
Nouvelle opération carburant à prix coûtant chez E.Leclerc
Nouvelle opération carburant à prix coûtant du 5 février au 6 mars.
Les consommateurs avaient plébiscité la dernière opération autour de Noël. A l'appel de nouvelles vacances scolaires, il va y avoir beaucoup de déplacements, notamment en province. Mais 50% des foyers affirment en limiter les occasions pour raisons financières (selon l'Observatoire des nouvelles consos) car la hausse de l'essence impacte leur pouvoir d'achat.
Comme les marchés internationaux du pétrole repartent agressivement à la hausse (les producteurs, lancés dans un course de gros bras, n'arrivent pas à se mettre d'accord sur une augmentation de la production), il nous faut faire rempart.
A chacun sa responsabilité : l'essence est constitué aux 2/3 de taxes diverses, donc c'est à travers nos marges qu'on peut intervenir. J'avais la semaine dernière anticipé cette nouvelle opération dans l'émission de Ruth Elkrief et François Lenglet sur LCI.
Mes collègues de Leclerc l'ont mise en oeuvre : ça démarre ce week-end et pour tous les week-ends de la période, sachant qu'en semaine l'objectif est évidemment de rester le moins cher (vérifiable sur le site du gouvernement).
Nous ne cherchons pas à dramatiser l'inflation mais à agir pour la contenir. En ce moment, tous les fournisseurs y vont de leur hausse tarifaire. Si on les écoutait, c'est 5% en moyenne sur tous nos rayons. Il y a des vrais arguments : hausse des coûts de l'énergie, du transport, des matières premières agricoles (café, chocolat, blé dur, sucre, huiles, tout ça de 15 à 45%) et des emballages (carton 40%, papier, aluminium, le PET et verres de 30 à 40% !!!).
Il est possible et urgent d'en modérer l'impact. Chez E.Leclerc, les collègues sont en train de négocier. Avec discernement, sans agressivité, pour pouvoir étaler ces hausses sur l'année, en privilégiant la rémunération des produits agricoles français mais aussi en cassant les offres spéculatives.
On veut de la transparence. L'enjeu n'est pas seulement de préserver l'image prix de l'enseigne. Il faut éviter de casser la croissance (l'Etat a mis beaucoup d'argent pour soutenir l'économie). Il faut garder un différentiel d'inflation avec nos concurrents européens (pour le moment, c'est en Allemagne que ça flambe).
Et puis l'urgence, c'est de garder la confiance des Français. Quand c'est tout le fond de rayon qui bouge, il faut créer des marqueurs de stabilité. C'est pourquoi mes collègues ont choisi de baisser ou de bloquer périodiquement le prix des masques, des auto-tests, de la baguette premier prix, des kits sanitaires, de la location d'une Renault électrique et bien sûr des carburants. C'est un gage bien visible à travers lequel nos 18 millions de clients observent nos intentions et notre investissement contre la hausse des prix. Ce n'est pas grave si ça déplait à certains. E.Leclerc a fini l'année 2021 en tête de la distribution, et avec la mention "marque préférée des Français".
Ce n'est pas maintenant qu'on va les laisser tomber !
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