
Hier soir, à l’UGC Ciné Cité Bercy, cour Saint-Emilion, Louis Delas, grand prêtre des éditions Casterman, présentait en avant-première « Le secret de la Licorne » de Steven Spielberg avec Jamie Bell, Andy Serkis, Daniel Craig, etc.
Il y avait tous mes amis du 9
ème Art, Rina et Lorenzo Mattotti, Guarnido, Nicolas de Crécy, etc., noyés au milieu de ces jeunes adultes de 7 à 77 ans.
Opération réussie : Hergé aurait aimé ce Tintin de Spielberg. Une trouvaille géniale que cette « performance capture » ! Avec, au final, des personnages 3D, à mi-chemin entre la réalité et le dessin animé.
Bien sûr, c’est Tintin (formidable !) en Indiana Jones. C’est du Spielberg, le contraire eut été étonnant, non ?
Je n’ai pas trop compris l’article que Gérard Lefort et Didier Péron ont consacré à ce film dans le Libé d’hier (24/10) : Spielberg « atteindrait avec Tintin un paroxysme du tout-faux, à la fois définition ontologique du cinéma et sa contestation ultime ». Il faut se calmer, les gars, il faut accepter de ne pas se prendre au sérieux.
Avec Tintin, Spielberg s’est amusé. Il y a du Disneyland (enfin, la version Disney de Spielberg !), le rythme et la musique sont typiquement « Dreamworks ». La bande son est vraiment trop forte et obsessionnelle…
Alors voilà, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un chef d’œuvre (encore que sur le plan purement graphique, ça l’est !), mais peu nous importe, contrairement aux critiques de Libé, de savoir si « un PC californien, un duo de moguls » ( ???) ont coréalisé ce film.
La salle a pris son pied ! Et c’était bien.
6 Commentaires
Le rouleau compresseur hollywoodien a allègrement franchi nos frontières culturelles afin de niveler encore un peu plus les cervelles françaises avec une version 3D commerciale de “Tintin”.
Revu, léché, lissé, hight-techisé et surtout boosté à la dynamite made in US, bref consciencieusement américanisé par Spielberg (professionnel de la récupération mercantile des mythes contribuant à l’abrutissement mondial), ce TINTIN-là, comme tout ce qui sort de l’industrie cinématographique yankee, n’échappe pas à sa mission hégémonique : transformer le monde (idolâtre d’images merveilleuses) en vassal de l’Amérique allaitée au coca-cola.
Les gogos par millions vont encore se laisser berner par ces spielbergueries qu’on leur présente comme le banquet de mariage -supposé heureux- de la lourde, indigeste, vulgaire Hollywood avec la fine, élégante, spirituelle Belgique.
Les esprits faibles ferrés depuis leur naissance par le système cinématographique américain se ruent en troupeaux dans les salles de cinéma pour ne pas rater l’évènement, comme si c’était une perte de ne pas partager ces références entre bovins...
Reprendre nos traditions, s’inspirer de notre imaginaire collectif, s’emparer de nos vieux rêves européens, faire revivre nos figures locales en les remodelant à leur sauce ketchup et enfin nous les refourguer avec la caution du “terroir culturel”, voilà le génie criminel du cinéma d’outre-Atlantique !
Cette mouture 3D de TINTIN génératrice de produits dérivés en tous genres n’est ni plus ni moins qu’une pierre supplémentaire dédiée à l’édification de l’idéologie américaine (basée sur la consommation primaire, outrancière alliée à la suprématie militaire la plus brutale).
Retailler nos statues, les uniformiser selon les critères au rabais du marché international, telle est la spécialité des faiseurs d’images de Hollywood.
Pour ça ils sont forts les amerloques !
Avec Spielberg la jolie histoire belge vient de tourner à l’horreur du cinéma mondialiste : TINTIN a vendu sa fameuse mèche au diable.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Je n'ai pas vu le film mais je suis surpris par ta comparaison des hommes avec les bovins. Je la trouve même détestable lorsqu'il sagit de spectacle et de détente.
Il est possible d'aimer ou de ne pas aimer un film, le critiquer. Maintenant chacun ses sentiments, son ressenti et ses émotions d'Homme et non de bovin.
Il s'agit là d'un film américain.
Et qui dit film américain, dit nécessairement... film calibré pour plaire aux "masses internationales".
Cela signifie aussi volonté d'hégémonie à travers la diffusion d'attitudes, de codes, de valeurs spécifiques à cette Amérique malade de son nombril obèse !
Ce qui se ressent nettement à travers ce film d'animation.
Quand vous avez vu un seul film américain de cet acabit, vous avez vu toute la production hollywoodienne. Seuls les décors, les personnages changent mais l'histoire est la même depuis trente ans : séduire les gogos écervelés pour leur faire avaler du Coca-Cola.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Le rouleau compresseur hollywoodien a allègrement franchi nos frontières culturelles afin de niveler encore un peu plus les cervelles françaises avec une version 3D commerciale de “Tintin”.
Revu, léché, lissé, hight-techisé et surtout boosté à la dynamite made in US, bref consciencieusement américanisé par Spielberg (professionnel de la récupération mercantile des mythes contribuant à l’abrutissement mondial), ce TINTIN-là, comme tout ce qui sort de l’industrie cinématographique yankee, n’échappe pas à sa mission hégémonique : transformer le monde (idolâtre d’images merveilleuses) en vassal de l’Amérique allaitée au coca-cola.
Les gogos par millions vont encore se laisser berner par ces spielbergueries qu’on leur présente comme le banquet de mariage -supposé heureux- de la lourde, indigeste, vulgaire Hollywood avec la fine, élégante, spirituelle Belgique.
Les esprits faibles ferrés depuis leur naissance par le système cinématographique américain se ruent en troupeaux dans les salles de cinéma pour ne pas rater l’évènement, comme si c’était une perte de ne pas partager ces références entre bovins...
Reprendre nos traditions, s’inspirer de notre imaginaire collectif, s’emparer de nos vieux rêves européens, faire revivre nos figures locales en les remodelant à leur sauce ketchup et enfin nous les refourguer avec la caution du “terroir culturel”, voilà le génie criminel du cinéma d’outre-Atlantique !
Cette mouture 3D de TINTIN génératrice de produits dérivés en tous genres n’est ni plus ni moins qu’une pierre supplémentaire dédiée à l’édification de l’idéologie américaine (basée sur la consommation primaire, outrancière alliée à la suprématie militaire la plus brutale).
Retailler nos statues, les uniformiser selon les critères au rabais du marché international, telle est la spécialité des faiseurs d’images de Hollywood.
Pour ça ils sont forts les amerloques !
Avec Spielberg la jolie histoire belge vient de tourner à l’horreur du cinéma mondialiste : TINTIN a vendu sa fameuse mèche au diable.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Je n'ai pas vu le film mais je suis surpris par ta comparaison des hommes avec les bovins. Je la trouve même détestable lorsqu'il sagit de spectacle et de détente.
Il est possible d'aimer ou de ne pas aimer un film, le critiquer. Maintenant chacun ses sentiments, son ressenti et ses émotions d'Homme et non de bovin.
Il s'agit là d'un film américain.
Et qui dit film américain, dit nécessairement... film calibré pour plaire aux "masses internationales".
Cela signifie aussi volonté d'hégémonie à travers la diffusion d'attitudes, de codes, de valeurs spécifiques à cette Amérique malade de son nombril obèse !
Ce qui se ressent nettement à travers ce film d'animation.
Quand vous avez vu un seul film américain de cet acabit, vous avez vu toute la production hollywoodienne. Seuls les décors, les personnages changent mais l'histoire est la même depuis trente ans : séduire les gogos écervelés pour leur faire avaler du Coca-Cola.
Raphaël Zacharie de IZARRA