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Prix du lait (I) : sortir de la violence
Nouvelle réunion à Rennes, demain à 16 heures, autour du préfet de la région Bretagne. Participeront : les éleveurs, les transformateurs (coopératives ou secteur privé), la distribution. En fait, il s’agit avant tout, dans ce travail en commission, de déminer les conflits en faisant un peu de pédagogie. Ce n’est pas dans cette instance que se détermineront les nouvelles formules qui serviront de calcul au prix du lait. Le problème est technique, compliqué. La situation des éleveurs mérite qu’on s’y investisse. Et sur cet objectif, il est donc grand temps de balayer les fausses accusations qui ont alimenté les tensions dans la filière. L’occasion, ici, d’apporter quelques précisions sur les comportements qu’on attribue à mes adhérents ou à mes propres prises de position.
Violences inadmissibles :
A plusieurs reprises, j’ai dénoncé le marketing désastreux d’un syndicalisme paysan, incapable de faire son autocritique, toujours à la recherche d’un bouc émissaire facile : le distributeur. Les exactions commises, il y a quinze jours, auront causé 1 million d’euros de dégâts dans le seul Finistère. Elles ont provoqué la démobilisation complète des acheteurs et chefs de rayon de la distribution qui en ont ras-le-bol d’être pris pour cible.
Des salariés motivés :
Il faut comprendre que nos salariés sont aussi des fils ou des filles d’agriculteurs, et en tout cas, ils sont passionnés par leur métier. Plus que toute campagne collective de publicité ou les déclarations des hommes politiques, ce sont nos bouchers, nos charcutiers qui ont reconquis la confiance des consommateurs après la crise de la vache folle. Ce sont nos responsables de rayon fruits et légumes qui organisent la promotion des productions bio, rassurent les clients sur l’utilisation des pesticides ou des nitrates. Dans chaque magasin, nos acheteurs sont autonomes. Ils cherchent à privilégier l’offre locale, malgré les propositions alléchantes d’Italie ou d’Espagne (fruits et légumes), d’Allemagne ou des Pays-Bas (porcs et produits laitiers).
Quand le syndicalisme n’a d’autre mot d’ordre que de casser du chariot ou de dévaster les gondoles, il scie la branche sur laquelle sont assis les agriculteurs. Tout ça, finalement, pour passer au JT qui relayera complaisamment. Et l’on entendra le blues du petit producteur devant l’écran de fumée masquant l’enrichissement des céréaliers et des grandes sociétés agroalimentaires.
Hypocrisie :
Comment voulez-vous que, dans ces conditions, les réunions distribution-transformation-agriculture puissent aboutir à un quelconque partenariat. Si la FNSEA veut que les responsables de la distribution donnent un coup de main à la résolution des problèmes du secteur, qu’elle commence par respecter le travail de ses salariés, ce sera plus efficace.
Les leaders syndicaux qui se sont pointés à la Scarmor (Landerneau), jeudi 27 novembre, pour proposer crânement leur médiation et négocier la levée de siège, avaient un sacré culot. Ce sont les mêmes qui, la veille, dans une réunion à Saint-Ségal (Finistère), avaient chauffé la salle, désigné la cible, et dans une atmosphère franchement imbibée, poussé des agriculteurs à venir « bouffer du distributeur ». Voilà qui, aux yeux de nos salariés et de nos adhérents, outrés et très en colère, achève de discréditer une parole syndicale qui fait finalement obstacle à la résolution pratique des problèmes.
Car les problèmes sont réels. Nous ne le nions pas. Mieux, nous sommes prêts à mettre toute notre force de vente et notre crédibilité commerciale pour aider à la recherche de solutions.
31 Commentaires
Sujet délicat, exercice périlleux...
"Paysan" et "Syndicat" est une alliance de mots très sensible.
Un peu comme "Communication" et "Armée"...
Vous vous en tirez bien pour ce premier volet (il semblerait qu'un deuxième opus soit prévu demain...)
En effet si les problèmes du monde paysans sont réels, désespérants pour certains acteurs, le recours à la violence n'est jamais une solution : sous nos lattitudes où la philosophie d'un Gandhi est bien peu partagée, la violence engendre presque toujours la violence.
Courageux de votre part d'initier le débat.
De toutes manières il ne peut pas y avoir de réponses staisfaisantes en opposant des univers liés par nature dans une société marchande et ouverte.
La Grande Distribution ne saurait avoir tous les torts et les producteurs de lait être parés de toutes les vertues.
La seule solution est la concertation afin de voir comment rendre compatibles les exigences de prix bas pour des consommateurs également malmenés par les temps qui courrent et un prix d'achat économiquement viable pour une filière dont certains acteurs sont bien mal en points.
Mais, ne serait-ce pas une démarche "équitable" à initier dans ce secteur là également.
Je suis certain MEL, que vous pourriez réfléchir à l'intérêt d'une démarche en ce sens puisque vous avez réussi à innover avec votre groupe sur la démarche de développement durable en accompagnant les pionniers en ce domaine sur des produits en provenance d'horizons bcp plus lointain.
Non?
A suivre vous lire sur la question.
Suite au prchain numéro sur le sujet.
Le problème des paysans et de leurs organisations est un problème sociologique connu : tout groupe génére son organisation, et toute organisation génère son immobilisme (M. Crozier).
Il faudrait des représentants syndicaaux lucides sur le fait que l'agriculture et le dogme de l'autosuffisance alimentaire du Gal de Gaulle n'est plus de mise et qu'il ne faut pas demander aux pouvoirs publiques de sponsoriser un univers dont le mode de fonctionnement économique n'est plus adapté, plus viable.
Il faudrait en face des distributeurs responsables qui acceptent de parfois de moins gagner d'argent pour qu'une autre filière puisse en gagner suffisamment, pour continuer à l'alimenter en produits...
Pourquoi ne pas organiser des états généraux économiques sur la question?
la, tu pousses un peu loin, car l'ensemble de tes employés ne sait même pas ce qu'est un GAP, une remanence,et un pseudo nitrate, l'inculture générale en matiere de production est très connue des approvisonneurs qui ne font en général pas la difference entre une variété et une autre, tu n'est pas foutu de defendre une IGP et je doute que tes chefs de rayons sachent ce qu'il en est en matiere europeene, bref arrete un peu de pleurnicher, les 3/4 de tes employés comme dans le reste du monde du travail font de l'alimentaire et s'en tapent de savoir ce qu'ils vendent aux vues des exigeances de progression, je partage souvent ton point de vue mais la je dois dire que ça sent la ressert, quant au bio ce n'est pas un marché franco français, libre circulation oblige, il en vient d'ailleur, tu te plantes!
qu'elle pousse à faire n'importe quoi comme ce fut le cas à Landerneau. Il faut également préciser que les laitiers n'étaient pas les seuls présents et vous le savez.
Je suis agriculteur en Mayenne, non syndiqué, contre ce genre de manifestation ce qui ne m'empêche pas d'être parfois très en colère contre le système de distribution à la Française.
En effet, vous n'aurez pas de mal à m'expliquer que si vos "adhérents" gagnent de l'argent (beaucoup d'argent) c'est parce qu'ils ont su prendre des risques financiers, travaillent beaucoup, pourvoient énormément d'emploi etc...
Et bien sachez que pour la plupart des agriculteurs c'est la même chose à une différence près, c'est qu'ils sont bien mal récompensé de leurs efforts sur le plan financier. N'oubliez pas que le métier est contraignant physiquement, qu'il nécessite beaucoup d'endurance et que le fruits des efforts ne se récolte que sur le long terme.
Bref il arrive parfois que tout cela déborde et pousse à faire n'importe quoi, c'est à mon avis comme un aveux d'impuissance face au rouleau compresseur que représente la grande distribution tel que vous l'avez mis en place.
Je ne sais pas si vous êtes bien conscient de ce fossé qui s'est creusé entre vous (MEL et adhérents) et tous ceux qui travaillent pour vous, à commencer par les salariés de vos supermarchés pour redescendre jusqu'à ceux qui produisent les matières premières. NON VRAIMENT, CROYEZ MOI, NOUS NE VIVONS PLUS DANS LE MEME MONDE.
surtout pas les paysans pour qui elles sont au contraire extrëmement dommageables
les paysans n'ont pas le syndicat qu'ils méritent
ce n'est pas en diffamant -
en mentant par ex sur les marges de la distribution pour effrayer le consommateur
que l'on règlera les pbs
au moment où la crise de l'agriculture s'étend du lait au cochon en passant par les légumes
il faudrait aux paysans des leaders capables d'inventer une nouvelle politique agricole audatieuse -
adaptée à notre époque -
offrant des perspectives et un avenir à ce monde rural isolé -
dans l'incertitude et dans la crainte
il faudrait des leaders capables d'accepter de remplacer la violence par le dialogue afin que les paysans vivent mieux de leur métier
après avoir si lgtps creusé des fossés quelle sera le leader assez courageux pour avouer l'erreur stratégique majeure de son syndicat :
ce n'est pas en diffamant ses clients et en leur tapant dessus que l'on réussit
Je souhaiterais vous faire part de mon mécontement en ce qui concerne votre propos sur la baisse des prix, en effet toutes les semaines je vais faire mes courses au Leclerc de Colombes, et je suis scandalisé de contaster que depuis la crise il y a une forte augmentation des produits dans votre magasin.21 cts sur une bouteille de vin blanc qui avant etait à 0,99 maintenant 1,20, les oeufs ont pris 4 cts d'augmentation ainsi que 8 cts sur une boite de ratatouille, et je pourrais vous en citer d'autres augmentations.
Que comptez vous faire pour les consommateurs baisser ou augmenter vos prix ?
Cordialement.
Je ne cautionne pas les dégats, et la violence, mais si certains ont réagit ainsi, c'est qu'il y a un rell probleme...
Comme le dit BDM, vous vivez dans un autre monde.
Cela me fait penser à la révolution française: une minorité qui avaient toutes les richesses, qui profitaient, et qui ne voyaient pas la misere à deux pas de chez eux.
La suite on l'a connait.......
La richesse, et la misere n'a plus le meme visage, mais peu de choses ont évolués.
Vous etes peut etre atteint de surdité, mais je vous le dis: la colere monte dans les campagnes.
Lisez donc http://www.lesystemeleclerc.fr/.
Votre père et ses accolytes ont passé leur temps à multiplier coups de poing et opérations commandos dès que quelque chose ne leur convenait pas. Vous même, vous déclarez publiquement vous "asseoir sur la loi". Qui sème le vent...
Les distributeurs sont les nouveaux seigneurs et les agriculteurs les serfs .
Les prix agricoles diminuent ,vont il diminuer dans vos magasins??
stéphane producteur de lait dans la sarthe
parce que peut etre il y a encore du monde dans les campagnes ? parceque peut etre seuls les paysans sont les seuls a galerer, enfin il faut avoir du temps libre pour aller manifester, ou alors c'est du temps de travail, en ce cas les manifs devraient etre soumises a cotisation MSA.
jusqu'a preuve du contraire c'est le consomateur qui paie le lait
1. il est degueulasse
2. il est cher
3. a t il encore les valeurs organoleptiques souhaitées
4. le cout de la PAC, car c'est encore le consomateur qui par le biais de ses impots paie l'entretien de l'agriculture.
5. c'est essentiellement le monde agricole(ruralité des années 70) qui a l'origine est allé se servir dans la gd, un sous c'est un sous, n'est ce pas.
6. rien n'empeche les agris de se monter en structure cooperative, non pas dans un esprit socialo communiste, tel que fini en general la coop agri a la française,(desatre des années 80 Doumeng), mais dans un souci de force de vente....
Je n'arrive plus à suivre le calendrier!
On arrive à Noël et j'entends sonner les cloches de pac... Va falloir que je mette de l'eau dans mon lait.
Le temps libre pour aller manifester: les vaches, c'est une charge de travail 365 jours par an.Je suis allé manifesté, et le travail est fait apres....
Contrairement a certains nous aimons notre métier, nos animaux et nous faisons le maximum pour eux.
Il est cher?
Regarde, le prix de l'eau en bouteille, et sincerement je ne pense pas que le lait soit si chere que cela....
Pour les qualités organoleptiques, il faut savoir ce que tu veux: la qualité a un prix: avec la pression a la baisse du prix les petites exploitations disparaissent, les vaches ne mangent plus d'herbe, ne sortent plus dehors restent dans les batiments......
Si tu veux du lait de bonne qualité va directement en ferme, il sera moins onéreux, il sera entier ( plus riche), et regarde si les vaches broutent de l'herbe.......
De toute maniere, je le repete, les consommateurs ne se rendent pas compte que dans quelques années, il y aura des pénuries.Je pense que d'ici quelques temps on verra les consommateurs se jeter sur un paquet de nouilles, du lait........comme ces badauds qui se jettent sur les promos le jour des soldes.
Je connais quelques agriculteurs heureux de ne pas dépendre d’un syndicat , de ne pas être manipulés par un leader, qui manoeuvre ses "troupes" par le bout du nez à coup de mensonges, de fausses vérités et de non dits, qui évite de poser les bonnes questions, de faire émerger les vrais problèmes, d'avoir une volonté d'anticipation des crises.
Qui sera à l’avenir assez audacieux pour faire table rase du passé et reconnaitre l’erreur commise en se trompant de cible ?
le prix de l'eau en bouteille n'est pas a vrai dire un élémént de comparaison valide, je n'ai rien de particulier contre les agriculteurs, mais il est facile de détourner un probleme pour faire se quereller les acteurs majeurs de la filiere, a savoir le producteur et le distributeur final, c'est pratique et cela permet aux parasites de continuer leurs commerces.
bien defonçons un peu la tete a lactalis
sur leur site promotionel, le maitre fromager decline la vente, la collecte, et la vente de produits derivés a des fournisseurs captifs.
bien on peut y lire l'endoctrinement majeur
"Le lait et les produits laitiers sont les aliments les plus riches en calcium. Le lait en contient 120 mg pour 100 ml. La plupart des autres aliments, même ceux que l’on considère comme relativement bien pourvus en calcium, en contiennent beaucoup moins (35 mg/100g en moyenne dans les légumes frais, 20 à 40 mg/100 g dans les agrumes)."
en fait la on compare l'incomparable un produit d'origine animale a des produits d'origines végétales, bientot des fibres dans le lait ?
c'est pour la touche d'humour
mais le probleme est simplement la
Lactalis est un Groupe familial laitier basé à Laval, en Mayenne, dans l'Ouest laitier français, et présent dans 148 pays
un groupe familial ne defend que ses propres interets pas les tiens, et c'est bien normal, seulement il ne faut pas pleurer apres si en plus il essaie de te rendre captif par la vente de ses propres produits....
mais bien plus encore
http://www.lactalis.fr/francais/groupe/marques.htm
y a t il seulement un truc qui aie le gout d'un comté, d'un brie sur paille, d'un appenzell (faire dans l'international), etc.. dans ce fatras de marque des fromages asceptisés, non en plus on trouve du nesquik, bientot un contrat d'assurance avec un president acheté ?
je n'ai pas pour habitude de taper sur les grands groupes, mais les produits laitiers degeux je ne peux plus....
a Sylivie,
Ce n'est pas grave, au travers des MDD, les consommateurs ne sauront plus d'ou viendront les matières premières, chine ou ailleurs...
je pense que l'europe veillera toujours son independance alimentaire quoi qu'il en coute
Nuit de feu! Nuit d'ivresse! Le véritable visage caché, voir cagoulé, du milieu de la production ! Sur Landerneau où se situe notre entrepôt nous étions trois ; ils étaient bien plus nombreux (300 à 400) chauffés à blanc par leurs leaders syndicaux (FDSEA et JA) à la réunion de St-Ségal, pour bouffer du Leclerc. Tous venus pour casser, brûler, et bien entendu faire du "Bruit dans le Landerneau". La Distribution et Leclerc: Quelle belle cible!
Dans leurs attitudes et façons de faire, rien à envier aux jeunes casseurs du neuf-trois. Incendie dans nos bâtiments, destruction de la totalité du parc palettes, bureau explosé à l'aide d'une bouteille de gaz, camion en feu et pour compléter le tout, vol d'alcool dans notre entrepôt … beau tableau de chasse et belle performance pour cette opération bien préparée et organisée de façon militaire. On reconnait là, plusieurs décennies de pratiques et surtout d'impunités.
Le salarié que je suis, en a ras-le-bol de se faire traiter de voleur par ce milieu de la production qui ne connait pas grand chose à notre secteur de la distribution et aux principes de base de l'Economie. A chacun son métier, comme si demain je me mettais à faire pousser des choux ou à élever des cochons... Pour ma part, je fais aussi un beau métier qui a un rôle sociétal et social, garant de la culture et des valeurs consuméristes fondatrices du groupe...Et, j'en suis fier.
On peut comprendre le malaise du milieu de la production, mais il ne faut pas non plus se tromper de cible. Les vrais menteurs ne sont-ils pas les propres structures syndicales ou encore certaines structures coopératives par un manque de transparence totale et une opacité des structures archaïques?
Par exemple, le président de PDB (Prince De Bretagne), qui interviewé sur France 3 région, jette à la vindicte la grande distribution qui pour lui fait baisser le cour de la production légumière... Trouvez l'erreur? C'est étonnant qu'il ait oublié le système du marché au Cadran qui contrôle totalement le prix proposé à la distribution (pas de négociation possible).Seul problème non maitrisé dans l'équation: le système de l'Offre et de la Demande, la climatique et là, le bel outil SICA...Il tousse, il se grippe, et le monde de la production gronde. Là aussi à ce "haut personnage" de la SICA, je dis: "MENTEUR"!
Produire, c'est bien, encore faut-il tenir compte des besoins du client. Et, oui! La Distribution, c'est un métier.
Il paraitrait que Thierry MERRET, dit "Le Sauveur" (Président FDSEA29), clame que nous souhaiterions l'envoyer en vacances (derrière les barreaux). SCARMOR Evasion, nouveau concept créé spécialement pour lui, sera heureux de lui offrir avec la bénédiction de tous les salariés un super billet pour des vacances les plus longues possibles, non pas au soleil... mais à l'ombre. SAINT THIERRY finira-t-il en martyre de cette production assistée et non maitrisée? Monsieur MERRET, vous n'êtes pas au dessus des lois.
Un salarié qui va avoir du mal à se remotiver, pour vendre votre production régionale.
MAJ
Quel est le secteur qui se porte mieux ,l'agriculture ou la grande distribution ??
Vous voulez vous faire passer pour victime alors que vous savez tres bien faire pression sur vos fournisseurs peu importe si vous les mettez en difficulté financières. Les centrales d'achats tirent sur les prix pour conforter leur marges pas pour en faire bénéficier au consommateur contrairement à ce que la distribution veut nous faire croire.
Je ne cautionne pas cette violence mais c'est le signe de malaise. Les agriculteurs en on ras le bol que les prix de vente ne permettent pas de vivre dignement du métier alors que les centrales d'achat s'enrichissent sur leur dos.
Préparez vous à la pénurie à force de tirer les prix; les agriculteurs quitteront ce métier dégoutés par le manque de rémunération. Les futurs agriculteurs n'accepteront pas ces conditions.
Mon prix du lait baisse actuellement,est ce que les produits laitiers seront moins cher dans vos magasins ?? Ca ne marche que dans un sens on augmente le prix sous pretexte des matières premières puis quand le prix redescend ça ne bouge pratiquement pas en magasins.
La transparance des marges dans la grande distribution est inexistante parce qu'elles sont parfois honteuses .
Ton message est un résumé des thèses mensongères de la FNSEA qui ont abouti entre autres aux manifestations de Landerneau : il faut sortir de ces accusations sans aucun chiffre ni aucun fondement concret qui ne vous apporteront aucune solution.
Quand le lait a augmenté l’an dernier beaucoup de distributeurs ont amorti et limité l’augmentation des produits laitiers, c’est vérifiable auprès d’organismes indépendants.
Et tu peux lire ceci dans l'un des post de MEL sur le sujet
« La baisse des cours :
Si les cours mondiaux du lait baissent, c’est d’abord pour une question de volume : «nous croulons sous les stocks, et il n’y a plus de marché à l’exportation pour les produits dérivés. Je pense à la Russie ou encore à la Chine, où la demande n’existe plus depuis le scandale du lait…» (Olivier Picot, président de l’Association des Transformateurs Laitiers, Le Monde du 5/12/2008). »
Ce n’est pas la distribution qui dicte les cours, elle n'est même pas en position d'acheteur direct sur le marché puisqu'elle achète des produits transformés à des industriels et des coopératives. Les seules raisons d'attaquer la GD pour la FNSEA c'est pour la caisse de résonnance médiatique et pour détourner l'attention des vrais responsables
Dans mon secteur beaucoup de producteurs de lait arretent: dans certains villages il n'y a meme plus d'éleveurs.
Par contre, depuis une dizaine d'années, je vois beaucoup de GMS qui s'implantent, toujours plus grosses: hyper...etc etc.
Je viens de recevoir la "France Agricole", je vous conseille de lire l'édito de de Frotté.......
Il y a une dizaine d'années, il y avait au niveau mondial, 6 mois de stock d'avance.
Aujourd'hui c'est moins de 2 mois ( 45 jours d'apres l'auteur).
Cela n'a pas l'air d'inquieter beaucoup de monde, mais tous les ans les terres a gricoles disparaissent, la population mondiale explose.
Je suis persuadé que dans les dix prochaines années, il y aura des tensions sur certains produits a gricoles.....
Le soit disant e xcédent de lait, n'est que temporaire.Il suffit de regarder la courbe de la collecte nationale ( taper cotation lait sur google), et voyez par vous meme.
"Ce n'est pas la distribution qui dicte les cours"
Peut etre mais elle fait pression sur les industriels surtout quand les cours sont bas pour négocier . C'est la loi du plus fort qui prime et la poignée de centrales d'achat qui domine.
Avec la nouvelle loi LME, le pouvoir va encore vers le plus fort sous prétexte de pouvoir d'acahat .
Si le prix du lait diminue c'est en partie pour que les industriels gardent leur marges face à une grande distribution qui va pas se géner pour casser les prix.
Demandez aux producteurs de fruits et légumes ce qu'ils pensent de ces pratiques abusives.
Ca te gène que les agriculteurs se défendent contre le monopole des centrales d'achat qui cherchent par tous la moyens pour faire baisser les prix .
Je voudrais comparer vos marges par rapport aux miennes. Le travail d'un agriculteur mérite salaire décent.
Tu dois pas trop connaitre l'agriculture.
Beaucoup de producteurs laitiers ne gagnent pas le smic ,c'est inadmissible .
Vous vous travaillerez 70 H par semaine,peu de week end pour moins que le smic???
C'est une nouvelle forme d'esclavage qui va beintot révolter les agriculteurs et crois moi ils le feront savoir.
pour voir un exemple concret de rentabilité de l'industrie
voir l'article de MEL sur ce site le 28 février dernier
vous vous trompez de cible
l'article de MEL sur la rentabilité de Nestlé en 2007 date du 29 février 2008
As -tu remarqué que lorsque MEL parle des grandes marques il cite toujours Danone, Nestlé ou lactalis (Président), effectivement, pour eux, tout va bien merci et c'est donc une solution de facilité que de les attaquer sans risque de se contradire. parmis eux je crois aussi savoir que Danone se diversifie plus dans les produits non laitiers depuis quelques années, est ce un hasard ou seraient-ils moins rentables (pour les actionnaires)?
Bref même si ces grandes marques gagnent de l'argent c'est parce qu'elles ont bouffée toutes les petites (et elles ont encores faim) alors que ces dernières n'auront pas pu s'aligner sur les exigences de la GMS essentiellement. Donc Si MEL les trouve trop gourmande et pas toujours facile à faire plier il n'a qu'à s'en prendre à lui même.
Ces grands groupes sont aussi puissants que les centrales d'achat ce que n'aime pas MEL;
Mais avec la nouvelle loi lme ( mel dans le désordre) ça va changer.
Au passage toutes les petites entreprises vont disparaitre et l'emploi qui va avec.
Nous les agriculteurs nous attendons toujours la transparance de vos marges;y a -t-il quelque chose à cacher???
- des fruits et légumes locaux avec les noms des producteurs, leur localisation géographique et la liste des engrais utilisés. On veut pouvoir choirir autre chose que les produits espagnols ou autres et le bio. Il y a bien une 3ème voix à trouver.
- du lait frais local à tirer en fût dans des bouteilles en verres consignées et plus du "lait mort" UHT
- oui, revenons aux consignes de notre enfance, aujourd'hui, on va tous au supermarché en voiture, on peut ramener les consignes.
- ... il y en a beaucoup
Merci MEL.
C'est le prix du beurre et de la poudre qui tire le prix du lait vers le bas.
La grande distribution ne repercutera pas la baisse du prix du lait au consommateur mais quand le prix monte il monte aussi en gms.
Belle occasion de se faire des marges sur le dos du producteur et du consommateur.
tres francofrancais mr Leclerc ce blog :)
bonne fin d annee, cependant je me demande comment il se fait que lorsque j etais gamin, en 1970, je lisais cajino au lieu de casino chez guichard et perrachon, et que ma soeur marie me dit, mais non cretin, c est casino avec un s :)
dois je en conclure quelque chose ?
en australie d ou j ecris aujourd hui, le groupe de casino quelques 5 etablissements, a encaisse une obligation de regler 850 milliards de dollars australiens a une banque des bahamas ou de la bermude, peu importe, mais la banque centrale d angleterre a definitivement casse sa tirelire puisque la livre anglaise s est retrouvee il y a un peu plus d un mois au niveau de l euro, donc une chute de 30 pour cent de sa valeur, et le dollar australien ben seulement une depreciation de sa valeur de 15 pour cent, et la banque payeuse en austalie, au compte des bahamas, par la bas, dans la caraibe, st george a regle le virement, et une autre banque australienne locale, westpac en realite banque de l est de l australie, et nouvelle zelande, a rachete cette derniere banque pour 15 milliards de dollars autraliens,
donc au fine,
au jeu, il est possible de mettre un pays, comme l australie de 20 millions d habitants, avec un pnb de 850 milliards de dollars australiens ou euros a peu pres pareil avec une dette equivalente, comme la sncf par exemple, une annee de chiffre d affaires est l endettement d une bonne entreprise "locale"
cette entreprise gestionnaire de ces casinos fairfax avec a sa tete un heritier australien a 40 ans, et son compere qui ne peut pas travailler avec son pere, Rupert Murdoch qui a rachete les medias americains, en vivant en angleterre, gene la production automobile ou mediatique francaise/europeenne en amerique du nord,
bon,
basta quoi !
vous ne vous faites jamais vos secretaires vous ? je veux dire au bureau ?
parce que dans ce pays, ben c est
monnaie courante, et c est comme ca que zont ete incapables de ne pas regler cette dette a cette tres jolie fille, les arguments feminins, qu y peut on ? sauf lorsqu on est amoureux de ss femme ou pres de ses sous !!!!
bonne annee
francois a. leca