Comme l’avait précisé Stéphane Le Foll le week-end dernier en Bretagne, j'avais fait savoir au Ministre de l’agriculture que les Centres E.Leclerc soutiendraient un accord visant à verser 2,5 centimes/litre aux producteurs de lait pour rattraper la hausse de leurs charges.
Les Centres E.Leclerc, qui ont déjà accepté en 2013 au niveau national des hausses substantielles sur le prix du lait (en moyenne sur marques nationales et MDD : + 4,39%) , acceptent le principe du plan proposé aujourd’hui par le gouvernement, d’autant que les pouvoirs publics ont arbitré en faveur d’une solidarité partagée entre distributeurs et industriels.
Les centres E.Leclerc avaient toutefois la préférence pour un système d’aide directe à la production, comme ils l’avaient proposé à la mi-avril. La méthode retenue par le gouvernement pourrait s’avérer extrêmement complexe, s’agissant des modalités de calcul de hausse sur les produits très transformés.
La proposition des centres E.Leclerc avait aussi le mérite d’offrir la transparence et de cibler les bénéficiaires afin que ces aides aillent aux seuls agriculteurs français. Ce n’est hélas pas le cas avec le dispositif conçu par le gouvernement qui impose une hausse automatique sur tous les produits laitiers, quelle que soit leur origine.
J'insiste : nous nous en tiendrons scrupuleusement à la philosophie de cet accord. Ce sont les producteurs laitiers français qui ont appelé à l’aide et ce sont eux que nous soutiendrons.
Les centres E.Leclerc demanderont donc aux industriels de certifier l’origine de leur approvisionnement et excluront du dispositif de soutien les produits d’importation et/ou les produits élaborés à partir de lait importé.
Je veux également interpeller le gouvernement sur la nécessité de faire adhérer à cet accord les distributeurs étrangers présents en France (notamment les hard discounters). La non-participation de ces enseignes au plan de solidarité avec les producteurs laitiers français viendrait créer une situation de distorsion de concurrence par rapport aux distributeurs français.
Enfin, alors que le pouvoir d’achat des Français a marqué un net recul en 2012 et que l’année 2013 s’annonce difficile pour nos concitoyens, les centres E.Leclerc renouvellent leur engagement de rester les moins chers, y compris sur les produits laitiers.
36 Commentaires
A lire "productrice de lait" on apprend que le lait collecté en France est vendu moins cher que le lait collecté en Allemagne. Je ne suis pas un spécialiste des cours mais cela semble anormal avec l'idée d'une politique agricole commune... Le manque à gagner doit être élevé pour tous les producteurs. Avez vous pensé à aider chaque producteur en fonction de l'état du besoin en fond de roulementde de son exploitation? Cette solution me parait juste et équitable. Si vous fixez une aide de 2.5 c/litre et que du lait étranger est comptabilisé , alors les exploitations enregistrées en France seront gagnantes.
Vous avez raison le pouvoir d'achat est malmené en ce moment. Ne faut il pas revoir la règle de la péréquation qui risque de détruire davantage les volumes des marques "exotiques" et l'alignement des prix bas sur les produits jugés incontournables pour permettre aux entreprises concurrentes de vivre et de ne pas se laisser tenter par des approvisionnements douteux comme cette fameuse viande de cheval?
Il y a un vrai débat de fond à mener sur ces sujets pour que la crise ne balaye pas tout le progrès que l'on a connu. Les malheurs de la société Spanghero ont mis tout le personnel sur le carreau. Il ne faudrait pas que scénario catastrophe se reproduise.
Dans le marché du lait il y a bien des segments différents. Je pense aux exploitants qui produisent le lait bio par exemple. Sont-ils concernés par la crise ou sont-ils préservés grâce à la qualité de leur produit?
bien à vous
Bien sûr, Monsieur Leclerc n'est pas un philanthrope ! L'image des GMS a besoin de redorer son blason. Le faire en défendant les producteurs de lait est un moyen comme un autre. ET ALORS ? Où est le problème ? Si ca va dans le bon sens ! Ce qu'il dit est clair et n'a pas l'ambiguïté des propos politiciens qu'on entend tous les jours.
Vous connaissez le dicton "l'union fait la force" ? Les GMS l'ont exploité à fond.
Pourquoi les producteurs de lait et autres paysans ne l'ont pas fait ? Parce qu'ils sont tellement divisés, jaloux les uns des autres qu'ils sont incapables de s'unir. Résultat des courses : la berezina !
Aujourd'hui, ils attendent, en tirant la langue, que d'autres prennent des décisions à leur place qui ne seront, comme d'habitude, qu'un emplâtre sur une jambe de bois !
Autre chose, Marguerite ! Ne profitez vous jamais du système GMS ? Qui, aujourd'hui, n'y va pas ? En tous cas, pas moi qui galère pour nourrir tous mes enfants et boucler les fins de mois.
valoriser le développement durable et ses pratiques, c'est s'engager à réaliser ces filières avec expertise et solvabilité.
Appliquer le développement spécifiques d'intérêts est autant légitime qu'ils participent au développement général tout secteur, ce qui oblige à une politique moderne civilisée et puissante européenne et mondiale !
Mettre en œuvre une régulation internationale c'est sécuriser et conforter les intérêts locaux dans un cadre solvable, au même titre que former les jeunes pour l'avenir dont militaires !
il faut se concerter pour une régulation pour éviter un protectionnisme d'obstruction !
MEL vous avez surement un engagement européen à prendre sans se limiter au franco français !
L'UNION FAIT LA FORCE
Et finalement avez vous la réponse à ma question? le lait BIO VILLAGE demi ecrémé...vient il de vaches françaises? ou a -t il été fabriqué en roumanie, réduit en poudre en hongrie, réhydraté en belgique...et emballé en france??
j'en profite pour poser une question. La filière bio est elle concernée par la crise du lait?
Monsieur le Président de la République,
En ces jours déterminants pour l'évolution de la France alors qu'elle entre officiellement en récession, je me vois obligé de vous adresser cette lettre ouverte, les réactions qu'elle appelle ne pouvant qu'y ajouter et faciliter les choix à venir de votre gouvernement.
Une lettre fondée sur la simplicité, donc la sincérité, le courage, afin de pouvoir y appeler. Avec une solution simplement logique afin de fonder sur la justice pour tous, donc l'adhésion, les efforts nécessaires à l'assainissement socio-économique indispensable à la France actuelle.
Surtout face aux demandes de l'Europe, comme à l'Irlande, à la Grèce, au Portugal ou à l'Espagne, de réduction des salaires apparemment indispensable pour un rééquilibrage et une dynamique économiques durables.
Impensable en France ? Au contraire, mais à condition de fonder les efforts sur la justice sociale, et pour commencer, en rectifiant les dérapages inégalitaires du dernier demi-siècle, sources des dérives que subit le pays. Une marque de respect social déterminante.
Cela en sortant de la fragmentation stérilisante pour une globalisation constructive. Des solutions en résultent, simples, acceptables et réalisables.
Ainsi sur les principales fonctions socio-économiques :
1 - les revenus,
aucune réduction de salaires, mais seulement un prélèvement progressif à partir d'un "plafond" (à convenir, autour de 2 à 3 SMIC) destiné :
- dans le privé, à la compétitivité et à l'investissement ;
- dans le public, à la réduction de la dette publique, à renouveler jusqu'à son annulation ;
2 - les retraites :
sans avoir à modifier les bases de calcul actuelles, appliquer un prélèvement progressif à partir d'un "plafond" comme pour les salaires, affecté à la réduction de la dette publique, à renouveler également ;
de plus, après 15 ans de retraite, un plafonnement autour d'une à deux fois le coût de vie moyen en maison de retraite ;
3 - la fiscalité sur les revenus :
une progressivité étendue mais non dissuasive, en affectant à des investissements publics en emprunts non indexés, la part de l'imposition à partir d'un certain niveau (autour de 40%) et les déductions pertinentes, telles certaines niches fiscales plafonnées ;
4 - la fiscalité sur la production :
la réforme de la TVA que je réclame depuis 5 ans comme vous le savez, rendant partielle et non plus intégrale sa récupération intermédiaire avec la TVAP, et alimentant ainsi le budget social, la réduction des cotisations salariales, donc la compétitivité des entreprises et l'emploi.
Toutes ces mesures réduisent les inégalités excessives, mais sans spoliation :
aucune d'elles ne réduit les revenus au-dessous de 2000€ mensuels ; sensibles à partir de 6000 € surtout, les réductions font l'objet de compensations productives par emprunts, réduction de dette et d'impôt,
toutes génératrices d'activités durables et d'emploi :
des investissements privés et publics dépassant 100 milliards € annuels, au service du pays, de l’industrie et de l’environnement ;
avec la TVAP, la réduction des coûts salariaux et des importations, le soutien et le développement des vrais producteurs, PME en particulier, donc de la création et de l'embauche,
avec la réduction du chômage en résultant et le soutien du pouvoir d'achat, elles apportent des moyens nouveaux : de développement social, habitat, équipements urbains et culturels ; de formation et d'innovation ; de protection écologique, notamment.
Des mesures simples à comprendre et à appliquer, efficaces à la fois économiquement (emploi, compétitivité, désendettement, investissements, motivation, ...) et socialement (justice, adhésion, confiance, civisme, avenir, ...) entre autres.
De telles perspectives y ajoutent un encouragement que vous ne pourrez que partager, du moins je le souhaite.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à cette contribution simple et sincère,
ma respectueuse considération.
Trevor Narg
effectivement les processus des filières fournisseurs sont très important !
c'est aussi pour une précision de votre part sur le fait que cela fait évoluer l'orientation de l'entreprise, ses capacités, ses choix ! évidement le pouvoir d'achat des clients, mais l'entreprise vaut autant que les clients, en RSE aussi !
l' EUROPE : un investissement fort français et européen, régional aussi !
mais pour le choix vis à vis de l'international et la forte concurrence dont technique ! faites un sujet sur votre ambition et projet à ce niveau ! celui qui conforte votre savoir faire mais aussi vos spécificités vos forces et stabilité !
de la poudre de lait au démaquillant pour les yeux, c'est bien ce qui nous intéresse
faire ce qu'il faut faire pour correctement évoluer et de plus avec l'exigence durable ! exiger des filières hyper structurée au norme, pareil pour l'investissement donc un choix sélectif sur les intervenants, les financeurs pour préserver les intérêts de société dont cosmopolites !
exemple en France les infrastructures sont insuffisantes, mais c'est aussi à tous les acteurs d'y faire quel sont vos exigences ! du fait aussi que directement cela influe sur l'activité ses conditionnements, donc la politique d'achat de la GMS ... !
Je vous avouerai que je suis fatiguée, épuisée par tant de discussions stériles qui nous amènent de désillusion en désillusion ... Je suis productrice de lait avec mon mari, nous avions un salarié que nous devons licencier parce que nous ne pouvons plus le payer. Tout le grand public et peut - être vous aussi Monsieur Leclerc, croit que les négociations d'avril avec le médiateur ont abouti et que la filière va mieux. Mon dieu, quel mensonge !!!! Nous venons d'avoir ce matin notre "paye de lait" (je n'aime pas ce mot qui laisse à penser une intégration de fait, quoique ...). On nous avait promis 25 euros / 1000 L, ils ne seront jamais versés (ni à nous, ni aux autres producteurs, adhérents à une coopérative ou pas). Les raisons évoquées pour ne pas verser : le transformateur n'a aucune assurance que les pouvoirs publics n'assimileront pas la mise en oeuvre des propositions à un délit d'entente. La pratique de l'effort financier demandé n'est pas équitable : 12 mois pour les transformateurs, 7 mois pour les distributeurs.
Alors voilà, je suis fatiguée et non plus révoltée et je me demande pourquoi nous travaillons si dur sans être rémunérés et que tout le monde trouve cela normal. Nous devons être des sous - Hommes ...
Alors voilà, je comprends ces agriculteurs qui arrêtent de produire du lait, pour soit, changer de production (quand cela est possible) ou qui change de métier, ou qui arrête de vivre tout simplement. Un suicide d'agriculteur par jour, mais cela reste tabou.
Alors oui, de la révolte, je suis passée à la colère, puis à la fatique, puis à la résignation ...
Cordialement
Je suis triste de savoir que des français et des françaises souffrent au quotidien alors qu'ils ont un travail et une nécessité. Je suis triste que le système comptable et juridique ne soit pas au niveau de l'attente des français en situation d'urgence. Je suis triste de savoir que des gens se suicident pour des questions de dêtes. Je suis triste parceque le système aujourd'hui écrase des personnes qui sont courageux, volontaires entreprenant et valeureux. Je suis triste que les collectivités locales se retrouvent débordées par le sujet et qu'elles n'ont pas de rôle de mediateur à jouer et que la négociation se retrouve centralisée à Paris.
Je vous remercie sincèrement d'avoir bien voulu me répondre (MEL comme Spam). Il semblerait que ce soit les coopératives qui trainent les pieds pour augmenter le prix du lait. Une coopérative logiquement, appartient aux adhérents (que nous sommes, nous les producteurs) mais il semble que nos administarteurs ne nous réprésentent plus et que soit, ils ont été lobotomisés, soit achetés (leur indemnité doit sans doute leur permettre de faire face à la crise), soit ils ne sont là que parce que les statuts l'exigent ou soit les trois !!!
Bref, cela ne change rien au fait que les producteurs sont en bout de chaîne et que quoiqu'ils fassent (blocage de camions, "grève" du lait ...), ils se tirent une balle dans le pied. As - t'on vu un entrepreneur faire grève ? Nous sommes pourtant en haut de la pyramide, on n'oublie que les gens ont à manger grâce à nous et que les rapports devraient dont être un peu inversés par rapport aux transformateurs et à la GMS ...
Nous sommes aux abois : licenciement, court terme, avance DPU, tous les leviers ont été activés mais cela ne passe pas. Quand pourrons - nous vivre de notre métier qui est de produire du lait ?
J'aimerais pouvoir marquer sur mon tank à lait : "nous vous informons qu'étant donné l'augmentation de nos charges et des prix de nos fournisseurs, nous sommes dans l'obligation d'augmenter nos tarifs de vente du lait". (affichage vu chez le coiffeur l'autre jour pour justifier la hausse des tarifs !!)
Quel beau métier pourtant !!! Nourrir les Hommes ...
Merci
Salutations
A lire "productrice de lait" on apprend que le lait collecté en France est vendu moins cher que le lait collecté en Allemagne. Je ne suis pas un spécialiste des cours mais cela semble anormal avec l'idée d'une politique agricole commune... Le manque à gagner doit être élevé pour tous les producteurs. Avez vous pensé à aider chaque producteur en fonction de l'état du besoin en fond de roulementde de son exploitation? Cette solution me parait juste et équitable. Si vous fixez une aide de 2.5 c/litre et que du lait étranger est comptabilisé , alors les exploitations enregistrées en France seront gagnantes.
Vous avez raison le pouvoir d'achat est malmené en ce moment. Ne faut il pas revoir la règle de la péréquation qui risque de détruire davantage les volumes des marques "exotiques" et l'alignement des prix bas sur les produits jugés incontournables pour permettre aux entreprises concurrentes de vivre et de ne pas se laisser tenter par des approvisionnements douteux comme cette fameuse viande de cheval?
Il y a un vrai débat de fond à mener sur ces sujets pour que la crise ne balaye pas tout le progrès que l'on a connu. Les malheurs de la société Spanghero ont mis tout le personnel sur le carreau. Il ne faudrait pas que scénario catastrophe se reproduise.
Dans le marché du lait il y a bien des segments différents. Je pense aux exploitants qui produisent le lait bio par exemple. Sont-ils concernés par la crise ou sont-ils préservés grâce à la qualité de leur produit?
bien à vous
Bien sûr, Monsieur Leclerc n'est pas un philanthrope ! L'image des GMS a besoin de redorer son blason. Le faire en défendant les producteurs de lait est un moyen comme un autre. ET ALORS ? Où est le problème ? Si ca va dans le bon sens ! Ce qu'il dit est clair et n'a pas l'ambiguïté des propos politiciens qu'on entend tous les jours.
Vous connaissez le dicton "l'union fait la force" ? Les GMS l'ont exploité à fond.
Pourquoi les producteurs de lait et autres paysans ne l'ont pas fait ? Parce qu'ils sont tellement divisés, jaloux les uns des autres qu'ils sont incapables de s'unir. Résultat des courses : la berezina !
Aujourd'hui, ils attendent, en tirant la langue, que d'autres prennent des décisions à leur place qui ne seront, comme d'habitude, qu'un emplâtre sur une jambe de bois !
Autre chose, Marguerite ! Ne profitez vous jamais du système GMS ? Qui, aujourd'hui, n'y va pas ? En tous cas, pas moi qui galère pour nourrir tous mes enfants et boucler les fins de mois.
valoriser le développement durable et ses pratiques, c'est s'engager à réaliser ces filières avec expertise et solvabilité.
Appliquer le développement spécifiques d'intérêts est autant légitime qu'ils participent au développement général tout secteur, ce qui oblige à une politique moderne civilisée et puissante européenne et mondiale !
Mettre en œuvre une régulation internationale c'est sécuriser et conforter les intérêts locaux dans un cadre solvable, au même titre que former les jeunes pour l'avenir dont militaires !
il faut se concerter pour une régulation pour éviter un protectionnisme d'obstruction !
MEL vous avez surement un engagement européen à prendre sans se limiter au franco français !
L'UNION FAIT LA FORCE
Et finalement avez vous la réponse à ma question? le lait BIO VILLAGE demi ecrémé...vient il de vaches françaises? ou a -t il été fabriqué en roumanie, réduit en poudre en hongrie, réhydraté en belgique...et emballé en france??
j'en profite pour poser une question. La filière bio est elle concernée par la crise du lait?
Monsieur le Président de la République,
En ces jours déterminants pour l'évolution de la France alors qu'elle entre officiellement en récession, je me vois obligé de vous adresser cette lettre ouverte, les réactions qu'elle appelle ne pouvant qu'y ajouter et faciliter les choix à venir de votre gouvernement.
Une lettre fondée sur la simplicité, donc la sincérité, le courage, afin de pouvoir y appeler. Avec une solution simplement logique afin de fonder sur la justice pour tous, donc l'adhésion, les efforts nécessaires à l'assainissement socio-économique indispensable à la France actuelle.
Surtout face aux demandes de l'Europe, comme à l'Irlande, à la Grèce, au Portugal ou à l'Espagne, de réduction des salaires apparemment indispensable pour un rééquilibrage et une dynamique économiques durables.
Impensable en France ? Au contraire, mais à condition de fonder les efforts sur la justice sociale, et pour commencer, en rectifiant les dérapages inégalitaires du dernier demi-siècle, sources des dérives que subit le pays. Une marque de respect social déterminante.
Cela en sortant de la fragmentation stérilisante pour une globalisation constructive. Des solutions en résultent, simples, acceptables et réalisables.
Ainsi sur les principales fonctions socio-économiques :
1 - les revenus,
aucune réduction de salaires, mais seulement un prélèvement progressif à partir d'un "plafond" (à convenir, autour de 2 à 3 SMIC) destiné :
- dans le privé, à la compétitivité et à l'investissement ;
- dans le public, à la réduction de la dette publique, à renouveler jusqu'à son annulation ;
2 - les retraites :
sans avoir à modifier les bases de calcul actuelles, appliquer un prélèvement progressif à partir d'un "plafond" comme pour les salaires, affecté à la réduction de la dette publique, à renouveler également ;
de plus, après 15 ans de retraite, un plafonnement autour d'une à deux fois le coût de vie moyen en maison de retraite ;
3 - la fiscalité sur les revenus :
une progressivité étendue mais non dissuasive, en affectant à des investissements publics en emprunts non indexés, la part de l'imposition à partir d'un certain niveau (autour de 40%) et les déductions pertinentes, telles certaines niches fiscales plafonnées ;
4 - la fiscalité sur la production :
la réforme de la TVA que je réclame depuis 5 ans comme vous le savez, rendant partielle et non plus intégrale sa récupération intermédiaire avec la TVAP, et alimentant ainsi le budget social, la réduction des cotisations salariales, donc la compétitivité des entreprises et l'emploi.
Toutes ces mesures réduisent les inégalités excessives, mais sans spoliation :
aucune d'elles ne réduit les revenus au-dessous de 2000€ mensuels ; sensibles à partir de 6000 € surtout, les réductions font l'objet de compensations productives par emprunts, réduction de dette et d'impôt,
toutes génératrices d'activités durables et d'emploi :
des investissements privés et publics dépassant 100 milliards € annuels, au service du pays, de l’industrie et de l’environnement ;
avec la TVAP, la réduction des coûts salariaux et des importations, le soutien et le développement des vrais producteurs, PME en particulier, donc de la création et de l'embauche,
avec la réduction du chômage en résultant et le soutien du pouvoir d'achat, elles apportent des moyens nouveaux : de développement social, habitat, équipements urbains et culturels ; de formation et d'innovation ; de protection écologique, notamment.
Des mesures simples à comprendre et à appliquer, efficaces à la fois économiquement (emploi, compétitivité, désendettement, investissements, motivation, ...) et socialement (justice, adhésion, confiance, civisme, avenir, ...) entre autres.
De telles perspectives y ajoutent un encouragement que vous ne pourrez que partager, du moins je le souhaite.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à cette contribution simple et sincère,
ma respectueuse considération.
Trevor Narg
effectivement les processus des filières fournisseurs sont très important !
c'est aussi pour une précision de votre part sur le fait que cela fait évoluer l'orientation de l'entreprise, ses capacités, ses choix ! évidement le pouvoir d'achat des clients, mais l'entreprise vaut autant que les clients, en RSE aussi !
l' EUROPE : un investissement fort français et européen, régional aussi !
mais pour le choix vis à vis de l'international et la forte concurrence dont technique ! faites un sujet sur votre ambition et projet à ce niveau ! celui qui conforte votre savoir faire mais aussi vos spécificités vos forces et stabilité !
de la poudre de lait au démaquillant pour les yeux, c'est bien ce qui nous intéresse
faire ce qu'il faut faire pour correctement évoluer et de plus avec l'exigence durable ! exiger des filières hyper structurée au norme, pareil pour l'investissement donc un choix sélectif sur les intervenants, les financeurs pour préserver les intérêts de société dont cosmopolites !
exemple en France les infrastructures sont insuffisantes, mais c'est aussi à tous les acteurs d'y faire quel sont vos exigences ! du fait aussi que directement cela influe sur l'activité ses conditionnements, donc la politique d'achat de la GMS ... !
Je vous avouerai que je suis fatiguée, épuisée par tant de discussions stériles qui nous amènent de désillusion en désillusion ... Je suis productrice de lait avec mon mari, nous avions un salarié que nous devons licencier parce que nous ne pouvons plus le payer. Tout le grand public et peut - être vous aussi Monsieur Leclerc, croit que les négociations d'avril avec le médiateur ont abouti et que la filière va mieux. Mon dieu, quel mensonge !!!! Nous venons d'avoir ce matin notre "paye de lait" (je n'aime pas ce mot qui laisse à penser une intégration de fait, quoique ...). On nous avait promis 25 euros / 1000 L, ils ne seront jamais versés (ni à nous, ni aux autres producteurs, adhérents à une coopérative ou pas). Les raisons évoquées pour ne pas verser : le transformateur n'a aucune assurance que les pouvoirs publics n'assimileront pas la mise en oeuvre des propositions à un délit d'entente. La pratique de l'effort financier demandé n'est pas équitable : 12 mois pour les transformateurs, 7 mois pour les distributeurs.
Alors voilà, je suis fatiguée et non plus révoltée et je me demande pourquoi nous travaillons si dur sans être rémunérés et que tout le monde trouve cela normal. Nous devons être des sous - Hommes ...
Alors voilà, je comprends ces agriculteurs qui arrêtent de produire du lait, pour soit, changer de production (quand cela est possible) ou qui change de métier, ou qui arrête de vivre tout simplement. Un suicide d'agriculteur par jour, mais cela reste tabou.
Alors oui, de la révolte, je suis passée à la colère, puis à la fatique, puis à la résignation ...
Cordialement
Je suis triste de savoir que des français et des françaises souffrent au quotidien alors qu'ils ont un travail et une nécessité. Je suis triste que le système comptable et juridique ne soit pas au niveau de l'attente des français en situation d'urgence. Je suis triste de savoir que des gens se suicident pour des questions de dêtes. Je suis triste parceque le système aujourd'hui écrase des personnes qui sont courageux, volontaires entreprenant et valeureux. Je suis triste que les collectivités locales se retrouvent débordées par le sujet et qu'elles n'ont pas de rôle de mediateur à jouer et que la négociation se retrouve centralisée à Paris.
Je vous remercie sincèrement d'avoir bien voulu me répondre (MEL comme Spam). Il semblerait que ce soit les coopératives qui trainent les pieds pour augmenter le prix du lait. Une coopérative logiquement, appartient aux adhérents (que nous sommes, nous les producteurs) mais il semble que nos administarteurs ne nous réprésentent plus et que soit, ils ont été lobotomisés, soit achetés (leur indemnité doit sans doute leur permettre de faire face à la crise), soit ils ne sont là que parce que les statuts l'exigent ou soit les trois !!!
Bref, cela ne change rien au fait que les producteurs sont en bout de chaîne et que quoiqu'ils fassent (blocage de camions, "grève" du lait ...), ils se tirent une balle dans le pied. As - t'on vu un entrepreneur faire grève ? Nous sommes pourtant en haut de la pyramide, on n'oublie que les gens ont à manger grâce à nous et que les rapports devraient dont être un peu inversés par rapport aux transformateurs et à la GMS ...
Nous sommes aux abois : licenciement, court terme, avance DPU, tous les leviers ont été activés mais cela ne passe pas. Quand pourrons - nous vivre de notre métier qui est de produire du lait ?
J'aimerais pouvoir marquer sur mon tank à lait : "nous vous informons qu'étant donné l'augmentation de nos charges et des prix de nos fournisseurs, nous sommes dans l'obligation d'augmenter nos tarifs de vente du lait". (affichage vu chez le coiffeur l'autre jour pour justifier la hausse des tarifs !!)
Quel beau métier pourtant !!! Nourrir les Hommes ...
Merci
Salutations