CULTURE
Actus - Débats
Indochine au Stade de France (par Replikant)
Mes petites notes sur Arctic Monkeys, Tokio Hotel ou Muse me valent des demandes d’insertions de jeunes auteurs avides de pouvoir participer à quelques échanges critiques sur la saison musicale. Bienvenue à bord. J’avais déjà publié les commentaires de Raoul Volfoni, responsable musique chez Virgin. Je vous livre les premiers essais de « Replikant », étudiant, guitariste et compositeur. Il était à l’anniversaire d’Indochine au Stade de France, invité d’Olivier Dauvers (Tribune Grande Conso d’Olivier Dauvers) qui, ce jour-là, passait dans le camp des seniors.
Indochine au Stade de France, c'est tout d'abord des coups de poing. Visuellement et musicalement, c’est un choc, une succession d’uppercuts, on encaisse ! C’est une constante montée en puissance : un crescendo de percussions profondes que les spectateurs s'empressent de scander. Le cadre est des plus grandioses. La foule est vibrante. La scène noire est terrifiante. Dessus sont projetées des images très sombres, lugubres. Impossible de ne pas se sentir transporté par la clameur.
Le groupe sait captiver son public. Tout au long de la soirée, Indochine assure le rythme, garantit les contrastes. Son énergie est débordante. On en a le souffle coupé.
Ce soir-là, le monde est noir et blanc. Le spectacle tourne autour de la douleur, de la guerre et du totalitarisme. Les idées sont exprimées avec une grande force. La violence est palpable. L'atmosphère en est même parfois pesante. Il s'agit d'une puissance brute.
…Très puissante, trop brute ! Effet pervers, la musicalité n'est pas vraiment au rendez-vous. Entre des basses lourdes et quelques riffs de guitare anecdotiques, la voix de Nicola Sirkis passe à la trappe.
Vieilli, mais d'autant plus charismatique, c'est lui seul qui anime la scène. Il se met en avant, il chauffe la foule, il fait le spectacle…jusqu'à renouer avec une attitude de teenager : il soulève son t-shirt et prend une jeune femme du public dans ses bras. Déroutant, mais ça donne au concert un côté pop décalé.
La nuit a ses temps forts, quand le groupe s’avance, jouant de la guitare acoustique, jusqu’au milieu de la fosse. Le final est superbe : « L’aventurier », très émouvant !
Il est possible qu'en essayant de séduire un si grand public, Indochine ait mis de côté une partie de ce qui faisait son identité. Les fans y trouveront satisfaction, les amateurs de rock seront charmés, et bien que le show ne soit pas entièrement convaincant, il laisse en mémoire de très bons souvenirs.
Replikant
16 Commentaires
Allez, sans rancune ;-)
Olivier
le fais que niko prenne une fille sur scéne il l'a toujours fait dans toutes les salles de france,cela révéle juste que Indochine a son public, pour ce qui est de mettre de coté son identité,je suis pas trop d'accord, la preuve avec le nombre équilibré de chansons prise des derniers album mais aussi des premiers et ca a fait énormément plaisir, je n'ai que 22 ans mais pour moi indochine n'a pas d'age, ils sont a la fois jeune et mur,mes parents les écoutaient, mon frére et moi pourtant méme pas née a la sortie de l'aventurier peuvent vous dire une chose c'est que la musicalité n'était pas facile a entendre juste parce que l'ambiance montait au dessus pas parce qu'elle n'était pas présente
chansons géniale, fortes, dernier album très fort en émotion. sur scène, c'est juste émouvant aux larmes.
je vous aime
on aime ou pas, mais il ne laisse pas indifférent.
les musiciens sont là, présents, parfois déjantés, mais c'est ce que veut le public.
cette scène était tout à fait adaptée à eux.
c'est du grand,grand INDOCHINE.
tout ce que l'on veut, c'est que ça dure!!!
la preuve, NICOLA et sa bande n'arrivent pas à nous quitter.
encore et encore des concerts!
j'ai trouvé Nicola bcp plus proche du public, ému et ça c'était beau!
putain de concert. dur de s'en remettre!!
chansons géniale, fortes, dernier album très fort en émotion. sur scène, c’est juste émouvant aux larmes.
je vous aime
Allez, sans rancune ;-)
Olivier
le fais que niko prenne une fille sur scéne il l'a toujours fait dans toutes les salles de france,cela révéle juste que Indochine a son public, pour ce qui est de mettre de coté son identité,je suis pas trop d'accord, la preuve avec le nombre équilibré de chansons prise des derniers album mais aussi des premiers et ca a fait énormément plaisir, je n'ai que 22 ans mais pour moi indochine n'a pas d'age, ils sont a la fois jeune et mur,mes parents les écoutaient, mon frére et moi pourtant méme pas née a la sortie de l'aventurier peuvent vous dire une chose c'est que la musicalité n'était pas facile a entendre juste parce que l'ambiance montait au dessus pas parce qu'elle n'était pas présente
chansons géniale, fortes, dernier album très fort en émotion. sur scène, c'est juste émouvant aux larmes.
je vous aime
on aime ou pas, mais il ne laisse pas indifférent.
les musiciens sont là, présents, parfois déjantés, mais c'est ce que veut le public.
cette scène était tout à fait adaptée à eux.
c'est du grand,grand INDOCHINE.
tout ce que l'on veut, c'est que ça dure!!!
la preuve, NICOLA et sa bande n'arrivent pas à nous quitter.
encore et encore des concerts!
j'ai trouvé Nicola bcp plus proche du public, ému et ça c'était beau!
putain de concert. dur de s'en remettre!!
chansons géniale, fortes, dernier album très fort en émotion. sur scène, c’est juste émouvant aux larmes.
je vous aime