SOCIÉTÉ Actus / Débats

E-Commerce, combien de divisions ?

 Personne ne doute qu’à terme, le modèle cybermarchand de distribution n’accroisse sa part de marché de manière substantielle. Loin de moi de nier le phénomène. Mais j’éprouve toujours une certaine difficulté à convaincre journalistes et étudiants que l’absence de mon enseigne dans ce secteur n’est pas fortuite, ni le produit de la frilosité du groupe. Au risque d’apparaître peu réactif, trop provincial et peut-être même passéiste, je justifie cette prudence stratégique par les 4 affirmations suivantes : a) Dans le e-commerce, il n’y a pas de prime au premier entrant. b) A contrario, si mon enseigne y investissait, elle n’aurait pas le droit de décevoir. c)…Ce qui supposerait qu’elle fasse mieux que l’offre existante. d)…Ce qui, en l’état des modèles économiques actuels, ne se peut pas. Il existe d’ores et déjà une formidable attente. Donc, nous irons, c’est sûr. Mais il y a d’autant moins d’urgence que les consommateurs continuent de plébisciter prioritairement le mode de distribution physique qui est le nôtre aujourd’hui (hypermarchés), n’en déplaise à ceux qui avaient enterré trop rapidement ce concept avec la percée du hard-discount. Le raisonnement est encore plus pertinent quand on constate le développement à deux chiffres de nos Espaces Culturels, de Leclerc Voyages, de nos parapharmacies…à des rythmes (et avec des volumes) largement supérieurs au e-commerce dans les mêmes secteurs. Ce que je trouve le plus affligeant, c’est l’aveuglement, sur fond d’excitation, des zélateurs du net, si prompts à afficher les performances supposées des cybermarchands alors que la prolifération des chiffres publiés un peu partout masque un développement beaucoup plus lent qu’on ne le dit. Deux papiers récents viennent illustrer ce débat. A - L’un, publié dans Le Monde (17/01/07), sous le titre « Les ventes en ligne en forte progression en 2006 », synthétise les enquêtes récentes menées par le FEVAD (Fédération des Entreprises de Ventes à Distance), un cabinet d’analyses spécialisé dans le secteur du net, et l’ACSEL (Association pour le Commerce et les Services en Ligne). En gros, qu’y lit-on ? Que le commerce en ligne a atteint, en 2006, 10 milliards d’euros en France (hors services financiers), soit une progression de 40 % versus 2005, et 100 % en deux ans ! On prévoit même 20 milliards d’euros en 2008. Une fusée, nous dit-on…même si, dans l’hexagone, elle poursuit une trajectoire modeste comparée à la fulgurance du développement de l’e-commerce aux USA, en Grande-Bretagne ou en Allemagne. B - « Soit », répond Olivier Dauvers, dans sa Tribune Grande Conso (n° 38, janvier 2007). C’est indéniable, mais de là à s’enflammer, il faut raison garder avant de faire feu de tout bois sur les « conservateurs » qui n’y ont encore pas mis le doigt. Arguments : 1) D’abord, même à ce niveau, le e-commerce ne représentera, en 2011, que 4,7 % de l’ensemble de la distribution française. Ce n’est pas négligeable, mais ça reste tout de même marginal ! 2) Ensuite, il faut savoir regarder les chiffres de plus près : - Sur les 10 milliards réalisés en France, en 2006, la billetterie (SNCF, Air France, low-costs, etc.) représente à elle seule 35 % du CA. Ce n’est donc pas un chiffre enlevé aux ventes des hypers, des supers, ou même des grands magasins. - Les 6,5 milliards d’euros restants ont été réalisés par plus de 16 000 sociétés, ce qui ne représente certainement pas un record de productivité, loin s’en faut. - Olivier Dauvers rappelle ainsi que les 4 cyberépiciers français (Ooshop, Auchan Direct, Telemarket et Houra) ne réalisent, somme toute, que 300 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé, soit « pas davantage que les ventes de deux bons vieux hypers traditionnels ». - De même si le taux de progression est élevé (40 %), il est dû principalement à l’arrivée de nouveaux acteurs (plus 44 %). A périmètre constant, la progression reste tout à fait semblable aux autres formes de distribution. 3) Je conçois bien volontiers que, sur ce créneau, quelques sociétés remportent des réussites notables, telles que « Fnac.com » ou « Amazon.fr ». Ou même sur des marchés de niche (voyages, vente de vins ou de parfums), l’e-commerce permet de belles aventures commerciales. Le tableau serait malgré tout positif et mériterait l’emballement médiatique si, en solde de tout cela, les déficits ne venaient noircir le tableau. Quand on sait qu’il ne reste que 20 % des sociétés du net créées au siècle dernier !!! Donc, voilà, désolé d’être ainsi rabat-joie. Les faits sont têtus. Ca ne sert à rien de s’exciter. L’e-commerce, c’est l’avenir…mais ça reste l’avenir ! Pour qui se bat pour la durabilité de son enseigne et la pertinence de son offre au regard des attentes sociales, tout marché n’est pas bon à prendre si ce n’est pas dans des conditions favorables aux consommateurs. Il ne s’agit pas de frilosité, ni de manque d’anticipation. Il s’agit de convenir que la distribution n’est pas simplement affaire de communication, mais aussi de bonne gestion.

39 Commentaires

les chiffres c'est pour les comptables, la solution c'est commander sur le web et retirer chez son Leclerc de proximité, ça c'est l'atout majeur, a savoir un site qui fait l'acte commercial et le conseil.
Cela implique une redefinition du systeme de vente et une logistique differente.
Il n'y a rien de plus rebutant que d'acheter chez Carrefour, attente aux caisses, personnels de facturation peu aimables, quant aux But et consort c'est l'anarchie de l'attente et une gestion tres aleatoire des stocks, hors si l'on peu retirer a une date et une heure precise un appareil x, il n'y a plus de probleme pour également caler ses courses alimentaires, c'est internet qui doit faire venir le client et non l'inverse.
Salut,
Aujourd'hui, les lignes peuvent être piratées au détriment des commerçants et des consommateurs. Je pense que cette image fait peur. Se servir avec sa carte bancaire dans une entreprise dans laquelle on s'est déplacé physiquement rassure, au détriment du virtuel. Si je commande sur le net à tel site et que ma CB est piratée, où puis-je avoir un recours ? Est-ce que cette entreprise est réelle ou seulement virtuelle ? Et attention aux assurances des cartes bancaires :
- si la carte bancaire a été dérobée et qu'un tiers s'en sert, les assurances remboursent (la mienne en tous les cas) 2400,00 € par sinistre et par an,
- si la carte bancaire n'a pas été dérobée mais qu'il y a par un tiers une utilisation frauduleuse de votre carte bancaire, le remboursement du sinistre est de 30,00 €.
Je pense qu'en cas de piratage de ligne, les télécoms remboursent. Mais, je n'en suis absolument pas sûre : et, là, il faudrait plutôt que je me renseigne pour être franche. Tout cela ne rassure pas, en fait.
Tchao M.E.L.
Où avoir recours ? A sa banque. Du moment que vous ne donnez pas votre code à 4 chiffres de votre CB, la banque DOIT vous rembourser toute somme "volée" par piratage. Les banques oublient de vous le dire mais 'est un échange : on propose en France un moyen ultra-super-méga-sécurisé (la CB avec son code) et en échange on rembourse tout "souci".
Seul souci pour les banques : la CB n'est pas le moyen le plus sûr (c'est le chéquier, mais ça leur coûte plus de sous).
Le risque de se faire pirater son numéro de CB est très faible. Trop pour qu'il faille en tenir compte ;)
Sinon MEL, le jour où les grande distrib. aura sur les fournisseurs en ligne les mêmes moyens de pression que les "traditionnels", je pense que votre portail permettra ses courses sans se bouger...
Flo => les Télécoms rembourseraient sous quel prétexte ? Je n'ai pas affaire à eux personnellement (je suis "dégroupé", j'ai fuit ces voleurs).
Bonsoir,
La solution est peut-être de
verser l'argent sur son compte
paypal, le juste montant du versement
à effectuer et puis voilà aucun risque!
Pour les paiements par internet. Sinon il y
a toujours un risque c'est certain.
Mais enfin, Georges Brassens
disait aussi, si le vol est l'art que
tu préfères, mets-toi dans les affaires...
Salut les artistes du commerce.
ouais Flo, une enseigne( quelque qu'elle soit ) ayant pignon sur rue contre des soldeurs réunis, ya pas photo, d'autant que de plus en plus les prix du web collent la GD, hormis les specialistes de distribution la cavalerie est a peu pres du même acabit.
imagine :
les tres grandes marques en ligne sur un site avec possibilité de les retirer en methode VIP....ya tout a faire ....
Je pense comme le fait remarquer Florence qu'effectivement le risque de piratage informatique des données bancaires fait peur à la clientèle et freine l'envie des achats via les sites d'e-commerce.
Mais les cyber-hypermarchés sont à mon avis boudés à cause de la confiance qui n'est pas à 100% dans le secteur. En effet régulièrement en magasin on nous propose en rayon des produits dont la date limite de consommation est extremement courte(rare sont les fois où elles sont dépassées) parfois une semaine pour un lot de 16 yaourts, les fruits et légumes sont saisis parfois par des clients aux mains indélicates, plantent un de leurs ongles dans la chair du fruit et si finalement l'aspect ne plait le laisse retomber sans ménagement. Alors comment un rassurer un cyber-client sur le fait qu'il lui sera effectivement livré un produit de qualité? Ensuiste lorsque le va faire ses courses à l'hypermarché c'est pour payer moins cher, hors sur le web il faut rajouter les frais de port qui tourne autour de 10 euros et des frais supplémentaire s'il faut monter en immeuble sans ascenseur, avec des packs d'eau, où s'il n'a pas été possible de garer le véhicule au plus pret de l'entrée.
Je pense que les consommateurs n'hésitent pas à consulter internet pour se renseigner et comparer les produits notamment technologiques et électroménager, mais au final les cybermarchands ne proposent pas des produits à prix aussi attractif que peut le laisser supposer les bruits souvent il n'y a pas de différence énorme avec les magasins classique. Ensuite il reste le conseil et le SAV et les gens préféreront toujours pouvoir s'adresser à une personne physique plutôt qu'à quelqu'un à l'autre bout du fil.
Lorsque je lis vos propos je me dis que l'on pourrait penser que vous ne croyez pas en l'avenir de "musicetmmoi.com", ou c'est juste parce que vous voulez pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué?
et sinon la discrimination syndicale dans vos enseignes, ca ne vous empeche pas de bloguer?
http://www.humanite.fr/journal/2007-01-26/2007-01-26-844701
Non mais il ne faut pas confondre
PDG de SA et PATRON... D'ailleurs on
dit SAINT PATRON ! Un vrai patron est
un dirigeant responsable qui travaille
lui-même dans l'entreprise qu'il a créée,
Et nous avons tous la liberté d'entreprendre... Salut les artistes du
commerce.
Bonjour,
Je crois (de mémoire) que concernant Cora, le CA de Houra représentait le chiffre d'un petit hyper. Ce qui n'est pas négligeable en soit. Le gros soucis est la logistique.
L'idée suggérée par Nemo de commander sur le net et de retirer à son point de vente le plus proche est intéréssante.
Je crois que tout ne peut pas s'acheter sur le net, je n'aimerais pas acheter de l'alimentaire "frais" ou des légumes sur Internet. Par contre j'achète sans problème les produits "secs", de droguerie ou bazar, comme les produits culturels, électroménager ect...
J'achète sur Internet (à titre personnel et professionnel)depuis plus de 7 ans sans aucun problème. La seule fois où j'ai eu un problème de CB s'était bien avant l'avênement d'Internet (et même du minitel) du fait d'un commerçant d'articles de sport indélicat.
Je ne pense pas qu'il soit plus risqué d'acheter sur Internet dès l'instant où l'on s'entoure d'un minimum de prudence.
- choix d'une enseigne connue dont les coordonnées physiques et juridiques sont clairement indiquées
- conditions de vente claires et cohérentes
- site de transactions sécurisées
- enfin prix en rapport avec l'article que l'on achète (un prix anormalement bas ne peut être que suspect et entrainer différentes sortes de problèmes)
L'Internet est complémentaire de points de vente physiques. L'un ne remplace pas l'autre et l'important est l'interaction possible entre les deux.
Je crois que la complémentarité est réelle et c'est dans ce sens qu'il y a un réel potentiel économique.
Merci Kokoro, en effet il s'agit de faire une complémentarité et de donner un motif de visite, personnellement l'alimentaire est une corvée si on peut l'agrémenter d'un but il devient plus positif.
Je pense également que le sérieux de la GD en France au niveau de la gestion des encaissements n'est pas a mettre en doute, et qu'elle bénéficie de la confiance totale du client.
La puissance de vente que pourrait représenter un site non alimentaire, quitte a y remettre des automobiles ou des engins motorisés devrait faire que l'on puisse équiper le consommateur de pied en cap (curieux que MEL n'y fasse pas référence dans son article d'intro)
monsieur Edouard Leclerc
Que faut-il faire quand on a 21 ans que l'on veut travailler chez vous (dans 1 de vos magasins auto)pour ne pas s'entendre dire apres 2 mois d'essai que l'on est trop jeune pour ce travail?
ce magasin auto se situe à carcassonne .merci de me donner la marche à suivre.jl caillot
Salut,
Il y avait un client qui travaillait chez Match et qui venait tout le temps se servir du carburant chez nous. D'après ce que j'ai compris, Match prenait des commandes et il les livrait à domicile. Un peu ce que propose Nemo, sauf qu'au lieu de passer un coup de fil à une enseigne, il suffirait d'aller sur le site Internet. Ce client me disait toujours ' je travaille dans un petit magasin, le but, ce n'est pas la rentabilité, c'est le service'. Il avait énormément de frais de transport. Même si vous délimitez un périmètre de 50 km, par exemple, vous allez livrer au sud de la ville 1 et 1 seul client ; puis au nord, 1 seul barril de lessive pour une autre cliente...
Bon, il a dû arrêter ce service parce que ça fait un bout de temps que je ne le vois plus.
Tchao M.E.L.
la discrimination syndicale moi je suis POUR! Il y a un syndicat CFDT dans mon entreprise et elle cherche juste à mettre le bordel et a empéché le travail d'un dimanche à noêl alors que tout les salariés qui auraient travaillés étaient pour (payés double!), POUR car en plus ils sont protégés et ne foutent rien.
heu, Flo , il ne s'agit pas de livrer, mais de faire venir le chaland a+
au fait, j'aime assez le titre " combien de divisions " ça fait un peu état major de campagne, en un autre temps cela fut bien plus provocateur....
Félicitations pour cette prise de position un peu à contre-courant du buzz actuel. Etant moi-même le créateur du premier Hyper en ligne avec l'hyper U de Parthenay en 1996, je peux vous confirmer pour avoir ensuite conseillé plusieurs autres marques, que l'e-commerce ne dépassait jamais plus de 1,5/2% du CA, mais surtout que le coût du picking (réalisation du chariot) et de la livraison tuait toute rentabilité. D'autre part, une fois passé le fun des premières fois, les clients se lassent assez vite du "service". Eles ont en effet remplacé le temps des courses par des temps d'attente de la livraison à domicile. Le E-commerce est en effet une solution d'avenir, mais pas comme un simple service. Il va falloir l'inventer et le créer, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.
Salut,
Il faudrait déjà un meilleur encadrement administratif et juridique des sites en ligne pour gagner la confiance clientèle. C'est le premier plan à travailler.La seule solution des publicités massives en faveur du e-commerce ne suffit pas pour gagner la confiance des consommateurs. Il faut toujours travailler ce côté "crédibilité". Or, derrière un écran, ce n'est pas facile : les sièges sociaux des sites nationaux ne sont pas nécessairement connus partout. En allant faire un tour du côté "shopping" de mon écran, j'ai découvert un site dont le nom ne m'évoque strictement rien. Le siège social serait dans le Nord, c'est bien. Qu'est ce qui me le garantit ? En première apparence, c'est un site qui a l'air bien. Il me dit qu'il est sécurisé. C'est bien. Qu'est ce qui me le prouve ? Il n'y a aucune certification sur le sujet en dehors du fameux cadenas. Est-ce que le dessin du "cadenas" est fiable ? En tant que consommatrice, qu'est-ce qui me le certifie ?
J'ai deux choix : commander à l'aveuglette en faisant confiance ou ne pas commander.
Tchao M.E.L.
Bonjour à tous.
Je commande régulièrement sur le NET et effectivement il y a des risques.
Je me suis fait pirater ma carte bleue de 3500 Euros.
Le type a fait 3 achats dans un casino en ligne en angleterre.
La banque (La poste) m'a remboursé INTEGRALEMENT la somme + tous les frais (opposition CD+B, changement de CB, frais de refus de prélèvement, chèques refusés, etc...)
Le seul bémol est que la banque a accepté le paiement de 2 X 1500 + 500 euros sans aucune vérification et sans code, alors que je ne peux pas retirer plus de 800 euros par semaine à un distributeur, ou si je veux faire un virement sur mes propres comptes, je dois me rendre au guichet où j'ai ouvert mon compte...
Bref, après cet incident La poste m'a dit qu'il éxistait des moyens de paiement sécurisés comme la CB à 1 seule utilisation, mais payante.
J'ai refusé de m'en servir et je continue d'utiliser ma CB.
De toute façon, ce n'est pas moi qui paiera en cas de piratage.
pfft, ce site est parfois bien merdique, si on met une adresse web trop longue le message est zappé, fiotte j'ai pas envie de le refaire , la cagne me prend...
tout ça pour dir qu'il manque des recettes et il semble qu'il s'agit, manque 5 milliards a vue de nez et le site... enfin, c'est tard je vais pioncer.
salut! j'ai lu dans "vivre" un super article…merci pour nous!!!
monsieur leclerc michel edouard
vous pouvez repondre directement sur le mail du grand-père de la jeune fille de carcassonne qui:
apres 2 tests de pre-selection et 2 entretiens d'embauche s'est, au bout des 2 mois d'essai (sans reflexion) le soir meme du dernier jour,entendu dire qu'elle etait trop "jeune".ET bien entendu licenciée aussitot.,??????????
Ou est ET à qui s'adresse le seuil d' incompetence ???LE PRINCIPE de PETER a encore des adeptes .
l'espris "LECLERC " à l'origine de la creation de vos societes semble disparu avec votre marketing .QUAND pense mr Laurent Boissonnade Directeur de votre enseigne de Carcassonne?????
CAILLOT JEAN-louis grand -pere
Je suppose que vous pensez rarement.
Il y a très peu de gens qui pensent plus de trois ou quatre fois par an.
Moi qui vous parle, je dois ma célébrité à ce que je pense une ou deux fois par semaine.
mais, c'est faire fi du principe de Peter qui commande en premiere instance, que chaque solution amène un nouveau problème....
avant d'user d'une regle qu'on ne comprend pas, il est peut etre souhaitable de ne point s'en servir.
ce grand pere est abject, livrant au public le nom d'un directeur, il incarne la société du droit avant de faire passer le devoir de discretion, souhaitable a tout employé.
ceci dit j'aime bien le coté cloche merle, cancans et ragots
d'accord avec vous, les cybercommerçants ont surtout une seule stratégie, développer leur CA pour se vendre à un commerçant traditionnel...
cependant à terme les jeunes générations qui ont été biberonnées au net (et aux moteurs de comparaison) iront de moins en moins dans un tradi... surtout quand la livraison est gratuite...
et puis comme le service fout le camp dans tous les domaines... bientôt seul le prix comptera au fur et à mesure de la désintermédiation... et de l'absence de sav efficace...
enfin force est de constater que si des cybercommerçants font leur trou sur des niches, c'est que le commerce traditionnel y compris votre enseigne ne se bat plus sur les prix... exemple 1855 sur le choix des vins et rue montgallet pour l'informatique...
et puis ebay est véritablement une foire à la farfouille... ouverte sur le monde...
j'attends avec impatience votre enseigne sur le tel mobile et les cartes bancaires histoire de faire rendre gorge à quelques oligopoles... et je trouve que le systeme de ticket leclerc s'essoufle... il n'y a plus vraiment de promos qui cassent la baraque chez les tradi... et quand on voit les bénéfices des grands groupes, c'est que le consommateur surpait ses produits... normal qu'il trouve ses fins de mois difficiles
bonjour juste pour vous dire que si les prix sont bas chez vous le service apres vente laisse a désirer
cordialement
ph enaux
moi je pense qu'il est grand temps de passer à l'heure moderne de la consommation. soit un système cohérent allant vers le consommateur et ce avec un controle du distributeur ainsi la stratégie de la gestion de risque est limitée à son degré moindre et les couts de fonctionnement de vos magasins (enfin ceux de vos adhérents ) s'en trouveront amoindris.
et dans tout cela ou est l'éthique fidèle à vos convictions paternelles.
Si tu veux plus d'informations sur ce sujet je t'invite à me contacter hamel.sylvaine@neuf.fr
Excusez mon ardeur mais l'argument des risques sur le paiement est l'arme de ceux qui sont à la treine. Je l'ai déjà entendu dans la VPC en 1997, secteur dans lequel je travaillais.
Résultat, des petits priceminister et amazon sont arrivé et ont tout bouffé aux anciens qui en fait essayaient de protéger leur marché (plus rémunérateur grâce au minitel et audiotel !).
Monsieur M.E.L, vous le savez bien, le problème c'est que vous n'osez pas remettre en cause votre business model. C'est dommage car, en province notament, on aimerai bien éviter de passer nos samedis après midi à acheter du lait et des yahourts mais il n'existe pas d'offre de supermarché à domicile.
Je vous jure que le jour où le service arrive, fusse par un petit nouveau, je passe commande et là bye bye les hypermarchés...
je rebondis sur cet article pour confirmer que les évolutions de l'e-commerce, partant de "presque zéro", sont bien sur extraordinaires.
Mais je profite de ce message pour demander au patron des E.Leclerc si comme ses concurrents (carrefour,darty...) il était en train de référencer des entreprises d'assistance informatique pour aider ses clients à s'initier, débuter ? De plus , un tel service doit donner une image encore plus professionnelle aux distributeurs vendeurs d'informatique.
Merci pour la réponse par avance.
sikour ordi ,représenté par éric Brunner, prestataire informatique originaire de "Morlaix"
Allez y et allez y bien !
les sites de vos (futurs) concurrents sont vraiment obsolètes en matière technique et ergonomique. L'apparition d'un nouveau site de ce genre respectant les fondamentaux du genre et mettant en oeuvre les dernières techniques (web 2.0 et consort) provoquera un vrai appel d'air.
Je ne partage pas votre analyse parceque je ne suis pas d'accord avec votre postulat de base à savoir qu'il n'y a pas de prime à l'entrant.
Je prendrais 2 exemples : Google en premier dont aujourd'hui la qualité du moteur est très proche de ses concurrents mais qui domine largement parcequ'il a instauré un réflexe "Google". L'expérience nous enseigne donc qu'il est difficile de faire changer les habitudes des internautes, et ce n'est pas Microsoft qui dira la contraire malgré sa force frappe marketing importante mais qui s'est lancé trop tard sur le marché des moteurs de recherche.
Exemple 2, dans le e-commerce, Amazon qui aujourd'hui reste LE modèle de réussite de la vente en ligne grâce à sa présence de longue date et la capitalisation sur des connaissances acquises sur le long terme : usabilité, ergonomie, relation client, logistique, long tail, communication, offres croisées...
Bref, il y a bel et bien une prime à l'entrant et je crois que vous avez tort de délaisser ainsi le e-commerce ne serait-ce que parceque les gens veulent de plus en plus de choix et que l'offre limité d'un hyper physique ne peut quer les décevoir de ce point de vue.
Vous expliquez par ailleurs que le e-commerce reste marginal en terme de création de valeur (moins de 5 %) mais c'est une vision anachronique. La nouvelle économie telle qu'on la vie aujourd'hui en ligne est un espace de co-création de valeur sans précédent. Un exemple : les mashups, qui permettent de récupérer le contenu d'un site pour le mettre en valeur de manière différente sur un autre. Il s'en suit un partage de la valeur ajouté ET un bonus de valeur lié a une offre mise en avant de manière complémentaire, une synergie en somme ce qui n'est pas possible dans le monde physique. Or les mashup sont un phénomène émergeant dont aucune étude ne peut pour le moment estimer l'impact. Donc 5 % dans X années n'a pas de sens. La croissance sera plus qu'exponentielle et vous pourriez bien être submergé sans vous en rendre compte ce qui serait dommage pour le paysage concurrentiel français.
Guillaume
Journaliste informatique :-)
Bonjour à tous,
Je pense que le e-commerce n'est pas une question d'avenir, aujourd'hui c'est devenu un réflexe de commander via le net, aussi bien pour les jeunes que pour leurs parents.
C'est cependant vrai qu'une partie de la population ne se sent pas vraiment attirée par ce phénomène. Mais comme FNAC et AMAZON le montre, si le site est bien fait et qu'on sent une certaine sécurité, de gros profits peuvent être espérés. je ne pense pas que ces deux sites soient des exceptions. Par contre, je pense que même si les enseignes "physiques" vendent mieux, un service en ligne sur les produits phares ne peut que être bénéfique.
Bonjour,
Nous sommes étudiantes en première année techniques de commercialisation à l'IUT de Saint Etienne et nous travaillons sur votre blog dans le cadre d'un projet de longue duréé. Nous souhaiterions vivement nous entretenir avec vous par telephone ou même e-mail afin que vous puissiez répondre à nos questions. Merci de bien vouloir répondre sur mon adresse e-mail qui est kayna4269@hotmail.fr dans les plus brève délais. Nous comptons sur votre réponse rapide pour faire avancer notre projet. Si vous pouvez répondre avant lundi 16 avril ceci nous conviendrai le mieux étendonner notre manque de temps.Merci
Bonjour,
Nous sommes étudiantes en première année techniques de commercialisation à l'IUT de Saint Etienne et nous travaillons sur votre blog dans le cadre d'un projet de longue duréé. Nous souhaiterions vivement nous entretenir avec vous par telephone ou même e-mail afin que vous puissiez répondre à nos questions. Merci de bien vouloir répondre sur mon adresse e-mail qui est kayna4269@hotmail.fr dans les plus brève délais. Nous comptons sur votre réponse rapide pour faire avancer notre projet. Si vous pouvez répondre avant lundi 16 avril ceci nous conviendrai le mieux étendonner notre manque de temps.Merci
Je profite de l’ouverture de l’Express Drive pour réagir à votre post et aux commentaires relatifs au E commerce et à la non présence de l’enseigne E. LECLERC dans ce secteur.
Je ne partage pas totalement votre point de vue, que l’ouverture de l’Express Drive semble tempérée.
Aujourd’hui, ne pas s’intéresser à ce marché c’est faire fi tant de l’Histoire de la distribution que de celle de votre enseigne. Qui aurait prédit que l’ouverture du Bon Marché était l’amorce d’une révolution dans la distribution et que l’idée d’Edouard Leclerc allait de même permettre au commerce de détail français d’explorer une nouvelle voie entre capital et social.
Alors oui, il y a une prime au premier entrant en ce qu’il édicte les principes fondateurs du marché. Aujourd’hui, si la grande distribution se borne à recycler des modèle économique édicter part d’autres marchés, ou croire qu’elle va créer « ex nihilo » un marché effectivement la prime est nulle voire facteur de dangerosité. Par contre, si on aborde le sujet
Certes, les volumes traités par le e-commerce « distribution » reste à l’heure actuelle marginaux, mais attention, a ne pas uniquement porter un regard comptable sur cet outil (et non pas marché)
E-commerce doit être envisagé comme une réponse possible face à une pression foncière toujours plus importante et au dernières prospectives géo-démographique (accroissement des Mega-poles….). Mais bien plus qu’un outil immobilier, il se doit de devenir la pierre angulaire d’une véritable stratégie dans les opérations de regroupements à l’œuvre aujourd’hui dans la distribution.
Express Drive peut devenir par quelques ajustements la premier pierre d’une manœuvre tactique qui permettrait à l’enseigne E.LECLERC, en s’appuyant sur son histoire, ses valeurs, de reprendre la main dans la construction de la distribution de demain.
Sachant que vous serez présents cette semaine au E.LECLERC de ROQUES (31) pour l’inauguration de l’Express Drive, je serais heureux de partager avec vous un café ou un thé pour dialoguer avec vous de ce sujet et des ajustements de cet outil.
Bonjour !
Ma question est la suivante :
Je voudrais savoir si Leclerc à l'intention de se lancer dans le "cybermarché" et quand?
Merci beaucoup
bonjour,
j'ai voulu prendre un voyage en tunisie pour ma belle fille et son copain. Au moment de réserver l'agence me dit que l'on accepte pas les chèques mais que les cartes bleu. Quel poisse je n'ai qu'unecarte nationnale. Je vais me plaindre au plus haut degré car je suis sur que l'agence n'a pas le droit de refuser ce moyen de payement.Un chèque c'est de l'argent et mon amie et moi travaillons assez pour approvisionner ce compte. Alors Monsieur Edouard Leclerc j'aimerai avoir votre avis sur ce refus de mon chèque à leclerc de rochefort 17 pour ce voyage en tunisie pour 2 personnes avant que je change d'agence. Au revoir. Merci.
Un fidèle client.
BL A.
désirant acheter une mini-chaine hifi au super marché Leclerc de Pusey (70.000) et l'article devant etre commandé, j'ai versé le 13/11/07 un acompte de 29€ qui a été encaissé immédiatement , a ce jour, je suis sans nouvelle de ma commande .Je vous serais reconnaissant de me conseiller
Bonjour, a propos du e commerce, les sites de vente privée font des ventes de produits tels que Bioderma,Lierac, Phyto, Nuxe, qui soit disant ne peuvent etre vendus que en pharmacie car il faut un pharmacien. Je ne pense pas que ces sites de vente privée, bien qu'approvisionnés par les marques, aient des pharmaciens, ou des points de ventes agréés... Qu'attend la grande distribution pour récupérer ces marques appréciés et les mettre en rayon comme les autres marques ? Ces sites de ventes sont bien la preuve que le pharmacien est juste un pretexte a garder une marge pour le labo non ?
Pouvez vous m'expliquer pourquoi votre site de parapharmacie en ligne est dans un tel état ? Ne croyez vous plus dans ce modèle économique ?

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