J'étais ce soir l'invité de Marc-Olivier Fogiel sur RTL pour venir répondre aux accusations infondées d'un éleveur breton diffusées sur BFM-TV ce matin.
J'ai mené ma petite enquête aujourd'hui, notamment auprès de notre abattoir de Kermené, afin de me faire expliquer ce qui aurait poussé cet éleveur à balancer une telle grenade. Je suis en mesure de décrypter le processus. S'il y a eu un problème d'étiquetage sur deux de ses carcasses (pour deux vaches, le certificat de vente comporte un mauvais code d'affectation), contrairement à ce que raconte ce monsieur, il n'y a eu ni tromperie, ni escroquerie.
Ses vaches bio lui ont été achetées au prix du bio. Elles ont été transformées en steak haché bio. Elles ont été vendues au consommateur au prix et en tant que steak haché bio.
A aucun moment les vaches laitières de ce monsieur n'ont été revendues au consommateur comme étant de la viande issue de race à viande. D'ailleurs, dans le bio, cette différence entre vache à viande et vache laitière n'existe pas !
Il n'y a donc eu aucune magouille, aucun profit injustifié, aucune escroquerie. C'est clair et net.
Alors pourquoi une telle sortie ? Pourquoi avoir attendu 8 mois pour soulever le problème d'étiquetage (la transaction dénoncée remonte à juillet 2012!) ? Salon de l'agriculture ? Proximité de la date butoir des négociations commerciales entre fournisseurs et enseignes de la distribution ? Recherche d'un petit coup de com' de la part d'un syndicaliste agricole, en pleine crise de la viande de cheval ?
Est-ce que le fait qu'E.Leclerc n'ait pas été impliqué dans la crise du horsegate en a fait enrager plus d'un ? Car en effet dans cette affaire notre enseigne a été irréprochable :
- retraits sans délai des produits Findus incriminés (nous sommes même allés au-delà des exigences du fabricant en procédant à des rappels de tous ses produits auprès de nos clients).
- pas de trace de viande de cheval dans les hachis de bœuf ou les moussakas de nos marques propres.
Nous ne l'avons pas claironné sur tous les toits, chacun ayant pu constater qu'E.Leclerc n'était jamais cité dans les médias parmi les enseignes concernées par le horsegate.
Nous n'avons pas non plus cherché à courir derrière les annonces du salon de l'agriculture en promettant que nous aussi nous allions désormais nous approvisionner uniquement en viande française. Et pour cause !
Aujourd'hui la viande utilisée par E.Leclerc pour ses marques propres est à 90% d'origine française (bœuf et porc). Ok on peut encore un peu progresser mais pour qui connaît le marché de la viande, chacun sait qu'un approvisionnement à 100%, tous les jours et dans de telles quantités, est difficile.
A ceux qui essaient de nous faire porter le chapeau du horsegate en dénonçant les prix bas que nous pratiquons dans nos magasins, je leur réponds qu'ils oublient de dire que nous avons accepté en moyenne 10% de hausse sur la viande hachée et 7% sur la boucherie en général.
Voilà. Je ne suis pas d'une nature parano mais je m'interroge sur le moment choisi par cet éleveur et sa façon biaisée de présenter les choses.
Foin des polémiques et des manips, nous continuerons évidemment à exercer notre vigilance et à renforcer nos contrôles sur la viande que nous vendons au consommateur.
J'aurai d'ailleurs prochainement l'occasion de proposer des mesures qu'il semble indispensable d'imposer à la filière pour améliorer la traçabilité et mettre fin à certaines pratiques professionnelles inadmissibles. Mais on reparlera de tout ça plus tard (après les négo, après le salon de l'agriculture...).
40 Commentaires
Cette affaire de viande de cheval et de "magouilles terribles" (pour reprendre vos termes) mérite la mise en place d'une plateforme de tests (ADN et sanitaires) systématisés et sous le contrôle des marques.
Cela devrait aboutir à un label (qui pourrait/devrait être commun à bon nombre d'acteurs) qui permettrait aux consommateurs non seulement d'être sûrs que tout est conforme, mais aussi offrir la possibilité d'accéder aux résultats des tests et des contrôles/éléments de traçabilité via Internet.
Nous sommes spécialisés dans la structuration et le financement de ce genre de dossiers, et nous avons déjà établis des plans de développement avec un des principaux laboratoires en Europe capable d'offrir ces services d'abord en France & Benelux, mais aussi dans plus de 30 pays.
L'idée est d'agir avec des moyens forts pour démontrer que la qualité de ce qui est vendu est un sujet majeur de préoccupation, mais cela sans impacter les prix (pouvoir d'achat) par une mise en oeuvre industrielle de la plateforme, et dont la profitabilité serait définie par ses actionnaires (dont les principales marques pourraient faire partie, sans pour autant la contrôler à 100% pour des raisons d'indépendance).
Je m'adresse à vous via votre blog, car je n'ai pas trouvé de moyen plus direct.
Sans réponse, nous avancerons sur l'idée avec d'autres, mais votre prise de position sur le Point, rejoint bien notre analyse et nous sommes convaincus que notre démarche devrait vous intéresser.
Nous restons à votre disposition pour en parler rapidement.
Vous pouvez nous contacter par l’email joint au présent message.
Bien à vous.
L'érreur est toutefois humaine.
Je continurais comme je le fais d'habitude à y éffectuer mes achats dans vôtre hypermarché de BREST 29200
Je vous remercie.
Cordialement
non si elle est volaontaire
"dans le bio, cette différence entre vache à viande et vache laitière n’existe pas !"
Pardonnez-moi mais vous réalisez combien cette phrase est une énormité ou bien ?
et c'est quoi alors erreur volontaire ....ou ...involontaire
ben voyons...on marche sur la tete
cordialement
Pleinement d'accord Florent, ce genre d'argumentaire ne va pas me donner confiance pour acheter des produits bio chez LECLERC.
... Ou n'avoir pas compris grand choses aux intérêts qu'il peut y avoir de manger bio (pas seulement pour des raisons de santée)
Personnellement, je ne mets que très exceptionnellement les pieds dans une grande surface (et pas pour de l'alimentaire en tout cas) et ce n'est pas cette dernière intervention de MEL qui va m'inciter à changer d'avis (chez lui comme ailleurs)
Pendant ce temps c'est la vache qui rit!
Ok! J'en parlerai à mon cheval...
Question pour en remettre une couche: "Est-ce que le mélange boeuf et cheval est hallal?"
Je comprends bien que pour des questions de lissage de prix il n'y a pas de mention vache laitière pour la viande bio, mais n'est-ce pas tromper le consommateur au risque de détourner du bio si il est habitué à déguster de la vache à viande?
En tout cas on peut dire que cela fait du foin. Il y en a quelques uns qui vont se faire avoiner!
Pendant ce temps on autorise les farines animales pour les poissons...c'est du boeuf ou du cheval?
Quel tour de cochon!!
le BIO n'existe pas donc ne parlez pas de bio demander aux agriculteurs traditionnels ils vous dirons la meme chose que moi
Vous avez déjà mis les pieds dans une exploitation bio et établit la comparaison avec une conventionnelle (quelque soit la production) pour avancer une affirmation pareille ?
et par ailleur cette histoire de poisson nourri a la farine animal m'inquiete beaucoup ... après la vache folle on auras le poisson fou ?? sans blague j'espere que nos centre leclerc ne ce fournirrons pas chez les éléveur de poissons fou ... et qu'ils feront bien attention a la provenance de leurs poisson ... S'il vous plait , pour nous vos fidéles clients , n'achetez pas de poisson fou ...
Il y a une grosse différence entre la culture bio et la culture avec les pesticides. Les premiers a avoir payé le prix fort sont les agriculteurs eux mêmes qui connaissent de graves problèmes de santé à cause de l'emploi de ces matières.
Si chacun d'entre nous favorise le bio, il protègera la santé de son agriculteur et fera diminuer fortement l'emploi de la chimie qui est même remise en question pour traiter le cancer puisque dans sciences et vie le bio apparait comme une alternative ...
Nous avons tout à gagner en défendant le bio!
Vous insistez sur le côté conservé bio mais il est question de tout autre chose pour ces vaches bio: de catégorie (laitière et bio) transformée 'par erreur' ou non en une autre bien plus lucrative (viande et bio si je comprends bien).
Quelles seraient ces "certaines pratiques professionnelles inadmissibles" que vous évoquez en fin d'article?
Je conçois que vous puissiez être ulcéré, mais je regrette le ton et une manière de répondre en bottant en touche, ou au moins après avoir mal compris le problème.
Mais peut-être ai-je moi-même rien compris? :-)
A tous les détracteurs du bio, je comprends votre sentiment lié à votre ignorance du cahier des charges bio et des audits de contrôles associés, mais ayez un minimum de respect pour les producteurs, transformateurs et distributeurs de la filière bio svp... Et si vous doutez du sérieux des méthodes employées et des bénéfices sur la "santé" des cultures, des animaux et des humains, considérez au moins l'aspect écologique et environnemental, aussi infime soit-il...
Le bio MDD ou celui à marque, voir même les marques vendues exclusivement en boutiques spécialisées sont de qualités EGALES : tout dépend de l'organisme certificateur (mentionné FR-BIO-XX) et de l'origine des matières premières (FR pour france...)...
Loin de vouloir continuer ce cours sur le bio, je finirai par confirmer ce que dit Mr Leclerc : la race (à viande ou laitière) n'a pas de sens pour une viande bio (à ceux qui en doute, "informez-vous" auprès de votre boucher aussi irréprochable soit-il...)
Le bio c'est bien mais attention à la dérive marketing qui consiste à multiplier les labels et les cahiers des charges.
Le label rouge a l'avantage d'être unique avec un cahier des charges unique.
Le label bio peut être décerné par plusieurs organismes aux cahiers des charges différents. Cela porte à confusion et il faut peut-être commencer à faire le ménage avant que les mauvaises herbes n'envahissent les prairies...
La meilleure traçabilité aujourd'hui en France reste le label rouge. Nous travaillons déjà avec certains E.Leclerc sur le Boeuf et le signe de qualité à déjà fait ses preuves notament après la crise de l'ESB.
Je partage ton avis. Tout n'est pas parfait et la filière pourrait être mieux contrôlée. Cependant le cahier des charges ne peut être biaisé qu'intentionnellement et aucun amalgame avec un autre label existant est possible.
C'est ainsi que j'aurais préféré un renforcement du cahier des charges des produits label rouge au lieu d'une multiplication des labels bio avec le risque de nivellement par le bas. En effet l'appellation bio est payée par le transformateur et donc il peut choisir le cahier des charges bio qu'il préfère par rapport à sa rentabilité au risque de faire disparaître le label bio tel que les consommateurs l'ont compris.
Quand M.E Leclerc indique qu'une viande bio ne se distingue plus que par ce critère, j'ose espérer qu'il ne fait que transcrire les pratiques actuelles, et non pas son avis personnel sur les qualités gustatives de la viande concernée
Une pièce de viande de race laitière bio sera moins bonne que le même morceau de race à viande non bio
Personnellement, quand j'achète de la viande en grande surface, je m'intéresse au type racial, puis au pays de provenance
Si entre 2 j'ai le choix entre du bio ou non, je choisirai le bio
Je rejoins les remarques concernant l'intérêt du label rouge (qui insiste de plus sur la maturation de la viande qui est capitale), les AOC ou AOP sont intéressantes également
Le plus grand problème de l'ensemble de ces labels et cahiers des charges est qu'ils se recoupent partiellement, ce qui rend très difficile d'établir une hiérarchie claire entre les différents label
AOC et AOP meilleure ou moins bonne que Label Rouge ? Ca dépend des cas et des critères que chacun juge prépondérant
Chacun de ces labels pouvant répondre au cahier des charges bio ou pas
Bien sur, on peut trouver des viandes qui, techniquement, répondent à l'ensemble de ces critères : Label Rouge + AOC + bio
Et ce sans que ceci soit affiché, si les éleveurs ou leurs circuits de distribution n'en ont pas besoin pour vendre leurs produits
Cette affaire de viande de cheval et de "magouilles terribles" (pour reprendre vos termes) mérite la mise en place d'une plateforme de tests (ADN et sanitaires) systématisés et sous le contrôle des marques.
Cela devrait aboutir à un label (qui pourrait/devrait être commun à bon nombre d'acteurs) qui permettrait aux consommateurs non seulement d'être sûrs que tout est conforme, mais aussi offrir la possibilité d'accéder aux résultats des tests et des contrôles/éléments de traçabilité via Internet.
Nous sommes spécialisés dans la structuration et le financement de ce genre de dossiers, et nous avons déjà établis des plans de développement avec un des principaux laboratoires en Europe capable d'offrir ces services d'abord en France & Benelux, mais aussi dans plus de 30 pays.
L'idée est d'agir avec des moyens forts pour démontrer que la qualité de ce qui est vendu est un sujet majeur de préoccupation, mais cela sans impacter les prix (pouvoir d'achat) par une mise en oeuvre industrielle de la plateforme, et dont la profitabilité serait définie par ses actionnaires (dont les principales marques pourraient faire partie, sans pour autant la contrôler à 100% pour des raisons d'indépendance).
Je m'adresse à vous via votre blog, car je n'ai pas trouvé de moyen plus direct.
Sans réponse, nous avancerons sur l'idée avec d'autres, mais votre prise de position sur le Point, rejoint bien notre analyse et nous sommes convaincus que notre démarche devrait vous intéresser.
Nous restons à votre disposition pour en parler rapidement.
Vous pouvez nous contacter par l’email joint au présent message.
Bien à vous.
L'érreur est toutefois humaine.
Je continurais comme je le fais d'habitude à y éffectuer mes achats dans vôtre hypermarché de BREST 29200
Je vous remercie.
Cordialement
non si elle est volaontaire
"dans le bio, cette différence entre vache à viande et vache laitière n’existe pas !"
Pardonnez-moi mais vous réalisez combien cette phrase est une énormité ou bien ?
et c'est quoi alors erreur volontaire ....ou ...involontaire
ben voyons...on marche sur la tete
cordialement
Pleinement d'accord Florent, ce genre d'argumentaire ne va pas me donner confiance pour acheter des produits bio chez LECLERC.
... Ou n'avoir pas compris grand choses aux intérêts qu'il peut y avoir de manger bio (pas seulement pour des raisons de santée)
Personnellement, je ne mets que très exceptionnellement les pieds dans une grande surface (et pas pour de l'alimentaire en tout cas) et ce n'est pas cette dernière intervention de MEL qui va m'inciter à changer d'avis (chez lui comme ailleurs)
Pendant ce temps c'est la vache qui rit!
Ok! J'en parlerai à mon cheval...
Question pour en remettre une couche: "Est-ce que le mélange boeuf et cheval est hallal?"
Je comprends bien que pour des questions de lissage de prix il n'y a pas de mention vache laitière pour la viande bio, mais n'est-ce pas tromper le consommateur au risque de détourner du bio si il est habitué à déguster de la vache à viande?
En tout cas on peut dire que cela fait du foin. Il y en a quelques uns qui vont se faire avoiner!
Pendant ce temps on autorise les farines animales pour les poissons...c'est du boeuf ou du cheval?
Quel tour de cochon!!
le BIO n'existe pas donc ne parlez pas de bio demander aux agriculteurs traditionnels ils vous dirons la meme chose que moi
Vous avez déjà mis les pieds dans une exploitation bio et établit la comparaison avec une conventionnelle (quelque soit la production) pour avancer une affirmation pareille ?
et par ailleur cette histoire de poisson nourri a la farine animal m'inquiete beaucoup ... après la vache folle on auras le poisson fou ?? sans blague j'espere que nos centre leclerc ne ce fournirrons pas chez les éléveur de poissons fou ... et qu'ils feront bien attention a la provenance de leurs poisson ... S'il vous plait , pour nous vos fidéles clients , n'achetez pas de poisson fou ...
Il y a une grosse différence entre la culture bio et la culture avec les pesticides. Les premiers a avoir payé le prix fort sont les agriculteurs eux mêmes qui connaissent de graves problèmes de santé à cause de l'emploi de ces matières.
Si chacun d'entre nous favorise le bio, il protègera la santé de son agriculteur et fera diminuer fortement l'emploi de la chimie qui est même remise en question pour traiter le cancer puisque dans sciences et vie le bio apparait comme une alternative ...
Nous avons tout à gagner en défendant le bio!
Vous insistez sur le côté conservé bio mais il est question de tout autre chose pour ces vaches bio: de catégorie (laitière et bio) transformée 'par erreur' ou non en une autre bien plus lucrative (viande et bio si je comprends bien).
Quelles seraient ces "certaines pratiques professionnelles inadmissibles" que vous évoquez en fin d'article?
Je conçois que vous puissiez être ulcéré, mais je regrette le ton et une manière de répondre en bottant en touche, ou au moins après avoir mal compris le problème.
Mais peut-être ai-je moi-même rien compris? :-)
A tous les détracteurs du bio, je comprends votre sentiment lié à votre ignorance du cahier des charges bio et des audits de contrôles associés, mais ayez un minimum de respect pour les producteurs, transformateurs et distributeurs de la filière bio svp... Et si vous doutez du sérieux des méthodes employées et des bénéfices sur la "santé" des cultures, des animaux et des humains, considérez au moins l'aspect écologique et environnemental, aussi infime soit-il...
Le bio MDD ou celui à marque, voir même les marques vendues exclusivement en boutiques spécialisées sont de qualités EGALES : tout dépend de l'organisme certificateur (mentionné FR-BIO-XX) et de l'origine des matières premières (FR pour france...)...
Loin de vouloir continuer ce cours sur le bio, je finirai par confirmer ce que dit Mr Leclerc : la race (à viande ou laitière) n'a pas de sens pour une viande bio (à ceux qui en doute, "informez-vous" auprès de votre boucher aussi irréprochable soit-il...)
Le bio c'est bien mais attention à la dérive marketing qui consiste à multiplier les labels et les cahiers des charges.
Le label rouge a l'avantage d'être unique avec un cahier des charges unique.
Le label bio peut être décerné par plusieurs organismes aux cahiers des charges différents. Cela porte à confusion et il faut peut-être commencer à faire le ménage avant que les mauvaises herbes n'envahissent les prairies...
La meilleure traçabilité aujourd'hui en France reste le label rouge. Nous travaillons déjà avec certains E.Leclerc sur le Boeuf et le signe de qualité à déjà fait ses preuves notament après la crise de l'ESB.
Je partage ton avis. Tout n'est pas parfait et la filière pourrait être mieux contrôlée. Cependant le cahier des charges ne peut être biaisé qu'intentionnellement et aucun amalgame avec un autre label existant est possible.
C'est ainsi que j'aurais préféré un renforcement du cahier des charges des produits label rouge au lieu d'une multiplication des labels bio avec le risque de nivellement par le bas. En effet l'appellation bio est payée par le transformateur et donc il peut choisir le cahier des charges bio qu'il préfère par rapport à sa rentabilité au risque de faire disparaître le label bio tel que les consommateurs l'ont compris.
Quand M.E Leclerc indique qu'une viande bio ne se distingue plus que par ce critère, j'ose espérer qu'il ne fait que transcrire les pratiques actuelles, et non pas son avis personnel sur les qualités gustatives de la viande concernée
Une pièce de viande de race laitière bio sera moins bonne que le même morceau de race à viande non bio
Personnellement, quand j'achète de la viande en grande surface, je m'intéresse au type racial, puis au pays de provenance
Si entre 2 j'ai le choix entre du bio ou non, je choisirai le bio
Je rejoins les remarques concernant l'intérêt du label rouge (qui insiste de plus sur la maturation de la viande qui est capitale), les AOC ou AOP sont intéressantes également
Le plus grand problème de l'ensemble de ces labels et cahiers des charges est qu'ils se recoupent partiellement, ce qui rend très difficile d'établir une hiérarchie claire entre les différents label
AOC et AOP meilleure ou moins bonne que Label Rouge ? Ca dépend des cas et des critères que chacun juge prépondérant
Chacun de ces labels pouvant répondre au cahier des charges bio ou pas
Bien sur, on peut trouver des viandes qui, techniquement, répondent à l'ensemble de ces critères : Label Rouge + AOC + bio
Et ce sans que ceci soit affiché, si les éleveurs ou leurs circuits de distribution n'en ont pas besoin pour vendre leurs produits