
Aux 20 ans de « Produit en Bretagne », une belle aventure de valorisation du terroir. Au commencement, E.Leclerc et 30 entreprises bretonnes…
J’étais aujourd’hui à Saint-Malo, pour participer à un grand événement : les 20 ans du label « Produit en Bretagne ». Vingt années déjà… ok ça fait un peu « ancien combattant » d’écrire ça, mais il faut quand même se remémorer les débuts !
A l’origine, une poignée d’entreprises (une trentaine) et quelques adhérents E.Leclerc de la Scarmor animée par mon complice de toujours, Jean-Michel Bordais (adhérent à Concarneau). A l’époque, la région est touchée de plein fouet par la crise économique (choc pétrolier, crise de la pêche, etc.). Déjà on évoquait la désindustrialisation, les délocalisations...
Alors l’idée était de voir si les consommateurs bretons pouvaient avoir envie d’acheter des produits du pays. Quelques tests ici ou là pour vérifier que ça prenait, le soutien du Télégramme, puis celui de Ouest France… et l’affaire fut lancée ! Pour développer le label et assurer la diffusion dans tous les circuits de distribution, les pionniers se devaient de s’effacer. Rapidement, « Produit en Bretagne » s’est imposé.
Aujourd’hui le bébé a bien grandi : 300 entreprises membres, 100.000 salariés (dans 5 départements) et 15 milliards de chiffre d’affaires pour près de 4.000 produits estampillés « Produit en Bretagne ». C’est désormais le plus grand réseau économique de Bretagne.
Notoriété ? 96% des Bretons connaissent la marque. Pas mal…Et on ne s’arrête pas là puisque ce label est de plus en plus connu à l’étranger (49% des habitants d’Ile-de-France le connaissent, ils sont 78% dans le Grand Ouest).
Le succès de « Produit en Bretagne » est tout entier basé sur la coopération, l’innovation et l’expression de valeurs fortes (ce sont d’ailleurs ces recettes que je défends sur ce blog).
Car finalement, les problématiques sont les mêmes, qu’on soit dans l’alimentaire ou pas. Quel sens donne-t-on à sa marque ? Quelles promesses lui fait-on porter ? Qu’est-ce qu’on a à raconter au consommateur pour lui donner envie d’acheter nos produits plutôt que d’autres ?
Avec « Produit en Bretagne », le consommateur connaît les valeurs véhiculées par les marques qui possèdent le logo : développement économique local, qualité, éthique, environnement, respect des salariés (sécurité, hygiène…). Le résultat est là : pour 86% des Bretons, le fameux logo jaune et bleu est une marque qui leur inspire confiance.
Ce matin, c’était la fête, avec les honneurs et les récompenses. Pour la première catégorie, de chaleureux applaudissements ont accueilli les fondateurs et premiers présidents de « Produit en Bretagne » : Jean-Claude Simon, Jean-Claude Le Gall, Xavier Leclercq, Alain Esnault et Jakez Bernard.
Comme chaque distributeur présent, j’ai eu l’honneur de remettre un prix. Celui de l’innovation à la PME bretonne « Les 4 saisons », pour son nouveau flacon souple (baptisé squeezer) qui permet de napper de crème de caramel à la fleur de sel de Guérande sa tranche de quatre-quarts! Fi du cholestérol…un vrai bonheur !
Hugo Nestour, du centre E.Leclerc de Quimperlé, fut récompensé pour son travail de mise en valeur des produits du label au sein du magasin.
Pour sûr, ce « made in Breizh » a de quoi faire rêver notre ministre du Redressement productif ! Mais bon…réussir à regrouper les 7 enseignes nationales de la distribution sous une même chapelle, y a que des Bretons qui pouvaient le faire !
6 Commentaires
Cordialement:
Hugo Nestour
en effet, et comme pour toutes les autres marchandises présentes dans vos rayons, vous ne vendez moins cher que certains produits de parapharmacie
en revanche d'autres, tel l'alcool modifié par exemple, ou bien l'éosine, sont sensiblement plus chers sur vos rayons qu'en pharmacie (30 à 50 %)
Amicalement
Cordialement:
Hugo Nestour
en effet, et comme pour toutes les autres marchandises présentes dans vos rayons, vous ne vendez moins cher que certains produits de parapharmacie
en revanche d'autres, tel l'alcool modifié par exemple, ou bien l'éosine, sont sensiblement plus chers sur vos rayons qu'en pharmacie (30 à 50 %)
Amicalement