SOCIÉTÉ
Actus / Débats
Médicaments non remboursés : le vrai, le faux
Je commente quelques verbatim relevés dans la presse ainsi que des notes publiées ici (JAKEDOUARD-23/11, ROMANIN, 21 et 24/11, Vulcaintrauma, 24/11, brice41, 21/11).
« E. Leclerc n’a pas le droit de vendre des médicaments »
- Vrai : c’est en France un monopole réservé aux pharmaciens.
- Faux : pas question de les vendre en hypermarché. « Ce ne sont pas des petits pois », dont acte. Aussi le projet consiste à les commercialiser dans un espace dédié à la santé (des parapharmacies), sous le contrôle et avec les conseils d’un docteur en pharmacie.
- Vrai, s’il s’agit de médicaments remboursés.
- Faux, s’agissant des médicaments déremboursés. Leur mise en marché n’est soumise à aucun système de régulation. Plus sages cette année, leurs prix ont flambé lors des premières vagues de déremboursement par l’Etat (Etude de la Mutualité Française, 2006).
- Vrai jusqu’ici, car il y avait peu de médicaments déremboursés.
- Mais faux : depuis 2 ans, les mutuelles et les organisations de consommateurs les sensibilisent (Que Choisir, septembre 2009). Dans la dernière enquête IPSOS, 36 % des Français ont refusé d’acheter des médicaments qu’ils trouvaient trop chers.
- Faux, tous les médicaments ne sont évidemment pas concernés. Mais le marché des médicaments « à prescription médicale facultative et non remboursés » va frôler les 2 milliards de chiffre d’affaires. Ce n’est pas rien.
- Vrai localement, s’agissant de certains groupements ou même d’officines qui, à Paris, à Strasbourg, à Toulouse, sont très performants en prix.
- Mais globalement faux : une étude du BIPE (octobre 2009), portant sur 313 médicaments PMF-NR, révèle que pour un même médicament, l’écart de prix entre deux pharmacies est au minimum de 70 %. Les écarts de prix observés sont en moyenne de 100 % et peuvent aller jusqu’à 200 %.
- Faux : rien qu’en s’alignant sur les prix les plus bas dans les officines, nos parapharmacies seraient mathématiquement 50 % moins chères que la moyenne des prix relevés en France.
28 Commentaires
* Vrai : c’est en France un monopole réservé aux pharmaciens.
Accepteriez vous les conditions du monopole ?
C'est a dire un nombre de pharmaciens en fonction du chiffre d'affaire (parapharmacie et médicament) et présents pendant toutes les heures d'ouverture.
Du personnel qualifié (préparateur) pour délivrer les médicaments.
Une ouverture 24/24 de telle façon que n'importe qui en France ne soit a moins de 20 kilomètres d'une officine.
etc.....
Si vous acceptez ces conditions alors bienvenu au club.
Je comprends moins bien la problèmatique concernant le groupement Leclerc et les médicaments.
Aujourd'hui les espaces culturels se trouvent hors de la surface de vente de l'hyper comme les agences de voyage. Parfois même dans des sites distincts.
Aussi pourquoi ne pas proposer les pharmacies Leclerc de la même manière en ouvrant des pharmacies dans les galeries marchandes?
Si des groupements d'officines existent alors vous devez être capable de copier le modèle.
Pourriez vous nous expliquer les difficultés
que vous rencontrez?
Ou est le voleur ???
nous sommes donc loin de la flambée des prix tant rabachée ( répétez un mensonge mille fois il deviendra vérité )
1 ) Ca ne concerne pas les médicaments sur prescription médicale
2 ) Les tarifs entre pharmacies sont extrêmement disparates et tout bonnement incompréhensibles
3 ) Ce sera d'après MEL vendu dans des espaces annexes donc je ne vois pas où est le problème. Un docteur en pharmacie Leclerc et un docteur en pharmacie indépendante serait-il moins compétent ? Une ineptie.
En revanche, si MEL embauche un docteur en pharmacie pour 10 vendeurs, je pense qu'il y aura là quelque chose qui ne tourne pas rond...
Je suis bien évidemment contre la vente de médicaments en parapharmacie, ce serait (vous avez pris l'exemple des parapharmacies en Italie à Télématin) la mort des plus petites pharmacies et donc au fur et à mesure la mort d'une profession (les pharmacies en Italie sont aujourd'hui mal en point) parce que je ne vois pas M. MEL s'arrêter là. De plus, je ne pense pas que vous auriez la possibilité d'embaucher tous les pharmaciens ayant perdu alors leur emploi !
Une baisse des prix à en attendre ? Surement, au début en tout cas.
Puis comme pour bcp de réfences et de produits de grandes consommations, il y aura une homogénéisation des prix entre GMS et phies. Au final gagnerons nous une vrai baisse durable? non. Pharmacie et MEL sont commerçant, ils doivents dégager une marge.
Par contre et ça c'est une fait: toute l'économie du réseau officinale sera fragilisée.
Ces pharmacies vont se concentrer et grandir, les plus fragiles disparaitrons: le réseau officinal sera fortement clairsemé mais très dense dans les zones urbaines ou commerciales.
C'est un choix, une possibilité que le consommateur peut faire ou pas.
S'il le fait, attention aux kilomètres à faire pour les services de gardes ou tout simplement pour allez chercher l'ordonnance du petit dernier qui a attrapé la grippe .
à méditer
* Vrai : c’est en France un monopole réservé aux pharmaciens.
Accepteriez vous les conditions du monopole ?
C'est a dire un nombre de pharmaciens en fonction du chiffre d'affaire (parapharmacie et médicament) et présents pendant toutes les heures d'ouverture.
Du personnel qualifié (préparateur) pour délivrer les médicaments.
Une ouverture 24/24 de telle façon que n'importe qui en France ne soit a moins de 20 kilomètres d'une officine.
etc.....
Si vous acceptez ces conditions alors bienvenu au club.
Je comprends moins bien la problèmatique concernant le groupement Leclerc et les médicaments.
Aujourd'hui les espaces culturels se trouvent hors de la surface de vente de l'hyper comme les agences de voyage. Parfois même dans des sites distincts.
Aussi pourquoi ne pas proposer les pharmacies Leclerc de la même manière en ouvrant des pharmacies dans les galeries marchandes?
Si des groupements d'officines existent alors vous devez être capable de copier le modèle.
Pourriez vous nous expliquer les difficultés
que vous rencontrez?
Ou est le voleur ???
nous sommes donc loin de la flambée des prix tant rabachée ( répétez un mensonge mille fois il deviendra vérité )
1 ) Ca ne concerne pas les médicaments sur prescription médicale
2 ) Les tarifs entre pharmacies sont extrêmement disparates et tout bonnement incompréhensibles
3 ) Ce sera d'après MEL vendu dans des espaces annexes donc je ne vois pas où est le problème. Un docteur en pharmacie Leclerc et un docteur en pharmacie indépendante serait-il moins compétent ? Une ineptie.
En revanche, si MEL embauche un docteur en pharmacie pour 10 vendeurs, je pense qu'il y aura là quelque chose qui ne tourne pas rond...
Je suis bien évidemment contre la vente de médicaments en parapharmacie, ce serait (vous avez pris l'exemple des parapharmacies en Italie à Télématin) la mort des plus petites pharmacies et donc au fur et à mesure la mort d'une profession (les pharmacies en Italie sont aujourd'hui mal en point) parce que je ne vois pas M. MEL s'arrêter là. De plus, je ne pense pas que vous auriez la possibilité d'embaucher tous les pharmaciens ayant perdu alors leur emploi !
Une baisse des prix à en attendre ? Surement, au début en tout cas.
Puis comme pour bcp de réfences et de produits de grandes consommations, il y aura une homogénéisation des prix entre GMS et phies. Au final gagnerons nous une vrai baisse durable? non. Pharmacie et MEL sont commerçant, ils doivents dégager une marge.
Par contre et ça c'est une fait: toute l'économie du réseau officinale sera fragilisée.
Ces pharmacies vont se concentrer et grandir, les plus fragiles disparaitrons: le réseau officinal sera fortement clairsemé mais très dense dans les zones urbaines ou commerciales.
C'est un choix, une possibilité que le consommateur peut faire ou pas.
S'il le fait, attention aux kilomètres à faire pour les services de gardes ou tout simplement pour allez chercher l'ordonnance du petit dernier qui a attrapé la grippe .
à méditer