SOCIÉTÉ
Actus / Débats
Comparateur de prix : Lidl débouté contre E. Leclerc
C’est un jugement du 3 octobre 2011 du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg.
L’affaire a opposé Lidl à E.Leclerc dans une comparaison de prix effectuée sur le site « quiestlemoinscher.com ». La question sous-jacente était la suivante : peut-on comparer deux produits qui ne sont pas exactement identiques ? (La jurisprudence est maintenant, grâce à nous, établie : pour les grandes marques nationales, ça ne pose pas de problème. Mais qu’en était-il pour les marques de distributeur ?)
La société Lidl contestait en l’occurrence que son produit de marque « Milbona » (une crème fraîche épaisse) n’était pas une marque de 1er Prix et ne pouvait donc être comparé à un produit « Eco+ ». Et ce faisant, elle contestait l’usage des marques Lidl et Milbona dans une publicité comparative qu’elle trouvait illicite.
Le tribunal n’a pas suivi les arguments des avocats de Lidl.
Mais ce jugement est surtout intéressant à double titre : il rappelle que la définition communautaire de la publicité comparative s’impose aux tribunaux nationaux et qu’elle doit être interprétée « dans le sens le plus favorable à la publicité comparative ».
En application de ce texte, le tribunal rappelle que « pour être comparés, les produits n’ont pas besoin d’être totalement identiques dans toutes leurs caractéristiques : il suffit qu’ils répondent au même besoin et qu’ils aient le même objectif ». En l’occurrence, l’absence ou la présence d’un opercule sur le produit Milbona « n’a aucune incidence sur la qualité intrinsèque du produit »… « il s’ensuit que ces deux pots de crème fraîche allégée (E.Leclerc et Lidl) avec ou sans opercule sont interchangeables ».
Ce n’est pour le moment qu’une décision de première instance. Elle vient cependant conforter nos thèses. On rappellera que lors du lancement de notre comparateur, nos concurrents avaient contesté la possibilité de comparer des marques de distributeur entre elles (tout en dénonçant par la suite les limites d’une comparaison qui ne les intégrait pas !!!).
La jurisprudence s’enrichit donc d’une nouvelle démonstration favorable à la publicité comparative.
14 Commentaires
Il y a quelques années ma société à été condamné au profit de Lidl suite à un caddie comparatif.
Pourtant nous nous évertuâmes à prendre des produits identiques dès que s'avérait possible (marques nationales).
Pour certains produits, c'était quand même croustillant: le sucre en poudre provenant du même fabricant, endives en sachet Kg du même fournisseur...n'étaient donc selon le tribunal pas comparable !!!
Chose amusante, le responsable régional LIdl se pointa le samedi avec un huissier de "justice" (les guillemets sont volontaires)pour faire démonter le caddie et vérifier les prix; enfin il indiqua à l'huissier avec quoi les produits LIdl auraient du être comparer...: les marques nationales !!! C'est à dire que les marques Lidl ne sont pas des MDD mais des marques à part entière selon lui !
Les arguments qui firent gagner Lidl, en plus des "classiques" (pas de comparaison entre marques distributeurs) que vous évoquez est qu'un "caddie" composer de 75 articles si ma mémoire est bonne ne contient pas assez de produits donc ne peut pas être représentatif du magasin.
Il faudrait que je retrouve le jugement pour être plus précis.
Nous fûmes cependant condamnés à afficher le jugement sur la porte du magasin plus une presse régionale.
On a connu le prix de la particule maintenant on sait celui de l'opercule.
Une bonne qualité d'emballage est nécessaire pour protéger un produit.
Cette décision peut remettre en cause les cahiers des charges des produits en supprimant les suremballages polluants et inutiles.
Dans un ouvrage sur votre entreprise que je lisais récemment ("Leclerc, enquête sur un système"), il est indiqué que votre entreprise s'était montrée pour le moins réticente à des démarches similaires de Carrefour et Intermarché dans les années 70/80. Est-ce vrai ?
Bien cordialement,
Maxime.
« pour être comparés, les produits n’ont pas besoin d’être totalement identiques dans toutes leurs caractéristiques : il suffit qu’ils répondent au même besoin et qu’ils aient le même objectif »,
le TGI est très "léger" ou veut avoir plus d'activité, car tout devient alors "comparable" dans une même catégorie de produits (sans parler des produits de substitution, qui ne disent pas forcément Ersatz dans la langue de Lidl: une bougie éclaire comme une lampe de poche)
produire où pour qui est donc une variable marketing qui impose auprès de la concurrence une dissociation d'intérêts et d'entité morale et juridique pour éviter toute prise d'intérêts en amont des ventes impliquant la vente et l'aval des ventes, donc justement pas d'entente illégale de quelque façon que se soit en bonne concurrence, avec la concurrence mais aussi banques, intérêts financiers et autres compris, toutes les parties prenantes sans exeptions ! ce qui fait que d'un comparatifs concurrentiel ici avec tout l'intérêts d'avoir plusieurs marque constructive de distributeur fait souligner une fois de plus l'obligation d'organiser les marchés pour l'intérêts de tous et évidement dans les finalités et pratiques de l'activité, cela va de vos responsabilités et vous en avez les qualités et compétences aussi de la part de vos concurrents obligatoirement identifiés "que font-il exactement ... ? pour une part des institutions et citoyens, consommateurs, et aussi des institutions qui se doivent être moderne, pratique, bienveillante et compréhensive dans un contexte mondial à faire évoluer dans une meilleure conjoncture définitivement et suivant les intérêts de tous !
concurrence marché où concurrence societale ! ce n'est pas indissoluble et l'obligation de faire évoluer correctement la société est une priorité un impératif stratégique national et de l'ONU présent pour vous motiver à réussir !
Jusqu'à quelle limite juridique et pratique de communication publique,le comparatif concurrentiel peut il évoluer sans l'échec des conflits chroniques de société jusqu'à Jérusalem, sinon que de les résoudre ! qui produit et distribue pourquoi comment dans quel contexte de société orientation objectif et surtout quelle nouveau moyen pour faire face à l'avenir aux impératifs de sécurité de qualité de rse, de responsabilité sociétale citoyenne, responsabilité societale institutionnelle, tout simplement d'intérêts d'une nation moderne et civilisée !
Transparence jusqu'au partie prenantes alors une cartographie moderne et couleur !! une mission pour vous M.E.L. !
Des articles de papeterie 1€ à 1.91 € plus chers (tickets de caisse à l'appui), un service commercial qui ne prend pas la peine de répondre aux mails, c'est inadmissible pour une enseigne avec vos slogans.
Il y a quelques années ma société à été condamné au profit de Lidl suite à un caddie comparatif.
Pourtant nous nous évertuâmes à prendre des produits identiques dès que s'avérait possible (marques nationales).
Pour certains produits, c'était quand même croustillant: le sucre en poudre provenant du même fabricant, endives en sachet Kg du même fournisseur...n'étaient donc selon le tribunal pas comparable !!!
Chose amusante, le responsable régional LIdl se pointa le samedi avec un huissier de "justice" (les guillemets sont volontaires)pour faire démonter le caddie et vérifier les prix; enfin il indiqua à l'huissier avec quoi les produits LIdl auraient du être comparer...: les marques nationales !!! C'est à dire que les marques Lidl ne sont pas des MDD mais des marques à part entière selon lui !
Les arguments qui firent gagner Lidl, en plus des "classiques" (pas de comparaison entre marques distributeurs) que vous évoquez est qu'un "caddie" composer de 75 articles si ma mémoire est bonne ne contient pas assez de produits donc ne peut pas être représentatif du magasin.
Il faudrait que je retrouve le jugement pour être plus précis.
Nous fûmes cependant condamnés à afficher le jugement sur la porte du magasin plus une presse régionale.
On a connu le prix de la particule maintenant on sait celui de l'opercule.
Une bonne qualité d'emballage est nécessaire pour protéger un produit.
Cette décision peut remettre en cause les cahiers des charges des produits en supprimant les suremballages polluants et inutiles.
Dans un ouvrage sur votre entreprise que je lisais récemment ("Leclerc, enquête sur un système"), il est indiqué que votre entreprise s'était montrée pour le moins réticente à des démarches similaires de Carrefour et Intermarché dans les années 70/80. Est-ce vrai ?
Bien cordialement,
Maxime.
« pour être comparés, les produits n’ont pas besoin d’être totalement identiques dans toutes leurs caractéristiques : il suffit qu’ils répondent au même besoin et qu’ils aient le même objectif »,
le TGI est très "léger" ou veut avoir plus d'activité, car tout devient alors "comparable" dans une même catégorie de produits (sans parler des produits de substitution, qui ne disent pas forcément Ersatz dans la langue de Lidl: une bougie éclaire comme une lampe de poche)
produire où pour qui est donc une variable marketing qui impose auprès de la concurrence une dissociation d'intérêts et d'entité morale et juridique pour éviter toute prise d'intérêts en amont des ventes impliquant la vente et l'aval des ventes, donc justement pas d'entente illégale de quelque façon que se soit en bonne concurrence, avec la concurrence mais aussi banques, intérêts financiers et autres compris, toutes les parties prenantes sans exeptions ! ce qui fait que d'un comparatifs concurrentiel ici avec tout l'intérêts d'avoir plusieurs marque constructive de distributeur fait souligner une fois de plus l'obligation d'organiser les marchés pour l'intérêts de tous et évidement dans les finalités et pratiques de l'activité, cela va de vos responsabilités et vous en avez les qualités et compétences aussi de la part de vos concurrents obligatoirement identifiés "que font-il exactement ... ? pour une part des institutions et citoyens, consommateurs, et aussi des institutions qui se doivent être moderne, pratique, bienveillante et compréhensive dans un contexte mondial à faire évoluer dans une meilleure conjoncture définitivement et suivant les intérêts de tous !
concurrence marché où concurrence societale ! ce n'est pas indissoluble et l'obligation de faire évoluer correctement la société est une priorité un impératif stratégique national et de l'ONU présent pour vous motiver à réussir !
Jusqu'à quelle limite juridique et pratique de communication publique,le comparatif concurrentiel peut il évoluer sans l'échec des conflits chroniques de société jusqu'à Jérusalem, sinon que de les résoudre ! qui produit et distribue pourquoi comment dans quel contexte de société orientation objectif et surtout quelle nouveau moyen pour faire face à l'avenir aux impératifs de sécurité de qualité de rse, de responsabilité sociétale citoyenne, responsabilité societale institutionnelle, tout simplement d'intérêts d'une nation moderne et civilisée !
Transparence jusqu'au partie prenantes alors une cartographie moderne et couleur !! une mission pour vous M.E.L. !
Des articles de papeterie 1€ à 1.91 € plus chers (tickets de caisse à l'appui), un service commercial qui ne prend pas la peine de répondre aux mails, c'est inadmissible pour une enseigne avec vos slogans.