ÉCONOMIE Actus / Débats

Le partenariat E. Leclerc – Rewe renforce Coopernic

Depuis l’Exposition universelle de Milan, que je visite aux côtés de nos partenaires de Coop Italia (Marco Pedroni et Maura Latini),  j’ai le plaisir de vous annoncer les retrouvailles entre les adhérents d’E.Leclerc, et leurs homologues allemands du groupe Rewe, le tout avec la bénédiction des partenaires de Coopernic (Delhaize et Coop Italia).

Parallèlement au chantier mené par le tandem franco-allemand de la distribution, Coopernic verra sa représentativité, ses compétences et ses débouchés commerciaux renforcés.

1)      E.Leclerc & Rewe, une réflexion stratégique

A l’instar de tous nos concurrents dans la distribution alimentaire, REWE et E.Leclerc sont confrontés aux mutations majeures que traverse actuellement le secteur de la distribution en Europe. Les nouvelles formes de commerce, la distribution en ligne, les nouvelles exigences des consommateurs et la complexité croissante de l’approvisionnement sont autant de défis nécessitant d’importants investissements.

Ces mutations interviennent dans un contexte où de nombreux distributeurs ont noué des partenariats et des alliances à caractère stratégique à l’échelle nationale et européenne.

Depuis plusieurs mois, avec Stéphane de Prunelé, Secrétaire général des Centres E.Leclerc, et une jeune équipe d’adhérents menée par Frédéric Legal (Scachap et Coopernic) et Denis Moreau (Galec et Scapest) qui partagent une même vision sur la nécessité d’organiser les échanges internationaux d’E.Leclerc, je discutais avec Alain Caparros et son équipe rapprochée des suites à donner à 7 ans d’expérience partagée dans la première aventure de Coopernic.

Ce 5 juin 2015, nous avons officialisé l’alliance stratégique entre nos deux enseignes.  

Aujourd’hui REWE Group et E. Leclerc sont déjà engagés chacun de leur côté dans les domaines comme le développement durable, les économies d’énergie, la logistique efficiente, l’économie numérique et l’optimisation de la gestion des relations client.

Les directions des deux groupes ont échangé sur les possibilités de définir des orientations stratégiques communes et de creuser les synergies possibles, notamment dans le secteur de l’approvisionnement.

Dans le cadre de cette nouvelle alliance, REWE Group et E.Leclerc vont ainsi créer une centrale d’achats commune. Les deux enseignes ont également décidé de réunir leurs équipes sur des projets en lien avec le développement du segment bio, les activités touristiques, les importations, l’électromobilité et l’énergie.

Enfin, dans le contexte de cette alliance, il a été décidé que REWE Group rejoindrait la coopérative COOPERNIC, à laquelle participent déjà E.Leclerc, Coop Italia et Delhaize. Au sein de COOPERNIC, E.Leclerc et REWE Group donneront aux autres partenaires, ainsi qu’aux fournisseurs, encore plus d´opportunités de croissance durable.

Evidemment, toutes les activités dans le cadre de l´alliance entre REWE Group et E. Leclerc se dérouleront dans un strict respect des règles de la concurrence. En particulier, l´arrivée prévue de REWE Group au sein de COOPERNIC sera soumise à l´approbation des autorités de la concurrence concernées. REWE Group quittera donc la coopérative belge CORE au 31 décembre 2015 avant d’intégrer COOPERNIC.

2)     Coopernic renforce sa position d’acteur majeur du commerce en Europe

Je me réjouis de cette décision, partagée notamment avec Frans Muller et David Vander Schueren, les dirigeants du groupe Delhaize qui a lui intégré Coopernic au 1er janvier 2015.

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Les partenaires d’E.leclerc dans Coopernic viennent de publier le communiqué suivant : En rejoignant E.Leclerc, Delhaize et Coop Italia, REWE conforte la vocation initiale de COOPERNIC qui est de renforcer l’indépendance et la performance de chaque enseigne sur son marché par :

- l’optimisation des conditions de production de leurs marques propres - l'optimisation des conditions commerciales auprès des fournisseurs internationaux - la recherche de synergies dans l'amélioration des offres de produits non alimentaires

A SUIVRE !

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A propos de COOP Italia

Coop est le leader de la distribution italienne, avec un chiffre d’affaires de 12,7 milliard d’Euros, une part de marché de 18,5 % et 55 000 salariés.

Le système coopératif est formé d’une base de 8,2 millions de membres consommateurs. Son réseau de vente multi-format compte 1 200 magasins.

A propos de Delhaize Group

Delhaize Group est un acteur majeur de la grande distribution belge, présent à l’international dans sept pays sur trois continents. À la fin du deuxième trimestre de l'année 2014, Delhaize Group comptait 3 377 magasins. En 2013, le chiffre d’affaire s’élevait à 20,9 milliards d’euros (27,8 milliards de dollars) et le résultat net à 179 millions d’euros (237 millions de dollars). Au 30 juin 2014, Delhaize Group employait environ 152 500 personnes dans le monde. Delhaize Group est coté en bourse au NYSE Euronext Bruxelles (DELB) et au New York Stock Exchange (NYSE).

A propos REWE

Rewe est   un acteur majeur de la distribution Allemande et européenne avec un chiffre  d’affaires  2014 de  51 milliards d´€ et  330 000 Employés, un parc de 15000 magasins et une présence internationale au sein de 12 pays européens.

A propos de E.Leclerc

Avec 642 magasins et 499 adhérents en France, E.Leclerc est leader de la distribution en France. L’enseigne a réalisé un chiffre d’affaires de 45,7milliards d’euros (avec carburant) en 2014. Le leadership de l’enseigne est confirmé par une part de marché de 20 %.

9 Commentaires

Cher Monsieur Leclerc...lors que vous ecrivez "A SUIVRE", vous pensez, naturellemet a Ahold... qui pourrait se marier avec Delhaize....ah, ah, ah :-) Bonne nuit!
Salut Mel!
Je suis satisfait de voir que l'Europe économique progresse avec des accords favorables pour tous les européens. Notre vieux continent a besoin de cela comme les européens vont avoir besoin de plus en plus d'ergonomie. Voilà un sujet qui n'est pas souvent abordé alors que l'on parle plus facilement d'économies d'énergie, de temps, et des coûts. Je me suis arrêté ce samedi en Sologne au nouveau Leclerc de Romorantin et j'ai apprécié la lumineuse galerie marchande en contraste avec la sobriété de l'hypermarché avec son plafond noir. Vous savez ce que c'est lorsqu'on ne connait pas un magasin on déambule pour trouver les fameux produits. Et voilà que le regard tourné vers l'horizon j'avance et suis arrêté par un banc positionné dans l'allée centrale. Si mon genou s'en souvient encore aujourd'hui rassurez vous il va bien. Voilà le genre d'aménagement nécessaire et souhaitable qui devrait cependant préserver les jambes de ceux qui recherchent au loin les produits, les allées n'indiquant pas forcément ce qu'elles contiennent. L'autre point concerne les produits bio. Ces produits bénéficient parfois d'un îlot parfois non selon les enseignes et les magasins. Malgré la présence des îlots, du bio se retrouve dans les linéaires classiques. Donc c'est un vrai casse tête que de vouloir acheter du bio aujourd'hui car on ne sait pas où il se trouve. J'espère que ce rapprochement avec les amis européens va permettre de trouver des solutions dans le domaine .
Ah enfin, ça n'est pas trop tôt!!!!
C'eut été doublement dommage que cela ne se fasse pas. D'abord que Caparosse et vous ne tombent pas de nouveau d'accord -les contacts avec Serge Papin ont dû faire déchanter assez vite le patron de Rewe?!?!- et qu'ensuite que seuls les intégrés qui ne nous feront bénéficier de rien en la matière, soient en mesure de participer à ce monopoly....
Mais bon, on attend pas grand chose des CArrefour, Casino et autre Auchan en matière de pouvoir d'achat alors que de vous, on attend que cela. La confiance n'excluant pas le contrôle, nous allons être vigilants, même si le crédit de Leclerc est plutôt élevé dans ce domaine....
Bien à vous.
JJ
Article extrait du MagIt.fr (lemagit.fr)

Le client a changé. C'est le constat qu'a fait, parmi d'autres, IBM. Un constat qui touche en premier lieu la grande distribution, forcée de s'adapter aux évolutions sociétales et de contrer de nouveaux entrants, 100 % numériques, qui n'ont quasiment plus de barrières à l'entrée pour revendre des produits.
Plus connecté, le client est mieux informé (parfois plus que le vendeur lui-même). Il demande que les offres soient personnalisées (« le Mass Market est perçu comme une intrusion », analyse Henri Thouvenin, directeur Big Data chez IBM France) et il ne rechigne plus à donner certaines informations, s’il estime que la contrepartie en vaut la peine.

« Un client n’est plus choqué qu’on le félicite d’être l’heureux papa d’un garçon de 54 cm et qu’on lui offre un chèque de 20 euros », constate Henri Thouvenin. Des informations qu’une marque peut obtenir aujourd'hui en combinant différentes sources d’informations, comme la liste des achats précédents et l’écoute des réseaux sociaux.
Surtout, le client s’exprime (Tweet, Facebook, Blogs, avis sur les sites) ce qui oblige à concevoir une offre non plus comme un simple produit, mais comme un service de bout en bout (allant jusqu’à l’installation et au support) sous peine de recevoir des commentaires négatifs en retour de bâton.
Pour répondre à ces défis, Big Blue a bien évidemment son idée. Lors d’une journée de démonstration, l'éditeur en a dévoilé quelques unes et est revenu sur l'analyse qu'il fait de plusieurs évolutions. Des évolutions (et des solutions) qui pourraient bien, d’après IBM, bouleverser le Retail dans les cinq ans à venir.
Profiling 360°, hyper-personnalisation et « expérience employé »
Les défis pour la grande distribution sont donc d’un nouveau genre.
D’abord avec le profiling à 360°, évoqué ci-dessus... mais qui n’existe pas encore véritablement. « Beaucoup de retailers ignorent encore les réseaux sociaux », regrette Henri Thouvenin – rappelant au passage qu’IBM a passé des accords avec Twitter et Facebook.
Ensuite avec la mobilité, qui n’est pas totalement exploitée commercialement. « Les ventes sur mobiles ont progressé de 50 % », avance Mickael Miramond, Directeur Retail à IBM France, en s’appuyant sur une étude maison. « Mais elles ne représentent toujours que 12 % des ventes en ligne… très loin de ce que l’on constate sur des marchés comme le Royaume-Uni ».
Les clients n’aiment plus qu’on leur parle comme s’ils étaient un segment
Mickaël Miramond, IBM France
Globalement, les clients français ont pris l’habitude de faire des recherches sur leurs smartphones. Mais ils achètent sur leurs tablettes et leurs ordinateurs.
La personnalisation de la communication est un autre pan majeur de transformation de la distribution. « Les clients n’aiment plus qu’on leur parle comme s’ils étaient un segment. Je deviens avocat d’une marque si on interagit avec moi de manière personnalisée », analyse Mickaël Miramond. Un rapport de Gartner va dans ce sens en soulignant que les entreprises qui font de la personnalisation (message et offre) feraient 30 % d’affaires de plus que leurs concurrents.
Cette personnalisation est facilitée aujourd’hui par un autre constat. Les clients rechignent de moins en moins à donner des informations personnelles.
« Nous sommes aujourd’hui prêts à consacrer 20 minutes en magasin pour donner des informations (NDR : inscription à un programme de fidélité par exemple) si l’on sait que l’on va avoir une offre particulière en échange. Le client donne sans problème ses coordonnées, son mail, son numéro de portable et son Facebook. De plus en plus, il accepte aussi de partager sa localisation », constate le Directeur Retail.
Seules résistent encore les données médicales et financières… Mais ces dernières peuvent être extrapolées des données précédentes avec des méthodes statistiques.
Les données sont donc de plus en plus là. Encore faut-il savoir les agréger et les analyser. D’où un passage massif des départements marketing à l’analytique, au Machine Learning et aux algorithmes prédictifs pour en tirer la substantifique moelle pour les opérationnels : « 80 % des Retailers utilisent aujourd’hui de l’analytique pour avoir une vraie vision 360° ».
En interne, face à des clients surinformés (ou qui peuvent l’être dans le minute avec l'Internet mobile), les distributeurs se trouvent aussi dans l’obligation de démocratiser les informations en donnant des outils à leurs équipent terrain (smartphones, tablettes, applications maison) et de les former. « Le chef de rayon a besoin d’avoir un accès à l’information en temps réel, l’ère du grand maître de la donnée stratégique dans sa tour d’ivoire c’est du passé », résume Henri Thouvenin.
Omnicanalité, la logistique à 360°
La chaine logistique n’échappe pas à cette révolution qui prend racine dans la transformation profonde du client moderne, de plus en plus technophile.
Le terrain a désormais besoin d’avoir accès à l’information en temps réel
« Il faut qu’il y ait de l’omnicanalité », poursuit Mickaël Miramond. Cette « omnicanalité » (prise en charge de tous les canaux d’approvisionnement) a plusieurs retombées.
Elle permet de questionner les stocks, magasin par magasin, entrepôt par entrepôt. Que ce soit depuis une boutique par un vendeur – pour rediriger un client en cas de rupture produit ou pour faire venir la référence (voire la faire livrer au domicile). Ou que ce soit par un client sur le Web (pour connaître une disponibilité et ne pas se déplacer pas pour rien).
L'« omnicanalité » permet également de mieux répartir les stocks et d’éviter les sur-stockages dans un canal alors que des commandes ne sont pas satisfaites sur un autre - comme cela peut être le cas lorsque chaque entrepôt/magasin est géré de manière indépendante.
Plus de 30 éditeurs rachetés par IBM dans les solutions Retail
Tous ces défis (mobilité, profiling 360°, hyper-personnalisation et « expérience employé ») concernent directement l’IT. Ce qui explique que les éditeurs, Big Blue en tête de gondole, y aient consacré une part très importante de leurs investissements.
« Le Retail est le deuxième investissement mondial d’IBM », confirme Henry Thouvenin. « Nous avons consacré 45 milliards de dollars pour le rachat de 130 éditeurs ces dernières années. Un quart d’entre eux concernaient la distribution ».
L’accord avec Apple touche également ce secteur. Il a poussé IBM a repensé totalement les UIs de ses applis métiers. « Avec Apple on a été challengés. On avait l’habitude de faire plein d’écrans dans nos applications. Eux, ils nous ont dit : « si on arrive pas ici en deux clics, c’est pas bon »... et on recommençait », rigole Mickaël Miramond.
Ces investissements se sont traduis chez IBM dans plusieurs prototypes (PoC) – dont certains sont déjà en production ou en tests avancés. Des PoC qui devraient, dixit IBM, se démocratiser dans les cinq ans.
Une meilleure cartographie magasin grâce au Wi-Fi et aux adresses MAC
Parmi ces projets techniques de Big Blue, le suivi des clients sur les lieux de vente (le tracking) pourrait bien s’affiner grâce à l’exploitation des données des smartphones.
Jusqu’ici, il était possible de déterminer des parcours clients avec des caméras placées dans le magasin et avec un logiciel de reconnaissance ou de modélisation de foules. Le smartphone permet d'affiner cette méthode. De deux manières.
La première repose sur l’adresse MAC de l’appareil. En se connectant à des spots Wi-Fi, un appareil déclare un ensemble d’informations, dont sa « plaque d’immatriculation » unique attachée à son hardware qu’est l’adresse MAC (Media Access Control).
Un administrateur peut donc suivre un client – de manière anonyme – d’une pièce à une autre avec cette adresse. Anonymement, car il n’est pas possible, ex-nihilo, de relier une identité à ce numéro MAC. En revanche, il est possible de créer un historique des mouvements et des visites de ce numéro précis.
En utilisant cette méthode, une grande surface pourra donc analyser la fréquence des visites du possesseur d’un téléphone en particulier, ainsi que ses parcours successifs dans le magasin.
La deuxième innovation consiste à relier – avec l’accord du client et volontairement – cette localisation à une identité.
Cette identification peut se faire de deux manières. Soit en demandant l’accord au moment d’une connexion au hotspot du magasin. Soit grâce à une application dédiée de l’enseigne.
Ces technologies vont compléter les très médiatiques beacons, ces petites bornes qui communiquent en Bluetooth.
La limite de ces avancées pour cartographier un magasin est qu’elles reposent sur le fait que le Wi-Fi (ou le Bluetooth) du client est « always on ». Une pratique qui n’est pas recommandée pour la sécurité (avec le Bluetooth) ou pour l’autonomie (pour le Wi-Fi). IBM a néanmoins fait sa petite enquête et a trouvé que 50 % des possesseurs de smartphones laissent toujours leur Wi-Fi activé.
Si l’on regarde le verre à moitié vide, on dira donc que la cartographie par Wi-Fi laisse dans son angle mort la moitié des clients. « Nous préférons dire qu’hier, vous n’aviez pas de donnée du tout. Et qu’aujourd’hui vous avez un suivi plus précis de la moitié de vos clients », répond Odille Peraudin, Business Development Executive Mobile chez IBM France.
Des données qui peuvent ensuite être analysées – en batch ou en temps réel.
Futuriste ? Pas vraiment. Car ces technologies sont d’ores et déjà en production en France. IBM se refuse à donner les noms des enseignes mais ils sont aujourd’hui une dizaine de magasins, dans l’alimentation et la distribution spécialisée, à utiliser ces technologies.
La réalité augmentée au service du planogramme
Autre projet : l’utilisation de la réalité augmentée, toujours avec un téléphone ou une tablette (IBM ne pense pas que les appareils de type lunettes intelligentes soient encore mûres).

Réalité Augmentée pour vérifier les prix
Développée par une société israélienne rachetée par Big Blue, la solution est déjà déployée chez Tesco pour vérifier la réalisation de ses linéaires et faciliter les réassorts.
Les planogrammes répondent en effet à des exigences très précises (nombre de paquet par étage, position, rayonnages déterminées au centimètre près, etc.).
Habituellement, cette mise en place se fait avec des documents papiers qui dessinent chaque gondole finalisée. Avec la reconnaissance de formes, le processus est grandement accéléré. Il permet de voir en un coup d’oeil si le facing du rayon correspond bien au planogramme. Et dans le cas contraire, quelle modification doit être faite.
Autre avantage, la vérification des prix de tout un rayon se fait en quelques secondes.
Et au milieu, la qualité de la donnée
Parmi les autres usages innovants, l’éditeur travaille sur l’identification des clients lorsqu’ils arrivent à proximité d’un magasin (toujours avec le Wi-Fi ou le bluetooth mais pas le GPS assure-t-il), pour pousser des recommandations aux vendeurs ou émettre des coupons en temps réel (une pratique qui devrait également se généraliser en magasin avec les techniques de tracking). Un domaine sur lequel se positionne également MicrosStrategy avec Usher.
Mais toutes ces solutions, séduisantes dans l'absolu, reposent au final sur des données exploitables. Autrement dit, sur des données de qualité, cohérentes, uniques (MDM) et intégrées (ETL).
Or ce n'est pas toujours le cas avec les traditionnels silos d'informations. Il n’est, par exemple, pas rare de trouver des écarts de prix entre ce qui est annoncé sur Internet et ce qui est vu en magasin (indépendamment de stratégies de tarification différenciée, elles aussi de moins en moins acceptées par des clients qui peuvent vérifier et questionner ces écarts).
Henri Thouvenin et Mickael Miramond le concèdent d’ailleurs. « Dans ce genre de projets, il faut d’abord comprendre le métier, puis proposer des solutions et ensuite on descend aux problématiques sous-jacentes jusqu’à l’infrastructure », expliquent-ils.
Ce travail sur les données, qui augmente le budget de transformation, pourrait être un frein majeur. Il n'en serait rien. « Au contraire », répond le directeur en charge des Big Data d'IBM France. « Les distributeurs français sont, aussi, très demandeurs de cela ». Et le verraient plus comme un moyen de faire d'une pierre deux coups.
Bonjour Mel

Article trés interéssant une fois de plus ..
Mais une question me vient à l'esprit !
Vous annoncez votre rapprochement avec REWE et votre envie de développer la COOPERNIC. Cependant 15 jours auparavant Systéme U et Auchan annoncent un rapprochement.
Coïncidence ou c'est une riposte pour contrer le rapprochement de ces deux enseignes ?

Continuez à proposer des articles intéressants et qui me servent grandement dans mes études ..
Franchement c'est un peu light, qu'allez vous proposer de plus aux industriels en terme de contreparties? Ils ont trop souvent payé pour recevoir du vent. Dans ce domaine votre modèle décentralisé avec un faible poids à l'international et votre culture de l'indépendance ne sont pas des atouts. Cela ressemble plus à un pansement sur une jambe de bois au plus à un coup de com. Sur un marché déflationniste, avec une économie structurellement récessive et des concurrents qui se sont réveillés il va falloir, me semble-t-il, être plus créatif pour retrouver votre dynamisme des 10 dernières années et ainsi protéger la valeur des fonds de commerce de vos adhérents. Bon courage.
Comment travailler plus qualitativement avec les industriels
La nécessité de la refonte stratégique de la secteur d'approvisionnement des produits compte tenu des évolutions rapide du secteur et notamment la réflexion de travailler autrement avec les industriels au delà des économies d'échelles importants à réaliser. (corners, animation, franchises, etc)

Faire travailler les industrieles pour faire un 'storytelling' et une animation DANS les magasins. Comme au bon vieux temps finalement :)

E-commerce, mobile, digital
- A quoi ressemble le magasin (hyper, super) de demain (dans 5 ans). Comment animer, fidéliser les clients et comment tirer profit de la digitalisation de la société pour vendre plus , stimuler les achats en magasin et augmenter le panier.
Votre dernier article sur la supermarché du futur du COOP est interesant et c'est justement le point essentiel car le rapport humain est completement sous-estimé.
(voir en paralelle les magasins Apple ou le vendeur/conseiller est toujours disponible et qui crée un sensation de valorisation individuelle auprès de chaque client)

Ayant travailler avec et dans les hyper resp centrale d'achats, chez les industriels (Unilever) et 15 ans dans le e-commerce, il faut effectivement mettre l'homme (=femme) au milieu des débat.

A disposition pour vous en parler de vive voix quand vous voulez à Issy

cordialement,

Ernst DUIVERMAN 06 14 37 37 22
Grace a leclerc de guerande mon exploitation reste viable car c'est le premier supermarché qui a cru dans mon veau de lait, un chef boucher et un leclerc au top dans les produits locaux...bravo, continuer comme cela. Merci. laurent et toute son équipe.Nathalie une agricultrice
Merci pour ce témoignage ! Bon courage à vous. MEL

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