Week-end prolongé : le temps de parcourir tous les journaux qui se sont accumulés. Evidemment, la presse a fait ses choux gras des multiples « Affaires ». Mais quand on relit toute cette prose avec un certain détachement (en évitant de devenir trop cynique), le mélange des genres saute aux yeux. Les éditorialistes se font procureurs. Les hommes politiques plaident dans les interviews. La justice s’est déplacée dans les médias. Loin de toute sérénité, elle n’est plus que spectacle. « Du sang et des jeux » crie le peuple, finalement désabusé ! Plus qu’une crise de régime (cf ma note du 13 avril dernier), c’est une confusion des pouvoirs (et des devoirs !) qui s’installe au point que je me demande si ce n’est pas ça… la manipulation d’opinion la plus grave. Une manipulation dont juges et médias finissent par être eux-mêmes les agents, voire les complices.
Affaire Goldman :
Pierre Goldman, politique et voyou, a toujours fasciné l’intelligentsia (Catherine Deneuve, l’univers de Libé, etc.…)… Odeur de souffre comme du temps des ambiguïtés situationnistes : idéologie à bon compte, habillage romantique d’une rébellion sans soutien populaire, fascination pour les réseaux mafieux ! Anti-héros de la politique, PG a été assassiné le 20 septembre 1979 sur un trottoir. Règlement de comptes ? Contrat ? Mystère !
Un ex-chef de la répression du banditisme (Lucien Aimé-Blanc) publie un livre (« L’Indic et le Commissaire », Editions Plon). Il livre ses états de service, ses états d’âme, la part de révélations sans laquelle cette biographie n’attirerait aucune attention. Alors, il lâche des noms. Pour expliquer le crime. Et aussi celui d’Henri Curiel, présumé porteur de valises du FLN.
A part un journaliste de Marianne, pas un chroniqueur ne moufte sur le procédé, sur sa légalité, sur le pied de nez aux institutions. Y a t’il un « ministère » de la justice. Celle-ci va-t-elle auditionner l’ex-commissaire ? Entendra-t-on un porte-parole du syndicat de la magistrature, ou quelques démocrates de nos Sorbonne pour dénoncer la substitution des rôles ? Non. On nous dit qu’il y aurait prescription, plus de comptes à rendre.
Un homme a été tué par balles, la justice a enquêté sur ce crime. Et quand vient la révélation, l’affaire est déjà close.
Justice et médias ont fait pacte de silence. La vérité peut se noyer dans les eaux usées des affaires classées.
Affaire Clearstream (1) :
Déchaînement médiatique comme jamais vu depuis que « les chiens » (dixit Mitterrand) s’acharnaient sur Bérégovoy. Toutes les rédacs, la semaine dernière, toutes les unes, ce week-end, ont par avance statué et qualifié la Manipulation.
Ils nous livrent une version théâtralisée (Shakespearienne) d’un Watergate à la française. A côté, le Roi Lear, c’est de la roupie de « sang sonnet ».
Mais quid de l’affaire elle-même. Je ne parle pas des rivalités Villepin-Sarko, mais des ventes de frégates à Taiwan, de l’enquête sur la corruption. Celle qui mentionnait les Roland Dumas, les Deviers-Joncour, un officier du renseignement tombé spontanément de sa fenêtre, un dignitaire taiwanais (à moins qu’il ne s’agisse d’un homme d’affaires, je ne sais plus…) qui se serait suicidé…, et les étranges rivalités au sein de EADS.
Une affaire d’état disait-on. Des juges visaient la Gauche. Le corbeau citait des hommes politiques à Droite et à Gauche. La chronologie des faits est abondamment relatée dans la presse, mais pas l’état de l’enquête. Alors, ce règlement politique, un écran de fumée ?
Affaire Clearstream (2) :
Puisque tout est mélangé, et qu’on ne sait plus de quelle affaire on parle, les juges ont décidé de s’inviter dans les médias. L’audition du Général Rondot est à la une du Monde. Le rapport « confidentiel défense », signé du même Général, est à la une du Nouvel Obs.
Le lecteur est en droit de se poser la question que ne posent pas les médias : qui a fourgué l’info? Qui du juge, d’un homme politique ou de je ne sais qui, a fait passer les rapports ? Et dans quels buts? Si c’est le juge, faut-il en conclure qu’ils en attendent un rebondissement, une faute (une déclaration), des acteurs politiques ? Au risque de rendre nulle la procédure ? Cela signifierait que l’enquête est au point mort ! Et si le fournisseur est un homme politique ou un fonctionnaire, dans quel intérêt agit-il ? L’intérêt public vraiment ? J’ai l’impression qu’il y a des corbeaux partout.
J’épluche la presse. Pas un confrère du Monde ou du Nouvel Obs qui n’interpellent leur rédac-chef, pour leur demander jusqu’à quel point ils participent eux-mêmes de la manip.
Dans sa tribune (7 et 8 mai 2006) le médiateur du Monde, Robert Solé, publie les critiques acerbes de certains lecteurs :
« C’est non seulement illégal, mais particulièrement lâche. Cette pratique déplorable ouvre la porte à toutes les dérives et manipulations, ainsi qu’à toutes les exploitations politiques. Avant que la justice ait pu trancher et découvrir les responsables, ceux-ci sont déjà désignés et cloués au pilori, avec des dégâts irréversibles dans l’opinion qui en conclura, qu’il n’y a pas de fumée sans feu… »
Ou encore
« Cette affaire monte en importance, elle doit être aussi grave que celle des chaussures de Monsieur Dumas avec laquelle vous nous teniez naguère en haleine… ».
Les journalistes pourront toujours se retrancher derrière cette affirmation : « sans la presse, ces affaires ne sortiraient pas ou seraient étouffées. » Oui, sans doute. Mais, sauf erreur, aucun obstacle ne se dressait devant nos juges, qui mandatent, perquisitionnent jusque dans les ministères.
La Justice n’a qu’à convoquer. Elle a d’ailleurs, tous les juristes en conviennent, matière à le faire ! Quand pour relancer ses ventes, la presse multiplie les unes avec le cœur confidentiel de l’enquête, il n’est pas dit qu’elle serve seulement la démocratie.
Affaire Clearstream (3) :
Décidément,
ils sont bien curieux, les rapports qu’entretiennent les médias avec la politique. Et vice-versa. Si prompts à dénoncer le non-respect du secret de l’instruction, c’est dans la presse, plutôt que chez le juge, que nos hommes politiques répondent, plaident, s’épanchent et s’exposent.
En son temps, Jospin fit savoir qu’il se tenait, malgré son titre, à la disposition d’un juge-enquêteur. Villepin n’a pas eu la patience d’attendre le papier bleu. Par orgueil sans doute, mais trop fébrilement, il s’est précipité sur les micros et a grillé ses cartouches. Chez Elkabbach, où je l’ai trouvé mauvais, dans Le Figaro, ou encore dans cette conférence de presse… dont il ne reste plus rien, après que l’affaire fut relancée par une Alliot-Marie en colère (on la disait co-manipulatrice - elle est la patronne de Rondot - et on la découvre ignorante de la présence de son mari sur les notes du Général !!! )
Si le tribunal médiatique n’offre qu’une justice au rabais, pourquoi les politiques s’y livrent-ils alors sans retenue ?
Oui, décidément, elle est bien curieuse cette folle propension des plaideurs à se précipiter sous le joug des médias alors qu’ils savent impitoyables et irresponsables (au sens juridique) ces « bourreaux de papier ».
Affaire Battisti :
J’ai beaucoup apprécié l’éditorial de
Denis Jeambar dans L’Express (28 avril 2006). Contre une coterie parisienne, qui de BHL à ma romancière préférée Fred Vargas, s’est amourachée de Cesare Battisti, il ose rappeler les attentats, les morts, l’affaire en cours et la demande d’extradition de la Justice italienne.
Battisti a choisi de s’exprimer dans un livre (Ma cavale, co-édition Grasset/Rivages). Il plaide sans contradicteur, sans devoir rendre compte à quiconque. Je ne sais évidemment s’il est ou non coupable.
Mais, s’il s’agit de se confesser, est-ce aux lecteurs français de lui donner l’absolution ?
Belle âme, Olivier Nora, PDG de Grasset, ose cet argument : « je ne voudrais pas vivre dans un pays où on ne pourrait pas publier (ce livre). » Soit. Mais là encore, quid de l’enquête, du droit, de la justice pour les victimes présumées.
Trop facile ! Quelle est donc cette justice qui s’accommode d’un bras d’honneur aux institutions et au peuple Italien. Devons-nous finalement accepter cette contrition romanesque sans tenir compte de ce qu’elle est : un plaidoyer. La Justice Française ne semble pas s’émouvoir. La presse n’invoque plus la morale. Battisti a le droit aux critiques littéraires, et pour le reste, cette affaire n’inspire ni les juges, ni les médias, ni… les politiques.
Eh bien, mes amis, toute cette bouillie me fait peur. J’ai conscience, dans ce commentaire, d’être hors de mes terres, de mes champs d’expertise. Mais, le citoyen en moi est choqué. Il me semble que tout autant que le fascisme et le populisme, la confusion des genres (qui les engendre) est extrêmement dangereuse. Cette apparence de justice, cette recherche de vertus réclamées par un monde médiatique qui dispute aux politiques l’expression du bien public, nourrie les suspicions et le ressentiment. On en oublierait les leçons d’avril 2002. J’ai peur qu’on entende bientôt une voix forte entonner un « tous pourris, ils se valent bien… ». Oui, je vous le dis… ça ne sent pas bon !
19 Commentaires
L'auteur de "Corse : Chronique d'une île déchirée" (Pierre Poggioli, édition Harmattan) dénonçait une lente dérive mafieuse de la société à la fois dans ses moeurs et dans ses hommes. Son livre était une longue chronologie de dates, entre les années 75 et jusqu'à l'assassinat du préfet Erignac. Victime d'un attentat, il est aujourd'hui handicapé.
Presse manipulatrice dites-vous? Peut-être.
J'ai l'impression que dans les médias, autre que les discours de nos bonhommes de droite ou de gauche, une 3ième voie se dessine profilant un horizon militarisé. Comme en Corse où j'allais passer un mois de vacances dans de la famille, et d'une année sur l'autre, j'ai assisté impuissante à la montée de diverses forces armées. Manipulation médiatique dites-vous ou autre voie, je l'ignore.
Tchao M.E.L.
Tout ce bruit sur l'affaire Clearstream, cela ne sent pas bon ... et ressemble à l'emballement médiatique sur la sécurité avant le 21 avril 2002. Faudra-t-il une nouvelle fois manifester comme lors du 1er mai 2002 pour repousser le FN, avec son discours démagogique et sa xénophobie ? Quel sera cette fois le sauveur de la démocratie ? Faut-il faire confiance à Nicolas Sarkozy qui cherche à utiliser son rôle de victime (en se portant partie civile) et dans le même temps présente un projet de loi qui dépouillera les pays pauvres des personnes les mieux formées et fermera les portes à toutes les autres.
Tout ce bruit nous assourdit et nous fait passer à coté d'autres informations plus importantes, à commencer par le fonctionnement de Clearstream.
Tous les journaux donnent de la voix de plus en plus en fort pour ne pas être en reste ou être le premier. J'espère que les journalistes comprendont que nous voulons ouvrir les yeux sur ce qui se passe et non pas d'avoir les oreilles cassées.
Nous élisons des "prestidigitateurs" qui s'ingénient a détourner notre attention de nos vrais problèmes:
la décomposition inquiétante de nos systèmes:
de défense, d'éducation, d'énergie, de justice, de santé
et d'information...
merci et continuez !
Le rôle des medias aujourd'hui est de faire d'un fait ancien, une histoire nouvelle qui fera vendre leur papier.
Les pratiques évoquées aujourd'hui ne sont ni plus ni moins que d'anciennes pratiques utilisées il y a des lustres.
Et l'on pourrait dire que l'on ne trouve ces pratiques uniquement dans le monde politique, mais non....Regardez autour de vous, au sein même de vos sociétés dans lesquelles vous êtes salariés, la lutte pour le pouvoir autorise tous les moyens.
Vous même dans de telles circonstances, n'auriez vous pas manipulé, mis de l'argent public sur des comptes à l'étranger, accepté des dessous de table pour la construction d'un nouvel hyper......
Bien sur que si, nous ne sommes que des hommes et des femmes, l'integrité ne se trouve pas dans l'argent et le pouvoir, si tel était le cas, nous n'aurions que des politiciens integres...
En fait, la seule différence avec "hier" se trouve à mon sens dans la possibilité pour le citoyen à avoir une information (fausse ou réelle !), immédiatement.
un ministère de la grande distribution ! que les mamans sont difficiles à convaincre à landerneau, après le grans secret des galettes" à matignon 22" en bretagne et des crêpes de DINAN ! vous voulez un ministère de la grande distribution ! her major ! YA her... demande un () ! Nous Avons ! Européen international de démocratie moderne de justice de libertés de droits et d'amitiés ... !
ministère de la justice moderne oui c'est évident ! mais attention il faut aussi faire confiance à des compétences sans failles dévouées, ce qui est la majorité,solvables professionnels experts informés méthodiques pour intervenir et faire fonctionner comme vous le dites des sociétés une société avec de bonnes valeurs et projets bien organisés, en séparant les gens et les genres !et évoluer correctement avec la foi en "DIEU" avec des résultats, libéré de tout escalavage en cette première commémoration très importante et base de la grande distribution !
de la justice pas d'injustice
C'est l'existance même de cette entreprise qui est un scandale. je ne comprend pas que tous les médias se focalisent sur la manipulation de certains noms et pas sur la réalité des activités occultes de cette "lessiveuse mafieuse" et ou toutes les grandes banques du monde ont un compte.
C'est là que l'odeur est la plus pestilentielle. trop peut être?
Battisti: je ne suis pas d'accord avec vous.
BHL à une fois de plus raison dans son combat.
Cordialement
Marc
bien longtemps et encore aujourd'hui.
Le droit est l'art du bien et du juste?
Devant des gens décidés à l'injustice, la plus juste défense n'a aucun effet.
Quiconque a du pouvoir a tendance à en abuser. Il faut donc trouver des limites...
Le vrai enjeu de cette affaire semble plutôt être la volonté de se poser en victime, car tout le monde sait en France depuis la guerre d'Algérie que la bataille de l'opinion est toujours gagnée par le petit, l'oppressé, le menacé.. et 6 mois après l'acquisition d'une posture de méchant , un habit préélectoral de victime irait à merveille à Mr Sarkozy.. le problème est que la curée envers le(s) grand(s) méchant(s) a peut être été trop forte et que la victime pourrait bien être l'autre camp ;-))
Combien de temps notre société tiendra-t-elle ainsi ?
Comment des gens peuvent-ils encore vivre ensemble quand chacun d'eux trouve normal de vouloir plus que les autres, et pense d'abord à lui avant de considérer les conséquences de ses actes sur la société.
D'ailleurs, à lui faire croire qu'il n'est rien, qu'il est insignifiant, on finit par lui faire croire qu'il peut tout faire; que cela n'aura pas de conséquence sur son environnement, sur la société humaine.
Or, quand il n'y a pas de justice pour lui, quand il faut qu'il passe des semaines dans la rue pour qu'on prenne enfin en compte sa désaprobation, quand on "49.3"ise des lois, et si possible pendant les vacances scolaires... comment donner au citoyen l'impression qu'il existe, qu'il a un rôle à jouer, autre que celui de consommer, consommer, consommer... ? Comment ?
Mais cela profite aux élus verreux (ceux qui placent leurs intérêts personnels avant celui de ses administrés): déresponsabiliser le peuple donne une plus grande légitimité au pouvoir...
Alors, comment redonner aux citoyens le sentiment d'exister ?
Il faut juste leur rappeler qu'ils ont, en France, le droit de s'exprimer.
Le peuple, les citoyens, doivent retrouver le sens de la responsabilité. De leur responsabilité de citoyens, de parents, de collègues, d'enseignants, etc.
Quand quelque chose va mal, il faut le dire. Exprimer son avis. Les autres ne sont pas d'accord ? Tant mieux, réfléchissons ensemble à une issue acceptable par tous !
Tiens, mais c'est de la politique ? Oui !
Une société est d'abord faite d'échanges !
Et pas uniquement d'échanges commerciaux, mais d'échanges d'idées, de sentiments, de désirs, d'idéaux, etc. De politique !
Politique : Ce mot est à l'origine un adjectif et, d'après son étymologie, il signifie " qui concerne le citoyen ".
Ayons le courage de proposer, d'inventer ! Même si, au début, ce n'est que du rêve. Car on ne fait jamais rien de cohérent sans objectif. Construisons collectivement un nouvel objectif pour notre société, un objectif autre que celui de nous étriper pour savoir qui aura le plus de parts de marché, qui sera l'élu (politique ou autre), qui sera le meilleur, le plus ceci, le plus cela ...
La compétition a perdu de sons sens.
Voici l'étymologie du mot compétition. Il vient du latin : cum petere qui signifie chercher ensemble, tout le contraire de son acception actuelle qui signifie élimination de l'autre.
Dans la réalisation d'un projet commun, est-ce important de savoir qui a proposé la "plus extraordinaire idée de l'univers" (comme disent les enfants) ?
N'est-il pas plus important que le projet se réalise et que ces bâtisseurs puissent en profiter collectivement ?
Solidarité. Est-ce un concept dépassé ?
A l'origine, il signifait "partager une dette".
L'individualisme le plus égoïste a-t-il définitivement pris le pas sur toute idée altruiste ?
Croit-on encore aux notions de partage, de redistribution des richesses (et des dettes) ?
Il est important de s'interroger là-dessus car ce sont ces valeurs qui sont les piliers de notre société, de notre République...
Réagissons avant l'explosion !
Il est encore temps de sauver la situation, si toutefois l'on souhaite la sauver.
Comment ? Par l'échange, le dialogue, mais aussi la pédagogie.
Il faut pouvoir faire comprendre que c'est l'ensemble des comportements de chaque citoyen qui conditionne le climat social, l'équilibre social.
Il y a beaucoup à faire de ce côté-là.
Alors, vous-même, M. Leclerc, qui semblez vouloir améliorer nos conditions de vie (engagement écologique, soutien du commerce équitable...) allez-vous entamer une grande campagne d'information citoyenne ? Pas en tant que patron ou président de l'ADClec, mais en tant que citoyen disposant de moyens financiers et d'une notoriété publique importante. Continuerez-vous à promouvoir la quête des "bas prix" ou aleez-vous commencer à faire changer les mentalités ?
Au lieu de diffuser des messages publicitaires dans vos magasins, ne pourriez-vous pas informer sur la responsabilité du consommateur, diffuser des débats, des interviews, etc.
Il est possible de rendre l'acte d'achat plus intelligent, plus constructif !
Peut-être avez-vous peur de l'effet sur vos ventes. C'est compréhensible, vous êtes commerçant. Mais, si, en même temps vous offrez à vos clients la possibilité de produire, chez vous, de nouveaux comportements d'achats, plus valorisant pour eux-mêmes, ne croyez-vous pas que vous gagnerez en terme d'image ?
Soyez inventif !
Je déteste vos pratiques commerciales et vos rapports avec les fournisseurs, mais je vous reconnais (bien obligé) une notoriété, en partie héritée de celle de votre père. Je souhaiterais que vous compreniez quel rôle vous pouvez jouer sur le comportement des consommateurs.
Bien sûr je n'ai pas de solutions clé en main. Je vous invite juste à y réfléchir...
On est au moins quelques-uns à être choqués par le traitement de ces "affaires". C'est réjouissant.
Bravo, Blog de bonne tenue au fait !
Si on regarde bien, la politique n'a jamais vraiment servi le peuple mais plutôt les personnes qui en travaillent. Comme s'il était necessaire d'arriver à un bac+10 pour être capable d'écouter les gens et de sentir leur mal-être.
Sans reparler des ce cher CPE sauvé par un 49.3, on a souvent vu des décisions prises sans l'accord du peuple et n'est il pas normal qu'au cours de ses décisions, de ses accord, de ses magouilles nos chers décideurs s'en mette un peu dans les poches.
Mais ça ne m'étonne pas. De la part de gens qui prefere voter des lois sur l'immigration au lieu de traiter les problèmes sociaux. Au lieu de faire une loi sur le régime des aides (qui aident des gens en laissant de côté d'autres, car il n'ont pas les droits de percevoir et que leur seul droit est de faire la manche.) nos chers décideurs préferent limiter l'immigration non pas pour réduire les problèmes mais juste pour les laisser en stand-by.
De la part de gens qui preferent laisser l'aide et l'entraide à des associations, ça ne m'étonne pas.
Plus que libéral, le monde est devenu égoïste.
Quand certains grands groupes, par leurs monopoles, écrasent leurs fournisseurs ou trompent leurs clients, quand les Nantis peuvents se sortir de la jungle légaliste au dépends du plus faible, perdu et impuissant, quand l'Etat réduit l'échange au stric domaine du marchand, en oubliant que toute relation est échange... enfin, quand la justice fait de deux poids deux mesures, quand elle ne fait plus la différences entre un patron et une canaille, entre un fonctionnaire et un ripoux... quand un assassin sous prétexte de circonstance atténuantes obtiens l'indulgence de .. LA FRANCE, quand toutes les libertés sont bafouées, les responsabilités toujours reniées
Comment peut-on dire que nous vivons dans un monde libéral!!!
Egoïste certes... et d'ou viens cet égoïsme si ce n'est de cette politique constructiviste inventant des droits différents à tout un chacun, distribuant des prébendes à tout va, fabriquant des jalousies et de fausse légitimité, distribuant arbitrairement le fruit de son vol organisé.
Qu'est le bonheur et l'intérêt général s'il n'est l'addition du bonheur et de l'intérêt de chacun? Commen peut-il y avoir intérêt général si personnes n'est intéressé...?
Qui a dit que le bonheur se partageait? Il se multiplie...
Qu'est la compétition si ce n'est travailler ensemble, s'appuyer l'un sur l'autre pour avancer? Q'est la compétition qui cherche à éliminer l'autre si ce n'est le vol et l'empiètement sur la liberté de l'autre...?
Non, notre monde est loin d'être libéral messieurs, il est loin d'être libre, il est loin d'être responsable... il est anti-social!!! Il est dirigiste, planificateurs, étatiste, collectiviste, corporatiste... il est ... socialiste!!!
Librement
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