
Baisse du pouvoir d'achat : 1,7 milliard à cause des hausses de prix gouvernementales
Attention, alertez les Français !
1,7 milliard, c’est la ponction du pouvoir d’achat que les parlementaires En Marche (LaREM) s’apprêtent à voter.
Les débats au Sénat verront quelques personnalités de l’opposition s’en indigner. Mais la nouvelle majorité a la décision finale et cela laisse peu de doute quant a l’issue de ce vote peu engageant pour les élus, puisqu’il s’agit d’autoriser le gouvernement à augmenter les prix par ordonnance.
Mais on verra si le cynisme résistera en septembre à la hausse (jusqu’à 10% !!!) des 3.000 à 4.000 produits phares des grandes multinationales dans les magasins ! D’autant que tout le monde reconnait aujourd’hui que cette augmentation de marge ne profitera pas aux agriculteurs !
Après la remontée des prix du pétrole, la hausse des taxes carburants, et bientôt celle du gaz, il faudra bien que quelqu’un assume cette opération (dénoncée par toutes les associations de consommateurs dont l’UFC Que Choisir) de prélèvement aux consommateurs et d’enfumage des agriculteurs.
Celles et ceux qui ont voté sont ceux qui disaient "name and shame" ? Campagne de com en perspective !

3 Commentaires
Dommage qu'il n'y ait pas une élection derrière pour f... tout ce monde là à la porte. Quelle imposture.
J'attends votre campagne avec gourmandise. Certains vont transpirer...
Bon courage à vous, à nous les clients, aussi!
On peut voir ici jusqu'où la politique peut mener...
Mais là n'est pas la seule incohérence du dispositif :
L'interdiction de vendre sous le SRP est bel et bien une spécificité française :
- Elle n'existe pas dans la plupart des autres pays européens (à l'exception de l'Espagne, ponctuellement), et la réglementation Européenne n'interdit pas la vente sous le SRP, sauf lorsqu'il s'agit d'abus de position dominante ;
- Elle n'existe pas non plus aux Etats-Unis...
Or la Cour de Justice de l'Union Européenne, remet aujourd'hui en cause toute mesure nationale allant au-delà des principes posés par l'UE en matière de pratiques commerciales (notamment dans le cadre de la Directive 2005/29/CE) : Et l'interdiction de la vente sous le seuil de revente à perte fait clairement partie des mesures auxquelles la Cour de Justice de l'UE s'oppose.
Comme pour les ventes liées, les ventes avec primes, les loteries commerciales, la notion de "prix de référence", il y a fort à craindre que la France soit bientôt obligée, sous la pression de l'UE, de modifier sa réglementation et de ne plus interdire "per se" la vente sous le seuil de revente à perte (sauf abus de position dominante)...
La Loi "EGA" se trouvera alors amputée d'une de ses principales mesures... Sous cet angle, on peut presque considérer que les débats menés depuis la fin de l'année 2017 mènent l'ensemble des parties prenantes dans une impasse, sur le court terme.
A bientôt