
Consommation de viande en France : comment faire face à la baisse ?
Comment gérer, au niveau d'une filière, les marges et la rémunération de chaque acteur quand le marché est durablement à la baisse ? C'est une interrogation que se posent tous les professionnels du secteur de la viande dont toutes les catégories (boeuf, porc, veau, agneau) voient leurs ventes baisser.
Certes, les producteurs de porc ont trouvé des débouchés plus rémunérateurs dans une Asie touchée par la peste porcine. Mais enfin, la loi Egalim a créé les conditions d'un échange qui devrait permettre la réponse à ce problème... Pourtant très compliqué à résoudre.
Beaucoup d'organisations de producteurs, de marques industrielles et d'enseignes ont cherché une solution en créant des offres plus qualitatives, valorisant les races à viandes, les modes de productions vertueux (bio, bien-être animal, Label Rouge), et en adoptant un marketing plus attractif.
Mais quid du coeur du marché ? En relisant l'excellente étude de Marie Cadoux dans LSA (31/10/2019), force est de constater que la tendance semble durable (depuis 1991, en fait). C'est donc un défi tout autant macro-économique qu'un challenge pour chaque entreprise.
Et du coup, même si ma question parait naïve, auriez-vous un exemple d'autre marché ouvert à l'international atteint d'une même baisse, dont les professionnels ont su se sortir ?
7 Commentaires
Idem pour le cochon qui en bio est top qualité - Voir aussi avec vos fournisseurs qu'ils respectent un peu les animaux lors de leur fin de vie avec un cahier des charges correct, Bonjour L214.
Paul McCartney, a dit "que si les abattoirs avait des murs transparents, plus personne ne mangerait de viande"
En effet, je crois bien que la filière animale est celle (les filières animales sont celles etc...) sur laquel le renouveau est le plus attendu et depuis le plus longtemps, notamment du fait de scandales déja anciens, avant même la question légitime de la maltraitance, je pense à l'ESB. De fait, nous consommateurs, attendons de la filière un ensemble de vertus : élevage (nourriture, pâtures, soins...), abattage, transformation et jusqu'à nos assiettes. Sans parler que la question de l'excès de protéines dans nos alimentations...
Et devant la difficulté des acteurs de la filière à montrer "patte blanche" ensemble de façon coordonnée, la méfiance s'est installée.
Et pour réponde à votre question, non, je n'ai pas d'exemple, mais le sujet est un vrai sujet!!!
Le secteur du vin connait lui aussi de sérieuses baisses mais se récupère à l'international pour autant le marché souffre et baisse ! des copains qui bossent dans cette industrie m'ont parlé d'une chute sérieuse ces deux dernières années : la cause sans doute la sécurité routière, la santé même si le lobby du vin est très fort
Je suis devenue depuis presque 2 ans ce que l'on appelle une flexivore : la raison les scandales des abattoirs et l'impact environnemental! idem le poisson car plongeuse N2 j'ai vu en 10 ans les fonds marins se transformer , les mers se vider et de plus en plus polluées. J'en mange toujours mais plus de la même façon. Vous qui êtes sensible aux dessins, à la BD, je vous invite à aller voir les dessins de Barbara Daniel (barbaradanielart sur instagram), ca bouscule, ça dérange vraiment en tout cas, ça interpelle !
Une nouvelle fois au delà de tout ca , le consommateur client est de plus en plus sensible à l'éthique à la traçabilité, à la qualité car très informé parfois à tort et à travers. On consomme moins mais sans doute mieux !