SOCIÉTÉ Actus / Débats

Grippe aviaire : Quelle communication pour aider les éleveurs ?

Nous aurons l’occasion de reparler prochainement des différents problèmes causés par ce fléau : aspects sanitaires, risque de pandémie humaine, gestion des scénarios de crise, conséquences sociales et même…politiques. Les fédérations d’éleveurs nous ont sollicités, ces dix derniers jours, pour éviter la chute des ventes, et lancer des campagnes publicitaires. La contamination de l’élevage de Versailleux a pris de court toute la profession et limite sérieusement l’exercice de publicité collective. Les images associées à l’abattage d’une dizaine de milliers de dindes portent un sérieux coup au projet de publicité collective télévisée réclamée par les syndicats d’éleveurs. Le projet n’est pas définitivement irréalisable. Mais élaborer un message crédible, incitatif, et définir la programmation idéale de la diffusion…voilà qui devient périlleux et mérite réflexion (si l’on cherche réellement l’efficacité auprès des consommateurs, et pas seulement une opération de relations publiques auprès des éleveurs !!!). 1) Rappel du contexte : En France, le risque reste principalement d’ordre vétérinaire a) Aucun scientifique ne soutient sérieusement l’existence, à l’heure actuelle, d’un risque de contamination d’homme à homme. Cela supposerait une mutation du virus, ce qui n’a pas été observé. b) Les cas de contamination humaine résultent de pratiques sanitaires déficientes : cohabitation quotidienne avec les oiseaux, manque d’hygiène, ...etc. Dans tous les cas observés, ce sont les animaux qui ont transmis le virus à l’homme. c) Dans l’hexagone, de l’avis de l’Afssa comme de la plupart des scientifiques, de tels risques sont minimes, y compris dans les élevages industriels, compte tenu des mesures préventives (port de masque et de gants, pédiluve, ...etc.) dans l’exercice professionnel. 2) L’affaire se double d’un risque commercial important : - Plus de 30 000 élevages professionnels produisent 700 millions de volailles en France. - Chiffre d’affaires : 6 milliards d’euros. - Nombre de personnes employées : 65 000. - Exportations : 715 000 tonnes (plus d’un tiers de la production). La France est le premier exportateur de l’UE. Je confirme les chiffres cités dans la presse ces derniers jours : - Baisse moyenne des ventes de 10 à 12 % jusqu’au 15 février. - 30 % sur les 3 derniers jours ouvrables. 3) Deux types de campagne de communication sont envisagés : L’une est d’initiative européenne : elle porte sur les aspects sanitaires. L’autre est française et se veut plus commerciale. a) Les pays européens, réunis à Vienne vendredi, ont décidé de lancer une campagne d’information pour rappeler que « la consommation de volaille ne présente pas de risque ». Certains pays (Turquie, Bulgarie et Roumanie) voudraient y associer des messages de prévention invitant les citoyens à refuser tout contact physique avec les oiseaux, morts ou même vivants ! Les deux messages ont leur raison d’être. Je ne crois pourtant pas à leur cohabitation dans un même spot publicitaire. Ni même dans des spots séparés qui seraient diffusés sur une même période. b) Les fédérations d’éleveurs en France veulent faire de la promo pour soutenir le marché. Le gouvernement a débloqué 2 millions d’euros qui pourraient être investis dans une campagne collective TV. Il y a une semaine encore, on aurait pu imaginer un message du type : « La France a pris toutes les précautions en confinant les élevages. Achetez de la volaille française, c’est une garantie sanitaire. Les éleveurs ont fait pour vous les investissements et les efforts permettant de certifier la bonne qualité des marques et labels français ! ». Oui, mais voilà : l’épidémie a frappé sur un territoire qu’on avait présenté comme sécurisé ! L’élevage de Versailleux (Ain) était confiné (théoriquement). Le H5N1 a frappé là où on ne l’attendait pas. S’il s’agit d’une erreur humaine, l’affaire sera classée, oubliée dans quelques jours ou semaines. L’opération de communication pourrait alors être lancée. Si cette affaire révèle finalement l’impossibilité d’un confinement étanche, c’est tout l’argument publicitaire qui tombe. De fait, les images télé et les articles de presse diffusés ce week-end, ont jeté le trouble dans l’esprit des consommateurs. Ils ont découvert, malgré le confinement, le passage de tracteurs hors pédiluve ; et des pailles préalablement stockées dans une grange ouverte, sans protection contre les passereaux, hirondelles, étourneaux, pigeons, etc… Avec ces commentaires sincères, mais dramatiques : « Comment voulez-vous qu’on fasse autrement ! ». Ils ont vu aussi une horde de journalistes et de photographes, sans protection, trimbaler leurs chaussures des étangs de la Dombe à la ferme de Versailleux. Et un ministre, seul utilisateur d’un seau qui faisait office d’unique pédiluve. A trop vouloir en faire, on frise le ridicule. Que reste-t-il donc à raconter après de tels reportages ! 4) L’argument de la vaccination Convaincus du désastre médiatique, les professionnels envisagent maintenant une campagne de vaccination. L’initiative est probablement nécessaire, vu que l’épizootie, personne n’en doute, est là pour longtemps. Mais si la parade est efficace, et le discours sécuritaire ainsi renforcé, que vaut cette information…par rapport à l’objectif de relance de la consommation. Vacciner…ne fait pas saliver. Qui peut imaginer sérieusement qu’une telle campagne incitera les Français à mettre la poule au pot ? 5) Priorité à la communication de terrain Je viens de le confirmer à plusieurs fournisseurs qui m’appelaient ce week-end : mon groupe répondra présent à l’appel des professionnels. Nous saurons être solidaires. Et nous mettrons en place, région par région, les opérations promotionnelles les plus adaptées aux contextes locaux. Pour autant, à partir des réflexions précédentes, je proposerai : a) De retarder la campagne collective nationale au moins jusqu’à ce que les effluves de Versailleux se soient dispersés dans l’opinion. b) Si elle doit avoir lieu, il faut trancher. Sécuritaire ? Qui prendra la responsabilité du message : les pouvoirs publics, l’interprofession ? Attention, toute affirmation, toute promesse engage son auteur ! Commerciale ? Quitte à ce qu’on vienne financièrement en aide à nos amis de la Bresse, je préconiserai qu’on ne tienne pas un discours général. Il sera pollué dès la prochaine contamination. Il vaut mieux segmenter les risques (et les chances de réussite). Je recommanderai de faire la publicité de différents bassins de production (Landes, Gers, Loire, Bretagne ouest, etc…) dont les élevages ne sont pas affectés. C’est ce qui avait été fait dans le contexte de la « vache folle ». Nos bouchers s’étaient appuyés sur la fiabilité de certaines races à viande (limousine, aquitaine, ...etc.), le temps que soit mis en place un système général de traçabilité. c) En tant que distributeur, nous nous offrons à être les relais des campagnes commerciales. Je crois plus au travail effectué par les bouchers-charcutiers et les responsables de nos rayons traiteurs qu’aux vertus des grands discours collectifs. Ce sont eux qui sont les plus fiables pour vanter la qualité de leur approvisionnement auprès de consommateurs. d) Dans Le Parisien, ce matin (27/02/2006), les adhérents d’une section avicole de la FDSEA s’inquiétaient de la quasi fermeture des rayons volaille de certains hypers. Je ne sais pas si c’est vrai. Sans qu’il soit nécessaire de se référer au « civisme de la grande distribution », il est primordial que nous ne participions pas à la psychose. Le meilleur moyen de démontrer notre confiance dans le produit, c’est de le mettre à la vente. e) Reste pour moi une inconnue, l’attitude des organisations de consommateurs. Sauront-elles manifester leur solidarité avec les éleveurs ? Estimeront-elles ne pas pouvoir s’engager sur la qualité des mesures sécuritaires ou l’innocuité de l’ingestion des volailles… Les efforts des professionnels ne serviront à rien s’ils ne sont pas relayés dans l’opinion, et surtout s’ils sont contrecarrés par une culture du doute.

38 Commentaires

Mais ça n'est pas le problème !!!!
Le virus est détruit à la cuisson, comme tous les virus et toutes les bactéries. C'est cela que vos bouchers-charcutiers doivent véhiculer, tout comme la parfaite innocuité du poulet vendu rôti.
Remettons en valeur les cuissons longues, les poulets rôtis, les préparations mijotées, etc. !
BONJOUR ET MERCI POUR VOS ANALYSES TOUJOUR PLEINE DE BON SENS. JE VOIS LA SITUATION ACTUELLE COMME SUIT: TOUT LE STOCK DE VOLAILLES VIVANT EST SAIN,VU LA RAPIDITE DE L'EFFET MORTEL DU VIRUS ,LES MESURES DE SURVEILLANCE EN PLACE EMPECHENT TOUTE INTRODUCTION DE BETES MALADES DANS LE CIRCUIT D'ABATTAGE. TOUT LE STOCK ABATTU DANS LA CHAINE DU COMMERCE EST PARFAITEMENT SAIN COMME LE STOCK CONGELE. CECI DEVRAIT ETRE LA BASE DE LA COMMUNICATION
Bien mignonnes ces deux petites poulettes. A tout prendre, je les préfère aux poulets, même certifiés...
Bonjour,
J'ai lu le week-end dernier un article dans la Monde concernant la grippe aviaire. L'Europe n'arrive pas à se mettre d'accord sur, tenez-vous bien, le montant à accorder à la filière avicole !!!
Ceci m'interpelle, à l'heure où une épidémie plus que sérieuse menace la planète, nos dirigeants en sont encore à discutailler et à compter leurs sous.
1) Je suis peut-être naïve mais je préfèrerais qu'au lieu d'investir cet argent dans le soutien aux éleveurs ou la pub pour les volailles, on l'investisse dans la prévention et la recherche contre ce sale virus. Pour éviter qu'il ne mute et l'éradiquer définitivement...
2) Il y a certainement d'autres mesures d'urgence à prendre pour protéger les populations (complémentaires par rapport aux credits à la recherche) : commande de médicaments (Tamiflu...), achat de masques respiratoires en grande quantité...
Nous avons très peu d'informations sur ces sujets.
Qu'en pensez-vous ?
Bonjour,
C'est un non-sens de dire que le virus de la grippe aviaire est tué à la cuisson ?...
En effet, dans les élevages, on prend mille précautions, avec même des gendarmes dans un rayon de trois kilomètres, et soudain, quelqu'un peut se ballader avec un poulet atteint du virus, car il sera détruit à la cuisson(60°)
C'est vraiment n'importe quoi ?...
Les Artistes Associés.
Avec les photos des filles ?... Cela représente aussi une grippe de la femme!... Déjà cataloguée de Poulette!...
Que ne ferait-on pas pour vendre.
Crozel, pouvez-vous, s'il vous plaît, ne pas crier (majuscules), je ne suis pas sourde.
Dans la pub présentée, le slogan et surtout l'argumentaire gratuit me paraît douteux. Il me fait immanquablement penser à : lequel est gratuit, lequel est malade ?
J'espère que par ailleurs vous ne commercialisez pas le jeu chiken limbo (voir info sur mon site)...
A quand la Grande évasion des poulets (est-ce que le film se vend bien ?), suivi du Cercle des poulets disparus...
Au bout du compte, il faut prendre l'info au sérieux et user de l'humour effectivement pour dédramatiser... ça ne mange pas de pain (c'est sain le pain ?). Tiens Arthur, lui, est paniqué par la grippe aviaire et il le dit haut et fort, c'est vrai que c'est une référence en matière de santé publique, son spectacle ne devrait-il pas être remboursé par la sécurité sociale ?
A+
C'EST PAS LA PREMIERE FOIS QU'ELLE DIT CELA... CELLE-LA PAR QUOI EST-ELLE TRAUMATISEE ELLE A LA GRIPPE A MAJUSCULE ?
Lisez le lien :
http://www.sri.ucl.ac.be/rfc1855.fr.html
Je ne lis rien du tout, j'ai pas envie d'attraper la grippe.
Bravo et merci.
comment ce fait il que samedi 27/02/2006 dans l' apres midi le rayon volaille de votre magasin etait pratiquement vide est ce lie a la grippe aviaire je ne pense pas que les eleveurs etaient contents ou est la solidarite precite par MICHEL EDOUARD LECLERC encore UN POINT POUR LES CENTRES LECLERC
bonjour,
je suis actuellement etudiante a science po et j'ai un sujet de dissertation en eco sur le developpement durable à trouver.
au vue de l'actualité, notamment des mefaits de la grippe aviaire,ou du programme grenpeace au sujet de la surpeche, pourriez vous indiquer une voie a suivre? je vous remrcie davance.
Réponse à simon (28/02/2006)
L’illustration au-dessus de cette note n’est qu’un clin d’œil. Il ne faut pas la prendre à la lettre. C’est un extrait d’une campagne de publicité réalisée il y a deux mois, alors que la grippe aviaire ne sévissait pas en France. Juste un joke, un clin d’œil pour dédramatiser le sujet. N’oubliez pas qu’on va en entendre parler pendant deux ou trois ans…
Réponse à Valoche (28/02/2006)
Juste cette précision. Dans la presse française, il a été écrit que l’Europe refusait une aide communautaire à la filière avicole. Certains commentaires médiatiques et politiques laissaient croire que cette décision pouvait s’apparenter à une forme d’indifférence ou de dédain.
Attention, tel n’est pas le cas. En fait, dans le cadre actuel de la PAC, le commissaire Mariann Fischer Boel a tout simplement rappelé aux états que les instruments d’intervention existent déjà pour des aides nationales. Ce n’est donc pas un refus d’agir, mais le renvoi à une procédure décidée par les états membres. D’ailleurs, les Italiens ont débloqué une aide de 100 millions d’euros à la filière. L’Italie a obtenu le feu vert de Bruxelles. Rien n’empêche le gouvernement français de faire de même.
Réponse à CROZEL (28/02/2006)
Oui, vous avez raison. Il n’y a pas de problème sur les produits en stock. Mais ne l’oubliez pas, la perception des consommateurs n’est pas toujours rationnelle. Une bonne communication ne peut pas se contenter d’affirmer. Elle doit aussi convaincre. Dans la cacophonie ambiante, pas sûr que ce soit possible. Il faut savoir attendre pour communiquer au bon moment.
Réponse à Jerome (27/02/2006)
Bien sûr, ce n’est pas ça le problème. Tout le monde le sait, le dit, le confirme : le virus est détruit à la cuisson.
Mais nous ne sommes pas un domaine purement rationnel. Et une simple affirmation sécuritaire ne suffira pas à remettre les Français en appétit de consommer des volailles. C’est ça qui rend difficile toute communication.
Bonjour,
Je prends le bon côté de ces commentaires et de votre note pour positiver, parce que c'est notre premier besoin à tous aujourd'hui, "du producteur au consommateur" pour reprendre une expression en vogue Porte de Versailles en ce moment.
Je me permets simplement d'ajouter deux éléments au pot commun :
1) j'ai lu dans CB News un papier intéressant cette semaine qui fait un retour en arrière et pointe du doigt les politiques, qui à trop jouer du principe de précaution ont suscité la psychose. Je veux bien croire à l'arroseur arrosé, mais votre avis serait sans doute très intéressant sur cette question
2) j'ai également connaissance des contraintes de gestion des commerçants, grands ou petits, et même avec la volonté d'être solidaires des producteurs, ça doit pas être simple de passer des commandes de volaille en ce moment. Et quand on sait que le produit n'a que quelques jours de durée de vie, et qu'il doit ensuite être détruit, je comprends que l'économie prenne le dessus, au détriment parfois de l'offre, notamment en fin de semaine...
Merci
Vous dites "Les efforts des professionnels ne serviront à rien s’ils ne sont pas relayés dans l’opinion, et surtout s’ils sont contrecarrés par une culture du doute".
Vous avez bien raison.
Pourquoi ne pas organiser dans vos magasins des rencontres, médiatisées, avec des éleveurs et des organisations de consommateurs ? Filmées en vidéos elles popuirraient passer en boucle au rayon volaille, pour informer vos clients... Votre position d'intermédiaire de confiance vous oblige à prendre en compte les deux bouts de la chaîne alimentaire. Bon courage !
Pour détendre et dédramatiser sur le BLOG à MIMI...
Un Mimi né hier,
Atteint par la grippe Aviaire,
Chat alors !...
Bonjour MEL,
Comme toujours les gens se méfient, on les a trop souvent abusé :
- sang contaminé
- vache folle
- Sida
- amiante
- Chikungunya
- téléphones portable
- etc...
Et à chaque fois qu'on me dit "Mangez vous ne risquez rien, c'est pour éviter des pertes économiques"
Eh bien, je me méfie aussi...
Je suis très étonné d'entendre les politiques, journalistes, commercants, éleveurs dirent qe le virus serait détruit dans l'estomac avec les sucs gastriques...
C'est dire qu'il est possible qu'un poulet malade puisse passer à travers les mailles du filet.
Et qu'en serait-il de tous les gens qui ont manipulé ce poulet ?
Aux dernières nouvelles, il semble que les sucs gastriques du chat sont moins costauds que ceux de l'homme...
Bref, je suis contre tout élevage intensif, où les poulets sont bourrés d'antibiotiques, où ils remangent leur fiante car il y a encore 40% d'éléments nutritifs non digérés, où on épand des boues de stations d'épuration, etc...
Et enfin, j'ai été très heureux de voir aux infos, un petit fermier qui disait : "Pour moi, c'est pas grave si on tue mes dindes. J'en ai une dizaines... Ca va me faire de la peine, c'est triste, mais c'est tout !"
Bref, je suis toujours inquiet quand l'argent s'oppose à la santé publique...
Gardons le moral et mangeons... ce que l'on veut.
Personnellement, j'applique le principe de précaution...
Jbs,
Qu'appelez-vous le principe de précaution : plus d'oeufs à la coque ni volaille ??
chèr(e) Minouche,
Quand je dis principe de précaution, je parle de la provenance de ce que je mange.
Je veux savoir d'où la poule vient.
Je veux savoir ce qu'elle a mangé.
Je veux savoir si elle a été congelée.
Je veux savoir si elle a été élevée dehors ou en cage.
Je veux savoir si elle est bourrée de médicaments.
Etc...
Et ça, j'en suis sur quand j'achète au fermier vers chez moi.
Je paye entre 10 et 12 Euros le poulet, mais c'est le prix normal.
Pour les oeufs c'est pareil.
Savez vous ce qu'est un oeuf frais ?
Entre le 10° et le 28° jour après la ponte.
Mais ce qui est important dans l'oeuf, ce n'est pas la date... C'est la poule et ce qu'elle mange.
Regardez bien sur la boite d'oufs, il y a inscrit (le plus souvent) : "oeufs de poules élevées en cage"
Alors là... Je ne préfère pas savoir comment elles sont traitées.
Petite précision concernant la fiante de poulet qu'on leur redonne à manger.
J'habite à cotè d'une usine de déshydratation dans laquelle ils ont essayé de faire des granulés avec de la fiante.
A votre avis, pourquoi faire des granulés avec çà ? ? ?
Allez, pour détendre l'atmosphère : une petite vidéo.
http://www.eggcruelty.com/gallery.asp
Et bonne omelette
En allant faire mes courses ce matin, j'ai vu au rayon volaille des Poulets fermiers des landes avec la mention "élevés en liberté". Les landes sont dans la première liste de départements confinés. Soit l'étiquette est mensongère, soit les producteurs ne respectent pas la loi!
Je comprends bien sur les contraintes règlementaires, mais pour des raisons gustatives, je n'achète que des poulets labellisés élevés en plein air (idem pour les oeufs).
Ce que j'attends des professionnels, ce n'est pas un message "mangez du poulet", mais des précisions sur l'adaptation de leur mode de production expliquant comment is font pour garder le différentiel de qualité par rapport à un poulet tout venant qu'il est hors de question que j'achète.
La simple mention "rien ne change sauf la claustration" ne ferait que confirmer mes craintes.
Jusqu'ici, j'ai résolu le problème en choisissant des productions de départements non confinés et en stockant 2 à 3 mois d'avance dans mon congélateur, mais quand ces stocks seront terminés, il faudra bien que j'ai des réponses à mes questions
Je suis tout à fait d'accord avec Roland.
Et j'ai une confiance plus que limitée dans les étiquettes et les labels.
Comme disait MEL : "Une bonne communication ne peut pas se contenter d’affirmer. Elle doit aussi convaincre. "
Et ce ne sont pas Villepin et Chirac, qui n'arrêtent pas de bouffer du poulet, qui vont convaincre grand monde.
Les grandes surfaces non plus ne convaincront personne, car leur souci principal, c'est le prix et l'aspect.
Il faudrait qu'un jour, Monsieur Leclerc dise :
"Cher client, je ne vous vendrai plus de poulet de batterie, car ils sont élevés dans des conditions épouvantables, ils bouffent de la me..e, ils sont saturés d'antibiotiqueset de promoteurs de croissance, ils sont dans le noir pour les calmer, ils n'ont jamais marché de toute leur vie, 120 jours étaient nécessaires pour qu'un poulet atteigne 1,5 kg en 1920 alors que 33 jours suffisent aujourd'hui.
Bref, je ne vous vendrai plus ce poulet parce qu'il n'est pas bon."
Mais en fin de compte, les gens n'aiment pas savoir ce qu'ils mangent. Ca leur fait peur !
Salut,
Ca y est les médecins se soulèvent eux-aussi. D'après le journal télévisé France 2, les médecins seraient mals informés sur la grippe aviaire et ont soulevé quelques syndicats. Ils se demandent s'il y aura assez de moyens hospitaliés en cas d'épidémiologie grave chez l'homme (transmission par voie aérienne ou par digestion ?).
Les centres de recherche en agroalimentaire et en médecine vont avoir du boulot sur la planche.
Si vous lancez une campagne de pub, pensez aussi à demander des renseignements auprès de ce type de structure ou au ministre concerné directement, c'est plus prudent...
Tchao M.E.L.
Bonjour, en ce lundi enneigé.
Chère Florence,
Il convient, si vous voulez avoir des renseignements assez concrets sur la grippe aviaire, d'aller voir le site de l'OMS : www.who.int/fr/
Ils prévoient 20 millions de malades et environ 200.000 morts en France en cas de Pandémie.
En sachant
Que le vaccin sera au point 4 à 6 mois après le début de la pandémie.
Que les hopitaux ne sont pas extensibles.
Que le prix des matières premières pour faire les masques augmentent.
Etc...
Les pays riches ont commencé à bouger quand le virus est arrivé en Turquie.
Allez, soyons optimistes quand même, et mangeons du poulet. Il y a des promos chez Leclerc...
JBS, vous mangez de la viande ?
Ce n'est pas du tout écologique, lisez donc le lien suivant :
http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=9
Dans ce texte, il y a suffisament d'arguments pour nous rejoindre, les 2,5 % de végétariens vivant en France.
Tout à fait chère Marie Madeleine.
Mais chacun a ses faiblesse et même si arguments sont sans équivoques, j'ai du mal.
Je sais bien qu'un animal même bio ne meurt jamais heureux.
Mais voilà, J'ai encore des progrés à faire. Nul n'est parfait.
Mais il est vrai que ma consommation a baissé depuis quelques années.
Peut-être plus par le ras le bol des affaires qui se sont succédées,
- vache folle.
- veaux aux hormones
- élevages intensifs
- bouchers industriels qui passent leur viandes au Vigor
-grippe aviaire...
que par conviction.
Mais tous les chemins mènent à... ce qu'on recherche !
Re-Chapoteau (28/02/06)
Pas facile pour les politiques d’intervenir au bon moment. S’ils tardent, on les accuse d’imprévoyance (affaire du sang contaminé, ESB). S’ils anticipent, on leur reproche d’abuser du principe de précaution.
Finalement, quand on revient en arrière et qu’on redéroule le fil des interventions publiques depuis 2004, les politiques n’ont devancé les recommandations de l’AFSA que de quelques semaines. Et ce délai a été me semble-t-il nécessaire pour convaincre certains éleveurs réticents que le confinement était indispensable pour protéger l’ensemble d’une zone d’élevage.
Quant aux contraintes de gestion des commerçants, oui, elles existent. Mais il ne faudrait quand même pas exagérer. D’ailleurs, cette semaine, les ventes ont repris un petit peu.
http://chanteur.colin.chez-alice.fr/pageaccueil.htm
CHANTEUR DU GERS, OIE
AVIAIRE BOMBA H5N1 .
jour J - ?
Elevé en plaine vie ère
élevé de plain-chant
Elevé en plaine écu
Elevé à plaindre hère
élève l'éleveur de surface d'aire
élévée en vitesse d'erre
cpl 2
Aucune zone franche
pour un martin pêcheur
Aucune zone franche
pour un francolin
Aucune zone franche
Pour le genre Humain.
Des problèmes en revanche
la pilule passera en douceur.
Elevez la dose du tant pis j' mi fou
cpl 3
Faut-til avoir peur
Demain.... ........ .......
resterons nous primate..................
la nature vas nous mater.
..................
.................
cpl 4
Svp Me Mr quels morceaux de musique on vous sert
Le blanc l' aile ou la cuisse
Vous reprendrez bien un petit air
Dans ce jardin en plein hére
cpl 5
Pénitence..........d'haire
........................
Non, pas ici mon petit poulet sauvage
Mon canard adoré, grillé, rissolé
..........................
....................
cpl 6
Elévateur................
élève................
...........
Dans mon salon, un musée............
ancien, récent, aimer son prochain futur............
J' expose de l' agriculture
cpl 7
Quand l'homme pondra des oeufs
Les poules auront des dents
L' humain recouvert de plumes
A base souche volaille humanisé.
Un autre jours le corps recouvert d' écaille.
et le cerveau transformer en éponge.
cpl 8
............................
.............................
Elevons -nous par la force.
pris de vitesse, priapée
Par la pandémie interhumaine
....................choisir........
cpl 9
........................
.......................
......................
............
cpl 10
Un seul numéro. h 5 n 1..
Pour le gagnant du loto.
Lui n'est pas atomisé
Il a tout misé sur le bon jackpot, H 5 N 2
....................
.......................
.......................
......................
.......................
cpl 11
.
Elevé en plaine ère
élevé en plainaviaire
....................
...........................
......................
........................
...................
..................
.................
cpl 12
13 millions de masques réservés aux agent s d' état et leur conjoint
50 millions de doses a cobaye qui sniff le tant pis j' men flou
........................
...................
..................
.................
Refrain:
A PLEINS POUMONS
IL FAUT PUS QUE TU RESPIRES . LASSER, FATIGUé, Là
VRAIMENT C'EST RIEN DE TE LE DIRE
..............................
.................................
..................................
.....................................
AVIAIRE QUI VERRA
AVIAIRE QUI VIVRA
AVILIR POURQUOI
A LA VIE QUE RESTERA-T' IL
VERRA QUI LA VIVRA
.................
BOMBA H5 force N1
VIVRA QUI L' AVIAIRRA
................................
................................
.................................
cpl 13
Encore et toujours l' épisode...........
.........................
........................
...................épizootie
découvrez la suite sur le disque CD
( * On donne ce qu' on peut, )
aci COLIN Fx -- 11 . SEP . 2050
Deux ans, c’est long, trop long pour une période d’essai. Qui ose prétendre qu’il faut deux ans pour jauger la compétence d’un salarié, surtout dans l’univers d’une TPE.
Vous vous moquez de nous. Vous savez tres bien qu'il ne s'agit pas de tester le salarié, mais de le former et de s'assurer que les commandes suivent.
D. Barbey 70000PUSEY
Cher Monsieur,
je vous fait parvenir par le biais de votre blog, un mail que j'ai envoyé au service commercial de Leclerc Châlons-en-Champagne. Veuillez excuser l'inapropriation à laquelle je m'expose (en laissant une copie de ce mail ici) mais je ne suis pas parvenu à trouver votre adresse mail officielle.
Bien à vous,
M. SERANT
Madame, Monsieur,
Je vous remerçie d'avoir repondu à ma reclamation. Je trouve dommage que nos communes ne fassent plus partie de votre zone de distribution. Il me semble qu'un bon nombre d'habitants se rendait au centre Leclerc centre-ouest. Mais cela a, semble-t-il, peu d'importance pour vous et vos stratégies de markéting ; nous reçevont cependant les pub de Carrefour et de la zone des Escargotières ! Les prix de Carrefour etant alignés aux vôtres avec, en outre, un meilleur service auprès de la clientele, nous songeons à devenir leurs clients fidèles. La zone commerciale, par ailleurs plus complète, est plus simple d'accès grâce à la voie N44.
Je tenais à exprimer auprès de vous ma déception face à vos changements depuis quelque temps. Une copie de ce mail sera adressée à Monsieur Edouard Leclerc.
Recevez Madame, Monsieur, mes salutations les plus respectueuses.
Monsieur et Madame Serant
Mourmelon-le-Petit
Réponse à Serant (23/03/06)
Je n’ai pas d’explication sur la non distribution des pubs E. Leclerc sur votre territoire. Je demande des explications au responsable du magasin de Châlons.
Réponse à 22:06 (20/03/06)
Entièrement d’accord avec vous. Deux ans, c’est long pour une période d’essai. Six mois à un an me paraît raisonnable.
Implication de Leclerc dans le développement du coomerce équitable?
Je me permets de vous contacter pour obtenir des informations ainsi que les coordonnées du CE de votre entreprise.
La société Fuzion propose un large choix de produits de décoration et bijoux africain issus du commerce équitable.
A cette occasion, Fuzion souhaite s’implanter auprès des CE (par le biais des cadeaux d’entreprise, de noël…), qui souhaitent soutenir le développement durable
Par avance, merci de votre coopération.
Cordialement.
Marie Charpentier,
Société Fuzion.
marie.charpentier@fuzion.fr

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