
"L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération"
Ça chauffe à Bruxelles. La commission s’apprête à édicter ses propositions concernant le marché de l’alcool. Confortée par les suites données à ses recommandations sur le tabac (interdiction dans les lieux publics) la commission doit faire face à une forte campagne de lobbying, des négociants en alcool, mais surtout, des organisations de viticulteurs de l’Europe du Sud.
Conscients des dangers, et du risque de tout faire capoter en défendant une position jugée trop jusqu’au-boutiste (ou ingérable politiquement, ce qui est pareil !), les services de Monsieur Kyprianou ont d’ores et déjà annoncés la couleur :
a) La commission proposera une série d’orientations pour
limiter la publicité sur les alcools,
b) Elle n’appellera pas à faire systématiquement campagne contre la consommation d’alcool, mais
seulement contre les abus !
Ce sont
les jeunes qui constituent d’abord la première préoccupation des experts de la commission. Monsieur Kyprianou envisage de limiter très fortement toute publicité ciblant les jeunes, dans les salles de spectacles, les lieux de vente et même dans les magazines. On parle aussi d’en interdire l’achat ou la consommation à tous les jeunes de 18 ans (ce n’est pas le cas dans tous les pays européens) et même
de relever l’âge limite.
La plupart de ces dispositions feront débat, mais ne provoqueront probablement pas de très grandes oppositions.
C’est sur le fond des messages qu’on attend la commission au tournant. Va-t-on dénigrer la consommation d’alcool ? L’enjeu santé va-t-il jusqu’à justifier des allégations du type « la consommation d’alcool tue ». A l’instar de ces épitaphes qui sont imprimées sur tous les paquets de cigarettes ?
A priori non. Monsieur Kyprianou semble faire le distinguo :
Pour le tabac, il n’y a pas un niveau de consommation sans risque.
Pour l’alcool, la cible n’est pas la consommation mais l’abus.
Bruxelles insiste : la commission n’est pas « préoccupée par la consommation modérée d’alcool » mais veut s’attaquer aux effets dramatiques (pour la santé, ou lors des accidents de circulation) d’une consommation répétée et trop abondante. Bref : participer à une politique d’hygiène, à une bonne information des consommateurs.
Ce traitement différencié a-t-il sa raison d’être ? Je ne suis pas médecin, et je ne connais pas le degré de corrélation entre telle ou telle maladie et la consommation parallèle d’alcool ou de tabac.
A priori, j’aurais tendance à refuser la diabolisation et à éviter tout esprit de prohibition (qui suscite tant d’effets contraires !). Mais reste à savoir justement, dans le compromis final, si ce sont véritablement des préoccupations de santé publique qui l’emporteront ? Ou si la commission se retranchera derrière de subtiles arguties pour faire droit aux seuls intérêts économiques.
Le seul moyen d’y voir clair, serait de rendre publiques les études statistiques et les analyses factorielles qui permettraient d’apprécier les effets de la consommation d’alcool sur les maladies et les situations sociales…auxquelles on prétend s’attaquer ?
Voilà encore un débat concret pour les présidentielles françaises ? Un débat qui permettrait de redéfinir les prérogatives de l’état, de l’éducation nationale, et de l’administration de la santé, dans tous ces problèmes de nutrition, d’hygiène de vie, d’accident de la route et qui touche peu ou prou des milliers de nos concitoyens.
80 Commentaires
D'un côté, je me dis que tout cela part de bonnes intentions et qu'il n'est pas anormal de communiquer sur les risques en matière de santé.
D'un autre côté, je me demande si, à nouveau, on n'infantilise pas à l'excès les consommateurs, dont on peut espérer qu'ils comprennent que l'ébriété n'est pas un facteur clé de succés en terme de longévité !
Je ne sais pas trop où il faut placer le curseur dans ces débats.
Mais nous savions consommer avec modération...
Aujourd'hui, il faudrait prendre en charge les gens.
Ne sont-ils pas déjà assez moutons de Panurge!
Laissons la pub faire son métier, et nous consommateurs sachons être responsable.
Bien cordialement vôtre
Marie Brizard.
http://europa.eu.int/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/06/1455&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
c'est mieux quand on a le texte officiel....
Ayant écouté l'émission sur France Inter du 24 Septembre 2006 à laquelle vous aviez été invité par Anne Sinclair, et la trouvant fort intéréssante, j'aurais souhaité pouvoir la ré-écouter.
Celle-ci a figuré sur le site pendant quelques jours, mais je n'arrive pas à remettre la main dessus.
Pouvez m'indiquer, s'il vous plait, la démarche à suivre?
En vous remerciant d'avance,
Je vous prie d'agréer Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
Presqu'un coup à faire couler le commerce légal, cette histoire là.
Il faut savoir que les hôtesses de caisse ont ordre de demander une pièce d'identité à des jeunes gens pour éviter la consommation d'alcool chez les jeunes. Tout ça pour dire à Stefbac qu'on le fait.
M'me pu boire un p'tit coup tranquil' maint'nant.
Tchao M.E.L.
Face à l'alcoolisme des jeunes Rennais, en extérieur, en forte augmentation, la municipalité a décidé de proposer des choses.
En effet, en fin de semaine, les places de Rennes sont prises d'assaut par des bandes de jeunes, bouteilles à la main, qui se retrouvent pour... BOIRE. Inquiétude face à l'avenir ? Augmentation du prix des consos dans les cafés ? Plusieurs explications sont valabes. Cela rappelle des scènes fréquemment observées dans les capitales d'Europe du Nord. Mais c'est un phénomène plutôt nouveau en France.
Début mars 2006, au Liberté a été inauguré le premier "Dazibao". Une expérience pilote qui propose aux jeunes, tous les jeudis soirs jusqu'en juin, un lieu ouvert jusqu'à 2 h du matin, avec des activités, mais sans une goutte d'alcool...
Un réel succès puisque non seulement les jeunes y viennent en nombre - 1500 ? 2000 ? mais en plus, l'ambiance y est particulièrement bon enfant. On passe allégrement du coin jeux de société, qui ne désemplira pas jusqu'à deux heures du matin, aux tables de ping-pong. Dans un coin des gymnases, à côté des volleyeurs, un groupe s'initie à la danse bretonne. À deux pas, des courts-métrages de Travelling sont projetés. En bas, c'est une jeune slameuse qui se lance sur scène. Elle sera suivie par un groupe de hip hop. Nous sommes au plus chaud de la soirée, il est minuit passé, sur la piste, ça danse, ça saute, ça s'agite. On entend le son d'une bombarde : qu'importe, nous sommes en Bretagne, c'est une farandole de petits doigts levés qui s'improvise !
Avant de venir, beaucoup de jeunes ont d'abord fait un tour dans les bars pour terminer la soirée ici. à Dazibao, il n'y a pas d'alcool, mais du coca "équitable".
Une initiative lancée par le maire de Rennes, Edmond Hervé. A suivre et à imiter ... sans modération !
Les organismes et les politiciens se mêlent de tout, il vaudrait mieux qu'ils s'occupent de leurs politiques respectives et de leur gestion... Bien cordialement.
Les alcools divers ne vont-ils pas fleurir les diverses tables en ce prochain Noël et Nouvel An...
L'alcool fait parti des sujets tabous au sein du foyer et pas facile pour les parents de l'aborder à table avec un ado sans que le dialogue ne se crispe... Comme pour l'éducation sexuelle, les parents attendent beaucoup des cours de sciences naturelles, il est possible d'en faire autant pour l'alcool. De l'autre coté il ne faut pas que les parents restent les bras croisés sans rien faire. Interdire l'alcool à leurs ados ne ferait que produire l'effet inverse à celui désiré... Je crois qu'il vaut mieux au contraire qu'ils leur apprennent subtilement l'art de la modération en leurs apprenant à déguster la qualité, plutôt qu'en consommant en quantité pour une même somme d'argent.
Car après tout vaut-il mieux que les ados consomment entre eux 3 litres de bières chacun noyant un bol de cacahuètes ou 3 verres de vin blanc pour accompagner un saumon et sa sauce au beurre blanc?
Le problème de la consommation d'alcool, c'est que tout le monde a sa propre notion de la modération. De celui pensant que prendre un apéritif avant chaque repas, tous les jours, n'est pas une addiction, à celui disant qu'il ne boit jamais, donc boire comme un trou le samedi, ce n'est pas dangereux.
Il faudrait définir exactement ce qu'on entend par modération et abus, avant de dire que seul l'abus d'alcool est dangereux. Un alcoolique ne boit jamais trop selon lui, comme le dit la pub, c'est toujours l'autre qui boit trop
Pour chasser une dépendance, le plus simple est de la remplacer par une autre.
De là, plusieurs questionnements que je laisse à vos bons soins :
- à quoi notre bon commissaire chypriote compte nous rendre dépendant ? à la télé ? à internet ? aux produits bio-équitables ? Parce que si c'est à l'eau claire, je connais quelques contrées sur les 25 qui vont mal comprendre ;-)
- à force de rendre inacessible les "stimulants officiels", à savoir alcool et tabac, ne pousse-t-on pas incidemment une partie de la jeunesse, notamment moins fortunée, à se tourner vers des produits moins officiels ? qui n'a jamais senti d'odeur de barbecue dans un concert ou lors d'une manifestation de rue quelconque ?
- et enfin, quand cessera donc la complainte des médias ? De leur rôle initial de "rapporteur de la réalité", ils ont largement débordé pour se poser aujourd'hui en prescripteur de ce qui est bon, à penser, à porter, à manger, à faire ou non...
Nous vivons décidement une drôle de société dans laquelle une génération de soixante-huitards à la tête des médias, des organes politiques et des entreprises, tente d'aseptiser une société de consommation qu'elle a pourtant violemment rejeté dans les excès des 60 et 70's.
Pour paraphraser le fameux sketch de Coluche :
"Alors, en 68, quand on a vu qu'on avait perdu on s'est mis à boire pour oublier. Eh ben, on y est arrivés ! On a oublié qu'on a perdu la guerre, t'as qu'à demander, tout le monde le croit qu'on l'a gagnée. Alors, c'est utile !
Les jeunes, je vous comprends pas."
Alors peut être un message : et si on mettait chacun face à ses responsabilités ?
A savoir "l'addict", mais aussi son entourage plus ou moins direct (voisinage, proches, amis, parents, travailleurs sociaux). C'est collectivement que ça évoluera dans le bon sens. Avec une directive, ça évolue, c'est sûr, mais le problème est de savoir vers quoi !
les redresseurs de torts
ne vont rien consommer
à Noël. On va remplacer
le vin de messe par de
l'eau de là ou d'ici.
Et les noces de Cana!...
Très heureux également de
constater que la chanson de
notre ami revient à la mode
"Sans le latin, la messe nous emmerde"
Bien cordialement et à votre santé.
Boire un petit coup c'est doux,
Mais il ne faut pas rouler dessous la table.
Boire un petit coup c'est doux.
Un petit coup tralalala,
Un petit coup tralalala,
Un petit coup c'est doux.
Maintenant tu peux quand même
déguster du jambon et de la saucisse...
Bien cordialement. En prélude aux fêtes
qui s'annoncent.
Je la trouve rigolote moi cette phrase...Non?
Il faudrait donc au plus vite réguler le marché de tous les stupéfiants?
Moi je suis pour et pourtant il y a bien longtemps que je ne me défonce plus. Mais y'en a un peu marre de tous ces gens qui passent leur vie à interdire aux autres des produits qu'eux mémes ne consomment pas.
Pourquoi donc les gens se détruisent la tête a la gnole ou à l'héroine ?
J'en sais rien.
Personne ne le sait.
Pourquoi je suis devenu alcoolique en buvant de la bière?
Pourquoi un jour on arrete?
Je n'en veux pas au marchand pour autant.
Je ne veux rien interdire à personne.
Chacun sa route...la mort est toujours au bout.Celui qui pense proteger la sienne en interdisant aux autres tout ce qui peut la mettre en danger est juste un sombre con.
Essayez une fois "l'abus".
Les noces de Cana, le vin de
messe, l'encens pour enfumer...
Notre civilisation judéo-chrétienne
nous a appris cette consommation.
Alors ce n'est pas un péché.
Buvez, fumez librement braves gens.
J'ai un projet à vous proposer et je ne sais comment vous en faire part. Je monte ma société et ce que je souhaite publier devrait trouver un fort écho dans vos rayons.
Qui contacter au sein des magasins Leclerc pour une offre d'ouvrages ?
Merci d'avance
Cordialement
Bien évidemment, les caissières sont tenues de refuser la vente des bouteilles d’alcool aux mineurs. C’est la loi. Il n’empêche : pas toujours facile de déceler qui est mineur ou pas. Et surtout, demander une carte d’identité à une personne qui a 19 ou 20 ans est souvent considéré comme un acte de flicage très mal vu. Il suffit de lire ici certains commentaires sur le blog… Dans ces conditions, je n’oserais pas dire que le système est imparable…
Mais non. Je ne me suis jamais présenté comme le défenseur des consommateurs. Ce rôle n’est pas le mien, même si je me sens souvent en phase avec les prises de position de leur organisation. Etant un acteur du système, au même titre que les industriels, je ne peux prétendre être juge et partie. Je me définirais plutôt comme un militant de la concurrence et de la libre initiative. Je crois effectivement que cette philosophie économique est profitable aux consommateurs.
Quant aux ruptures après promotions dans les prospectus, je vous l’accorde. Il y a vraiment beaucoup de problèmes. C’est très difficile à gérer. Prenez, par exemple, le cas des opérations publicitaires lancées par notre mouvement le mois dernier. La demande a bondi de 30 à 35 % dans certains magasins. Il était difficile, compte tenu des statistiques obtenues sur un an, de prévoir une telle élasticité de la demande. Et sur des produits techniques dont la durée de vie n’excède pas 6 à 8 mois (téléphonie mobile, photo numérique, etc.), les magasins hésitent à sur-stocker.
Mais quelles que soient les bonnes raisons de chacun, ces taux de rupture sont inacceptables.
Ceci étant dit et même s’il faut le prendre au second degré, votre qualificatif de « menteur » est sur ce blog parfaitement inutile. On peut polémiquer, critiquer, sans faire ce genre de cinéma !
Oui, Florence, vous avez raison. Mais il faut dire que tout cela n’est pas très facile à demander. Entre les doubles pièces d’identité exigées par les sociétés d’assurance lors du paiement par chèque et les demandes de pièce d’identité pour le contrôle d’achat d’alcool par les mineurs, ça fait beaucoup de flicage. Si l’on rajoute, dans certaines villes, la présence de vigiles, etc., il faut bien reconnaître que cette démarche ne favorise pas le dialogue entre salariés et consommateurs. Et j’y vois une des raisons pour lesquelles, même si nous avons légalement tort, les caissières ne se précipitent pas pour faire cette demande ! Mais bon, c’est le droit qui doit primer, n’est-ce pas.
Bravo, c’est une belle initiative. Je ne doutais pas de la créativité des équipes d’Edmond Hervé. En fait, ce qu’il faudrait, c’est rendre « ringarde » la consommation d’alcool chez les jeunes. Quand la rationalité n’arrive pas à s’imposer, quand la pédagogie n’a pas d’auditeur, que la mode impose sa loi, et que les adultes ne savent pas donner l’exemple…la tactique consisterait peut-être à lancer une mode anti-alcool. Il faudrait trouver le « Jean-Paul Gaultier » de cette initiative…
Trois verres, mon cher Erosoft, vous poussez peut-être un peu loin la proposition. Disons qu’apprendre à déguster un verre de vin blanc, maniant ainsi air culinaire, éducation du goût, et pourquoi pas la géographie agricole…voilà qui me semblerait effectivement un bon moyen de lutter contre la surconsommation. Après tout, le combat dont il s’agit, c’est un combat contre les abus et non…contre le plaisir.
Génial ce rappel du sketch de Coluche. Je l’avais oublié.
Pour nuancer votre observation, je rappellerais néanmoins que les « opposants à la société de consommation » poussaient aussi à la libre consommation des drogues douces… Sans doute parce que naïvement, en méconnaissance des circuits économiques de la drogue, ils n’imaginaient pas que « l’exploitation de l’homme par l’homme » y était encore plus sauvage et méprisable que…dans le secteur des biens de grande consommation.
Ce mot n'a jamais été prononcé par un politique (que je sache)
2 combats prioritaires se présentent :
1 Du travail pour tous ; cette condition est nécessaire à la réduction de cette "fracture sociale"
2 "Sauver la planète" ; ce qui semble être très urgent
Or , les candidats , quels qu'ils soient , prônent la croissance comme passage obligé pour la réduction du chomage .
Cette croissance , dont on parle tant sans bien la définir , est la croissance de la consommation qui accélérera le naufrage de la planète .
Les Américains premiers consommateurs de pétrole , d'eau , de viande .. , leur modèle est rejeté (même en France)
les Français qui consomment moins ; ce modèle ne peut encore pas s'appliquer à la planète ; il y aurait déficit en tout (eau , pétrole , viande ..)
le problème est posé .
Une solution serait le partage ; partage du travail et partage des richesses
Il ne faut surtout pas coire que le rejet de cette croissance constitue une régression ; bien au contraire .
La croissance deviendrait :
plus d'éducation
plus de recherche (non militaire , ça va de soit )
plus de renouvelable (solaire , éolien ..)
cette solution est développée sur le site rabadifola.com
merci de parler de ce site et de le faire connaitre
JJacques Madec
934 Les Avirons
ankarea@free.fr
Erosoft, je suis désolée de répondre tardivement. Je suis en train d'apprendre mon Code du Travail et un bon nombre de conventions collectives. Je manque cruellement de temps. Ceci étant dit, je suis d'accord avec toi. Il suffit d'envoyer un majeur pour acheter de l'alcool aux mineurs. De toute façon, il y aura toujours des détracteurs même avec un encadrement stricte et serré. C'est la vie et ça existera toujours. Ca soulève aussi la responsabilité parentale : jusqu'à quelle heure un gamin de 10-12 ans à le droit de jouer le soir dans la rue ? Et quand il rentre, est-ce que les parents dorment et ne remarquent pas une prise excessive d'alcool où le laisse-t-il faire par démission ?
Tchao M.E.L. et tchao Erosoft.
Inutile de rappeler qu'elles n'ont de douce que le nom, et que les réseaux qui les diffusent, évidemment occultes, n'ont jamais de finalité autre que crapuleuse...
En espérant que des expédients autres, comme la religion dans certains quartiers, le sport ou des activités culturelles, sauront réorienter une jeunesse effectivement en manque de repère, abreuvée de "faîtes ce que je dis pas ce que je fais.
Là-dessus je suis d'accord avec eux. Ni chèque en blanc, ni chèque "à publier" du tout. C'est à mon avis, la meilleure leçon de démocratie qu'un grand homme d'affaires (bien entendu au bon sens du terme) puisse donner.
La 1ère question est :
Un tel sujet relève-t’il de la compétence de l’union ou de la compétence des états ?
La 2ème question est :
Est-ce pour régenter ce genre de sujets que l’on souhaite l’Europe ?
Vraiment je ne crois pas !
Si c’est comme cela que doit se traduire l’idéal européen, on comprend pourquoi il s’étiole !
cordialement.
Pourquoi ne pas utiliser toute la longueur des lignes horizontales en entier. Ecrire en bandeau étroit ça donne une lecture hachurée et fatigante.
Sinon très bien développé et intéressant.
A la présidence de la république :
Michel Edouard Leclerc et Nicolas Hulot.
Je tiens à vous faire savoir combien je suis scandalisé(e) par un tel projet.
Que dire alors des propos que vous tenez officiellement sur le développement durable?
Voilà donc la véritable image de l'enseigne Leclerc.:
LA PROTECTION de L'ENVIRONNEMENT NE COMPTE PAS!
Je ne manquerai pas de faire connaître la duplicité d'une telle attitude ainsi que l'irresponsabilité des élus de cette commune.
Veuillez agréer, monsieur mes salutations.
Alain Pasqualin
417 route de Montarfier
Coron
01300 Belley
Je tiens à vous faire savoir combien je suis scandalisé(e) par un tel projet.
Que dire alors des propos que vous tenez officiellement sur le développement durable?
Voilà donc la véritable image de l'enseigne Leclerc.:
LA PROTECTION de L'ENVIRONNEMENT NE COMPTE PAS!
Je ne manquerai pas de faire connaître la duplicité d'une telle attitude ainsi que l'irresponsabilité des élus de cette commune.
Veuillez agréer, monsieur mes salutations.
je suis étonnée et même choquée que les sacs plastiques à "l'effigie" de Leclerc ayant heureusement disparu ont été remplacés par des sacs plastiques blancs.Il existe de nombreux magasins qui ont supprimé les sacs plastiques ,dont ceux de votre enseigne.¨Pourquoi poursuivre cette pollution anonyme?
merci de votre réponse.
Vous savez Chapoteau que tout terrain de jeux a un prix. Les municipalités, par le biais de terrains de sport, de MJC... font ce qu'elles peuvent, bridées par des budgets certes conséquents mais toujours trop restrictifs. Mais rien ne remplacera l'éducation parentale. C'est comme un cercle vicieux : on crée des structures pour remplacer des parents absents éducativement parlant et plus il y a de structures plus les parents éducativement absents et plus ils se disent que quand les gamins jouent ailleurs, eux, ils sont tranquils.
Tchao M.E.L. et tchao Chapoteau
Vous vous êtes élevé pour rompre le monopole de la parapharmacie, s'il est un autre secteur de la santé pour lequel il serait temps de rompre le monopole, c'est celui de la santé.
Il exsite en effet un volet de la santé pour lequel la médecine traditionnelle est inadaptée, c'est celui de la médecine de confort et de bien-être.
Tous les acteurs sont demandeurs, les citoyens, les assureurs, les professionnels de santé sans nomenclature, les entreprises.
Voyez plutôt le courrier récemment adressé aux présidentiables ainsi que la note qui y était jointe et si vous le souhaitez parlons-en.
Un centre de PREVENTION ACTIVE à la porte de vos enseignes complèterait vos efforts dans ce secteur.
Très sincèrement
Jean-Pierre MARGUARITTE
Un breton des côtes d'Armor
Pièces jointes :
Lettre Nicolas SARKOZY
Proposition nouveau système de santé
Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de l’U. M. P.
41 boulevard Vital Bouhot
92200 NEUILLY SUR SEINE
Ville d’Avray, le 23 décembre 2006
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre,
Selon le vieil adage « mieux vaut s’adresser au bon Dieu qu’à ses Saints », je m’adresse à vous en tant que citoyen pour vous transmettre une proposition qui s’intègre parfaitement dans le troisième axe de votre programme visant à renforcer les moyens et les résultats des politiques de prévention.
Présentée à Madame Françoise DE PANAFIEU lors d’un dernier déjeuner organisé par un Groupe de Presse et récemment à Madame Isabelle DEBRE lors d’une agape conviviale, ma proposition porte sur l’organisation et la mise en place d'un système de santé consensuel et non inflationniste : la PREVENTION ACTIVE.
Ce système, basé sur la médecine de confort et de bien-être, intéresse tous ceux qui "souffrent" de pathologies légères et qui ne sont pas médicalement malades.
Ces pathologies légères concernent la grande majorité des citoyens et représentent une part importante des dépenses de santé aujourd'hui non maîtrisées.
Attendu par la grande majorité des Français, l’annonce d’une telle mesure aurait un impact électoral non négligeable que l’opposition ne pourra pas contester ni récupérer.
Les Complémentaires santé sont demandeurs, les Entreprises également, il s’agirait, à l’instar des pays anglo-saxons, de favoriser l’adhésion aux Complémentaires Santé qui participent financièrement à ces soins de Prévention active.
La note de présentation et le document ci-joint complètent ma proposition pour le développement de laquelle je reste à votre entière disposition.
Selon l’intérêt que vous y porterez, je serai très heureux de pouvoir en discuter avec la personne de votre entourage que vous aurez désigné.
J’attends donc que vous m’y invitiez et, dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, en l’assurance de ma haute et respectueuse considération.
Jean-Pierre MARGUARITTE
P. J. : Articles parus sur le sujet.
31 avenue des Cèdres – 92410 VILLE D’AVRAY – jmarguarit@aol.com
La Prévention « Santé » concerne toutes les personnes qui ne sont pas malades au sens médical du terme.
Il semble ainsi important de distinguer deux types de prévention :
§ La prévention passive qui consiste à adresser des messages descendants directs portant sur les bienfaits d’un alimentation équilibrée, sur les risques liés au tabagisme, à l’alcoolisme, aux comportements à risques en général.
§ La prévention active qui apporte des solutions concrètes à ceux qui « souffrent et qui ne sont pas malades », autrement dit, ceux qui présentent des pathologies légères.
Ces pathologies légères sont l’expression d’un déséquilibre de l’organisme qui fait le lit des maladies graves et qui n’est pas pris en compte dans la médecine symptomatique.
Et pourtant, ce sont elles qui font le déficit de la branche maladie de la sécurité sociale car elles touchent quasiment toute la population.
Les médicaments soulagent mai ne guérissent pas, ont un effet temporaire ou bien encore restent inefficaces, comme en témoigne le choix thérapeutique des personnes en % selon les pathologies légères (cf. tableau ci-dessous / Source SIMM 2001).
Pathologies Automédication Pas de médicaments Total Généralistes Spécialistes Pharmaciens
Maux de tête, douleurs 46,7 3,9 50,6 16,8
Fatigue 6 28,1 34,1 9,8
Douleurs musculaires 17,7 13,4 31,1 16
Digestion 14,2 5 19,2 17,4
Stress, insomnie 5,2 12,9 18,1 12,7
Problèmes de peau 10,1 3,3 13,4 9,1
Constipation 5,7 6,2 11,9 6,5
A cette liste doit être rajouté le surpoids, en constante évolution, et le tabagisme, qui sont des facteurs de risque majeur pour de nombreuses pathologies graves.
Il apparaît ainsi nécessaire de mettre en place un système de soin complémentaire qui répondrait efficacement à ces pathologies légères.
C’est précisément l’objet de cette proposition.
Plusieurs questions se posent alors :
§ Quels protocoles de soins appliquer ?
§ Quels professionnels de santé ?
§ Qui est le payeur ?
§ Comment évaluer son efficacité ?
§ Quel contrôle apporter ?
§ Quel positionnement par rapport au corps médical ?
§ Quel complémentarité par rapport aux actions gouvernementales ?
QUELS PROTOCOLES DE SOINS APPLIQUER ?
Une médecine de confort et de bien-être capable de corriger les déséquilibres fonctionnels en association avec une éducation thérapeutique basée des conseils nutritionnels et une complémentation micro-nutritionnelle.
Un suivi personnalisé dans les activités sportives ou physiques préconisées.
QUELS PROFESSIONNELS DE SANTE ?
Les ostéopathes qui auront suivi une formation à la nutrition et à la micro-nutrition semblent être les mieux armés pour dispenser ce type de médecine.
La coordination d’un réseau d’ostéopathes au sein des salles de sports existantes comme véritables conseils en management santé.
Ce choix est conforté par l’engouement que les Françaises et les Français marquent pour les médecines alternatives.
Cette évolution est favorisée par l'augmentation de la longévité et l'évolution des nouvelles thérapeutiques. Elle traduit un décalage entre la demande et les solutions proposées par la médecine traditionnelle.
QUI EST LE PAYEUR ?
Les Assurances complémentaires de santé vont devoir à terme intégrer dans l'approche assurancielle santé la Prévention santé et l'Education thérapeutique et mettre en place des outils d'analyse de gestion des risques.
Aujourd'hui, elles répondent à la demande de leurs clients en intégrant la prise en charge des médecines dites alternatives. Elles réclament des prestations de qualité et la mise en place d’une évaluation.
Une incitation financière à l’adhésion aux Complémentaires santé et la mise en place d’un système de bonus sur les contrats collectifs plus coûteux, permettraient d’impliquer les Entreprises et les salariés.
COMMENT EVALUER SON EFFICACITE ?
L'impact de ces soins sur l'état de santé est mesurable grâce à la mise en place d'un système d'évaluation médical organisé avec la médecine du travail.
Les informations ainsi collectées seraient analysées de façon anonyme et groupées avant d’être transmises aux Complémentaires Santé pour servir d’indicateurs de gestion des risques.
QUEL CONTRÔLE APPORTER ?
Afin de pouvoir bénéficier de la prise en charge des soins par les Complémentaires santé, chaque professionnel devra répondre aux règles de fonctionnement et obtenir l'agrément d'un Comité tripartite réunissant des représentants du Conseil de l'Ordre des médecins, des Mutuelles, Instituts de Prévoyance et Assureurs, des Entreprises (MEDEF, CGPME, Syndicats).
Une Charte d’éthique déjà élaborée avec les représentants du Conseil de l’Ordre des médecins préserve le corps médical de ses prérogatives.
Une autre possibilité résiderait à prendre en charge une part des inscription s annuelles aux salles de sports agréées sous réserve d’une taux de fréquentation minimum.
QUEL POSITIONNEMENT PAR RAPPORT AU CORPS MEDICAL
Les médecins de ville n'ont pas le temps matériel de donner des conseils d’hygiène de vie, de faire de la prévention active ni de dispenser des conseils d'éducation thérapeutique. Ils ne sont pas non plus organisés pour dispenser des soins de confort et de bien-être.
Ils marquent cependant un certain intérêt à proposer à leurs patients des soins complémentaires à l’instar du thermalisme, pour accompagner leurs patients vers un retour à l’état de santé à condition que ces soins soient évalués et réalisés par des professionnels de la santé reconnus.
Ils souhaitent également prévenir toute dérive du système de soins du fait de l’émergence de nombreuses pratiques non contrôlées.
Les médecins du travail en étroite relation avec la direction des ressources humaines, constatent une augmentation des troubles qui pèsent sur la productivité des entreprises et qui sont à la source des conflits de personnes.
Ces troubles le plus souvent liés aux conditions de travail et à l’environnement social nécessitent une prise en charge plus globale que le système de santé actuel ne propose pas.
QUELLE COMPLEMENTARITE PAR RAPPORT AUX ACTIONS GOUVERNEMENTALES
Les actions gouvernementales de prévention santé sont relayées par les médias à travers des campagnes d’information et de sensibilisation.
Elles déclenchent sans aucun doute une prise de conscience mais les personnes concernées se retrouvent le plus souvent seules face à leur problème.
La formation du corps médical n’est pas adaptée pour répondre à ce besoin d’éducation thérapeutique et les Français sont confrontés à des informations de tous ordres plus ou moins contradictoires.
De nombreux praticiens et sociétés commerciales cherchent en effet à capter une part de ce nouveau marché sans que l’on puisse réellement mesurer l’impact sanitaire de leurs actions.
Le système de PREVENTION ACTIVE proposé, pourrait ainsi relayer efficacement les actions gouvernementales en assurant une personnalisation des soins et une évaluation des résultats.
CONCLUSION
Cette proposition offre une alternative consensuelle qui s'inscrit dans l'évolution inéluctable du système de santé et apporte une solution durable au problème économique de la branche maladie de la Sécurité Sociale dont les répercussions financières sur les entreprises et leurs salariés suivent une croissance exponentielle depuis plusieurs années.
Les principaux acteurs : Complémentaires santé, les Entreprises, les Citoyens, les Praticiens, sont tous demandeurs.
Le débat électoral risque fort, une fois de plus, de faire l’impasse sur notre future politique de santé.
Et pour cause, tout programme visant à restreindre les dépenses de santé pour équilibrer les comptes de l’assurance maladie, affaiblirait les Laboratoires pharmaceutiques qui sont un véritable gisement d’emplois. De plus, tous le plans de redressement de la sécurité sociale ont soulevé une forte opposition du corps médical et du public, coût de l’augmentation des contrôles…
Au lieu de chercher maintes moyens de réduire le panier de soins remboursés et de générer d’autres coûts par l’augmentation des contrôles, ne serait il pas plus efficace d’offrir à la population un système de prévention active avec le concours des complémentaires de santé et d’intégrer la médecine du travail dans un système d’évaluation ?
Et même si certains peuvent aujourd’hui contester, faute d’évaluation, l’efficacité de cette nouvelle médecine, tous reconnaissent que l’état de santé est la résultante d’un équilibre de vie dont l’alimentation et l’activité physique en sont les clés.
Or le rôle de cette nouvelle génération de professionnels de santé est, notamment, de corriger les déséquilibres consécutifs aux erreurs alimentaires et au manque d’activité physique, que l’environnement social et les nouveaux rythmes de travail ne fait qu’amplifier.
Ce système correspond à une équation gagnante de la Santé qui a fait ses preuves aux Etats Unis et au Canada.
Cette thématique « Corporate health and wellness » génèrerait , en outre, une source d’emplois à travers la création d’une nouvelle activité organisée, le Conseil en management de la santé.
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Jean-Pierre MARGUARITTE
Tél. 06 89 29 62 61 - jmarguarit@aol.com
www.wellness-consulting.fr
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C'est pourquoi je réagis à votre article.
J'ai eu l'occasion de vous rencontrer à plusieurs reprises lors d'expositions ou vernissages de BD et depuis quelques temps je souhaitais vous faire part de certaines idées sur le sujet de l'information et de la santé. Vous écrire est sûrement une solution mais en fait j'aurais aimé vous rencontrer afin de vous expliquer mon projet.
Ancienne de l'industrie pharmaceutique et actuellement consultante free lance pour cette même industrie j'aimerais vous faire profiter de mon expérience en la matière et vous apporter mes idées.
Si par hasard vous jugiez bon que l'on se rencontre j'en serai très heureuse.
Peut-être, si non, aurais-je le plaisir de vous rencontrer dans une des galeries BD ou lors d'un vernissage.
Recevez, Monsieur, mes cordiales salutations.
Jacqueline Ametller
06 19 81 27 18
ne sachant plus à qui m'adresser, je me permet de vous écrire ici.
La convivialité semble bien mise à mal dans notre pays. Le constat est terrible. Le stress finira par tuer plus que les produits actuellement visés. A voir mon blog consacré en partie à la défense du commerce de proximité. Merci. Pascal Djemaa. pascaldjemaa.over-blog.fr
D'un côté, je me dis que tout cela part de bonnes intentions et qu'il n'est pas anormal de communiquer sur les risques en matière de santé.
D'un autre côté, je me demande si, à nouveau, on n'infantilise pas à l'excès les consommateurs, dont on peut espérer qu'ils comprennent que l'ébriété n'est pas un facteur clé de succés en terme de longévité !
Je ne sais pas trop où il faut placer le curseur dans ces débats.
Mais nous savions consommer avec modération...
Aujourd'hui, il faudrait prendre en charge les gens.
Ne sont-ils pas déjà assez moutons de Panurge!
Laissons la pub faire son métier, et nous consommateurs sachons être responsable.
Bien cordialement vôtre
Marie Brizard.
http://europa.eu.int/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/06/1455&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
c'est mieux quand on a le texte officiel....
Ayant écouté l'émission sur France Inter du 24 Septembre 2006 à laquelle vous aviez été invité par Anne Sinclair, et la trouvant fort intéréssante, j'aurais souhaité pouvoir la ré-écouter.
Celle-ci a figuré sur le site pendant quelques jours, mais je n'arrive pas à remettre la main dessus.
Pouvez m'indiquer, s'il vous plait, la démarche à suivre?
En vous remerciant d'avance,
Je vous prie d'agréer Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
Presqu'un coup à faire couler le commerce légal, cette histoire là.
Il faut savoir que les hôtesses de caisse ont ordre de demander une pièce d'identité à des jeunes gens pour éviter la consommation d'alcool chez les jeunes. Tout ça pour dire à Stefbac qu'on le fait.
M'me pu boire un p'tit coup tranquil' maint'nant.
Tchao M.E.L.
Face à l'alcoolisme des jeunes Rennais, en extérieur, en forte augmentation, la municipalité a décidé de proposer des choses.
En effet, en fin de semaine, les places de Rennes sont prises d'assaut par des bandes de jeunes, bouteilles à la main, qui se retrouvent pour... BOIRE. Inquiétude face à l'avenir ? Augmentation du prix des consos dans les cafés ? Plusieurs explications sont valabes. Cela rappelle des scènes fréquemment observées dans les capitales d'Europe du Nord. Mais c'est un phénomène plutôt nouveau en France.
Début mars 2006, au Liberté a été inauguré le premier "Dazibao". Une expérience pilote qui propose aux jeunes, tous les jeudis soirs jusqu'en juin, un lieu ouvert jusqu'à 2 h du matin, avec des activités, mais sans une goutte d'alcool...
Un réel succès puisque non seulement les jeunes y viennent en nombre - 1500 ? 2000 ? mais en plus, l'ambiance y est particulièrement bon enfant. On passe allégrement du coin jeux de société, qui ne désemplira pas jusqu'à deux heures du matin, aux tables de ping-pong. Dans un coin des gymnases, à côté des volleyeurs, un groupe s'initie à la danse bretonne. À deux pas, des courts-métrages de Travelling sont projetés. En bas, c'est une jeune slameuse qui se lance sur scène. Elle sera suivie par un groupe de hip hop. Nous sommes au plus chaud de la soirée, il est minuit passé, sur la piste, ça danse, ça saute, ça s'agite. On entend le son d'une bombarde : qu'importe, nous sommes en Bretagne, c'est une farandole de petits doigts levés qui s'improvise !
Avant de venir, beaucoup de jeunes ont d'abord fait un tour dans les bars pour terminer la soirée ici. à Dazibao, il n'y a pas d'alcool, mais du coca "équitable".
Une initiative lancée par le maire de Rennes, Edmond Hervé. A suivre et à imiter ... sans modération !
Les organismes et les politiciens se mêlent de tout, il vaudrait mieux qu'ils s'occupent de leurs politiques respectives et de leur gestion... Bien cordialement.
Les alcools divers ne vont-ils pas fleurir les diverses tables en ce prochain Noël et Nouvel An...
L'alcool fait parti des sujets tabous au sein du foyer et pas facile pour les parents de l'aborder à table avec un ado sans que le dialogue ne se crispe... Comme pour l'éducation sexuelle, les parents attendent beaucoup des cours de sciences naturelles, il est possible d'en faire autant pour l'alcool. De l'autre coté il ne faut pas que les parents restent les bras croisés sans rien faire. Interdire l'alcool à leurs ados ne ferait que produire l'effet inverse à celui désiré... Je crois qu'il vaut mieux au contraire qu'ils leur apprennent subtilement l'art de la modération en leurs apprenant à déguster la qualité, plutôt qu'en consommant en quantité pour une même somme d'argent.
Car après tout vaut-il mieux que les ados consomment entre eux 3 litres de bières chacun noyant un bol de cacahuètes ou 3 verres de vin blanc pour accompagner un saumon et sa sauce au beurre blanc?