TAFTA et AECG
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Le « vide démocratique » de l’AECG et du TAFTA

Lors de mon déplacement au Québec en début de mois, j'ai accepté une entrevue avec une journaliste de Montréal qui me questionnait sur le sujet du moment : les accords de libre-échange entre l'Europe et le Canada.

 

Notre Premier ministre était le même jour à Montréal, venu apporter son soutien à un traité conclu en 2014, et dont les opinions publiques ont longtemps été tenues dans l'ignorance...

 

Il paraît que le CETA serait vachement mieux que le TAFTA, même si les deux présentent les mêmes faiblesses démocratiques. Cheval de Troie des produits américains vers le marché européen ? Les interlocuteurs québécois que j'ai rencontrés durant mon séjour ont été nombreux à le suggérer... Et en pleine crise de la compétitivité agricole française, est-ce une stratégie efficace ? 

outarde libérée

À Montréal, Michel-Édouard Leclerc dénonce le « vide démocratique » de l’AECG et du TAFTA

 

Invité au Québec les 11, 12 et 13 octobre derniers, pour témoigner du développement digital des centres Leclerc en Europe, Michel-Édouard Leclerc s’est également livré à un véritable réquisitoire contre la mise en œuvre de l’AECG, négocié par « des élites qui travaillent hors sol », alors même que trois premiers ministres vantaient ses mérites la veille à Montréal. Par Nathalie Simon-Clerc

À quelques jours de la ratification de l’AECG (*) par l’Europe et le Canada, le patron des hypermarchés Leclerc, fils du fondateur des centres Leclerc, Michel-Édouard Leclerc ne décolère pas : « De ce traité, je ne connais rien. Nous sommes tenus dans l’ignorance par nos élites politiques. »

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1 Commentaires

Salut Mel!
Il y a encore du travail dans la normalisation de la planète. Alors que l'ordinateur connait le port USB universel, il faut encore un adaptateur pour recharger la batterie de l'ordinateur selon l'endroit où vous êtes situé. Vers quel monde allons nous? Les Canadiens et les Américains ont-ils raison? Sommes-nous trop frileux? Pour la question alimentaire il y a des vérités qui ont été établies. Alors que fait-on? Voilà que le bio est devenu un cahier des charges à géométrie variable fixé par l'état qui le produit. Est-ce que le pétrole canadien est un produit qui intéresse la France? N'est-ce pas finalement l'enjeu des négociations actuelles? Et pourquoi ne pas indexer le prix des céréales au prix du pétrole pendant qu'on y est?

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