
Une fiscalité réaffectée plutôt qu’une écologie punitive !
La taxe carbone : des impôts en plus ou une fiscalité réaffectée ? Je suis contre une augmentation globale des taxes, mais pour des impôts réorientés vers une politique de dépense publique plus écologique !
Je m’inspire de la lecture du passionnant débat publié par L’Obs (8.08.2019). Christian Gollier, économiste, préconise le renchérissement de toutes les activités qui émettent du Co2, par la hausse des prix ou par la taxe. L’idée est d’inciter à des comportements plus vertueux. Un autre économiste, Antonin Pottier, prône une action de l’Etat plus directive, d’apparence moins punitive mais plus radicale (aménagement du territoire, énergies alternatives, etc).
Vu l’urgence écologique, je pense que l’Etat doit taxer les services polluants, mais pour éviter trop d’impôts, il doit surtout réaffecter le budget existant vers des équipements alternatifs.
Je ne suis pour la taxe carbone que si on supprime d’autres impôts. D’abord pour tenir compte des inégalités de pouvoir d’achat. Ensuite pour limiter les prélèvements globaux parmi les plus lourds d’Europe. ? Mais surtout pour obliger l’Etat lui-même à changer de modèle. Si par l’impôt actuel on continue à financer l’économie de l’ancien monde, la nouvelle taxe carbone ne sera jamais qu’une taxe de plus.
3 Commentaires
Je vais acheter le mag (enfin vendredi).
Bonne soirée