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« Netprix » : la revue Linéaires compare les prix des cybermarchés
© Linéaires - Février 2008
Je vous ai parlé, mardi, du dernier classement de prix de la revue Linéaires, accessible sur internet. La revue a pris une autre initiative intéressante. Elle a comparé les performances prix des enseignes du Net entre elles (Auchandirect, Telemarket, Ooshop, Houra). Et elle a comparé aussi leur niveau de prix avec celui des hypermarchés.
1) Au premier classement (Netprix), « Auchandirect » arrive en tête. Sans lauriers, sans agressivité commerciale, mais sans inquiéter la plupart des enseignes d’hypermarchés.
2) Dans l’ensemble, dit Florent Vacheret, le rédacteur en chef, « les quatre grands cybermarchés nationaux filent du mauvais coton. Les marchands du web affichent en moyenne des prix quasiment 20 % supérieurs aux magasins en dur ».
Les enseignes de cybermarché ne se préoccuperaient-elles pas du prix ?
- Les uns diront : qu’importe, les consommateurs ne sont pas les mêmes. A voir ! La clientèle compare les offres des uns ou des autres sur le Net ou sur prospectus et ne me semble pas aussi segmentée qu’on le dit.
- Les autres se poseront la question : jusqu’où faut-il débaptiser ces sites et les placer désormais sous la bannière unifiée d’un même groupe de distribution (Carrefour/Ooshop ?), au risque de rendre illisible la promesse prix de l’enseigne.
Il y a débat : Quelques adhérents, cycliquement, m’assaillent de leur lobbying pour que nous lancions un site marchand E. Leclerc sur le web. Nous sommes quasiment prêts. Mais s’agissant d’une enseigne dont la performance prix est leader, faut-il que nous prenions le risque d’altérer notre image tant que nous ne pouvons offrir les prix bas du marché sur le Net ?
L’indice « Netprix » de Linéaires confirme qu’il faut être prudent. Les cybercommerces sont notre avenir. Mais rien ne sert de se précipiter. Il ne faut pas courir après le chiffre d’affaires dans n’importe quelles conditions. Nous testons, avec succès un Express Drive à prix hyper (commande sur le Net, fourniture sur site). Nous irons sur le net marchand quand nous pourrons garantir que nous serons les moins chers, et sans trop d’écart avec nos hypers.
21 Commentaires
Côté informatique, je paye 30% mloins cher sur le net (via les boutiques des "chinois" du 12°) qu'en "dur"...
du frais, du technologique, du sport, du loisir, du voyage,du mobilier, tu pourris etre plus precis quant a l'offre ?
vous qui pronez le pouvoir d'achat de vos cliens à tout va, comprenez vous cette augmentation un jour ou le marché des fleurs n'est même pas sur de founir la demande?
comprenez vous la délicatesse de la vendeuse qui aurait simplement pu dire à ces 3 soeurs attristées que la gerbe coutait tant, point à la ligne sans faire allusion au rapport du prix avec la fête de l'amour.
c'est tout simplement INHUMAIN.
Mêmes réactions qu'à propos de votre Blog sur les indices comparés précédents issus de la même revue! Carrefour va attaquer en diffamation? Auchan va résilier ses abonnements et Casino faire sauter la 11eme DP sur le siège de Linéaires...
Aujourd'hui la comparaison des prix paraît un acte dificilement conctournable pour le consommateur.
Merci de nous le rappeler.
C'est un pari risqué : la logistique est nécessairement incluse dans les tarifs pour aligner les prix de vente sur ceux des magasins.
En revanche, il y a des parts de marché à prendre sur les sites d'occasion (ebay...). On vend du matériel neuf, qui fonctionne contrairement aux sites d'occasion. Mais ils ont des prix planchés pour éviter toute spéculation. Mais je suppose qu'ils ont la plus grosse part du marché dans l'immédiat.
Tchao M.E.L.
Etre présent sur tous les créneaux de distribution est important pour capter l'ensemble du potentiel client.
Ceci dit lorsqu'on est leader comme vous il n'y a pas de quoi se presser.
Le principal inconvénient des ventes en ligne est la gestion des stocks, d'où l'essort des propositions de ventes de services à distance, de musique en ligne...
Proposer des produits frais me parait plus difficile pour de raisons de frais d'expédition, de stockage du respect de la chaine du froid.
Donc l'intérêt pour vous serait de proposer un site de vente de produits non suivi avec stock limité pour répondre au marché actuel.
Maintenant il existe des consommateurs qui achète leur produits habituels via internet pour des raisons de confort sans regarder le prix plus cher...
Un autre service? Un autre prix?
Libre à vous de pénétrer le marché et d'appliquer vos méthodes discount.
Sincères salutations
Quand même, j'ai jeté un oeil sur ebay parce que j'en ai entendu parlé. En un mot, je découvre. Ca fait mal pour l'avenir de certains départements de la GD. Juste pour donner une idée à M.E.L des prix en vente que ce soit d'occasion ou pas de ce que l'on peut trouver en ligne. Simplement, en cliquant sur la ligne "pertinence" de ce site, on peut sélectionner des dvd d'occasion ou neuf. Pour des dvd d'occasion, il y a des prix à 2,00 € pour des trucs, bon il faut trier, pas trop mal. Mais honnêtement, il faut jeter un oeil :
http://dvd-cinema.ebay.fr
Tchao M.E.L.
Au risque de me répéter je crois que si j'avais votre position je développerai un service bancaire discount.
Il y a de la demande dans ce domaine et beaucoup de ménage à faire pour défendre le pouvoir d'achat des consommateurs.
Sincères salutations
Tu as raison d'autant que les stocks deviennent positifs et les ruptures rapportent... Il y a tout à gagner!
@+
Pour vous aider, je connais un trader de renommée internationale qui recherche du travail aujourd'hui.
Il est indisponible pour le moment, c'est un homme de l'ombre.Je vous donne son nom comme ça vous pourrez le contacter au besoin: Monsieur Jérôme Kerviel
Salut Spam! J'arrête mon char.
Audiard disait les C.. ça osent tout ... ne serait votre cas
Audiard disait les C.. ça osent tout ... ne serait votre cas ?
Je suis souvent d'accord avec vous mais la
votre vision de la diminution du nombre de demandeur d'emploi est erronée
C'est faux archi faux
Suite à mon expérience personnelle
Je pense que le nombre de personne sans emploi augmente inéxarablement mais les sondages sont bidons,regarder le nombre d'inscription au resto du coeur (c'est pas en diminution) voyons il faut être sérieux
Essayez Michel Edouard Leclerc de vous inscrire à ANPE et d'y rester plus de 12 mois sans être radié pour un oui ou pour un non c'est plus dure que de trouver du boulot !!! et puis monter un dossier de RMI c'est du sport pire que de demander une chèque à sa belle mère !!!
Enfin Je vous aime bien comme même
Allez je vais faire mes courses chez Leclerc
Amicalement
cyrille Urquain
Je me suis permis de réagir sur mon blog à ton billet. Tu ne le sais probablement pas, mais je continue à travailler pour le Galec (finalement j'aurais travaillé pratiquement toute ma vie pour toi, directement ou indirectement!!!!) et notamment sur la partie internet au travers de ma nouvelle agence Carre de Ciel. D'ou ma réaction sur ce sujet brûlant. La voici (tu peux la lire sur le blog également wwww.leblogdecarredeciel.com) :
"La vérité sur le prix de l’e-commerce alimentaire
Il m’arrive de stigmatiser les actions compulsives de nombreux annonceurs sur le net. Il semble inconcevable à ces marques d’imaginer qu’elle pourraient passer à coté d’une évolution technologique majeure et, pour le coup, de passer pour une entreprise hasbeen… La faute aux agences qui les poussent à « préempter » (quel drôle de mot !) tel ou tel territoire ou telle ou telle stratégie des moyens ?
Par opposition, je trouve assez intéressante la position de Michel Edouard Leclerc sur le e-commerce. Dans un billet sur son blog, il explique qu’il existe un décrochage substantiel entre les prix pratiqués par les enseignes pure players et les prix affichés en hypermarchés. L’écart, sembe t-il, tourne autour de 20%. En faveur des hypermarchés, cela s’entend !
A noter au passage qu’il existe des écarts également au sein même des enseigne on-line (voir tableau).
Michel Edouard Leclerc explique simplement que si le groupe n’a pas encore son site marchand c’est que le niveau de performance des prix qu’il pourrait y afficher n’est pas atteint à l’heure actuelle, et tant qu’il ne le sera pas, il n’ira pas.
Je pense que ce n’est pas la seule raison et je crois surtout qu’il sera extrèmement difficile de fédérer l’ensemble des adhérents sur un niveau de prix commun, l’enseigne enregistrant des forte disparités entre ces magasins physiques (il suffit de comparer les prix d’un magasin en Corse et d’un magasin à Nantes, par exemple, pour prendre conscience de l’étendue du poblème à résoudre). Pour autant, la position adoptée par le co-président de l’ACDLec, est remarquable à plus d’un titre :
Premièrement, elle réaffirme, si besoin en était, le message sur lequel l’enseigne capitalise depuis sa création : le prix et la défense des intérêts des consommateurs. Voilà une enseigne et c’est probablement la seule, avec Monoprix peut être (mais cela ne l’a pas toujours été), à avoir su capitaliser sur un fond de marque dans l’univers du retail alimentaire. Cela n’est pas le cas pour Carrefour, Auchan, Casino, sans parler de Cora, Champion, etc….
Cette stratégie a permis au groupe de ne pas se faire « déborder par la gauche » par des enseigne plus radicales que lui. En dépit d’un léger embourgeoisement compréhensif (lui même favorisé par une loi rétrograde), l’enseigne a su résister à la déferlante du Hard discount et continue à caracoler en tête en terme de part de marché sur le sol français. C’est la preuve qu’une idée force et fixe est le gage de la réussite.
Combien d’enseignes, de Prisunic à Euromarché, ont disparues du paysage de la distribution française, victimes de mouvement Brownien sur les prix et sur leur positionnement, incapables de définir une politique long termiste, les yeux rivés sur le chiffre d’affaire au quotidien, sans convictions marketing et soumises aux réactions épidermiques du premier franchisé venu ?????
Deuxièmement, Michel Edouard Leclerc garde la tête froide et ne succombe pas aux sirènes du tout on line. Il est dit qu’il ne fera pas n’importe quoi sous pretexte que c’est internet et que internet représente l’avenir. Fidèle aux préceptes de la distribution et à l’orthodoxie originelle, il observe, travail et teste (drive-in).
A défaut de pouvoir se fier à la presse il nous reste les publications des sociétés. Le premier trimestre est en cours et la plupart des acteurs, qu'ils soient industriels ou distributeurs, pointent du doigt le camp adverse, les accusant à tort (ou à raison) d'être la source des maux des consommateurs. Ces invectives cesseront, non pas par le modus vivendi souhaité par les politiques, mais lors des publications des résultats des sociétés.
Les chiffres ne mentent pas (enfin pas trop) et la croissance des ventes et surtout des marges des uns et des autres devra être dévoilée.
Consommateurs à vos publications trimestrielles!!!
F.Riboud (aka J.L.Duran)
Et là je suis en colère car pour bien des produits, soit disant "ECO" les prix sont chers et augmentent dans les mêmes proportions.
Petits pains au lait ECO sans marque 0,78 € en décembre 2007 - 0,83 € en janvier et aujourdhui 0,92 € tickets de caisse à l'appui ! J'en ai marre ! marre et marre !
Je partage une partie de votre analyse en comprenant votre "volonté" de cohérence de positionnement "prix", mais, pour aller jusqu'au bout de votre transparence, serez vous prêt à ouvrir vos bases de données de tarifs et des moteurs de comparaisons indépendants ?(privés ? publics ?); là aussi se trouve un des axes possible de choix et défense des intérêts du consommateur. Les sites français qui comparent les magasins en ligne aux mag physiques sont quasi inexistants en France ; ils finiront par arriver. Saurez vous les accueillir avec la même vigueur avec laquelle vous "défendez" les intérêts des consommateurs? j'ai suivi aussi et suivrai votre test Express Drive, que j'ai relayé ici sur notre blog :
http://www.clocal.fr/2008/02/19/auchandrive-chronodrive-expressdrive-le-french-clic-to-store-reste-a-rentabiliser/
le net est un outil remarquable mais il doit pouvoir etre utilise par tous les acteurs du commerce et ne pas oublier le commerce de proximite eux aussi ont besoin de se faire connaitre a travers leurs produits et leurs prix qui ne sont pas toujours plus cher que les sites marchants et que la grande distribution c est pour cela qu il faut equilibrer la concurence en terme de communication nous avons donc pris l initiative de creer un site cityprix.fr qui donne une reponse sur le rapport entre le prix et la distance c est tres important car le pouvoir d achat c est aussi le cout du deplacement et dans un esprit de concurence la grande distribution doit aider le petit commerce de proximite dans cette demarche
salutations
Ps ce projet a meme ete labelise dans un pole de competivite