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Intéressante contribution de Max Falque, Délégué Général de l’ICREI, dans La Tribune, ce matin, (31/05). Il préconise un marché de l’eau : « L’absence de prix conduit les gens à se comporter comme si la valeur des services livrés par le patrimoine naturel était nulle ».
Les agriculteurs et les propriétaires de jardins objecteront qu’ils payent déjà une taxe. Mais ce « prix administré » correspond-il à un vrai prix économique et écologique ?
En ces temps de sécheresse, la question de la tarification de l’eau mérite d’être posée.
Est-il normal que le « cours de l’eau » reste bas, même en cas de pénurie, alors que celui du pétrole flambe sous l’augmentation de la demande.
Voilà deux biens naturels, l’un distribué au prix du marché, l’autre considéré comme un bien commun en quasi libre accès.
A court terme, il est certes urgent de prendre toutes dispositions pour aider les victimes de la sécheresse. Mais puisque les spécialistes du climat nous annoncent que le phénomène risque de se répéter et de s’amplifier, le refus d’une réflexion sur le prix de l’eau n’est-il pas, comme le souligne M. Falque, une forme d’indigence institutionnelle ?
4 Commentaires
C'est d'une logique implaccable.L'eau est la propriété de qui? De personne!
Dans le même style J'attends avec impatience la taxe sur l'air que je respire.
Avant de taxer l'eau et l'air il faudrait commencer par taxer le kerozène responsable en part importante de la pollution des grandes villes.
D'autre part je passais sur les routes du Loir et cher en en plein apres midi, je voyais un arrosseur automatique arrosé à grand eau la route... je ne pense pas que cela soit une solution isolé. Alors pourquoi ne pas adopté des règles de bon comportement arrosé le soir, car en pleine journée l'eau s'évapore sous l'effet de la chaleur (40%)
C'est d'une logique implaccable.L'eau est la propriété de qui? De personne!
Dans le même style J'attends avec impatience la taxe sur l'air que je respire.
Avant de taxer l'eau et l'air il faudrait commencer par taxer le kerozène responsable en part importante de la pollution des grandes villes.
D'autre part je passais sur les routes du Loir et cher en en plein apres midi, je voyais un arrosseur automatique arrosé à grand eau la route... je ne pense pas que cela soit une solution isolé. Alors pourquoi ne pas adopté des règles de bon comportement arrosé le soir, car en pleine journée l'eau s'évapore sous l'effet de la chaleur (40%)