CULTURE
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Etonnants Voyageurs à Saint-Malo : Près de 4 000 jeunes ont participé au concours d’écriture
Franchement, j’ai été particulièrement bluffé.
Selon des enquêtes récentes, nos enfants passeraient, chaque jour, entre deux heures trente et trois heures devant leur écran : pour chatter, faire des recherches sur Internet (cadre scolaire), pour télécharger de la musique ou, tout simplement, regarder une émission à la TV. Et dans ce contexte, on pouvait légitimement s’interroger : quel temps reste-t-il pour la lecture ?
A mon avis, pas beaucoup ! On peut toujours se laisser bercer par le chiffre d’affaires des librairies (secteur de l’Edition Jeunesse). Mais sauf à considérer que nos jeunes zappent les cours dans la journée ou qu’ils lisent en nocturne, il y a (soyons réalistes !) un vrai problème.
En tout cas, la baisse du lectorat, si elle est prévisible, ne semble pas devoir toucher la création littéraire elle-même. Le succès rencontré, à Saint-Malo, par le concours d’écriture de nouvelles, laisse prévoir l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains de très bonne qualité.
Qu’on en juge : 3 920 collégiens et lycéens se sont inscrits à ce seizième concours organisé par le Festival Etonnants Voyageurs, en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale et notre enseigne.
Les participants étaient âgés de 11 à 18 ans. Ils étaient issus de 30 académies françaises. Sollicités la plupart du temps par leur professeur de lettres, ils ont imaginé la suite d’un « incipit » écrit par Marie Desplechin sur le thème « les villes-monde ».
Dans les académies participantes, un jury régional était composé de professeurs, journalistes, auteurs, éditeurs et libraires. Ils ont sélectionné les cinq meilleures nouvelles. Et les noms des premiers lauréats de chaque académie ont été soumis à l’appréciation d’un jury national présidé par Marie Desplechin, et composé de libraires, de professeurs de littérature, avec la participation de l’incontournable Jean-Luc Fromental, écrivain et chef d’orchestre de l’opération.
Voici les cinq gagnants :
- Zoé FREUND, « Une mare de boue » (classe de 4ème au collège Victor Hugo, Nantes)
- Pierre GAUVIN, « Mimo » (classe de terminale au lycée de la Fontaine des eaux, Dinan)
- Théo LECLERE, « De l’autre coté » (classe de 4ème au collège de Montalembert, Nogent sur Marne)
- Tibault LETOUT, « Ailleurs » (classe de 1ère au lycée Fénelon, Elbeuf)
- Caroline PARTIOT, « Les fleurs de l’aube (classe de 1ère au lycée franco allemand, Buc).
Retenez bien ces noms. Ils sont enthousiastes et ne rêvent que d’une chose : devenir de « vrais écrivains ».
Ils espèrent un jour être publiés ? Eh bien, c’est déjà fait !
Edité par nos soins à 62 000 exemplaires, l’opus des meilleures nouvelles 2007 est distribué gratuitement dans les 120 espaces culturels à notre enseigne.
Le premier prix a aussi été sélectionné par la revue Je Bouquine qui publiera intégralement sa nouvelle dans le numéro de juillet.
C’est quand même sympa d’être publié à 15 ans ! N’est-il pas ?
© Philippe Matsas

14 Commentaires
Nous sommes étudiants en BTS Audiovisuel au lycée Léonard de Vinci à Montaigu (Vendée), mais bretons avant tout !
Nous avons le projet de réaliser un court métrage de western " breton " à la toussaint 2007. Ce projet n'est en aucun cas un projet scolaire.
" Breton " veut dire pour nous :
qu' une très grande majorité de l’équipe technique est bretonne
que nous tournerons en Bretagne (monts d’Arrée + Côtes d’Armor)
Et que nous allons essayer de trouver des acteurs bretons (le casting va bientôt commencer).
Notre court métrage devrait être diffusé dans divers festivals du grand Ouest (Brest, Vannes, Rennes, Nantes, Angers) et également dans des cinémas associatifs.
Notre objectif à travers ce court métrage est de promouvoir la Bretagne grâce aux différents paysages filmés, mais également grâce à la composition de l’équipe technique et artistique.
Nous savons que Michel Edouard Leclerc est attaché à sa région, pouvez vous nous aider financièrement pour réaliser ce projet?
Nous restons disponibles pour vous fournir, si vous le souhaitez, de plus amples informations en ce qui concerne ce projet.
Mathieu LEGAVRE
Chargé de production
Westernbretagne@laposte.net
(06 73 36 05 73)
vouis, surtout, il faudrait que tu nous explique comment, tu mets un bas a une bestiole de labour, avant de pretendre a la science fiction, lis donc le coté kitsh de tes propos.....
le correcteur ortho ne corrige pas tout, c'est la qu'on trouve toujours les failles...
Effectivement, avec tous les médias et le net, où se situe la lecture ? et reste t-il une place pour la littérature ?
Ce concours a permis de voir que la lecture, et surtout l'écriture n'étaient pas tombées dans l'oubli. Félicitations à toutes ces jeunes personnes qui ont eu la patience et surtout la passion de mettre sur papier leurs histoires et leurs vies. Et Merci à vous de les publier ! Quel honneur pour ces jeunes écrivains de voir dans un rayon l'oeuvre de tant d'heures de travail.
La culture n'a pas complètement disparue : tout n'est pas perdu !!!
J'aimerais savoir ce que vous pensez de la relation de Google aux livres, et à la culture ; y voyez-vous plutôt un véritable outil de diffusion ou une menace ?
Très cordialement,
Alain Zimeray
C vrai qu'avec l'apparition des nouvelles technologies de plus en plus accessibles aux adolescents, la place pour la passion du livre, de la lecture et de l'écriture se fait de plus en plus minime. Les projets comme celui du concours d'écriture permettent donc aux adolescents de redécouvrir le monde et la passion du livre souvent oublié au profit de celui d'Internet.
md07099
Monsieur Michel-Édouard Leclerc,
Votre commentaire du 4 juin sur votre bloc-notes m’a été communiqué par un adhérent de notre association.
Sa lecture me remplit de tristesse. Je pensais qu’un grand chef d’entreprise ne pouvait se permettre d’émettre une opinion sans avoir étudié (ou fait étudier) le dossier dont il traite.
Vous dénoncez « …les absurdités d’une loi Toubon qui, appliqué à la lettre, aurait obligé toutes les entreprises à traduire leurs documents internes en français, quand bien même elles échangeraient principalement avec l’Étranger ».
Votre site est certainement très visité et votre notoriété vous oblige à la plus grande rigueur dans vos analyses et vos affirmations.
Vous semblez méconnaître les termes de cette loi du 4/08/1994. L’article 9, introduisant un article L. 122-39-1 du Code du travail, stipule : « Tout document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire à celui-ci pour l’exécution de son travail doit être rédigé en français. Il peut être accompagné de traductions en une ou plusieurs langues étrangères.
Ces dispositions ne sont pas applicables aux documents reçus de l’étranger ou destinés à des étrangers. »
Même en appliquant cette loi à la lettre, il n’est pas obligatoire de traduire tous les documents internes d’une entreprise. Ce que vous dites n’est donc pas exact.
Il est vrai que des jugements récents ont donnés raison à des salariés qui exigeaient, de leur employeur, la traduction de leurs écrans et documents de travail, en français. Est-ce une revendication abusive ? Les employés qui ne sont pas anglophones doivent-ils être dévalorisés pour cette raison alors qu’ils maîtrisent la technique de leur poste ? Est-ce abusif que de vouloir travailler dans sa langue maternelle si aucune raison indiscutable n’oblige à utiliser une langue qui n’est pas la sienne ?
Quand, à l’hôpital d’Epinal, on met en cause l’absence de traduction d’une notice ou d’écrans rédigés en anglais pour expliquer la dramatique erreur de manipulation en radiothérapie, la loi Toubon est-elle absurde ? Si elle avait été appliquée avec fermeté, on aurait peut-être évité un drame.
Je pourrais vous fournir plusieurs études de cabinets d’organisation qui mettent en évidence les retombées négatives, pour les salariés et les employeurs, de l’imposition d’une langue étrangère (l’anglais bien sûr !) dans une entreprise : perte de confiance, tensions, erreurs, perte de dynamisme, stérilisation de la créativité…
Vous resté pantois, dites-vous, en découvrant « les centaines de personnes qui, pour respecter l’équité linguistique au niveau européen, passent leur temps à traduire en langues communautaires, les milliers de tonnes de rapport émis dans le cadre de la Commission de Bruxelles »
Je vous rappelle que le traité fondateur de l’Union européenne, signé à Rome en 1958, pose le principe du plurilinguisme de la communauté. Les traités qui ont suivi ont toujours confirmé ce multilinguisme.
Ce droit à la langue est fondamental pour toutes les nations. Il représente le fondement même des identités nationales. Il serait bien dangereux, de toucher à ce droit.
Car enfin, que proposez-vous ? Que tout ce passe en anglais ?
Et l’argument du coût qui apparaît dans la mention des « centaines de personnes » n’est pas acceptable. Au niveau du budget de l’Union, les frais de traductions sont minimes. On ne pourra construire une communauté harmonieuse sur les seuls critères économiques. Avec ce raisonnement on peut aussi dire que la sécurité au travail, la défense nationale, la protection de la nature, la santé coûtent trop chère. Il y a des choix à faire et celui en faveur de la diversité linguistique est inscrit dans les textes et le cœur des nationaux. N’y touchons pas !
Vous évoquez ensuite le musée du quai Branly en attribuant le seul affichage en français à « l’absurdité d’une réglementation aussi restrictive ». Ceci est une contre-vérité ! La loi du 4/08/1994 n’interdit pas de multiplier les traductions en langues étrangères à côté de la mention en français. Elle demande simplement qu’il y en ait au moins deux dans les lieux publics.
Vous admettez d’ailleurs, dix lignes plus bas, que la décision de ne pas traduire en langues étrangères aurait été finalement dictée par un souci de non-discrimination vis-à-vis des Japonais ou des Russes. Je regrette avec vous que la solution de traduction soit une solution payante. Voilà un mercantilisme mal placé. Mais, même cette solution payante, beaucoup de Français aimeraient la trouver sur les lieux de visite dans les pays étrangers et en particulier en Angleterre et aux Etats-Unis.
Par ailleurs, je ne vois pas en quoi cette décision, d’ailleurs regrettable, « momifie » la langue française…
Au final, il me semble que votre réflexion linguistique a été un peu rapide et que vous n’avez certainement pas consulté les bonnes références. Vous maltraitez ainsi la cause de la langue française et ceux qui la défendent en s’appuyant parfois, en désespoir de cause, sur la loi existante et sur les traités.
Pourtant, une grande chaîne de distribution comme LERCLERC pourrait jouer un rôle formidable pour la promotion de la langue française et en tirer certainement un avantage commercial remarquable. Si vous décidiez et si vous annonciez haut et fort que tous les emballages et les notices de vos produits donneront désormais la priorité à la langue française, que la communication sera également en français de bonne qualité, par respect des consommateurs français et francophones, vous pourriez acquérir une image très positive auprès de vos clients. Cette action de promotion de la langue française pourrait s’accompagner de manifestations, parrainées par vos magasins, autour de la langue française : concours, animations etc.
Associer le nom de LECLERC, nom bien français, à la francophonie serait un choix « gagnant-gagnant » comme on dit aujourd’hui.
Je reste à votre disposition pour en discuter plus avant.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
Marceau Déchamps
Vice-président
Défense de la langue française
http://www.langue-francaise.org
Nous sommes étudiants en BTS Audiovisuel au lycée Léonard de Vinci à Montaigu (Vendée), mais bretons avant tout !
Nous avons le projet de réaliser un court métrage de western " breton " à la toussaint 2007. Ce projet n'est en aucun cas un projet scolaire.
" Breton " veut dire pour nous :
qu' une très grande majorité de l’équipe technique est bretonne
que nous tournerons en Bretagne (monts d’Arrée + Côtes d’Armor)
Et que nous allons essayer de trouver des acteurs bretons (le casting va bientôt commencer).
Notre court métrage devrait être diffusé dans divers festivals du grand Ouest (Brest, Vannes, Rennes, Nantes, Angers) et également dans des cinémas associatifs.
Notre objectif à travers ce court métrage est de promouvoir la Bretagne grâce aux différents paysages filmés, mais également grâce à la composition de l’équipe technique et artistique.
Nous savons que Michel Edouard Leclerc est attaché à sa région, pouvez vous nous aider financièrement pour réaliser ce projet?
Nous restons disponibles pour vous fournir, si vous le souhaitez, de plus amples informations en ce qui concerne ce projet.
Mathieu LEGAVRE
Chargé de production
Westernbretagne@laposte.net
(06 73 36 05 73)
vouis, surtout, il faudrait que tu nous explique comment, tu mets un bas a une bestiole de labour, avant de pretendre a la science fiction, lis donc le coté kitsh de tes propos.....
le correcteur ortho ne corrige pas tout, c'est la qu'on trouve toujours les failles...
Effectivement, avec tous les médias et le net, où se situe la lecture ? et reste t-il une place pour la littérature ?
Ce concours a permis de voir que la lecture, et surtout l'écriture n'étaient pas tombées dans l'oubli. Félicitations à toutes ces jeunes personnes qui ont eu la patience et surtout la passion de mettre sur papier leurs histoires et leurs vies. Et Merci à vous de les publier ! Quel honneur pour ces jeunes écrivains de voir dans un rayon l'oeuvre de tant d'heures de travail.
La culture n'a pas complètement disparue : tout n'est pas perdu !!!
J'aimerais savoir ce que vous pensez de la relation de Google aux livres, et à la culture ; y voyez-vous plutôt un véritable outil de diffusion ou une menace ?
Très cordialement,
Alain Zimeray
C vrai qu'avec l'apparition des nouvelles technologies de plus en plus accessibles aux adolescents, la place pour la passion du livre, de la lecture et de l'écriture se fait de plus en plus minime. Les projets comme celui du concours d'écriture permettent donc aux adolescents de redécouvrir le monde et la passion du livre souvent oublié au profit de celui d'Internet.
md07099
Monsieur Michel-Édouard Leclerc,
Votre commentaire du 4 juin sur votre bloc-notes m’a été communiqué par un adhérent de notre association.
Sa lecture me remplit de tristesse. Je pensais qu’un grand chef d’entreprise ne pouvait se permettre d’émettre une opinion sans avoir étudié (ou fait étudier) le dossier dont il traite.
Vous dénoncez « …les absurdités d’une loi Toubon qui, appliqué à la lettre, aurait obligé toutes les entreprises à traduire leurs documents internes en français, quand bien même elles échangeraient principalement avec l’Étranger ».
Votre site est certainement très visité et votre notoriété vous oblige à la plus grande rigueur dans vos analyses et vos affirmations.
Vous semblez méconnaître les termes de cette loi du 4/08/1994. L’article 9, introduisant un article L. 122-39-1 du Code du travail, stipule : « Tout document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire à celui-ci pour l’exécution de son travail doit être rédigé en français. Il peut être accompagné de traductions en une ou plusieurs langues étrangères.
Ces dispositions ne sont pas applicables aux documents reçus de l’étranger ou destinés à des étrangers. »
Même en appliquant cette loi à la lettre, il n’est pas obligatoire de traduire tous les documents internes d’une entreprise. Ce que vous dites n’est donc pas exact.
Il est vrai que des jugements récents ont donnés raison à des salariés qui exigeaient, de leur employeur, la traduction de leurs écrans et documents de travail, en français. Est-ce une revendication abusive ? Les employés qui ne sont pas anglophones doivent-ils être dévalorisés pour cette raison alors qu’ils maîtrisent la technique de leur poste ? Est-ce abusif que de vouloir travailler dans sa langue maternelle si aucune raison indiscutable n’oblige à utiliser une langue qui n’est pas la sienne ?
Quand, à l’hôpital d’Epinal, on met en cause l’absence de traduction d’une notice ou d’écrans rédigés en anglais pour expliquer la dramatique erreur de manipulation en radiothérapie, la loi Toubon est-elle absurde ? Si elle avait été appliquée avec fermeté, on aurait peut-être évité un drame.
Je pourrais vous fournir plusieurs études de cabinets d’organisation qui mettent en évidence les retombées négatives, pour les salariés et les employeurs, de l’imposition d’une langue étrangère (l’anglais bien sûr !) dans une entreprise : perte de confiance, tensions, erreurs, perte de dynamisme, stérilisation de la créativité…
Vous resté pantois, dites-vous, en découvrant « les centaines de personnes qui, pour respecter l’équité linguistique au niveau européen, passent leur temps à traduire en langues communautaires, les milliers de tonnes de rapport émis dans le cadre de la Commission de Bruxelles »
Je vous rappelle que le traité fondateur de l’Union européenne, signé à Rome en 1958, pose le principe du plurilinguisme de la communauté. Les traités qui ont suivi ont toujours confirmé ce multilinguisme.
Ce droit à la langue est fondamental pour toutes les nations. Il représente le fondement même des identités nationales. Il serait bien dangereux, de toucher à ce droit.
Car enfin, que proposez-vous ? Que tout ce passe en anglais ?
Et l’argument du coût qui apparaît dans la mention des « centaines de personnes » n’est pas acceptable. Au niveau du budget de l’Union, les frais de traductions sont minimes. On ne pourra construire une communauté harmonieuse sur les seuls critères économiques. Avec ce raisonnement on peut aussi dire que la sécurité au travail, la défense nationale, la protection de la nature, la santé coûtent trop chère. Il y a des choix à faire et celui en faveur de la diversité linguistique est inscrit dans les textes et le cœur des nationaux. N’y touchons pas !
Vous évoquez ensuite le musée du quai Branly en attribuant le seul affichage en français à « l’absurdité d’une réglementation aussi restrictive ». Ceci est une contre-vérité ! La loi du 4/08/1994 n’interdit pas de multiplier les traductions en langues étrangères à côté de la mention en français. Elle demande simplement qu’il y en ait au moins deux dans les lieux publics.
Vous admettez d’ailleurs, dix lignes plus bas, que la décision de ne pas traduire en langues étrangères aurait été finalement dictée par un souci de non-discrimination vis-à-vis des Japonais ou des Russes. Je regrette avec vous que la solution de traduction soit une solution payante. Voilà un mercantilisme mal placé. Mais, même cette solution payante, beaucoup de Français aimeraient la trouver sur les lieux de visite dans les pays étrangers et en particulier en Angleterre et aux Etats-Unis.
Par ailleurs, je ne vois pas en quoi cette décision, d’ailleurs regrettable, « momifie » la langue française…
Au final, il me semble que votre réflexion linguistique a été un peu rapide et que vous n’avez certainement pas consulté les bonnes références. Vous maltraitez ainsi la cause de la langue française et ceux qui la défendent en s’appuyant parfois, en désespoir de cause, sur la loi existante et sur les traités.
Pourtant, une grande chaîne de distribution comme LERCLERC pourrait jouer un rôle formidable pour la promotion de la langue française et en tirer certainement un avantage commercial remarquable. Si vous décidiez et si vous annonciez haut et fort que tous les emballages et les notices de vos produits donneront désormais la priorité à la langue française, que la communication sera également en français de bonne qualité, par respect des consommateurs français et francophones, vous pourriez acquérir une image très positive auprès de vos clients. Cette action de promotion de la langue française pourrait s’accompagner de manifestations, parrainées par vos magasins, autour de la langue française : concours, animations etc.
Associer le nom de LECLERC, nom bien français, à la francophonie serait un choix « gagnant-gagnant » comme on dit aujourd’hui.
Je reste à votre disposition pour en discuter plus avant.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
Marceau Déchamps
Vice-président
Défense de la langue française
http://www.langue-francaise.org