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Peoplelisation de la vie politique : qui est vraiment responsable ?
Le poids des mots, le choc des photos : Jamais le slogan n’a été aussi pertinent. Les Français délaissent la presse écrite pour passer jusqu’à trois heures devant leur écran TV ! Comment s’étonner que la nouvelle génération politique veuille travailler son image plus que son programme. La prise de conscience très récente des risques inhérents à la peoplelisation de la vie politique (et à la réduction du débat aux petites phrases et aux images) a quelque chose de terriblement déroutant. Depuis plus de trente ans, tous les élèves de Marshall Mac Luhan répètent : « C’est le média qui façonne le discours » au lieu de n’en être que le relais !
Alain Duhamel a certainement oublié que, dès 1974, les médias dissertaient sur la modernité d’un Giscard qui tel un Kennedy en famille, tentait de mettre la communication politique au diapason des nouveaux médias. Dans Libé (06/09), voilà qu’il se lâche : La peoplelisation « est à la personnalisation ce que le rococo est au baroque, une dégénérescence extravagante et envahissante ». C’est « de la politique en stuc et en toc…elle symbolise…le triomphe de l’image sur le verbe, de l’émotion sur la réflexion, de la subjectivité sur la rationalité. Elle consacre la victoire de la séduction sur la conviction ».
A juste titre, il dissocie « l’engagement vrai » des artistes qu’il considère comme un « acte civique », des scénographies récentes organisées par les conseillers en communication dont l’objectif « n’est pas d’éclairer, d’expliquer, de convaincre, mais d’attirer la sympathie ». Oui, cher Alain, du débat les politiques semblent avoir fait table rase ! Et sans conteste, ils en font trop.
Singerie ! Mais les politiques sont-ils les seuls responsables ? A force de présenter nos élus comme des clones tristes de technocrates qui n’auraient finalement d’autre expertise que leur capacité de communiquer, peut-on leur reprocher d’essayer « d’humaniser leur image ». Peut-on leur reprocher de vouloir être en phase avec les attentes créées par le monde médiatique. « Pour asseoir leur popularité, dites-vous, la quasi-totalité des dirigeants se ruent vers les émissions de variétés » où on les voit embrasser, pédaler, etc. Mais quand, s’agissant de n’importe quel débat économique ou social, le média met sur le même plan ou sollicite en premier l’avis du footeux ou du chanteur, quand l’avis d’Arditi ou de Piccoli l’emporte sur celui de l’acteur politique, y compris sur des sujets dont ce dernier assume seul, devant l’opinion, la responsabilité…faut-il s’étonner que nos élus cherchent à les singer, à récupérer une partie de leur aura ?
Johnny et Sarko : Pas plus tard qu’hier, toujours dans Libé (5/09), JM Thénard faisait semblant de le découvrir : avec cette Une impitoyable : « La politique gonflée aux stars ». Avec cette phrase bien torchée : « Qu’importe les idées pourvu qu’on ait les corps »). Sur le fond, je partage bien sûr la même irritation face au racolage des paillettes et du strass. Tout ça masque le vide intellectuel sidéral qui a pesé sur les dernières manifestations politiques (La Rochelle, Marseille…).
Mais fallait-il vraiment que Sarko s’adjoigne les services de Johnny ou autre Doc Gyneco pour que toute la presse en fasse un fromage. Après tout, qui relaye habituellement ces images si ce ne sont les médias eux-mêmes tellement friands de ce genre de marchandise. Qui occulte le débat de fond en limitant à la télé le temps des confrontations « parce que ça ne sert pas l’audimat » ! Pas vierge, le monde des médias !
L’effet Ségolène : Tous les médias ne se ressemblent pas ? D’accord : il y a les « People » et les autres. Les premiers ne boudent évidemment pas leur plaisir. Les ventes de « Closer » ont augmenté de 25 %, idem celles de « VSD ».
Mais « Stratégies » (31/08) révèle que, sur Google, l’expression « Ségolène Royal en bikini est la requête qui arrive en tête sur le moteur de recherche ». Et reparcourant toutes les Unes de cet été, je constate que la presse « sérieuse » a su, tout en faisant la fine bouche sur les tabloïds, reprendre à son compte ces peopleleries, ne serait-ce que pour les commenter. Audience, audience. Eh, eh, ce ne sont pas ces numéros-là qui plomberont les comptes de la presse écrite.
Doc Gyneco : On ne se souvient pas qu’en d’autres temps, les artistes, pourtant vibrions comme des mouches autour d’un Mitterrand ou d’un Jack Lang, aient pu être aussi ridiculisés comme vient de l’être Johnny, ni dézingués comme Bruno Beausir décrit comme « sorti du coma », « notoriété en berne ». Allez ! Même s’il est vrai que le Doc est devenu pathétiquement caricatural, que ne devrait-on dire de Valérie Lang, Marina Vlady, Yves Duteil ou autre Sapho, sollicités par les mêmes médias, enrôlés permanents pour une bonne cause médiatisable ! Selon que l’artiste est de gauche ou de droite…Oh, médias hypocrites et méchamment cruels !
Renaud, lui aussi : Puisqu’il est en train de la perdre, il voudrait donner sa voix. Dans Le Parisien (5/09), le chanteur dit avoir, lui aussi, « ses électeurs ». Il s’engage contre Sarko qu’il assimile, allez c’est sans frais, à un Le Pen juste un peu plus policé que l’original ! « Sarko-facho » dira, en septembre, une de ses prochaines chansons. Ca donnera un semblant de légitimité politique aux violences d’une « racaille » qui, justement, cherche un sens à son combat. Mais avouez que c’est nul, au moins aussi nul que les anciennes rengaines anti-flics du Doc. Lui, Renaud, qui dénonce en Johnny « le degré zéro de l’engagement politique » se fourvoie à son tour dans le plus grotesque des poujadismes. J’ose dire « grotesque » parce qu’il ose cet aveu : « Au deuxième tour, j’appliquerai la discipline de la gauche républicaine en votant Ségolène Royal, même si pour moi, elle flirte aussi avec les idées de Sarko en voulant mettre les racailles en caserne ». Ouah ! En voilà un d’artiste qui fait évoluer le débat ! Combien vous pariez qu’à lui, Libé ne fera pas la peau.
Jospin : Lui aussi s’irrite des peopleleries et appelle au débat. Mais voilà. Réclamant au sein du PS qu’on évite de se focaliser sur les querelles d’investiture, on ne l’entend que sur son éventuelle candidature. J’y vais, j’y vais pas. Vous saurez tout ça le 3 octobre : « Pour le moment, je participe librement à une discussion qui me paraît essentielle pour l’avenir du pays » (Le Monde, 07/09). Ah bon, sur quels thèmes ?
Jospin me fait penser finalement à VGE après 1981. Dur d’accepter le destin. D’espérer, en vain, un appel populaire après avoir orgueilleusement tourné le dos aux masses qui les soutenaient. Dieu, que le peuple est ingrat. « Je ne me sens pas du tout fatigué, et je pense que j’ai suffisamment peu servi, ces derniers temps, pour ne pas être usé » (Le Monde, 07/09). Mais n’y aurait-il de vie politique, pour un ex, qu’en piétinant dans les listes d’attente pour re-briguer la fonction suprême ? Tant de causes sociales, humanitaires, environnementales ou civiques auraient pu mobiliser ces « réservoirs d’expériences » (puisque seul le passé leur sert de plaidoirie !).
Jospin et Chirac : Le passé, décidément, rattrape le présent. Lors des dernières Présidentielles, Jospin s’en était pris à l’âge du capitaine. Chirac était trop vieux ! Pensez donc, par rapport à Tony Blair, à Berlusconi, et aux autres dirigeants européens de la génération des quinquas, la France serait représentée par un septuagénaire.
Après coup, il doit s’en mordre les lèvres, notre Lionel, avec ses presque soixante dix ans . Devinez la pique qu’avec son sourire carnassier, Sarko lui décochera si d’aventure… A moins qu’à son tour, bien sûr, Jospin n’humanise et ne rajeunisse son image aux côtés d’Emmanuelle Béart ou de Djamel Debouzze. Ne doutez de rien !
Résignation : Vivement qu’on rentre effectivement dans la campagne électorale, puisque, décidément, médias ou politiques, tous n’accorderont de place aux sujets majeurs qui nous préoccupent qu’une fois les candidatures et investitures définitivement acquises. C’est dingue, mais c’est comme ça…
Mais ne nous leurrons pas. Par-delà le jeu singulier auquel se livrent politiques et médias (« je t’aime, moi non plus » et « je te dénonce, mais continue, tu fais vendre »), c’est l’évolution du système politique qui finit par produire cet effet. Alain Duhamel le reconnaît lui-même : « L’élection du Chef de l’Etat au suffrage universel a…mécaniquement conduit depuis des décennies à la personnalisation extrême de la politique ». D’une majorité parlementaire, d’un parti politique, d’un gouvernement…on attend un programme. D’un futur Président, l’opinion recherche, certes, les idées maîtresses, mais surtout les valeurs et la personnalité. C’est ce qu’ont compris Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. C’est pour cela qu’ils font course en tête.
Est-ce finalement bon pour le pays ? Si l’on parle de revenir à la rationalité politique, évidemment non. Mais pour obtenir le changement, le système permet-il à tous ces acteurs de la vie publique de s’exprimer autrement ? Où, quand ? Je regarde les programmes du service public. J’y cherche l’annonce d’émissions de fond sur l’Europe, sur l’éducation, le système de santé, le service civique, le protocole de Kyoto, etc. Des émissions pédagogiques, des confrontations, en prime time, avec le temps nécessaire.
Ah ! C’est trop tôt, rapport à la campagne ? Probablement, c’est ce que doivent penser aussi les politiques…
30 Commentaires
Il est a rapprocher des dernières déclaration de F. Bayrou qui dénonce la collusion entre média, les investisseurs derrière eux et les deux prétendants affichés Sarkozy et Ségolène.
Il devient interessant dans l'adversité ce François ;-)
La seule différence que je vois, c'est que c'est un argument de poids contre Ségolène Royal. En fait, encore une fois, si une femme se met à faire la même chose qu'un homme, cela devient mal (et pour ne pas paraitre sexiste, cela devient mal, aussi pour les hommes) !
Enfin, il n'y a, en réalité, aucune peoplelisation, c'est une invention. La peoplelisation, c'est, par exemple, s'intéresser avec insistance, à la vie privée des gens concernés. Or, s'il y a une chose dont les Français se moquent c'est bien la vie privée de leurs hommes et femmes politiques (aux USA ou en GB, la rumeur du fils japonais de Chirac ferait la une par exemple). Les ministres en concubinage, divorces, remariages, enfants (qui sont-ils, que font-ils) etc. tout se passe dans l'indifférence la plus totale des Français (et c'est heureux)
Libre à chacun d'aimer ou de haïr comme il l'entend, mais un couple présidentiel n'est pas un couple comme les autres... Avant de monter sur la scène, il fallait savoir à quoi s'en tenir.
Vive Hilary! Vive Danièle! Vive Bernadette! Ce sont des femmes qui ont tenu leur rang.
Cécilia a-t-elle voulu imiter Hilary en terme médiatique? Alors, il fallait assumer jusqu'aux cigares...! Si elle n'a pas compris que les Français n'étaient pas les Américains...
Non, pas Sarcozy-Cécilia à l'Elysée!
Argentine
Mitterand accueillait sa fille adultère à l'Elysée tous les jours, après la classe. Son épouse ne l'a jamais su car elle ne vivait pas à l'Elysée, le couple était fictif et vivait leur vie chacun de leur coté, sans avoir voeu de chatesté ! Personne n'en a jamais fait la moindre couverture, l'image de la France dans le monde n'en a pas été affectée.
Il semble établi aussi que Chirac est un chaud lapin, enfin était, et aurait lui aussi des enfants adultères (ce qu'aucun journaliste n'a, semble-t-il, cherché à approfondir car cela n'intéresse personne)
Cela n'a pas empeché Danièle et Bernadette de tenir leur rang.
Alors, pourquoi cela serait différent pour le prochain Président quel qu'il soit ?
c'était encore vrai il y a 11 ou 12 ans.
Ne vous laissez pas abuser par la chirurgie esthétique et l'image!!
Pour le reste, continuez à cogner ou encourager, bref à vous exprimer et maintenez le rythme des publications!
Il semble que le plus important consiste à faire parler de soi et, à la limite, peu importe si c'est en bien ou en mal.
Que Royal soit en tête des sondages sans avoir proposé de programme est éloquent. Ce qui compte, c'est que l'on parle de Royal. La notoriété vaut soutien. On n'est pas si loin de Loana !
Mais, enfin, cela n'a qu'un temps. Comme vous le savez, MEL, une marque connue, c'est bien, cela assure un bon référencement. Une bonne exposition. Mais l'acte d'achat, sur le long terme, n'est-il pas un peu plus rationnel ? Il ne suffit pas que le produit soit connu, il faut aussi qu'il satisfasse le besoin qui pousse à l'acheter.
L'électeur qui va acheter un produit qu'il consommera sur 5 ans ne peut s'arrêter à la notoriété de la marque. Il soupèsera le produit, essaiera de voir de quoi il est composé, le replacera alors en rayon ou l'apportera à la caissière.
Mais ira-t-il jusqu'à regarder en haut et en bas des rayons ? Pas sûr. Pas assez connu.
Donc pour être élu, il faut d'abord être connu, ce qui suppose d'intégrer parfaitement la grille de lecture des médias à grand tirage.
Mais, ensuite, il faut être bon. Et là les masques tombent.
C'est pourquoi l'année qui vient va être excitante. Royal sera-t-elle notre prochain Lipietz, ouvrant grande la porte à Jospin une fois la baudruche dégonflée ? Ou saura-t-elle tenir la distance ?
J'aime la comparaison avec l'achat d'un nouveau produit. Seulement voilà, pour une élection, acheter un produit "pour essayer", c'est s'engager à utiliser le produit pendant 5 ans. Il n'a, donc, besoin de plaire après l'essai, il a juste besoin d'être vendu la première fois.
La France est bipolaire : 40% à gauche qui voteront pour un candidat PS au second tour 40% à droite pour le candidat de droite républicaine (UMP ou UDF) au second tour. Reste 10% d'indécis et nouveauté depuis quelques années, 10% de contestataires extrèmes (abstention au second tour ou vote pour le candidat de l'autre bord)
L'élection présidentielle, c'est uniquement convaincre ces 20% qui votent comme des girouettes sans avoir d'opinion tranchée. Et pour cela tous les arguments possibles peuvent jouer
- non, je n'ai pas lu son livre. Mais je serais ravi de le faire quand ses internautes auront fini de l'écrire ! je désire l'avenir !
- le discours de Frangy était un condensé de paroles creuses. Je t'invite à le relire.
A Domi :
- tu as raison, on n'achète qu'une fois mais c'est comme pour une voiture, on sait que c'est pour longtemps donc on fait particulièrement attention. Les Français, à un moment donné, ne s'arrêteront plus à l'écume portée par la vague médiatique. Enfin, je l'espère !
- d'accord également avec ta répartition de l'électorat. Mais, attention, à vouloir draguer les 10% restants on risque de perdre sa base ! Il faut additionner sans soustraire. Un travail de funambule !
A vous qui êtes dans le monde marchand…heu … excusez moi, dans la société civile comme on dit, on ne sait pas trop ce que c’est mais ça fait plus élégant, je demande qui fait la « consommation » politique ? L’offre : les médias ? Ou la demande : l’auditeur ?
Cette « peopolisation », ces petites phrases dont les medias font leurs papiers quotidiens, c’est un peu comme les amuse-gueules à l’apéro, quand on mange trop, on a l’appétit coupé.
Et après on dira qu’on ne s’intéresse plus à la politique. Oui, on n’a plus faim de ça.
Ce qu’on souhaite pour 2007 ce sont des candidats qui nous font part de leur diagnostique et expriment des idées et des choix et pas les sempiternels lieux communs et ritournelles dites idéologiques, qui disent ce qu’ils vont faire et qui, une fois élus, feront ce qu’ils ont dit.
Depuis le temps qu’à chaque élection ils nous entendent et tirent les leçons ils ont atteint bac + 10, +15, +20, voire plus pour certains. Après une telle formation, ils doivent connaître les solutions aux problèmes.
Tant qu’il y a du politique, il y a de l’espoir… de la politique ce n’est pas sûr.
Un naïf
Il n'insiste pas assez sur la responsabilité du citoyen, mais le portrait du politique est très très bon.
A.
Chacun (droite et gauche) s'exprime, le tout ressemblant à une cacophonie bien française. Mais, ça sonde, ça sonde.
Tchao M.E.L.
La base votera toujours pour la personne, car si on est de gauche, on ne va pas voter Sarko, s'il y a un candidat de gauche présent. Une partie du vote ouvrier qui est passée du PC à Le Pen, n'est pas que des gens de gauche, toujours à gauche, votent pour l'extrème-droite en étant toujours à gauche, c'est simplement des gens sans conscience politique qui votent uniquement par intérêt individuel.
Employeurs qui mettez les congénères en retraite (restés en poste sans amputation de leurs rémunérations), (*)
êtes-vous disposés d’embaucher maintenant des chômeurs de plus de 57 ans sans cesse rejetés ou demeurant sans réponse à nos multiples sollicitations, avant et depuis nos 50 ans, (vu les dispositifs successifs faisant préférer des jeunes) ?
Ayant aussi travaillé-es très tôt, et vieilli-es comme les congénères mis en retraite, quel travail êtes vous précisément disposés de nous confier, maintenant que paupérisé-es ?
Rappelons la proposition de TICS (travaux d’intérêts collectifs et sociaux), soumise depuis 2004 à la communauté de communes. Grâce à des embauches normales par la Collectivité décidée de les prendre en charge pour collecter et assurer les travaux de courte durée ou en surcharge (entreprises ou collectivités), puisque manifestement, elles n’ont ni la possibilité ni la volonté d’embaucher des quinquas ou seniors vieillis au chômage ou des jeunes manquant d’expérience. Confier des TICS à réaliser (au prix convenu sans contraintes administratives) ça évite le travail dissimulé et ça relance l’emploi de celles et ceux qui en sont exclus.
Sans solution d’emploi ni de chômage ni de retraite, comme le maire de ma commune et le sénateur de ma ville (déclaration du 26-09-2000), comme les anciens Premiers Ministres BARRE et DELORS (émission du 16-02-2004) «une indemnisation est due à toute personne à qui le chômage est infligé», ainsi que stipulé dans la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen (validée depuis décembre 1948 sans discontinuer par les élus de la République Française), comme d’autres élus plus récemment, et quelque 85 % des participants à l’enquête qui continue sur http://action.antichomage.free.fr ,
vous pouvez, vous aussi, appuyer les réclamations ici rappelées : des
équivalences retraites des périodes de chômage affreusement infligé et de la régularisation de l’ASS
C’est indispensable pour remettre le cœur à l’ouvrage dans un emploi,
si non pour être mis en retraite et vivre au lieu de survivre.
TESSIER Jean 58 ans Intervenant d’entreprise ANPE > 1996 St MARD SURGERES 17700 06.78.18.79.26 Profil à mon nom http://www.viaduc.com
En attendant, on fait une rentrée à la CRAM
le lundi 18 septembre 2006 pour 11 h.
Pour le Centre Ouest (16-17-79-86-19-23-87), à la CRAM CO LIMOGES 37 av. Président Coty
Nous serons en nombre pour soutenir les équivalences retraite des périodes de chômage affreusement infligée à tout chômeur âgé ainsi que la régularisation de l'ASS. On remercie les dizaines de personnes qui écrivent pour soutenir nos démarches. On remercie les centaines de personnes qui participent à l'enquête qui continue sur http://action.antichomage.free.fr .
On remercie tout dirigeant qui accepterait de nous embaucher en conséquence au lieu de rejeter sans cesse ...
(*) pour préserver (en clair privilégier) les uns, on sacrifie les autres, dans un SES (système économique et social) devenu très inégalitaire et où la personne laissée en chômage longue ou très longue durée se voit culpabilisée et mise aux oubliettes des indésirables...
Je patine pour avoir des info. sur
le trimaran Côte d'or II au sec sur
les bords du blavet à HENNEBONT...
Le seul élément que j'ai trouvé, c'est
que le bateau à été remi en état par
Miguel SUBTIL ( PORTAUGAL ). Ce bateau
de légende est là, à verdir, depuis 3 ans...
La Base sous marine de LORIENT va ouvrir
l'académie TABARLY et la place du bel "oiseau" devrait être là.
Avez vous d'autres élément ?
Cordialement
William
je vous ai laisse plusieurs messages et je n ai pas eu de reponse peut etre cela est il genant pour l enseigne leclerc le dernier message je l ai laisse dans cette rubrique le 7mai2006 a 12h59 et desormais j ai accepte de me faire licencier depuis le 24mai2006 car je ne voulais tuer ma sante pour un travail et surtout pour des personnes qui n ont aucun respect des autres.
d ailleurs vous pouvez encore vous renseigner au leclerc de kergaradec gouesnou a brest car ca a tout de meme bouger avec la venue d une assistante sociale et d une psychologue dans le magasin.
actuellement j attends une decision de la cpam pour une reconnaissance ou non en accident de travail et par la suite on verra pour les procedures judiciaires car j ai perdu mon emploi alors que j avais un cdi donc une securite et je trouve tout cela anormal
en esperant avoir au moins une petite reponse
veuillez agreer monsieur mes sinceres salutations
Sauf à être pris en défaut dans le cadre d’une gestion individuelle de tel ou tel magasin que je n’aurais pas eu à connaître, je peux vous affirmer que les seniors ne sont l’objet d’aucune discrimination dans mon groupe. Je reconnais que j’hésite à donner le panonceau E. Leclerc à des cadres qui, au-delà de 45 ans, postulent pour créer une nouvelle entreprise dont ils porteront les dettes encore pendant 15 ans. Mais en ce qui concerne le salariat, pas de raison de refuser les seniors. Bon courage donc.
Je vous ai entendu à plusieurs reprises sur les ondes ce week-end et je dois avouer que vous êtes un très bon communicant, très convaincant dans l'exposé de vos idées.
A la lecture de votre blog, je me pose une question, d'ordre politique...
Vous savez certainement (je crois qu'il s'agit de l'un de vos amis) que Loïc Le Meur, le "pape des bloggeurs", a pris position pour Nicolas Sarkozy. Il s'est exprimé, en tant que chef d'entreprise.
De votre côté, je crois savoir que vous connaissez bien le Ministre de l'Intérieur. On vous a vus ensemble lors de la préparation de la réforme de la loi Galland. Sarkozy vous a soutenu, à plusieurs reprises, lorsqu'il était aux Finances.
En résumé, ma question est la suivante : envisagez-vous de prendre publiquement position pour ou contre lui ? Ou plus généralement, vous interdisez-vous (au nom du business ?) d'intervenir dans le débat électoral ?
Merci d'avance pour votre réponse
Lorsqu'il y a quelques temps déjà vous parliez de "l'offense faite à Ségolène", on avait cru comprendre - à juste titre je l'espère - qu'au delà des faits, le reproche portait sur le machisme de certains dans le microcosme.
Mais au fond, vous, que pensez-vous de Ségolène Royal? De ses idées, ou de leur a
De ses idées ou de leur absence?
Je me suis laissé dire que vous vous connaissiez, voire qu'en des temps anciens (sans pour autant être reculés) vous auriez été condisciples à l'ENA? Une ambition commune peut-elle créer des liens? Faites vous partie de son Think Tank? Pourriez-vous faire partie de son équipe le cas échéant?
Je vous remercie par avance pour vos réponses.
Moi, j'ai souvenir d'un dossier paru dans l'EXpress, en début d'année, qui présentait, preuves à l'appui, Sarkozy, ses petits et grands secrets et son RESEAU.
Et devinez qui faisait partie du réseau de Sarko ? Je vous le donne en mille !!!
"Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté"
A vous de juger...
MEL, ne soyez pas offensé par ma petite provocation.
Alors, Sarko ou Royal ?? Ne nous laissez pas dans l'incertitude plus longtemps. Le suspense est insoutenable...
Si vous vous prononcez, je m'engage à suivre votre vote en 2007, chiche !
je trouve qu il n y a pas reelement de suivi sur ce blog car parfois on peut poser enormement de questions a mel qu il ne prendra meme pas la peine de les lire ou du moins d y repondre c est tout de meme un peu decevant de sa part.
CHER MEL
je constate que vous avez repondu a une personne mais les autres c est de cote une ptite reponse ferait tres plaisir
(Médiatique) Néologisme français dérivé de people (prononcer pipolisation). Si la peopolisation concerne tous les milieux, c’est surtout le petit monde politicien qui est touché. Dans la mouvance de la télé-réalité et de la politique spectacle, la peopolisation consiste à mettre en avant la vie privée (croustillante si possible) du politicien plutôt que son programme (toujours chiant), son image plutôt que ses idées, ses petites phrases plutôt que ses grands discours, l’anecdote plutôt que l’action. Ainsi, les émissions politiques deviennent-elles des shows où chaque invité fait son numéro, et la campagne électorale une série télévisée qui laisse le téléspectateur dans l’angoisse : comment Ségolène va-t-elle répondre aux coups bas de Lionel ? Cécilia est-elle définitivement revenue auprès de Nicolas ? Que préparent Olivier et Marie-Georges dans leur coin ? Vous le saurez en suivant le prochain épisode de notre feuilleton « Envies de pouvoir ». Un divorce, les pratiques sexuelles, la mort d’un proche, des enfants à problèmes, le dernier tailleur pastel,... sont les nouveaux atouts du peopolisé drivé par son conseiller en communication. L’image, l’image, l’image, voilà la clé du succès, le contenu du programme on s’en fout. Surtout, restez vague sur vos intentions, trouvez des formules chocs, surfez dans le sens de l’opinion publique, le regard rivé sur les sondages. Pour ceux qui veulent redonner ses lettres de noblesse à la politique, c’est pas gagné ! Citations. [1] La peopolisation est à la politique ce que la médiatisation est à l’information, une catastrophe. [2] Je préfère dire « voici mon programme » que « mon programme, c’est Voici » (Laurent Fabius visant sa concurrente et amie Ségolène Royal). [3] Pourquoi qu’on soutient Nicolas ? Non, non, il nous a rien demandé, c’est nous un matin qu’on s’est réveillé et qu’on s’est dit « faut y aller ». (Johnny Hallyday et Doc Gynéco apportant spontanément leur soutien à Nicolas Sarkozy, candidat auto-proclammé à l'élection présidentielle).
Dans Mediatic'Dico : http://mediatic-dico.com
J'ai trouve', cette page par hasard, il me semble que qelqu'un voudrait trouver le contact du skipper/proprietaire du Trimaran Cote d'Or II - voila' mon tel.: 00 351 912801124 au portugal.
Je travaille au Portugal pour acheter un nouveau mat pour Cote d'Or II.
L'Academie ne semble pas s'interesser que pour des bateaux noirs et ignore la moitie de la vie et travail de Mr.Eric.
Pas de probleme, j'assure que ca soit fait.
Meilleurs compliments nautiques,
Miguel Subtil
J'ai lu avec attention plusieurs rubriques de votre blog, la fidélité que vous portez à vos racines, la pipolitique...bref
Je suis moi-même breton, mais "expatrié" à Marseille depuis 4 ans et idéalise parfois cette terre à la fois dure et drôle. Bref, ça n'est pas pour parler de la Bretagne que je vous écris, mais bien pour vous soumettre une idée simple: intégrer pour les voyages lastminute de votre gamme le critère temps. Pour que partir au soleil ou a la neige, soit désormais une réalité. En effet, les prévisions météo étant désormais fiables jusqu'à 12-15 jours, il est possible d'offrir au client de valider sa destination, voire d'en changer, et pour le voyagiste de communiquer sur ce service, me semble-t-il.
Jusque lors, aucun site en ligne ne le propose. Ca serait du gagnant gagnant. Je voulais avoir votre avis, sachant que je m'apprête à monter un site internet offrant des conseil en ce sens. Je reste bien entendu à votre disposition.
Luc