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Cinéma : « Le Marché de la faim » par Erwin Wagenhofer

img_blog_280507_feed_the_wo …Vu cette semaine « We Feed the World » (le Marché de la faim) d’Erwin Wagenhofer. Sur un plan purement cinématographique, rien à voir avec le professionnalisme du film d’Al Gore, « An Inconvenient Truth » (Une vérité qui dérange). Ici, on cultive un côté brouillon, un scénario chancelant, une image peu exigeante, sans doute pour respecter un look « docu militant », à l’instar du film « Le Cauchemar de Darwin » (Cf. la note du 21/06/05). Sur le fond, les questions sont pertinentes et certains arguments font mouche. Dommage que le lecteur soit obligé de rester « sur sa faim » (sic). EW flingue les trusts de l’agrobusiness, charge les multinationales (ça ne mange pas de pain, re-sic !). On a le droit au recensement de toutes les critiques contre l’hyper productivisme industriel et les excès du libéralisme. Faute de tenter l’ébauche de quelques solutions, le film est finalement assez frustrant. 1) Le scandale de la faim ! On pourrait synthétiser comme suit l’argument du film : a) « L’agriculture mondiale pourrait nourrir 12 milliards d’individus » (J. Ziegler). Tous les moyens existent pour nourrir les populations démunies. De ce fait, « tout enfant qui meurt actuellement de faim est en réalité assassiné ». La phrase peut choquer. Elle me semble juste : il y a bien aujourd’hui « non assistance à personnes en danger ». b) Comment en est-on arrivé là ? Par la guerre, la guerre économique que se livrent les riches nations. Elles ont choisi de produire toujours plus et au-delà de leurs besoins nationaux. Pour vendre à l’extérieur, pour gagner des devises. (L’arme alimentaire !) L’amélioration de la productivité, mais aussi la course aux subventions…ont contribué à faire baisser les prix sur les marchés mondiaux et jusque dans les pays sous-développés. Ce qui rend impossible, dit EW, l’éclosion d’une agriculture locale, vivrière, faute qu’elle soit suffisamment rémunératrice. c) La thèse n’est pas nouvelle. C’est celle de la plupart des ONG. Elle trouve un écho favorable dans le mouvement altermondialiste (jusqu’à José Bové, en France). Mais paradoxalement aussi, auprès des libéraux pour qui les subventions américaines ou européennes altèrent le fonctionnement du libre marché. 2) Les dégâts sociaux et écologiques à l’échelle planétaire Le film a le mérite de présenter une critique globale et de l’illustrer. - Critique des dégâts sociaux issus de l’hyper spécialisation agricole : on voit notamment des fils d’agriculteurs qui ont quitté leur Maghreb ou leur Centrafrique. Ils viennent travailler pour des producteurs de tomates du Sud de l’Espagne. Situation d'autant plus paradoxale que pour un même salaire, ils pourraient exercer chez eux le même métier, avec le statut de propriétaire. - Focus sur les conséquences écologiques de ces choix alimentaires, telle la destruction de la forêt primitive (ici amazonienne, mais le cas est patent aussi en Indonésie ou en Afrique) pour laisser place à des productions plus rentables (l’huile de palme, par exemple). - Evocation, enfin, des problèmes de qualité et la perte du goût liés à des modes de production hyper industriels (de la culture sous serres et hors sol aux OGM !). (Mais là, pour le coup, le sujet n’a plus vraiment de lien avec la démonstration principale sur la faim dans le monde). On peut chipoter sur certaines affirmations, mais l’analyse globale « tient la route ». En tout cas, les spectateurs sortent de ce film convaincus des perversités, et surtout de l’injustice du système de répartition de la nourriture dans le monde. 3) Les limites du film Le problème avec ce genre de documentaire militant, c’est le manichéisme. C’est aussi une forme de manipulation qui joue avec l’émotion du spectateur. Et c’est au final la frustration d’avoir adhéré à une analyse sans que ne nous soit proposée aucune alternative concrète, en tout cas à la mesure du drame qu’on a mis en scène. a) Trop de manichéisme Le film est construit autour des interventions de Jean Ziegler, rapporteur à l’ONU sur les questions alimentaires. Il est, sans conteste, un bon expert. Mail il est aussi un homme politique engagé à gauche (en Suisse). Quand il dit que ce film « est extraordinaire par son refus de l’émotionnel, un film purement analytique ». Ce n’est pas vrai. Exemples : - Les témoins à charge sont systématiquement valorisés. Ils ont forcément raison (personne ne les contredit). Quant aux accusés (les dirigeants de Pioneer, Nestlé, les géants du food business), ils sont désignés coupables par avance et très peu interrogés. Si ce n’est ce pauvre Brabeck (PDG de Nestlé), piégé par un habile montage, caricatural dans son éloge d’un libéralisme qu’il ne pratique même pas lui-même. Tout entier à faire le panégyrique du Marché, il n’oppose à la famine qu’un discours surréaliste sur la nécessité de faire de l’eau une marchandise ! - Le film n’aborde pas la responsabilité des Etats, dont les carences en matière d’aide internationale sont pourtant flagrantes, dont les choix à l’OMC sont pourtant critiquables, et dont les pratiques commerciales perturbent le marché. EW fait l’impasse sur tous les facteurs géopolitiques de la malnutrition (au Darfour, dans la ceinture sahélienne, en Asie, etc.). - Pas plus, EW ne dénonce l’idéologie de tous ces régimes politiques, héritiers des modèles communiste ou tiers-mondiste (cubain, algérien, coréen et vietnamien du Nord, chinois, mozambiquien, etc.) dont la corruption et les faillites ont conduit les peuples à la misère…sans qu’il n’y ait évidemment besoin d’invoquer, ici, les multinationales ! b) L’émotion plus que l’argument Il y a des procédés qui « médiatiquement » fonctionnent toujours bien pour susciter l’adhésion ou l’empathie…mais qui, moi, me révoltent ! Une longue visite d’abattoir, des milliers de volailles électrocutées, décapitées, sur fond d’émulsions sanguines ? Qui n’en sort pas écoeuré, convaincu que nous avons là une métaphore exceptionnelle « des excès auxquels conduit le productivisme ». Et tout ça pour prouver que le bio c’est mieux ? Que small is beautiful ? Allons ! Plantez donc une caméra devant la mine réjouie d’agriculteurs qui saignent le cochon en famille, ça produira le même effet. Filmez encore tous ces moutons égorgés en plein air, le jour de l’Aïd, et vous verrez que le plus inoffensif des croyants aura l’air de participer à un délire collectif trash, plus gore encore que celui de nos abattoirs aseptisés ! Franchement, le procédé ne saurait tenir lieu d’argument. Moins spectaculaire, mais tout aussi perverse : l’opposition systématique entre les petits (bons) et les gros (mauvais). OK pour dire que la pêche industrielle fait plus de dégâts que la pêche artisanale. Mais la pêche artisanale non plus n’a pas su gérer ses ressources. C’est bien parce qu’il n’y a plus assez de poissons nobles sur nos côtes qu’aujourd’hui, on est obligé d’aller « à perpète » chercher les poissons des grands fonds. L’artisanat ne constitue plus une alternative à l’industrie. Même si on ressemait de la sole et du turbot en baie de Somme ou au large de Penmarch, je doute qu’il en « pousse » suffisamment pour satisfaire le marché. Et comme les écologistes sont aussi contre les élevages !!! c) Un goût de frustration C’est au final ce que j’ai ressenti en quittant l’une des rares petites salles qui projetait le film. EW reste en posture contestatrice mais n’aborde pas la question des politiques alternatives. - Ziegler explique que sur le marché de Dakar, le prix bas des légumes européens subventionnés empêche l’émergence d’un marché local mieux rémunéré. Mais supposons qu’on supprime nos subventions à l’export, les produits locaux seraient donc plus chers. Question toute bête : qui aura les moyens de les acheter ? Peut-on développer un marché théoriquement plus rémunérateur pour les agriculteurs sénégalais « alors que le pouvoir d’achat local fait défaut » ? Pas évident du tout ! On peut multiplier les exemples et les questions de ce type. C’est vraiment la limite du film et d’un discours trop simpliste. - Plus surprenant, EW ne tente pas de brosser le schéma concret d’une nouvelle régulation des marchés. Quel rôle pour l’OMC, comment introduire les clauses sociales dans les négociations en cours ? Suppression des subventions ou réaffectation vers les systèmes de production dans les pays sous-développés ? Quels mécanismes de contrôle ? En fait, trop préoccupé à dénoncer les seules multinationales, EW reste prisonnier de son parti pris. - Du coup aussi, EW n’a d’autre solution que de culpabiliser les consommateurs en leur suggérant de boycotter (comme le font quelques associations italiennes) certaines grandes marques ou de modifier leur comportement (ne pas manger des fruits hors saison, acheter bio et éthique). Mais il fait l’impasse sur toutes ces initiatives actuellement en germination partout dans le monde. Le microcrédit, bien sûr, qui soutient tant de projets au Bengladesh, en Inde, et désormais en Afrique australe. Et le commerce équitable, grand absent du film. Et alors, là, on ne comprend pas vraiment pas pourquoi. J’ai été trop long. Il y aurait encore beaucoup à dire. En fait, c’est le mérite du film. Même « mal ficelé », il relance le débat. C’est tant mieux !

26 Commentaires

salut
Connaitre Ziegler, c'est deja connaitre le contenu du film, triste personnage honoré du prix des droits de l'homme par Kadhafi on sait déjà ou l'on met les pieds, si le monde Diplo n'avait pas encensé ce sociologue bourdieusien, je le cite lui même
""Une conviction présidait à cette révolution : un analphabète se soucie comme d’une guigne de la liberté de la presse. Avant de se préoccuper des droits civils et politiques, donc des droits démocratiques classiques, il est indispensable de satisfaire les droits sociaux, économiques, culturels. ""
il semblerait qu'il utilise la methode qu'il decrit, s'adressant aux analphabetes occidentaux, je te fais un portrait de Ziegler n'ayant pas encore vu le film, mais a telire il semblerait que c'est l'acte II du cauchemar de Darwin, la propagandastaefeld de la militance atlter, enrage de ses defaites, c'est normal nous devenons tier mondiste également par la culpabilisation permanente.
mais la ou je te rejoins c'est que leur misere est due au dictatures souvent marxistes qui ont pillé les ressources du peuple dès les independances acquises, véritables tocards locaux les dirigeants de ces jeunes démocratie n'ont pas su entretenir le patrimoine colonial légué,mais au contraire il ne suffit que de regarder l'Inde pour comprendre que si misere il y a (chez nous aussi), le pays semble pourtant aller tres en avant...
j'aime ton coup de gueule, il est justifié.
j'ai oublié la question:-)))!
Alors se pose la question/ pourquoi certains ont réussi la ou d'autre ont échoué ?
Je suis d'accord avec vous pour dire que le film participe à relancer le débat... encore faudrait-il que celui-ci est été promu dans les médias et en ces temps de festival de Cannes j'avoue ne pas en avoir entendu parler difficile donc d'être critique sur celui-ci... Mais bon si j'en juge par son taux de réaction auprès des journalistes c'est que finalement le sujet n'interessent pas grand monde pas même Angelina JOLIE venue accompagnée son mari à la présentation de son dernier film
Au-delà des parti-pris du réalisateur, de l'orientation volontaire de certains propos au montage, d'omission partisane ou tout simplement de la personnalité très controversée de Jean Ziegler (franc-tireur azimuté de la politique internationale), ce type de documentaire a l'avantage de provoquer une réaction auprès du public, réaction assez violente pour qu'il remette en question son mode de consommation. Qu'il s'éduque aussi par la même occasion au risque de venir tempérer les dires et prétentions de ce documentaire. Frapper les esprits dès lors que ce n'est pas dans l'intention de le dévoyer vers un autre comportement tout aussi préjudiciable que celui dénoncé est hautement louable. Le développement durable, l'éco-consommation, le comportement "raisonné" du marché ne viendra pas d'une génération spontanée d'entrepreneurs prenant sur eux d'appliquer les prescriptions pour nue meilleure bouffe entre autres. Ce changement se fera sous la pression du client final, ce roi sans trône, qui par son rejet de l'offre "industrielle" actuelle motivera tout la chaîne de production à - lentement - s'aligner ... Alors, balancer une baffe au spectateur pour le bien de sa santé, c'est excusable !
remettre en question son mode de consomation, ben voyons la médiocrité devant l'abnégation, jusqu'a preuve du contraire la motivation au travail, c'est de pouvoir acceder aux bien de consomations, sans motivation plus de création de richesse et un retour aux ages les plus barbares ou le mode d'acquisition ne sera pas celui de l'échange...
a balancer des baffes, pourquoi pas, il faudrait éviter de jouer avec le feu
mais passons je note sur ton blog ceci
"Au delà des considération écologiques, environnementales et de commerce équitable, ce film est fortement conseillé - à titre très égoïste d'ailleurs - aux personnes qui n'ont pas encore compris qu'acheter son alimentation dans un supermarché relèvent du suicide pur et simple ... Et pour ceux qui feraient preuve d'une obstination imbécile, la tirade finale du PDG de Nestlé soutenant que l'eau est une denrée commerciale comme toute aliment et que donc l'eau DOIT être vendue et non laissée en libre utilisation devrait les convaincre de bannir de leur caddie les 800 marques commerciales gérées par ce groupe ..."
outre le fait du déphasage mondain tres petit bourgeois, on peut lire ce morceau de bravoure plein d'emphase, parler d'éducation comme tu le supposes dans ton mail, demanderait un minimum d'impartialité, l'inclination passant par dessus le message initial, il des lors normal que les gouvernementaux gerent le probleme, car a aucun moment ton discours ne fait référence a l'interet général.
regarde bien tu te verra dans ce clip et tu verra de quoi retourne cette baffe
OK... Beaucoup de fautes d'orthographe
et mauvais style (est été) non (a tété)
@boronali
ps ne crois surtout pas etre le leader charismatique de ce clip, mais bien un des figurants dont le visage disparait au son du discours de formatage....
Ram insert disk 1 and press enter
Les projets sociaux, humanitaires et écologiques essayent de de plus en plus de se faire connaître mais n'ont pas les moyens de bien communiquer, donc je salue tous ceux qui aident.
D'ailleurs il y a en ce moment une conférence dans la silicon valley, Net², qui a pour but d'accélérer le développement de 21 projets prometteurs qui utilisent internet pour changer le monde
Plus d'info sur www.nosvies.fr, j'ai écrit un billet sur le sujet.
@ mad : "déphasage mondain très petit-bourgeois" : de l'utilité d'émailler son "discours" de propos péjoratifs voire insultants ...
"discours", merci de me prêter largement plus que mes intentions quand je n'ai pas d'autre impression que de faire une "critique" d'un documentaire ...
Merci pour le clip de Pink Floyd, quant à l'insinuation de grégarisme primaire, non merci, ça n'est pas mon comportement, loin de là ...
@boronali
oui effectivement tu as raison
de l'utilité d'émailler son "discours" de propos péjoratifs voire insultants ...
remarque ça se vaut avec ça
"aux personnes qui n'ont pas encore compris qu'acheter son alimentation dans un supermarché relèvent du suicide pur et simple""
bon, je te l'accorde je suis allé fouiller sur ton site, pas trop classe comme action, mais efficace.
ce que je voulais simplement démontrer c'est l'intox, et attention de ne pas tomber dans les nouveaux régimes fascisants de la pensée, sous interet général la valeur de Nestlé compte autant que celle de l'individu, l'une ne pouvant exister sans l'autre...
a ce titre de te rapeller que l'innovation de Nestlé et son lait en poudre a sauver plus de vie que tu peux l'imaginer, et que pendant les années 40 le lait en poudre a permis a bien des nourrissons de survivre, haranguer une multinationale et la brocarder sans le moindre recul est du plus abject des concepts, a savoir celui de la nuisance pour la nuisance, c'est même a se demander si on agit pas pour le compte d'un tier...
Salut,
Je suis, du coup, allée faire un tour sur le site http://www.le-marche-de-la-faim.fr. J'en retiens une seule chose : la mauvaise répartition des richesses engendre des problèmes sociaux.
Tchao M.E.L.
pas besoins de sortir de St Cyr pour voir qui est derriere ce foutage de gueule, il ne s'agit pas de dénoncer mais, d'exister pour des groupements comme Attac, Greeenpeace et consort.
Maintenant qui finance Greenpeace, a titre d'information Greenpeace reclame 1 $ par arbre abattu dans le monde et pour quoi faire SVP ? parce que le $ en question sera payé par le consommateur et servira encore a financer des film dans ce genre dans le meilleur des cas, les atlers nous prennent pour des cons au même titre que les politiques, d'autre part ce film est du réchauffé et date de 2006, Ziegler est un con ce n'est pas nouveau, comment un fonctionnaire international peut de la sorte sortir de son devoir de reserve et utiliser comme bon lui semble son titre onusien ?
le seui de peter ne l'a pas encore propulsé assez hzut donnez lui le prix nobel qu'il nous foute la paix!
les site officiels sont toujours mieux pour la traduction utilisez altavista
florence c'est du business de la pub comparative déguisée sous couvert d'ecologie, on essaie de s'imposer comme distributeur futur de l'alimentaire
@ mad :
"... suicide pur et simple" : travaillant dans l'industrie et étant obligé d'encadrer sévèrement des salariés qui manipulent des "métaux lourds" quotidiennement et m'apercevant que ces mêmes "métaux lourds" qui me valent annuellement des contrôles inopinés par la DDDTE et les caisses de prestations sociales sont des composants usuels de pesticides, de colorants, de conservateurs et de cosmétiques et par là même incorporés dans des produits de consommation quotidienne pour bon nombre de consommateurs ... Oui, je m'octroie le droit de légèrement hausser la voix devant cette incohérence : soit on vient m'emmerder pour rien, soit on laisse sciemment des gens s'empoisonner ...
Maintenant, la célèbrissime invention de Henri Nestlé qui a fait al fortune de la société du même nom : il est aujourd'hui reconnu que le lait en poudre a commis des ravages - et je pèse le mot - en Afrique et en Amérique du Sud (Cf. les différentes informations d'ONG et de l'OMS ...) simplement parce qu'à coup de matraquage publicitaire et de pots de vin, certains groupes agro-alimentaires ont inondés ces marchés en omettant (pas de chance !) d'expliquer aux mères que de diluer ce lait en poudre avec de l'eau du robinet était prendre le rique de contaminer leurs enfants en bas âge ... Quand ils n'ont pas soutenu le contraire ...
Maintenant que les choses soient claires, je ne me posent nullement en quelconque défenseur voire prosélyte d'un mode d'hygiène de vie en particulier. J'ai fait mon choix en terme de consommation. J'essaie bien modestement de m'en ouvrir auprès de mes proches, parce qu'à l'usage, j'y ai trouvé des points positifs indéniables ...
Et que le dirigeant d'une chaîne de supermarché comme M.E.L. puisse trouver un intérêt et une valeur positive à ce type de documentaire (avec les réserves qu'il émet et qui pour moi sont parfaitement fondées), je ne peux qu'en être ravi.
Dernier point : Monsieur Ziegler. Cet homme est effectivement "particulier" pour utiliser un langage diplomatique. Pour avoir pu le rencontrer et discuter avec lui, il démontre plus des capacités à mettre en valeur sa personne que son travail. Par là même ces propos peuvent être sujet à caution. Son combat contre le système bancaire suisse et surtout ses effets de manche totalement déplacés à l'époque, dans le seul but de promouvoir ses livres lui ont presque valu la déchéance de sa nationalité suisse ...
@ mad
"a ce titre de te rapeller que l'innovation de Nestlé et son lait en poudre a sauver plus de vie que tu peux l'imaginer, et que pendant les années 40 le lait en poudre a permis a bien des nourrissons de survivre, haranguer une multinationale et la brocarder sans le moindre recul est du plus abject des concepts, a savoir celui de la nuisance pour la nuisance".
Ampoulé comme la saillie d'un avocat mandaté par la grande distrib' ou un géant de l'agro-alimentaire.
Diatribe eut été plus juste si tout ça avait été mieux "torché".
@ boronali
heu, on parle d'agroalimentaire pas d'industrie lourde
pour le reste , comme d'hab rien de fondé, mais c'est ton droit le plus strict de penser ce que tu veux, tout comme c'est le mien de penser de même, je ne panse pas qu'une suite soit neccessaire...
Quel conformisme !
On semble ne guère aimer ce qui dérange sur ce site bien pensant.
Vous n'aimez pas Ziegler ? Normal. Il appuye là où ça fait mal. Sur nos contradictions.
Allez pousser vos caddies en paix mes frères !
Quelle beauferie !
Pour un peu, c'est MEL qui serait le plus subversif du lot.
C'est dire...
@karine
la beauferie est a l'image du message reçu et du fumeux plan B, constament rabacher par les larmoyants de la bienpenseance quant a etre subversif l'idée même d'un conformisme tel que vous l'exprimez determine le votre, si etre anticonformiste c'est prendre pour modele quelqu'un cela démontre l'incapacité de penser par sois même, vraiment tres leger ce site, pour ne pas dire franchement merdeux aux vues de la qualité des interventions mais encore bien plus meprisable pour quelqu'un qui est issus et par ailleurs docteur en philosophie et ancien élève de Jankélévitch, on se demande ce qui lui en reste, subversif de comptoir alors!
je pense qu'il n'y a plus d'interet de discution ici
salut!
certes montrer les abattoirs c'est trop facile, et je le déplore, moi qui suis assez sensible à l'ensemble du propos.
mais dire, m. leclerc, que si les entreprises européennes n'alimentaient pas le marché africain, les locaux ne pourraient acheter, et donc vivre, c'est faux. si l'alimentation coutait un peu plus cher mais permettait aux gens de travailler sur place, ils s'y retrouveraient.
La pêche artisanale non plus n’a pas su gérer ses ressources, mais admettez tout de même que son pouvoir de nuisance est nettement moins élevé!
"Mais la pêche artisanale non plus n’a pas su gérer ses ressources. C’est bien parce qu’il n’y a plus assez de poissons nobles sur nos côtes qu’aujourd’hui, on est obligé d’aller « à perpète » chercher les poissons des grands fonds"
soit! mais, la connaissance du millieux et "l'intelligence du poisson" fait que le meilleur des leurres est vite assimilé comme un danger, toujours est il que les bredouillards habituels cotinueront a répandre la nouvelle qu'il n'y a plus de poissons, il suffit de voir ce que l'on nous vend comme daurades au rayon poissonerie pour constater que bien souvent c'est du pagel ordinaire, quant a l'appellation dorade rose, il n'y a que Bab El Oued qui peut affirmer une telle chose, bardé de gourmettes en or, c'est comme la bas, et la daurade de huit heures qui faisait 20 cm fera un bon metre en fin de journée....
ainsi va la vie..
si, tu passes(Mel) dans le Languedoc Roussillon fait un tour au port de Canet,ça vaut le coup d'oeil, mais encore, c'est pzeut etre un bon endroit pour un hyper
svp, comment fait-on pour s'inscrire à votre blog ? avez-vous un flux rss ? où puis-je le trouver ?
merc5
Monsieur,
Je vous sais trés sensible aux problémes de l'environnement afin que nous laissions autre chose qu'une poubelle aux générations futures.
Je fais partie de l'association " Les Bouchons d'amour " cette association recolte les bouchons en plastiques afin de le revendre à un recycleur l'argent récuperé ser à financer tous les handicaps. Cette association fonctionne avec 0 € de frais de fonctionnement.
Nous sommes à la recherche de magasins de votre enseigne qui accepteraient d'en assurer la collecte.
Je vous remercie de l'attention que vous voudrez bien porter à cette requête.
Cordialement
Dear Sir,
I am deeply sorry to trouble you when you are busy.
I cannot speak French. Please forgive me Sir.
Viva France!!!
Viva President Mitterrand! Chirac! Sarkozy!
Viva Renault! Peugeot! Citroen! Michelin!
Viva EU!!!
Viva Airbus!
Viva TGV !!!
Raise the Yen and Chinese yuan value!
E.U. Countries' trade deficits with Japan(billion U.S. dollars/year)
E.U. Total: -36.9 billion dollars
France: -1.1 billion dollars
United Kingdom: -8.9 billion dollars
Netherlands: -4.8 billion dollars
Germany: -10.1 billion dollars
Belgium: -4.3 billion dollars
Finland: -0.9 billion dollars
Sweden: -0.4 billion dollars
Italy: -0.5 billion dollars
Austria: -1.1 billion dollars
Very sincerely yours,
Monsieur Leclerc,
Je viens de lire un article sur le site de Libé, intitulé Ethique éclair chez Leclerc, daté du 2 mai 2008.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/324208.FR.php
Cette article relate que Leclerc est engagé dans la semaine du commerce équitable avec pour la première fois des produits d'artisanat.
Ce qui parait être une très bonne chose pour tout le monde.
Cependant, on apprend plus bas que suite à une erreur du logiciel de simulation des prix, un des cinq produits proposés pas la petite et nouvelle (18 mois d'existence) entreprise Etik'Art, une tirelire sera vendue 14,90€ au lieu des 19,90€ prévus, réduisant la marge de l'intermédiaire Etik'Art à 0.
Il est regretable que de telles erreurs puissent arriver de manière si inopportune sur des produits dont la commercialisation répond à des mécanismes spécifiques. (préfinancement d'une partie de la commande, par exemple) et contraires aux conditions habituelles de la GD.
Dans ce cas, si l'erreur est imputable à Leclerc, y a-t il une compensation prévue afin de dédommager ce petit fournisseur (2 personnes) pour lui permettre de gagner tout de même de l'argent, ou doit-il répercuter sa perte de marge sur son propre producteur, c'est-à-dire un artisan ou une coopérative du Sud?
Doit-on penser, à lire ce type d'information que la grande distribution est prête à distribuer des produits issus du commerce équitable mais sans en respecter les règles spécifiques?
Cordialement,
PS: bravo pour votre blog, c'est un très bel espace d'expression et de débat.
Monsieur,
Suite à vos bilans carbone, deux solutions s'offre à vous: réduire vos émissions de CO2 et compenser financièrement les émissions restantes.
CréditCarbone agit concrêtement pour vous aider dans ces deux sens.
Le principe de compensation carbone souffre d’une mauvaise image liée à sa forte similitude avec le « droit à polluer. » La compensation carbone volontaire, souffre d’un manque de transparence considérable et de l’absence de résultats probants.
CreditCarbone lance une toute nouvelle méthodologie de compensation volontaire, qui permet aux entreprises de compenser en toute transparence, en subventionnant des projets de réductions d’émissions de CO2 en France.
Cette compensation « en fonds propres » (et non pas par le biais des crédits carbones négociables) permet aux entreprises de s’approprier leurs projets et de mieux communiquer sur leur engagement.
Toujours dans un but de transparence,
CreditCarbone affecte à chaque projet un taux d’efficience, qui permet de déterminer le réel impacte de la compensation. La disponibilité des données permet d’amoindrir les risques de « green washing » pour l’entreprise, comme pour le grand public. Par ailleurs, l’ensemble des coordonnées du projet ont vocation à être publiées.
Nous vous invitons à nous contacter afin que nous puissions vous envoyer notre plaquette de présentation, ainsi que le mémo de financement de notre projet d’immeuble écologique en bois à Gentilly (94). Celui-ci récapitule l’ensemble de notre méthodologie et vous permettra de mieux apprécier les avancées que nous proposons. Celui-ci est actuellement en phase de validation avec notre partenaire KPMG.
En vous remerciant de l’attention que vous portez à notre approche, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées.
Maxime Bouan
CreditCarbone
(33)6.59.01.56.88

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