SOCIÉTÉ
Actus / Débats
TVA sociale : il faudra en reparler…
Je réponds à Augustin et je poste, ici, l’extrait d’une interview parue dans La Tribune du 26/06/07.
Le projet de création d’une TVA sociale a créé la polémique entre les deux tours des élections législatives, l’opposition critiquant une mesure inflationniste qui aurait grevé le pouvoir d’achat des Français. Quelle est votre position en tant que grande enseigne de distribution ?
Je regrette beaucoup la confusion qui a entouré l’ouverture de ce débat. Elle a empêché la réflexion sur le principe lui-même. La TVA sociale, qui consiste à transférer la part patronale des cotisations sociales sur la TVA reste une bonne idée. Elle est moderne et intelligente. Cela fait des années que mon père et moi militons en sa faveur. Toutes les entreprises qui exportent sont demandeuses. Ce transfert de charge peut se faire sans augmentation de prix au consommateur et donc sans impact négatif sur le pouvoir d’achat. Mais c’est un dispositif complexe, et il aurait fallu prendre le temps de l’expliquer aux Français.
Comment pouvez-vous garantir que l’instauration de cette TVA sociale n’aurait pas d’effet sur les prix?
Comme dans la plupart des secteurs exposés à la concurrence mondiale (automobile, textile…), les prix des produits de consommation courante s’inscrivent aujourd’hui dans une tendance déflationniste. Elle va même s’accélérer grâce à la poursuite de la réforme de la loi Galland. Le point noir, c’est le secteur des services (réparation automobile, restauration). Pour être indolore, le dispositif doit s’accompagner d’engagements de la part des acteurs du secteur. On peut imaginer que les industriels et les distributeurs soient conviés à signer des accords de baisses de prix « Sarkozy 2 », comme ceux qui furent négociés en 2004. Ils ont fait leurs preuves puisque les prix en hyper ont évolué depuis deux fois moins vite que l’indice Insee.
Comment aurait-il fallu aborder ce dossier?
Je suis persuadé qu’à l’issue d’un dialogue tripartite entre l’Etat, les entreprises et les représentants des salariés, la réforme pouvait être bouclée. Mais la cacophonie d’avant le deuxième tour des législatives a focalisé l’attention exclusivement sur la hausse de la TVA. Résultat, aucune simulation de ses effets n’a eu le temps de sortir des ordinateurs. Dommage !
Le gouvernement n’a pourtant pas renoncé, il se donne juste un peu plus de temps pour aboutir.
Vu la majorité au Parlement, la réforme reste faisable. Mais c’est sacrément risqué, même si nous nous engageons à jouer le jeu. En agitant le spectre de la hausse des prix, on a déclenché un réflexe anxiogène chez les consommateurs. Cette affaire démontre à quel point nos dirigeants n’ont toujours pas mesuré l’importance qu’a pour les Français la préoccupation de leur pouvoir d’achat. Il ne suffit pas d’en faire un argument électoral. C’est aujourd’hui une question politique centrale. Les Français ont compris que l’ETAT-PROVIDENCE, c’est fini ! Chaque foyer sait qu’il lui faudra investir de ses propres deniers pour garantir l’éducation, la santé, les retraites, ce qui suppose de mieux maîtriser son pouvoir d’achat. « Travailler plus pour gagner plus », ce n’est pas seulement un slogan opposable à celui des 35 heures ; c’est une nécessité financière qu’impose la diminution prévisible des revenus de transferts sociaux (allocations, remboursement des médicaments, etc.).
10 Commentaires
nous sommes deja a 19.5 de tva
nous serons a 24.5 avec toujours des cotisations et qui plus est un deficit de 1 milliard, la taxation n'amene le politique qu'a la facilité et tu sembles volontairement ignorer que chaque nouvelle solution amene de nouveaux problemes
dans tout les cas c'est le consommateur qui va payer
de la simulation
les charges non payées par un industriels seront repercutées sur les services associés
*transport/logistique facuration + carburant
bref baisser une valeur premiere pour lui affecter des frais annexe l'operation est nulle, donc tu vas faire payer a ton fournisseur le franco, 5% sur l'emballage et la location shep et j'en passe, bref tu es en train de fourguer a tes fournisseurs un cout suplementaire...
24.5 dans le meilleur des cas, mais encore, personne ne pense que c'est l'Europe et la libre circulation des marchandises, donc prendre un compas et regarder qui est attractif autour de l'hexagone
l'etonnante vision des chefs d'entreprises a raisonner toujours hors taxes, provoque fatalement une divergence de vue et de traitement de l'information, mais le produit final est toujours payé TTC, alors la pirouette qui consiste a develloper des arguments de cuisine interne est en dehors de la réalité du cheque final émis par le consomateur.
DES IMPÔTS.
CE BLOG A PAPA LECLERC NE NOUS
INTERESSE PLUS DU TOUT.
De toute façon, pour les imports, je crois que la position du gouvernement était d'instaurer une taxe douanière. Nécessairement, s'il y a application, les prix augmenteront pour les produits importés, TVA sociale ou pas. Sauf si le patronnat prend sur lui. Mais, il ne pourra pas seul amortir la facture.
Quant aux produits comme le textile et l'automobile, je ne crois pas qu'il y aura une tendance déflationniste : ces secteurs peuvent privilégier les produits de luxe (pour l'export et les gros portefeuilles français).
Tchao M.E.L.
votre blog est de la meme veine, bravo
Quelques milliers d'euros de pub économisés pour votre enseigne, et un agréablement moment pour moi.
Merci
362, rue Gabriel jourdan
83100 TOULON
Tél 06-03-92-48-06
Monsieur,
Je viens par la présente vous faire part des pratiques de votre adhérent du Luc en Provence. Voilà un an et demi que j'ai était licencier par Mr FARACO suite à un accident du travail depuis il m'est impossible de trouver du travail.
En effet ce Monsieur prend un malin plaisir à me dénigrer auprés d'employeur potentiel. Je détiens d'ailleur l'enregistrement d'une conversation téléphonique le prouvant ce qui n'a malheureusement aucune valeur juridique.
Le dernier fait s'étant produit la semaine derniére suite à un envoie de candidatures spontanées dans diverses enseignes il sembleque mon CV ait intéressé votre adhérent de Hyéres qui m'a appelé pour savoir dans quel magasin j'étais au parravent, depuis je n'est plus de nouvelles car bien évidemment ce monsieur à appeler mon ex patron.
J'ai 45 ans Monsieur LECLERC deux enfants et vingt ans de grande distribution je pense que vous connaissez la difficulté a trouver du travail sans qu'en plus votre adhérent me mette des batons dans les roues.
Je suis navré de vous importuner avec mes petits problêmes mais je ne comprend pas ce arcéllement et cette animosité de la part de votre adhérent.
Je ne sais si vous pourrez intervenir mais je tenais à vous informer des pratiques de ce monsieur que je pourrez moi aussi critiqué pour son manque d'implication dans son point de vente.
Je reste à votre entiére disposition pour tout autres renseignements dont vous pourriez avoir besoin et éventuellement si vous le désiriez à vous faire parvenir mon curriculum vitaé.
Je vous prie d'accepter, Monsieur, mes plus sincéres salutations et mes plus vifs remerciements pour la suite que vous voudrez bien donner à mon courrier.
Franck MORT.
Il ne s'agit pas de sollicitation.
Domaine concerné: culture.
je me permets de vous écrire . je vous ai entendu sur BFM Radio la semaine dernière et vous parliez de nombreuses études en faveur de la tva sociale. J ai cherché sur le net et vous avoue ne pas avoir trouvé d études...excepté les sites des partisans qui en vantent les mérites mais ce ne sont pas des études. Serait il possible de me fournir des pistes,svp, d autant plus que j ai un devoir d économie à faire sur la tva sociale et les impacts pour le producteur...
d'avance, merci
cordialement
Je n'ai jamais entendu parlé de la T.V.A sociale avant ce soir.
Si je comprends le principe, vous appliquez un taux de T.V.A plus fort aux produits vendus et en échange vous allégez les cotisations sociales patronales.
Pourquoi ne pas inclure les charges qui incombent aux salariés comme l'impôt sur le revenu?
Comment faites vous pour équilibrer les comptes lorsqu'une entreprise ne vend pas assez ?
Les sociétés "récupèrent" la T.V.A. Proposez vous le même système pour la T.V.A sociale?
Je ne savais pas que les clients étangers payaient la T.V.A en France. Souhaitez vous privilégier l'exportation en faisant payer les charges aux autres entreprises qui n'exportent pas?
N'avez vous pas remarqué que la courbe des salaires suit celle des produits?
Les prix collent au budget maximum des ménages.Les solutions de low cost sont devenues obligatoires pour maintenir la consommation.
La T.V.A sociale s'applique-t-elle aux produits d'importation?
Appliquez vous le même taux?
Merci de bien vouloir éclairer la route car j'ai l'impression de rouler sans phares.
Sincères salutations