
C’est un livre-réquisitoire : Pierre Haski (correspondant de Libération à Pékin) y décrit l’exploitation commerciale du sang des pauvres, les effets de l’ignorance et du cynisme administratif, le déni de responsabilité (de la part des scientifiques comme des politiques), le refus d’assistance à des milliers de personnes atteintes du sida. C’est la vision terrifiante d’un monde plongé dans l’obscurantisme le plus total (l’idéologie communiste, son puritanisme, ses pratiques quasi-moyenâgeuses… Alors que la Chine revendique son entrée dans le camp des « Modernes ».)
Mais ce livre est aussi un pavé lancé dans la vitrine du Grand Bazar diplomatique où complaisance et intérêts économiques limitent la pression efficace des ONG et de quelques belles figures de la résistance civile.
Au début des années 1990, la Province du Hénan (90 millions d’habitants) confie à quatre sociétés commerciales un vaste programme de collecte de sang. Entre 1993 et 1996, dit P. Haski, quelques six cents stations médicalisées font des prélèvements à répétition (4 euros pour 400 cm3 de sang). Hygiène rudimentaire, mélange des produits et réinjections aux paysans de résidus du plasma collecté.
Le sida fait son apparition dès 1994. Des médecins s’inquiètent, tirent les sonnettes d’alarme. Les autorités tergiversent. Ignorantes au départ, elles se mettent vite des œillères (pas de sida en Chine. C’est une maladie de la dépravation occidentale !). La pandémie se développe…100 000, 300 000 victimes ? Personne ne sait encore.
P. Haski décrypte le silence des autorités et leurs négligences. Edifiant ! Interpellées par des médecins, les autorités nationales finissent par réclamer l’arrêt des prélèvements… Mais ceux de la Province de Hénan continuent.. !!!
Le reporter de Libé ne se contente pas d’accuser le système chinois. C’est le mérite de ce livre que de prolonger l’investigation jusqu’au comportement des Institutions internationales, et des grandes Puissances.
Alors que celles-ci avaient obtenu des Chinois un début de transparence pour lancer la lutte contre l’épidémie du SRAS, elles furent bien plus complaisantes (en tout cas, moins pressantes) dans cette affaire de sida.
C’est, nous dit P. Haski, parce que cette épidémie restait nationale. « Le SRAS, parti de Chine, avait gagné plusieurs pays étrangers dont le Canada, Singapour, le Vietnam… La tentative de mensonge sur les foyers découverts à Pékin a eu un impact important à l’étranger, et risquait d’entamer la crédibilité du gouvernement chinois, de nuire à sa capacité à attirer les investissements étrangers…
Dans le cas du sida dans le Hénan, il n’y a pas d’enjeu international, et encore moins d’enjeu économique s’agissant de certains des paysans les plus pauvres du pays !! (
www.arcat-santé.org).
Réquisitoire donc, mais aussi plaidoyer pour l’action.
• Hommage d’abord à ces Chinois qui, pour dénoncer le massacre, ont affronté censure, révocation et régression.
• Reconnaissance du rôle très positif des ONG, comme relais et démultiplicateur de ces forces de résistance.
Alors qu’émerge « un embryon de société civile, non seulement dans l’action contre le sida, mais (aussi) l’environnement, la justice, les expropriations immobilières, le droit des consommateurs … On n’a pas le droit de sacrifier (les victimes) » sous prétexte que le gouvernement adopte désormais une meilleure attitude ailleurs (SRAS).
…J’ai lu ce livre, hier, lors d’un aller et retour au Portugal. J’avais tout entier l’esprit encore envahi par les préoccupations de la semaine dernière (intoxication alimentaire), et alors que j’embarquais avec moi toute une doc sur la grippe aviaire. Certains pourraient dire qu’en me plongeant dans la lecture du livre d’Haski, j’étais franchement maso.
Erreur ! J’ai trouvé ce reportage édifiant, mais terriblement salutaire. Il pose clairement le problème de la sécurité sanitaire en terme politique. Il interpelle la responsabilité morale de chacun, mais montre clairement les limites d’un système qui ne dispose d’aucun contrepouvoir.
Personne ne conteste (enfin presque) l’insuffisance des seules « forces du marché » pour construire une politique de santé. Tout le monde convient de l’importance d’une législation (et de l’Etat) dans ce domaine.
Mais, il ne sert à rien de se référer à des valeurs ou à des lois si les institutions ne veulent pas ou sont incapables de les appliquer. Dans cet exemple, le devoir d’ingérence (ONG ou institutions internationales) devient capital tant pour sauver les vies chinoises (sida) que les nôtres (SRAS).
21 Commentaires
comment pouvez vous faire semblant de vous préoccuper de l'avenir de notre planète d'une façon aussi cynique ?
pourquoi ne pas vouloir mettre en application ces belles idées dans vos magasins, auprès de vos salariés ?
je repete ici avoir toutes les preuves écrites de cette hypocrisie institutionnelle (via mon mail).
Le phénomène des blogs contribue à accroître cette avancée et nous commençons à découvrir se qui se passe en Chine.
Je suggère d'aller sur GOOGLE et afficher la requête suivante :
BOUCHES INUTILES ILLUMINATI
Pour commencer à découvrir la désinformation.
Livre au demeurant excellent. Mais n'oublions pas que la Chine étant un immense marché... tous les grands direigeants/financiers/commerciaux jouent aux "3 singes".
Ce livre est un pavé, mais sur qui le lancer ?
Le fait que la chine soit un régime totalitaire ne change que peu de chose au fait que l'occident et sa diplomatie s'en fout.
Voyez l'Afrique, qui parle de l'effroyable situation sanitaire de ce continent face au sida?
D comme Diversité (vos magasins de l'Est de la France sont loin de la représenter).Avez-vous signer cette charte au fait?
E égalité des chances
Voilà tout ceci pour moi est actualité et m'importe plus certainement parceque je suis concerné c'est évident!!!
Sachez que je suis une de vos consommatrices donc où est la dedans le marché équitable (si je puis dire)
J'aimerai que des contrôles soit effectués par vos soins ou un de vos équipiers au sein des magasins
de Thionville et Fameck dans le (57) au niveau de l'accueil et hôtesses de caisse biensûr pas au niveau de la sécurité ou de l'entretien merci .
P.S si ce commentaire vous interpelle, je me tiens à votre dispositions pour répondre à vos questions.
Le Dalaï-Lama aussi porte sur ces sujets.
Maintenant, il y une dispute à l'intérieur des bouddhistes eux-mêmes. Il y une école qui fut bannie par les Dalaï-Lamas il y cinq cents ans (voir le mot "Jonang" sur le Wikipedia anglais) et cette école fut à l'origine de l'enseignement donné à des centaines de milliers de gens dans le monde, par le Dalaï-Lama, et qui est l'enseignement le plus répandu au monde, du Bouddhisme. Cette école n'est pas contente du tout, et veut se plaindre de son bannissement et que cet enseignement, le Kalachakra, soit supprimé pour elle.
Vous me direz que ceci est un domaine purement religieux, et des problèmes purement internes au Bouddhisme : mais je ne pense pas. Les droits de l'homme sont les mêmes entre bouddhistes, que pour nous tous. Tous ont le droit de ne pas être bannis et opprimés. Fermer la porte juste parce quelqu'un est bouddhiste ou autre, n'est pas normal.
Les gens veulent aussi opprimer celui qui n'est pas connu, et toujours privilégier quelqu'un qui a les feux de la rampe, comme le Dalaï-Lama, et ne pas concevoir qu'il puisse y avoir un scandale dessous. Cet aveuglement du peuple pour le "glamour" est bête.
On est là pour défendre les peitits et non les grands, me semble-t-il. Qunad quelqu'un a les feux de la rampe depuis assez ongrtemps et a tiré la couverture à lui tellement de temps, je pense qu'il est bon de renvoyer l'ascenseur un peu aux autres aussi. Il n'y a pas de "théocratie tibétaine" et dont le Dalaï-Lama aurait été le "roi" : ceci est un vaste mensonge répandu lors de l'attribution du Prix Nobel afin d'endormir les gens et écarter toute recherche d'autres interlocuteurs de rang tibétains.
En relisant ma note, j’y ai exprimé une émotion plus que je n’ai su argumenter. Je voulais dire ceci : dans la critique du libéralisme et des excès de la mondialisation, il est de bon ton de dire qu’il faut contrebalancer les forces du marché par des institutions plus fortes et des législations à caractère social notamment. C’était le cas, vous en souvenez-vous, lors du référendum sur la constitution européenne.
En fait, le livre d’Haski montre que quelles que soient les législations nationales ou internationales, et quelles que soient les constitutions ou la puissance des Etats, rien ne garantit que ces dispositifs de protection (droits de l’Homme, santé, éducation, liberté de l’information) soient respectés ou mis en œuvre.
En Inde, par exemple, ou au Bangladesh, il existe bien des législations interdisant le travail des enfants ou l’esclavagisme. Dans les faits, les administrations interviennent peu parce qu’elles sont corrompues, ou parce qu’elles ont peur de s’attaquer à des pratiques ancestrales. Alors, vous imaginez dans un pays totalitaire comme la Chine…
De ce constat, assez pessimiste, je tire la conclusion que parallèlement au renforcement des législations internationales et des institutions chargées de les faire appliquer, il faut donner du poids (des moyens, de l’audience) aux ONG.
Regardez, par exemple, ce qui se passe avec le sida en Afrique. Pratiquement aucun des Etats du Centre Afrique, pourtant bénéficiaires des aides internationales, ne s’est lancé dans une politique systématique de communication et de prévention. Même dans des pays un peu plus avancés comme la Namibie, et avec l’argent d’un Etat exportateur de diamants, les habitants vivent dans un état de sous-information que seule l’action positive d’associations soutenues par des personnalités étrangères permet de compenser.
Maintenant pour avoir vécu dans une famille chinoise, on peut très bien se rendre compte de l'information dans la rue qui circule selon un concept et l'information une fois rentré chez soi ... le tout et parfois son contraire.
Comment pourrons nous donc s'assurer de la vérité des informations qui circule dans cet immense pays.
JMcC
"10 mensonges sur le sida" par Pr. Harven
Parce que le sida, ce n'est pas du à un virus.
Et cette vérité là il est temps de la faire connaître, même si celà gêne les asso maquées aux les labos.
(Lettre envoyée à un directeur de grand magasin de ma région)
Monsieur,
Bravo ! Nous y sommes enfin parvenus, et grâce à des gens comme vous. Vive la civilisation des réjouissances de masse ! Avec votre aide, ne sommes-nous pas déjà arrivés au même niveau de dégénérescence que la Rome décadente ? Du pain et des jeux. Avec votre magasin, c'est la consommation et la déculturation à grande échelle.
Noël est devenu une fête païenne sous l'étendard de « Saint-Hypermarché ». A parcourir les récents catalogues édités sous votre enseigne, Noël est la fête des grands magasins, la fête des jouets, la fête du commerce. Hermès n'a jamais été autant adoré qu'en cette époque contemporaine où règne la loi du marché, et le culte que vous rendez à ce diable de Mercure vaut à lui seul toutes les ferveurs mises ordinairement au service des causes les plus sacrées.
Votre magasin à la bannière criarde et aux séductions douteuses est le grand prêtre qui dispense à ses ouailles, à son peuple de veaux, à son bétail bien docile et savamment conditionné richesses matérielles, satisfactions profanes immédiates et autres bienfaits temporels falsifiés, mensongers et outranciers, moyennant fidélité et deniers du culte de la part de ces bovins d'élus.
Permettez-moi de vous signifier que j'ai l'honneur de ne pas appartenir à votre troupeau. Pour moi Noël est une fête sacrée : la fête martiale, véhémente et offensive de la lutte contre les pollueurs de l'esprit que vous représentez. Ma lutte est simple, indolore, modeste mais efficace, au moins à mon humble niveau : je vous combats en ignorant tout bonnement votre enseigne et en vous faisant part de mes présents griefs. J'ai bien conscience que cela vous touchera infiniment peu, mais je tenais seulement à vous dire mon sentiment. Si infime qu'elle soit, ma satisfaction est là néanmoins. Et ma lutte, si dérisoire qu'elle soit, est cependant réelle, concrète, tangible.
Puissé-je être l'atome initial qui amorcera des réactions en chaîne.
Je vous remercie pour votre attention et vous prie de croire, Monsieur, à ma parfaite considération.
Raphaël Zacharie de Izarra
A mes éventuels détracteurs,
Faites l'effort inhabituel de ne pas détourner les yeux de ce texte, de le lire jusqu'au bout, aussi vomitif soit-il pour votre sensibilité allergique aux propos prenant des apparences trop vénéneuses. Ayez cet héroïsme qui n'est ni de droite ni de gauche mais qui est simplement vertical.
Certes je ne dis pas que je suis un être donnant aux premiers abords l'impression d'être bon et altruiste. Je dis simplement que j'ose émettre le fruit de mes réflexions, outrancières mais sincères. Je ne m'appelle pas Marcel Dupont, je m'appelle Raphaël Zacharie de Izarra. Je ne suis ni de droite ni de gauche, je suis Izarrien.
J'ai conscience de déplaire avec ce texte sur le SIDA qui n'a cependant pas la prétention d'être l'émanation la plus pure de la "Vérité Universelle", mais plus modestement d'être l'écho sans compromis de ma réflexion que j'estime encore assez pertinente et saine pour pouvoir publiquement l'exprimer sans que j'aie à en rougir.
Raphaël Zacharie de Izarra
=======
POUR LE DROIT D'EMETTRE UNE PENSEE DIFFERENTE, QUI N'EST PAS INTOLERANCE NI HOMOPHOBIE POUR AUTANT
Je ne me suis personnellement jamais senti concerné ni par le SIDA ni par les dangers de la drogue ni par les accidents de la route le samedi soir après minuit.
Le SIDA dans nos pays riches est inadmissible car nous sommes trop civilisés pour mourir d'autres maladies que celles, plus traditionnelles, produites par l'obésité, l'excès de confort, de viande, de corps gras, de léthargie physique, morale et mentale. Ces maladies cardiaques, spirituelles ou hépatiques contractées au cours d'une vie d'habitudes honnêtes d'occidental moyen sont beaucoup plus acceptables que l'exotique SIDA qui lui tue sournoisement depuis les toilettes de discothèques, depuis les sordides bakrooms, depuis les emblématiques ghettos de sodomites, et surtout depuis les soirées "amicales" entre étudiants...
Le SIDA a été le révélateur de nos bassesses, de nos moeurs d'occidentaux dégénérés. Avec cette maladie nos dépravations privées ont été mises sur la place publique.
Je n'ai jamais donné le moindre sou pour aider à lutter contre le SIDA. Je n'en suis ni fier ni honteux. Je ne me sens personnellement pas concerné, voilà tout. On nous dit qu'il faut aider la recherche parce que cette maladie peut frapper n'importe lequel d'entre nous. C'est la raison que les organisateurs de soirées charitables avancent pour susciter le don des citoyens. Hé bien moi je ne me sens pas concerné à titre individuel, je ne donne par conséquent pas d'argent pour la recherche contre le SIDA puisque le critère mis en avant est l'identification de l'homme de la rue aux malades du SIDA.
Il se trouve que je ne suis pas un "homme de la rue". Mais un honnête homme, un bel esprit, une âme d'exception.
Ai-je encore le droit dans cette démocratie où la part belle est faite aux plus insignifiantes, aux plus éhontées minorités, de me différencier par mes qualités et non par ma médiocrité, comme c'est le cas chez mes contemporains soucieux d'être acceptés à travers leurs déchéances étalées sans pudeur ? Puis-je encore être ultra minoritaire dans mes hauteurs ? Ou aurait-il mieux valu que je sois un sodomite patenté pour être unanimement reconnu dans ma différence ?
A l'image des bougres fréquentant les bakrooms du Marais, de Carpentras ou de Trifouillis-les-Oies revendiquant leur droit à se donner du plaisir entre pédérastes, je revendique la beauté de mon esprit, la grandeur de mon âme, la qualité de mon être. Là où le vulgaire sodomite est applaudi pour son courage d'avouer avec une particulière fierté l'involontaire différence sexuelle héritée de par sa naissance, moi je suis hué, conspué, raillé, voire taxé de "facho" parce que j'ai l'audace de dire que par acquis, par choix j'aime la Vertu, la Beauté, la Lumière. Tolérance à deux vitesses : les dénaturés et obsédés sexuels innés sont dans notre société mieux admis, reconnus, applaudis que les défenseurs de valeurs plus éthéréennes guidés par l'éclat de leurs esprit et non par l'instinct de leur chair.
Paradoxe : lorsqu'une minorité revendique des bassesses, elles est saluée. Lorsque une majorité met en avant des valeurs traditionnelles, elle est dénigrée. Dans ce second cas, le plus grand nombre ne fait pas loi dans notre étrange démocratie de jouisseurs et de ruminants en tous genres... Moi qui croyais naïvement que la démocratie c'était la loi du plus grand nombre, à l'image du vote où les 51 pour cent de OUI avaient nécessairement raison face aux 49 pour cent de NON... Je constate que la démocratie n'est en fait pas la loi du plus grand nombre, ou à défaut la loi du plus vertueux, du plus éclairé, du plus sage, mais tout simplement la loi du plus sot, du plus lénifiant, du plus pervers.
Ou même, comble du comble, la loi du plus petit nombre.
Petit nombre de grandes et belles âmes, en compensation ? Non. De préférence une minorité de corrompus, de dévoyés, de petits esprits.
Ainsi de nos jours il est interdit d'être NORMAL et de le revendiquer avec fierté et soulagement. Le terme NORMAL est devenu politiquement incorrect. Pour prendre un exemple concret et quotidien, devant les handicapés physiques ou mentaux les bien-portants n'osent plus se définir eux-mêmes plus comme des gens NORMAUX.
Il y a peu de temps encore il fallait remplacer le mot NORMAL par le mot VALIDE, moins offensant pour le handicapé qui se sentait alors rejeté, déconsidéré, nié dans sa triste différence. Le terme VALIDE était pourtant édulcoré, hypocrite, frileux à souhait, bref socialement assez correct pour être accepté à la fois par les malades et les bien-portants, aussi décérébrés les uns que les autres... Mais cela n'a pas suffit pour endormir encore plus nos cervelles déjà bien ramollies.
La sottise a donc progressé d'un cran : le terme VALIDE, voyez-vous c'est déjà dépassé. Aujourd'hui même le mot VALIDE doit être pris avec des pincettes supplémentaires. Des pincettes pour prendre d'autres pincettes, en somme.
A présent il est beaucoup plus correct, lorsque l'on n'est atteint d'aucune tare physique ou mentale, de se définir en des termes de plus en plus "courtois" : les gens VALIDES d'hier sont devenus des gens "DITS VALIDES".
Quand s'arrêtera la bêtise ambiante ? Décidément, le SIDA est une vraie maladie de l'homme, une maladie dans tous les sens du terme.
Je ne fustige nullement les faiblesses humaines en elles-mêmes ici, compréhensibles, mais le vice consistant à glorifier les écarts de conduite, à les étaler publiquement sans pudeur comme si c'étaient des vertus.
L'essentiel de mon discours se résume à ceci : je reproche aux homosexuels de naissance de s'être donné la peine de naître pour revendiquer leur fierté d'être ce qu'ils sont, tandis que moi je suis fier d'être ce que je suis non par le simple fait de ma naissance, mais par l'effort de mon esprit.
En cela je revendique le droit d'être respecté pour mon choix de vie et non pour les tares ou privilèges iniques hérités à ma naissance.
Je ne fais que modestement illustrer le discours de Beaumarchais à travers son fameux Figaro reprochant à son maître d'être simplement né maître et d'en tirer vaine fierté, alors que lui se targuait d'avoir de l'esprit.
Je n'appréhende pas le SIDA en termes de châtiment divin ou avec des frémissements vengeurs dans ma plume comme certains de mes détracteurs seraient éventuellement tentés de le penser, mais plus modestement comme la banale conséquence du hasard et aussi des comportements inconscients des gens. Je ne dis pas que c'est bien ou que c'est mal, je dis que c'est ainsi. Je ne dis pas non plus que c'est bienfait pour les infectés, au contraire je les plains et ne souhaite que leur guérison. Le SIDA tue de manière inique, certes. Mais de tout temps vivre signifie être confronté à la mort, et ce tous les jours. Traverser la rue comporte un certain risque mortel, celui de se faire renverser par un véhicule. Motorisé ou non. La vie comporte un certain nombre de risques ayant pour conséquence de la perdre, et souvent fort bêtement.
Le SIDA fait mal à nos sociétés sur-protégées car soudain la mort y surgit dans toute sa crudité, se répandant par voie lubrique et non plus par voie gastronomique, suicidaire, routière, alcoolique ou hépatique. En outre c'est une maladie que nous partageons avec les pays pauvres. Le seul point commun funeste que nous ayons avec eux. C'est cela qui nous est si intolérable. Les épidémies étaient encore acceptables dés lors qu'elles étaient traditionnellement cantonnées aux pays sous-développés. De même nous tolérerions beaucoup moins la famine si elle sévissait en Europe.
Le Sida a également la particularité odieuse de révéler nos comportements inavouables et écarts extra-conjugaux. Ca n'est pas un reproche que je fais, juste un constat, dénué de jugement. Je n'ai pas l'intention d'ailleurs de juger. Je suis plein de compassion pour les malades. Cela ne doit pas m'interdire pour autant d'émettre un son de cloche personnel. Je ne dis pas que le discours ambiant sur le SIDA est bien ou mal. Il est honorable, estimable, respectable.
Simplement ça n'est pas mon discours.
J'exige que l'on tolère ma différence. L'on tolère bien, et de manière excessivement complaisante encore, la différence revendiquée, clamée, sur-proclamée des sodomites et autres licencieux de tous bords. Que les tenants d'opinions opposées aux miennes portent sans faillir leur fardeau de contradictions et de vin mêlé d'eau, je porte mon fagot de bois vert de mon côté.
Je ne suis ni homophobe ni intolérant, bien au contraire. Je suis juste Raphaël Zacharie de Izarra, et c'est ça que l'on me reproche surtout.
Raphaël Zacharie de Izarra
raphael.de-izarra@wanadoo.fr
2, Escalier de la Grande Poterne
72000 Le Mans
FRANCE
Téléphone : 02 43 80 42 98
Freebox : 08 70 35 86 22
Chère amie,
En ce jour de pluie Euterpe est à l'honneur : le violoncelle déverse ses larmes molles et sucrées, sanglotant comme un gâteau sénile. J'entends sa satanée mélodie. Quelque chose de dominical, poussiéreux, mortel... Il me parle et j'écoute ses fadaises : de la salade morose mêlée de confiture. Dessert de l'âme exquisément écoeurant. Le mets indigeste éveille en moi des appétits inédits : votre nom soudain est délectable.
Effet étrange des états d'âme morbides, alchimie mystérieuse des saveurs honnies...
L'archet est un peu plus rapide. Les cordes s'agitent et peu à peu la guimauve durcit, le miel devient marbre, la courbe se brise... Et j'entends des sons de silex. Alors votre image banale s'estompe, vous devenez plus linéale. Une tige.
Perçantes et plaintives, les notes vous habillent d'épines. L'instrument se fait de plus en plus viril, et vous m'apparaissez avec un sourire écarlate.
Des sons sortent des ténèbres, lourds et solennels. Porté par ces ailes sombres et majestueuses, je m'affranchis des quotidiennes pesanteurs. Etat de grâce... Vu d'en haut vos traits sont plus flous. Transfigurés.
Les sons montent, montent...
La musique se fait aiguë, aiguë... Si aiguë que le rêve se brise !
Comme une corde trop fine qui se casse.
Et à travers le chant strident de l'instrument redevenu source de migraine, je crois entendre vos sempiternelles jacasseries.
Raphaël Zacharie de Izarra
Monsieur petit éditeur des sables d'olonne 5 ouvrages publiés.
Dont certains pris par vos responsables de rayon librairie loisir que je trouve une formidable idée de votre part et celle de votre groupe.
Mais quel ne fut pas ma surprise lors d'une visite chez un de vos magasin que l'on avait prêter mes ouvrages comme dans une bibliothèque. La question qui se pose étant fournisseur qui mange??? rien § ce pendant mes condition de vente interdise la location car je reprend les invendues aussi si il sont passer entre plusieurs mains je vous laisse imaginer l'état de l'ouvrage .Bon pour la poubelle bénéfice pour moi zeros euros zero cts quand penser vous compter mettre un treme à cette pratique car je compte retirer mes ouvrages de votre magasin de la ROCHE SUR YON SODIROCHE.
J'attends une réponse de votre part sur mon mail http://lionel.daviet@free.fr
amicalement un fidèle client LIONEL B DAVIET
Ps je me reserve le droit d'en informer le société des ecrivains et gens de lettreafin qu'ilsagissent aupres de notre ministre de tutel
J’aime côtoyer les minables.
En considérant mes semblables plus petits que moi, je suis rassuré, convaincu de n’être pas comme eux. Je me sens grandi face à la fange. Je tire gloire de n’appartenir pas à la société des gens que je méprise. Vous savez, je veux parler de tous ceux qui ne sont pas comme moi... Différents par le bas.
J’aime me frotter à la gent roturière. Devant la racaille, je fais bonne figure pour lui plaire. Je lui souris aimablement. Face aux gens de peu, je joue le gentil aristocrate pas fier de sa particule, pas arrogant, pas hautain pour un sou et plutôt préoccupé par le bien-être matériel des petits citoyens de leur condition. J’accepte sans rechigner leurs breuvages, je bois sans faire la grimace les coupes qu’ils me tendent, allant jusqu’à les féliciter d’avoir si bon goût dans le choix de leurs liqueurs, de leurs nappes en plastique, de leurs rideaux hideux... Je fais des heureux lorsque je passe le seuil des maisons des minables. Chez eux, on se rappelle longtemps de mes sourires mielleux, de mes bons mots pleins d’amabilité.
Mais par derrière... Par derrière je raille sans retenue cette espèce honnie, crachant comme un dragon sur la populace, mettant en avant plus que de raison ma particule pour mieux fustiger cette engeance, brandissant mon mouchoir rouge comme un étendard, considérant ma fortune, ma plume et mon épée comme les remparts absolus contre cette gueusaille !
Mes amis, qu’il est doux de pouvoir à son aise médire par derrière sur les minables... Qu’il est bon d’être libre, "particulé", grand, brillant quand on a l’exemple quotidien près de chez soi de si peu de choses !
Raphaël Zacharie de Izarra
raphael.de-izarra@wanadoo.fr
Nous sommes à Lyon, le 09 février 2005, je suis assis dans un fauteuil assez confortable en face de mon médecin traitant, le docteur Garnier. Cet entretien n'était pas prévu avant la fin de la semaine. A ce moment-là j'étais, depuis deux jours, dans l'attente de mes résultats de séropositivité. Le docteur Garnier me regarde, les yeux attendris par l'annonce qu'il doit me faire : “Mr Berthelet, vos tests sérologiques à VIH sont positifs. Il faut que vous vous rendiez au plus vite à l'hôpital de la Croix-Rousse, au service des maladies infectieuses et tropicales, afin de rencontrer le professeur Chidiac qui se chargera de vous expliquer, le plus clairement possible, la situation dans laquelle vous vous trouvez.”
“Quoi ! J'ai le sida !?” Sans remettre une seule seconde en question la validité de cette affirmation qui venait de résonner dans la partition de ma conscience, je prends mon téléphone portable afin de joindre la femme qui est aujourd'hui mon épouse. Elle est alors en Tunisie pour des raisons professionnelles. Je m'empresse de lui annoncer cette nouvelle, qui bouleverse aujourd'hui encore le cours de notre existence. J'organise son retour sanitaire afin d'entamer au plus vite le protocole d'analyses médicales. Je prends la route pour l'aéroport de Roissy Charles de Gaule, où j'arrive tel un zombie à une heure du matin. Nous rentrons sur Lyon immédiatement, perdus dans l'angoisse morbide qu'elle ait été, elle aussi, contaminée... par moi. Perdus mais heureux, ensemble. Le lendemain, après des heures d'une attente insoutenable, le verdict tombe : Hélène est séronégative. Je ne serai pas son meurtrier.
La suite des événements peut se résumer de la sorte : séjours au sein de services hospitaliers glauques aux couleurs ternes, visages de patients effondrés, mutilés, corps déformés, silence lancinant... de nombreuses analyses sanguines... et leurs résultats : POSITIF à DEUX tests ELISA, POSITIF à deux tests WESTERN BLOT, PCR démontrant un taux de Lymphocytes TCD4 alarmant (256), une charge virale de 116 000 copies et une candidose oropharyngée dont l'ensemble des services hospitaliers s'efforce de nier l'existence. Pour le corps médical lyonnais, la candidose reste une maladie opportuniste et non la cause de positivité de ces tests.
A entendre le professeur Chidiac, je suis en fin de vie, mon état de santé est préoccupant, et je dois au plus vite prendre du Trizivir ! D'un côté, il me conseille fermement de ne pas lire les contre-indications fournies par les fabriquants de ce produit, ni la liste de ses effets indésirables, de ne porter aucune attention à la littérature farfelue en circulation sur internet et surtout, de ne pas écouter les vendeurs de miracles !
De l'autre, il m'invite à signer un document dans lequel je l'autorise à transmettre mon dossier médical à des tiers non identifiés !... après le grotesque, là, cela devient louche...
Il insiste et conclut sur le fait que je suis “malade du sida”. Ne pas suivre ses recommandations, c'est signer mon arrêt de mort dans les six mois.
Hélène et moi sortons du cabinet abasourdis par ce discours, seuls devant cette annonce d'une proximité de la mort que nous n'avions pas prévue, ni même envisagée. Deux jeunes êtres épris l'un de l'autre, effondrés dans ce couloir de la mort menant aux portes du spécialiste lyonnais des maladies infectieuses ! Un gouffre pour la psyché ! et un effondrement...
Courage ! Elle est là !
Et elle le sera toujours, avec ses caresses, ses encouragements, son écoute, son sourire ; elle m'aime, je l'aime. Qu'importe ce qui peut arriver, nous sommes heureux. L'annonce de mon état aux différents proches nous confirme l'importance des belles rencontres de la vie.
Agir ! S'informer ! Apprendre ! Analyser !
Ce qui n'aurait dû être qu'un long et banal parcours thérapeutique se transforme très vite en une enquête terriblement passionante.
C'est Hélène qui fait la preuve du plus grand courage et de la plus simple détermination dans l'accompagnement de cette épreuve. Elle me nourrit en tout, moi, le porteur de mort, le porteur de ce virus fatal qui nous empêchera probablement de construire une famille... C'est une nouvelle expérience qui s'étiole jusqu'à cette belle soirée de printemps, où Hélène me tend un ouvrage co-écrit par Jean-Claude Roussez et Etienne de Harven, éminent anatomopathologiste et spécialiste de la microscopie électronique, qui annonce, à qui veut bien l'entendre, que le lien de causalité entre le VIH et le sida est fortement remis en question par un groupe toujours grandissant de scientifiques internationaux.
Cette lecture d'espoir me transporte jusqu'au petit matin. Je me connecte alors sur internet, dans l'intention de vérifier par moi-même le contenu des documents cités en référence dans cet ouvrage. Ce que j'y découvre est édifiant ! Les plus grands experts du monde scientifique moderne alertent la population depuis plus de 20 ans sur la non-validité des tests de séropositivité, sur leur “non-spécificité” et sur le rôle mineur tenu par le VIH dans le syndrome d'immunodéficience acquis.
Après de nombreuses heures de recherche, temps libre généreusement offert par mes employeurs,
je prends finalement la décision de mettre un terme à cette image de ma mort inéluctablement associée au sida. La rencontre avec le professeur Etienne de Harven est hautement instructive. Parmi tant d'autres informations, Etienne de Harven nous annonce que le créateur de la technique utilisée pour le décompte de ces fameux CD 4, le professeur Kary Mullis, Prix Nobel de chimie en 1993 pour la mise en place de la technique de PCR, déclare lui-même depuis 1996 que sa technique ne permet en rien de définir un diagnostic à VIH 1, VIH 2 et HVC !... Toute l'Histoire du sida serait fausse... Le sida ne serait ni contagieux, ni sexuellement transmissible... Et le VIH ne serait certainement pas à son origine...
Nos convictions profondes, à Hélène et moi, s'avèrent exactes ! Je ne suis pas malade du sida et je n'héberge aucun vilain virus s'attaquant à mon système immunitaire. J'ai une candidose oropharyngée, et c'est bien suffisant ! Je suis un nouveau “faux positif” de plus sur la liste...
J'ai juste la désagréable particularité de vouloir lutter contre l'ignorance du personnel des services de santé publique, qui veut que je sois “malade du sida”, et en aucun cas “en phase de développement d'un candida”. Je suis contraint et forcé, pour la bonne gestion de ma santé, dans le seul but d'obtenir la liberté de choix de traitement thérapeutique, de faire appel au Droit Constitutionnel, Art.3 de la Déclaration de Droits de l'Homme du 10 décembre 1948 :
“Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ”.
J'ai bel et bien été à deux doigts de faire les frais d'une erreur d'interprétation médicale de la part des services de santé de Lyon. Ce type d'erreur dans la lecture des tests ELISA, WESTERN BLOTT et PCR continue aujourd'hui encore de se répéter et entraîne un cortège de souffrances chez des hommes, des femmes et des enfants traités chimiquement pour des maux dont la cause prétendue et non avérée se nomme sida.
J'ai réussi à me sortir indemne de cette histoire, sans subir de traitements inapropriés, j'ai soigné ma candidose et je suis dans une forme rayonnante, aux côtés de ma femme, avec qui je consacre aujourd'hui une bonne partie de mon temps à informer la population de ce qui est et restera une bourde médicale morbide passée sous silence !
Un survivant.
--
Copyright original : Bruno Berthelet
Copyright (C) 2000 Free Software Foundation, inc
59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA 02111-1307 USA
Chacun est libre de copier et de distribuer des copies conformes de ce document, mais nul n'est autorisé à le modifier.
Bonjour, je suis tombe par hasard sur votre blog. Je tiens a vous rassure, je ne juge pas vos propos, chacun a son opinion et chacun peut s'exprimer librement... du moins tant qu'il n'habite pas en Chine.
En revanche, je suis scandalise par la sottise du commentaire du denomme "bertheletbruno" au sujet du sida. Que cette personne ai ete victime d'une hypothetique erreur medicale, peut etre... mais qu'il remette en cause les competences des equipes medicales des hopitaux et que son site internet donne des liens avec des charlatans qui osent pretendre que cette maladie n'est qu'une gigantesque manipulation, cela frise le negationnisme ou le revisionnisme.
Or ces deux themes n'ont heureusement rien a faire sur votre blog (cf, votre charte de moderation).
Alors oui a la libre expression, mais faisons attention a ce qu'internet ne vehicule pas des informations erronees et a ce que les forums ne diffusent pas des informations fausses et farfelues. Il en va de la legitimite de cet outil de communication.
Cordialement
- que les tests HIV ne sont pas fiables
- que le sida n'est pas un problème majeur en afrique
- que les femmes enceintes ne devraient pas suivre de traitements antirétroviraux
- que le sida provient en fait de malnutrition, du stress mental (sic), de l'usage des drogues chez les homosexuels, etc..
- que la communauté scientifique est à la solde du lobby pharmaceutique, (un grand classique).
L'une de ses activistes, Christine Maggiore, séropositive, a décidé de ne plus mettre de préservatifs ni de suivre le traitement anti-VIH alors qu'elle était enceinte. Après l'accouchement, elle a déclaré dans une interview qu'elle était très fière de sa décision, son enfant étant en parfaite santé. Trois semaines plus tard, l'enfant mourrait.
Ces gens-là sont des criminels, ni plus ni moins.