
Alvin Ailey est un mythe
J'avais toujours été revêche à la danse classique, et même à l’Opéra - dont j’ai découvert bien tard toute la richesse créative.
Mais le ballet moderne, lui, me fascine depuis mon plus jeune âge.
Quand j’étais à la fac, j’avais découvert Béjart (après une projection du film « Z » et la partition « Messe pour le temps présent »). Très tôt, au Palais des sports de la porte de Versailles, j’étais allé applaudir la troupe d’Alvin Ailey et depuis, quand le planning pro m’en laisse le temps, je cours pour m’absorber dans les tableaux de Preljocaj, le Malandain ballet Biarritz, ... jusqu’à la troisième scène (digitale) de l’Opéra national de Paris, que j’ai reçue dans notre Fondation à Landerneau.
Mercredi soir, j’avais beaucoup de chance, nous sommes allés voir les ballets d’Alvin Ailey American Dance Theater, à la Seine Musicale (Boulogne-Billancourt). Magnifique, c’était somptueux.
D’abord intimiste au rythme du blues, duo amoureux, oppression et libération des corps (l’esclavage, le corps de la femme), et ce magnifique solo « cry » dédié par Alvin Ailey à sa mère. Et puis, sur fond de jazz franchement canaille « night creature » des tableaux tendres, humoristiques, quelques fois amers de la vie américaine, celle du Sud ! Et enfin, les débordements et la joie de vivre dans « Révélation ».
J’étais assez loin de la scène. Avec mon Iphone, j’ai saisi ces merveilleuses images d’un 3ème rappel. Merci à cette fantastique troupe. Les chanceux comme nous n’oublierons pas ce grand moment d’émotion.
Et donc, partageons...
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