SOCIÉTÉ Actus / Débats

Crise du lait : les distributeurs dédouanés

Repartition px du lait013

Un mois après le « coup de colère » de la FNSEA contre les marges excessives de la grande distribution, l’enquête de l’Observatoire des Prix et des Marges vient d’être publiée. Elle avait été brandie par Michel Barnier comme une menace à l’égard des distributeurs. Ses résultats sont clairs et nets : les distributeurs sont blanchis. -         « L’Observatoire ne démontre aucun scandale » : Hervé Novelli, Ministre de la Consommation (Le Figaro, 29/07). -         Les éleveurs ont bien vu leur marge baisser début 2009, mais 2008 fut exceptionnelle. L’industrie laitière, elle, a continué d’accroître ses marges brutes, ces dernières années, sur la plupart des produits, y compris pendant la crise. Mais ce sont les marges des distributeurs qui se sont le plus rétractées. Le cas du lait demi-écrémé UHT est exemplaire. La marge des industriels est passée de 34,1 % en 2005 à 52,1 au second trimestre 2009. Mais celle des éleveurs est tombée de 32,1 à 25,9 % et celle des distributeurs de 28,5 à 17,1 %. En terme d’évolution, cela signifie que la marge des industriels a augmenté de 18 %, celle des éleveurs a baissé de 6,2 % tandis que celle des distributeurs a diminué de 11,4 %. On peut consulter le rapport complet sur le site : www.dgccrf.bercy.gouv.fr/concurrence/prix/observatoire_prix.htm « Les résultats de l’Observatoire prouvent que l’origine de la crise est bien le marché international » : Bruno Le Maire, Ministre de l’Agriculture. On se félicite donc du revirement des pouvoirs publics et des propos courageux et fermes des deux ministres, Hervé Novelli et Bruno Le Maire. Et on ne finira pas de s’interroger sur l’intérêt politique de ce gâchis qui a causé, en une semaine, 1 million d’euros de dégâts (source FCD) et tant de traumatismes chez les salariés de la distribution. Tout ça parce qu’un chef syndicaliste en difficulté pour tenir ses troupes a eu le culot de désigner la distribution comme bouc émissaire.

20 Commentaires

Bonjour,
En ce début du mois d'aout, je voulais m'entretenir avec vous de bandes dessinées et solliciter votre aide. En effet je prépare pour le mois de mai 2010 (7-17 mai) un rallye de voitures anciennes sur le thème de la bande dessinée. Le tracé est Paris Liège Luxembourg Mulhouse Genève Friedrichshafen Salzbourg Vienne Budapest Cluj (Klow?) en Roumanie.
Son objectif est la défense de la francophonie en Europe , de créer une bibliothèque francophone à Cluj et développer l'amitié en Europe de l'Ouest et Europe dit de l'Est.
Les voitures participantes seront des voitures soit de héros (Packard 1938 du roi de Syldavie, Porsche 356 de Ric Hochet, Alfa Giulietta de Lefranc...) soit de couverture comme la Buick cabriolet 1948 bordeaux de Buck Danny Les trafiquants de la mer rouge. Les premiers contacts sont déjà établis avec la Roumanie (j'ai déjà réalisé une bibliothèque francophone) l'idée serait de faire le festival de la BD roumaine à l'arrivée . Mon travail du mois d'Aout consiste à chercher les voitures dans les BD , puis de la trouver en vrai.
J'ai fait une fiche pour la Buick et sa BD (cette voiture va participer) mais je ne sais pas comment vous l'adresser.
Je réside à Nogent sur Marne donc je peux traverser la Seine pour vous rencontrer à Ivry
Cordialement
Pierre Maquet
PS: ma passion de l'automobile a commencé avec la page 36 de l'Affaire Tournesol quand elle est parue dans le journal de Tintin , mon grand père me l'avait acheté en sortant de la messe.
M.E.L.
vous ne manquez pas de culot une nouvelle fois. quand un article de presse semble prendre votre défense, vous saisissez l'occasion de le mettre en avant pour nous dire "vous voyez que j'avais (toujours) raison, c'est pas nous , c'est les autres !"

On le sait vous et vous adhérents sont des gens très malheureux que l'on brime en permanence. Mais bon, on ne peux pas tout avoir. L'accumulation des richesses ne présente pas que des avantages et rend parfois très impopulaire, surtout quand on n'est pas très partageur.

Si effectivement les industriels semblent bien profiter de la situation de chute des prix du lait, moi ce que je constate c'est que mon transformateur (CLE Bongrain), n'arrête pas de pleurer et que, tant pis, la chute des prix payés aux producteurs va se poursuivre.
Dans son dernier courrier d'information, il nous avertis que si rien ne change il ne collectera que la lait qu'il pourra valoriser pour le reste on n'a qu'a se le garder ça ne l'intéresse plus.
Biensur, il n'accuse pas ses clients pour citer les responsables de tout cela, mais la vilaine politique agricole Européene si mal conduite.

Finalement je constate que vous êtes au moins d'accord sur un point : "C'est pas nous, c'est les autres."

Nota : j'espère que votre webmaster trouvera mon commentaire suffisament constructif pour mériter sa place dans le débat.
Merci MEL pour cette mise au point et ces chiffres très explicites.
Pour autant cela ne donne pas de réel solution.
Les possibilités sont me semble-t-il nombreuses :
1/ les producteurs mettent en place un "système d'AOC" qui permettent de valoriser leur production ?
2/ les producteurs se mettent tous au lait Bio??
3/ "L'Etat providence" met la main à la poche... des français.
4/ L'État détermine un prix minimum d'achat du lait par les industriels : c'est déjà le cas mais à priori ce n'est pas suffisant.
5/ Enfin les producteurs reviennent sur leur marge, mais ils ne le feront pas de gaité de cœur.
Il doit y en avoir d'autres bien sûr, mais quelle solution sera la plus efficace??
C'est à se demander si nous lisons le même rapport ...

Extrait :

"Parallèlement au développement des ventes des
marques de distributeurs sur le lait de consommation,
les marges arrière payées par les coopératives aux
distributeurs ont augmenté. Une fois les marques de
distributeurs, marques de premier prix et marques de
hard discount bien installées, c’est-à-dire une fois
que les volumes achetés sont tels qu’ils occupent une
portion du linéaire conséquente et que la marque a
été acceptée par les consommateurs, les distributeurs
ont pu accroître leurs marges sur ces produits, avec
une convergence aux alentours de 50 % pour les
marques de distributeurs (par rapport au prix d’achat
pour la grande distribution), et à un niveau inférieur
pour les marques de premier prix (40 %) du fait de la
concurrence avec les enseignes de hard discount25 .
La comparaison des prix montre cependant que :
_ la marge brute (prix du distributeur – prix de
l’industriel) en premier prix est quasiment nulle
pour le lait UHT, les distributeurs adoptant plutôt
une stratégie de volume ;
_ elle est de 15-20 % pour la brique, et monte à
environ 30 % pour la bouteille en marque de
distributeurs ;
_ elle dépasse 40 % pour la bouteille de lait de
marque nationale."

Et il y a bien d'autres extraits du même type.


De plus dans le grahique ci dessus on palre d'une répartition de prix et non de marges (il ya une différence importante).
C'est intéressant, et tend effectivement à penser que l'industrie a un plus grand poids.
Néanmoins, je poserai deux questions:

La marge indiquée comme étant celle de la distribution est-elle la marge réelle, cad, incluant toutes les remises, aides à la promotion etc...? La réponse à cette question éliminerait un doute.

Deuxièmement (et là, c'est plus de la curiosité), compte tenu de la banalité du produit lait (au moins en entrée de gamme), je suis surpris que la GD n'ait pas plus de poids pour augmenter sa propre marge, en faisant jouer la concurrence (peut-être ai-je tendance à sous-estimer l'effet marque sur ce type de produit?)
Pour répondre a tikettak et en même temps informer MEL, il existe en effet des solutions proposées par un certain nombre de producteurs.

Cette solution consiste à changer intégralement l'organisation de l'offre du lait par les producteurs:

Diminution des volumes de laits produits à l'echelle Européenes. N'étant pas concurrentiel sur certainns marchés (produits industriels export), il semble inutile de vouloir continuer à produire du lait à perte pour la fabrication de proudre de lait par exemple.

Prix de vente du lait départ ferme tenant compte des coûts réels de production, incluant une rémunération horaire du travail des éleveurs équivalent au SMIC du pays (toutes les heures rémunérées, soit entre 55 et 75 heures sur 7 jours pour un éleveur laitier en france).

Gestion de l'offre à l'échelle Européenne, par les éleveurs et respectant toutes les tendances syndicales ou non.

Supression des toutes les primes COMPENSATRICE accordées aujourd'hui aux éleveurs et industriels. (faussemennt appelées PRIMES PAC).

Cette proposition devrait aboutir à un prix du lait qui devrait être actuellement de 400 euro pour 1000 litres de lait produits dans les pays de l'ouest de l'europe (hors zone défavorisées telle la Montagne) ayant des coût de main d'oeuvre, une réglementation environnementale sensiblement identique.

L'enjeu est ensuite pour les industriels et les distributeurs de pouvoir répercuter ce prix d'achat aux éleveurs laitiers de 400 euro sur la vente de leur produits , AUX CONSOMMATEURS.

Pour cela, soit les intermédiaires (industriels et distributeurs) réduisent leur marge, soit ils répecutent intégralement l'incidence d'un prix équitable payé aux éleveurs sur le prix de vente aux consommateurs.

TRES SIMPLE , NON ?

MEL, votre avis sur cette solution nous intéresse, la proposition vous semble t elle équitable?
Bonjour,
Plutôt que de faire des réponses éparses, je tenterai de répondre demain par un nouvel article à tous vos échanges.

MEL
merci Damien pour cette proposition qui me semble poser les bases d'un réflexion sérieuse.
Pour autant je vois des distributeurs français (je ne parle pas ici des Centres Leclerc) qui n'hésitent pas à acheter le lait en Allemagne car il y serait moins cher??
Nous n'arriverons pas je pense à "prendre en otage" la loi de l'offre et de la demande internationale...
Je crois revé !!
Le graphique nous montre la répartition du prix du lait et non pas les marges. Il s'agit en fait de la construction du prix. En fait, quand le consommateur achète pour 1 € de lait environ 30 % revient à l'éleveur. Là dessus l'éleveur doit entretenir son bétail, cultiver son herbe, construire et entretenir son étable, se payer etc. L'industrie représente aussi un gros poste car les laiteries sont très couteuse (appareils UHT, énergie, etc). Ce qui me choque, c'est que la part alloué au distributeur ets quasiment la même que celle du producteur. Or, le "job" du distributeur est tout de même le plus simple : transport centrale d'achat-magasin, mise en rayon.. Alors non je ne fais pas la même lecture superficielle que vous de ce graphique. Les marges pratiquées par votre enseigne et les autres d'ailleurs sont excessives et le nier est encore plus intolérables. Quitte à maintenir vos marges, payez au moins vos caissières à leur juste valeur.
90 % des éleveurs ne savent que pleurer sur leur sort et cela depuis des années ....Et pourtant les fermes s'agrandissent,tracteur + 100 000 € mais des hectares en + oui mais des embauches , on évite cela coute ......
conclusion :
ils capitalisent et c'est le jackpot en retraite
Étant le métier le plus subventionné,il faut arrêter de nous berner....cela ne prend PLUS !

A moins de partager la vente de la ferme avec les pauvres caissières par exemple qui ont contribué à vendre des produits agricole...

Voila de la solidarité





sans regarder
Bonjour,
En ce début du mois d'aout, je voulais m'entretenir avec vous de bandes dessinées et solliciter votre aide. En effet je prépare pour le mois de mai 2010 (7-17 mai) un rallye de voitures anciennes sur le thème de la bande dessinée. Le tracé est Paris Liège Luxembourg Mulhouse Genève Friedrichshafen Salzbourg Vienne Budapest Cluj (Klow?) en Roumanie.
Son objectif est la défense de la francophonie en Europe , de créer une bibliothèque francophone à Cluj et développer l'amitié en Europe de l'Ouest et Europe dit de l'Est.
Les voitures participantes seront des voitures soit de héros (Packard 1938 du roi de Syldavie, Porsche 356 de Ric Hochet, Alfa Giulietta de Lefranc...) soit de couverture comme la Buick cabriolet 1948 bordeaux de Buck Danny Les trafiquants de la mer rouge. Les premiers contacts sont déjà établis avec la Roumanie (j'ai déjà réalisé une bibliothèque francophone) l'idée serait de faire le festival de la BD roumaine à l'arrivée . Mon travail du mois d'Aout consiste à chercher les voitures dans les BD , puis de la trouver en vrai.
J'ai fait une fiche pour la Buick et sa BD (cette voiture va participer) mais je ne sais pas comment vous l'adresser.
Je réside à Nogent sur Marne donc je peux traverser la Seine pour vous rencontrer à Ivry
Cordialement
Pierre Maquet
PS: ma passion de l'automobile a commencé avec la page 36 de l'Affaire Tournesol quand elle est parue dans le journal de Tintin , mon grand père me l'avait acheté en sortant de la messe.
M.E.L.
vous ne manquez pas de culot une nouvelle fois. quand un article de presse semble prendre votre défense, vous saisissez l'occasion de le mettre en avant pour nous dire "vous voyez que j'avais (toujours) raison, c'est pas nous , c'est les autres !"

On le sait vous et vous adhérents sont des gens très malheureux que l'on brime en permanence. Mais bon, on ne peux pas tout avoir. L'accumulation des richesses ne présente pas que des avantages et rend parfois très impopulaire, surtout quand on n'est pas très partageur.

Si effectivement les industriels semblent bien profiter de la situation de chute des prix du lait, moi ce que je constate c'est que mon transformateur (CLE Bongrain), n'arrête pas de pleurer et que, tant pis, la chute des prix payés aux producteurs va se poursuivre.
Dans son dernier courrier d'information, il nous avertis que si rien ne change il ne collectera que la lait qu'il pourra valoriser pour le reste on n'a qu'a se le garder ça ne l'intéresse plus.
Biensur, il n'accuse pas ses clients pour citer les responsables de tout cela, mais la vilaine politique agricole Européene si mal conduite.

Finalement je constate que vous êtes au moins d'accord sur un point : "C'est pas nous, c'est les autres."

Nota : j'espère que votre webmaster trouvera mon commentaire suffisament constructif pour mériter sa place dans le débat.
Merci MEL pour cette mise au point et ces chiffres très explicites.
Pour autant cela ne donne pas de réel solution.
Les possibilités sont me semble-t-il nombreuses :
1/ les producteurs mettent en place un "système d'AOC" qui permettent de valoriser leur production ?
2/ les producteurs se mettent tous au lait Bio??
3/ "L'Etat providence" met la main à la poche... des français.
4/ L'État détermine un prix minimum d'achat du lait par les industriels : c'est déjà le cas mais à priori ce n'est pas suffisant.
5/ Enfin les producteurs reviennent sur leur marge, mais ils ne le feront pas de gaité de cœur.
Il doit y en avoir d'autres bien sûr, mais quelle solution sera la plus efficace??
C'est à se demander si nous lisons le même rapport ...

Extrait :

"Parallèlement au développement des ventes des
marques de distributeurs sur le lait de consommation,
les marges arrière payées par les coopératives aux
distributeurs ont augmenté. Une fois les marques de
distributeurs, marques de premier prix et marques de
hard discount bien installées, c’est-à-dire une fois
que les volumes achetés sont tels qu’ils occupent une
portion du linéaire conséquente et que la marque a
été acceptée par les consommateurs, les distributeurs
ont pu accroître leurs marges sur ces produits, avec
une convergence aux alentours de 50 % pour les
marques de distributeurs (par rapport au prix d’achat
pour la grande distribution), et à un niveau inférieur
pour les marques de premier prix (40 %) du fait de la
concurrence avec les enseignes de hard discount25 .
La comparaison des prix montre cependant que :
_ la marge brute (prix du distributeur – prix de
l’industriel) en premier prix est quasiment nulle
pour le lait UHT, les distributeurs adoptant plutôt
une stratégie de volume ;
_ elle est de 15-20 % pour la brique, et monte à
environ 30 % pour la bouteille en marque de
distributeurs ;
_ elle dépasse 40 % pour la bouteille de lait de
marque nationale."

Et il y a bien d'autres extraits du même type.


De plus dans le grahique ci dessus on palre d'une répartition de prix et non de marges (il ya une différence importante).
C'est intéressant, et tend effectivement à penser que l'industrie a un plus grand poids.
Néanmoins, je poserai deux questions:

La marge indiquée comme étant celle de la distribution est-elle la marge réelle, cad, incluant toutes les remises, aides à la promotion etc...? La réponse à cette question éliminerait un doute.

Deuxièmement (et là, c'est plus de la curiosité), compte tenu de la banalité du produit lait (au moins en entrée de gamme), je suis surpris que la GD n'ait pas plus de poids pour augmenter sa propre marge, en faisant jouer la concurrence (peut-être ai-je tendance à sous-estimer l'effet marque sur ce type de produit?)
Pour répondre a tikettak et en même temps informer MEL, il existe en effet des solutions proposées par un certain nombre de producteurs.

Cette solution consiste à changer intégralement l'organisation de l'offre du lait par les producteurs:

Diminution des volumes de laits produits à l'echelle Européenes. N'étant pas concurrentiel sur certainns marchés (produits industriels export), il semble inutile de vouloir continuer à produire du lait à perte pour la fabrication de proudre de lait par exemple.

Prix de vente du lait départ ferme tenant compte des coûts réels de production, incluant une rémunération horaire du travail des éleveurs équivalent au SMIC du pays (toutes les heures rémunérées, soit entre 55 et 75 heures sur 7 jours pour un éleveur laitier en france).

Gestion de l'offre à l'échelle Européenne, par les éleveurs et respectant toutes les tendances syndicales ou non.

Supression des toutes les primes COMPENSATRICE accordées aujourd'hui aux éleveurs et industriels. (faussemennt appelées PRIMES PAC).

Cette proposition devrait aboutir à un prix du lait qui devrait être actuellement de 400 euro pour 1000 litres de lait produits dans les pays de l'ouest de l'europe (hors zone défavorisées telle la Montagne) ayant des coût de main d'oeuvre, une réglementation environnementale sensiblement identique.

L'enjeu est ensuite pour les industriels et les distributeurs de pouvoir répercuter ce prix d'achat aux éleveurs laitiers de 400 euro sur la vente de leur produits , AUX CONSOMMATEURS.

Pour cela, soit les intermédiaires (industriels et distributeurs) réduisent leur marge, soit ils répecutent intégralement l'incidence d'un prix équitable payé aux éleveurs sur le prix de vente aux consommateurs.

TRES SIMPLE , NON ?

MEL, votre avis sur cette solution nous intéresse, la proposition vous semble t elle équitable?
Bonjour,
Plutôt que de faire des réponses éparses, je tenterai de répondre demain par un nouvel article à tous vos échanges.

MEL
merci Damien pour cette proposition qui me semble poser les bases d'un réflexion sérieuse.
Pour autant je vois des distributeurs français (je ne parle pas ici des Centres Leclerc) qui n'hésitent pas à acheter le lait en Allemagne car il y serait moins cher??
Nous n'arriverons pas je pense à "prendre en otage" la loi de l'offre et de la demande internationale...
Je crois revé !!
Le graphique nous montre la répartition du prix du lait et non pas les marges. Il s'agit en fait de la construction du prix. En fait, quand le consommateur achète pour 1 € de lait environ 30 % revient à l'éleveur. Là dessus l'éleveur doit entretenir son bétail, cultiver son herbe, construire et entretenir son étable, se payer etc. L'industrie représente aussi un gros poste car les laiteries sont très couteuse (appareils UHT, énergie, etc). Ce qui me choque, c'est que la part alloué au distributeur ets quasiment la même que celle du producteur. Or, le "job" du distributeur est tout de même le plus simple : transport centrale d'achat-magasin, mise en rayon.. Alors non je ne fais pas la même lecture superficielle que vous de ce graphique. Les marges pratiquées par votre enseigne et les autres d'ailleurs sont excessives et le nier est encore plus intolérables. Quitte à maintenir vos marges, payez au moins vos caissières à leur juste valeur.
90 % des éleveurs ne savent que pleurer sur leur sort et cela depuis des années ....Et pourtant les fermes s'agrandissent,tracteur + 100 000 € mais des hectares en + oui mais des embauches , on évite cela coute ......
conclusion :
ils capitalisent et c'est le jackpot en retraite
Étant le métier le plus subventionné,il faut arrêter de nous berner....cela ne prend PLUS !

A moins de partager la vente de la ferme avec les pauvres caissières par exemple qui ont contribué à vendre des produits agricole...

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