
Le bac est dans le sable !
J’ai longtemps défendu le principe d’un baccalauréat conçu comme un apprentissage de la compétition. Mais vu sa démonétisation, cet examen ne dit plus rien d’autre sur un CV que la spécialisation (littéraire, maths) dont on sait qu’elle n’a pas véritablement été choisie. Au risque de provoquer, j’oserais dire que pour rentrer dans l’école de la vie, la compétition sportive, l’engagement dans des projets associatifs ou même la technique des jeux vidéo produisent des candidats de meilleur niveau. ???
La pitoyable séquence de grèves (surveillants puis correcteurs) et le recours éventuel à un système de notation moins aléatoire a probablement porté le dernier coup à cette épreuve déjà très décotée. Qui défend encore le bachot à l’ancienne ?
Le plus comique n’est pas qu’une corporation d’enseignants, à priori hostile à la sélection, s’ingénie à vouloir en maintenir le caractère darwinien. C’est plutôt de les voir s’offusquer d’un recours au contrôle continu (par eux-mêmes) à l’instar de ce qui se fait dans la plupart des autres pays.
Que les étudiants se rassurent : il y a peu de RH aujourd’hui qui s’attardent sur la note de cet examen et descendent si bas dans la page. Le vrai combat, ça va être - c'est déjà - de choisir la bonne filière plutôt que le bon examen. Pour un candidat, on regarde davantage le profil personnel et les stages !
4 Commentaires
Réponse : ne pas l'avoir est plus pénalisant que l'avoir pour celui qui en a besoin pour accéder aux études supérieures (hors capacité en Droit). Donc le "truc" sent tout de même un peu le sapin...
Il va "enfin" bosser, avoir de bons stages...pour une bonne maturité et s'épanouir auprès des meilleurs.
Tonio
Commençons par rétablir les inégalités à ce niveau-là, en commençant par re-responsabiliser les familles en leur rappelant que les élèves des enseignants sont avant tout leurs enfants donc qu'ils ont des droits pour les avoir mis au monde mais également des devoirs, ce que de plus en plus oublient ...