour lui aussi...(voir son article sur la justice et l'administration qui ne doivent pas intervenir dans les ententes commerciales...)
4 - le ministre dutreil est absent du débat ?
et le gentil LECLERC qui demande au politique de s'en meler ? (cf ce même article sur la vilaine justice, l'administration pourrie et le gentil libéralisme)
5 - les enseignes stressent ? permettez moi de ne pas compatir, et demandez aux caissières et aux ELS, pressurés par de petits caporaux (eux memes pressurés par un pdg ivre de pouvoir et d'argent), ce qu'est le vrai stress, mettant en jeu la vie des familles de salariés...
6 - les fournisseurs ne seront pas appelés à contribution ? allons, pas à nous...
7 - ainsi vous demandez une loi qui protege le régime des coopérations commerciales, et donc vos marges arrières...il en existait une : la loi galland.
Tout ça, en résumé, pour écrire ici que MEL ne demande l'arbitrage des pouvoirs publics que lorsque cela arrange ses affaires...
Re : pierre le clair
Si j'ai bien compris (ce qui reste à prouver tant vous irriguez le site depuis plusieurs mois): vous avez essayer de "vendre" un projet pendant plusieurs mois à M-E-L (on peut imaginer que vous lui trouviez alors quelques qualités) ; et maintenant qu'il est à l'eau (le projet, pas le M-E-L) il ne se passe que peu de jours sans que les lecteurs du Blog soient les témoins de votre dépit à son encontre (le M-E-L, pas le projet).
Finalement, indépendamment des raisons de fond ou de forme qui ont plombé votre projet (ou simplement retardé) dans son examen auprès de ceux que vous décriez jour après jour ; votre attitude leur donne explicitement raison! C'est cela le pire.
Je ne sais pas moi, faites un blog à vous : vous y défendrez également vos projets.
Enfin moi ce que j'en dis...
Finalement, si je comprends bien, la réformette permet quand même une guerre des prix.
Qu'est-ce que cela eût été si toute la coopération commerciale avait pu être répercutée sur le prix de vente ?!
Certes, augustin, le dépit de pierre le clair lui fait adopter un style cinglant, mais pour autant, ses critiques sont-elles infondées ?
Je trouve intéressant pour ma part que quelqu'un qui a passé 20 ans dans l'enseigne de MEL apporte sa contribution à la réflexion, même si nous devons effectivement enlever le "bruit" de sa colère.
Pour dazibao et augustin,
il ne faut jamais nourrir le troll !
Par avance merci.
Toute activité commerciale doit dégager un minimum de marges...La vente au SRP ou en dessous est un non sens économique tueur d'emplois (voir Carrefour), une escroquerie sur le Trésor Public (TVA nulle ou créditrice sur le budget catastrophique de la France...). Je trouve navrant ce combat "populiste" de la baisse des prix à "tout prix" car je pose la question à MEL :Qui va règler l'addition !!!
A Pierre le Clair..
Mais ou est votre morale..vous vouliez vendre un projet à 'Leclerc' et en même temps "vous dénoncez les manipulations du discours"..!!..N'y aurait il que l'argent qui vous intéresse ??..
Contrairement à ce que beaucoup pensent, il est possible de vendre à perte en dégageant une marge de 20 ou 25%. Le SRP n'est qu'une manière de revenir aux prix imposés, abolis il y a 20 ou 30 ans. Il suffit de répartir les marges avant et après la facture.
La loi Galland et ses avatars ne protège pas les petits, mais ceux qui ont les moyens d'imposer un prix, c'est à dire les Danone et autres multinationales.
Il vaudrait mieux tirer un trait sur toute cette règlementation et se contenter d'interdire de vendre en dessous du prix d'achat réel et non un SRP manipulé par ceux qui en ont les moyens, c'est à dire les gros.
Pour les petits, ça ne pourrait pas aller plus mal,les gros apprendraient enfin les règles de la concurrence et le consommateur serait un peu moins volé
@Marie
Qu’est-ce qu’un troll ?
@Pierre Le clair
Vous avez sûrement une contribution positive (pour ou contre) à apporter au débat mais votre aigreur systématique manifestée de façon répétitive et envahissante nuit à vos arguments et à l’enrichissement du dialogue avec MEL et entre nous.
Elle vous conduit à faire feu de tout bois avec des arguments qui ne sont pas toujours bons et c’est dommage.
Par exemple Beaubourg n’est pas un club fermé réservé à une élite qui complote mais un lieu public ou vous auriez pu croiser MEL (et peut être revendiquer de faire partie de son monde)
Comme en sport on peut être adversaire sur le terrain, se serrer la main à la sortie et se parler dans les vestiaires, ce n’est pas pour autant que le match est truqué.
Ensuite demander l’abrogation d’une loi n’empêche pas de constater que celle qui est en vigueur n’est pas respectée par tous.
A cet égard ne trouvez-vous pas curieux que Carrefour se mette en contravention avec la loi et ne semble pas être inquiété. Les pouvoirs publics pratiqueraient-ils le 2 poids 2 mesures vis a vis des acteurs de la grande distrib. ?
Je ne raconte que des conneries...j'aime bien...et j'en suis bien conscient.
Vous parlez de debat dans un comm précédent.
Alors vous affutez bien vos arguments et tout et tout
Tout est net et du bien léché et bien intelligent.
Mais le debat?
N'a point.
Votre grand guru MEL le brilant n'a pas daigné vous adresser la parole dans les comms depuis le 6 novembre.
Déjà?
Et oui mon ami liberal que j'ai ...déjà.
Je ne sais qui passe pour un imbecile ici.
Pour moi c'est pas grave je l'aime qdm.
Mais pour vous disciple de la grande conso c'est plus raide.
On a sa dignité quoi merde Michel Edouard. Parle nous.

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