SOCIÉTÉ
Actus / Débats
Doux, Fralib, Bigard, les distributeurs sont à l’écoute
A chaque changement de gouvernement, il est de bon ton pour les lobbymen patentés de l’industrie de crier « au loup » quitte à dramatiser pour obtenir des effets de manche. J’en veux pour preuve les diatribes de Jean-René Buisson, Président de l’ANIA (Cf. LSA.fr du 31/05/2012 http://www.lsa-conso.fr/l-industrie-alimentaire-tient-bien-le-coup,130641). Cibler Leclerc au top de sa popularité, cela pouvait effectivement faire le buzz sauf que personne n’a rien retenu de ses revendications principales (à supposer qu’il y en ait eu) !!!
Je reviendrai aussi demain sur les propos du sieur Volot, théoriquement médiateur dans les rapports inter-entreprises, pris en flagrant délit d’esbroufe (Challenges n° 305 du 14/06/12).
Dans la réalité, les grosses négociations sont derrière nous. Il y a encore des tensions sur les tarifs agroalimentaires mais ça se gère, on discute et, dans l’ensemble, nos fournisseurs ne se plaignent pas des 7% de croissance (donc de débouchés) que l’enseigne leur offre en ce moment. C’est d’ailleurs pour cette dernière raison que nous sommes sollicités aujourd’hui de toutes parts au titre du « redressement industriel » ou des aides à la « relocalisation ».
Trois exemples :
Bigard : C’est Jean-Paul Bigard qui avait pris le risque de la rupture de livraison, réitérant ainsi l’initiative qu’avait prise Emmanuel Besnier l’année dernière (soldée depuis par une réconciliation). Monsieur Bigard, par ailleurs grand chef d’entreprise, avait surpris tous ses clients en criant très fort. Les distributeurs ne voyaient pas pourquoi ils devaient jouer le rôle de boucs émissaires. Les hausses demandées étaient vraiment élevées !!! Depuis, tout le monde essaie de calmer le jeu. Nos adhérents ont su tirer un trait sur les mauvaises polémiques. Ils ont fait ce qu’il faut pour que les points de vue se rapprochent et que l’industriel revienne sur sa décision. On reste à l’écoute.
Doux (volailles) est en redressement judiciaire. A un journaliste qui m’interpellait la semaine dernière sur la responsabilité de la distribution, je n’ai pu m’empêcher de rappeler que le principal candidat à la reprise (LDC) était aussi notre fournisseur. Si l’on voulait nous accuser du malheur de l’un, il faudrait au moins nous créditer de la capacité financière de l’autre !
En fait, l’enjeu pour Doux, c’est de redéfinir une stratégie industrielle moins dépendante des marchés internationaux. Et c’est la recapitalisation de l’entreprise pour sauvegarder des milliers d’emplois industriels et agricoles en Bretagne. Les banquiers et les conseillers d’Arnaud Montebourg préfèreraient tourner la page de la gouvernance familiale. Ce n’est pas à nous d’en juger. Mais pour l’heure, les Centres E. Leclerc restent fidèles, sont à l’écoute des demandes tarifaires récentes, sans préjugé aucun. Et Charles Doux a remercié publiquement le soutien de nos adhérents bretons.
Fralib : Yvan Letessier dans le Figaro du 15 juin a évoqué le rôle que pourraient jouer les distributeurs auprès d’un repreneur. Sur place, on parle d’un projet de SCOP dans laquelle les salariés apporteraient en capital une partie des indemnités payées par Unilever. Nous avons été sollicités pour scénariser l’accompagnement d’un tel projet. Il s’agissait d’y faire fabriquer des sachets de thé à nos marques de distributeur. Nos adhérents ne croient pas que le marché soit suffisant pour garantir l’emploi ne serait-ce que de cinquante personnes. D’autant que si Unilever a quitté ce site, c’est pour en reporter la production sur un autre.
Il existe un autre scénario. L’industriel Sibell fabrique des chips sur un site trop petit à Marseille. Il s’intéresserait à celui de Fralib. Le marché des chips MDD est autrement plus important que celui des sachets de thé. Nous avons convenu de regarder cela de près. Je l’ai confirmé au Cabinet d’Arnaud Montebourg. Mais cette solution, de toute façon, nécessiterait que d’autres distributeurs (Serge Papin est sur la même longueur d’ondes) ouvrent leurs débouchés à cette nouvelle production.
Des dossiers comme ceux-là se comptent sur les doigts d’une main. Personne ne conteste qu’en cette période de crise, il est plus difficile pour un industriel (surtout s’il est mono-produit) que pour un distributeur d’adapter sa stratégie. Mais je ne vois pas l’intérêt pour les industriels eux-mêmes de chercher aujourd’hui à casser l’image de leurs clients, surtout s’il s’agit de les solliciter, demain, pour leur demander un coup de main. Peut-être que certains de nos fournisseurs, dont je pourrais rappeler les bons résultats actuels seraient-ils bien inspirés d’en toucher un mot et de rappeler à l’ordre leurs représentants dans les Fédérations.
38 Commentaires
L'industrie alimentaire va comme le reste...
Nous devons simplement inventer le commerce de demain gagnant gagnant.
La boucherie aussi va mal, nous devons apprendre à créer inventer demain, nous avons donc devant nous beaucoup de travail.
Eric un boucher au service de son métier.
Il faut bien reconnaître que l'industrie alimentaire connait une mutation dans son fonctionnement. On oublie trop souvent que la matière première est un marché mondial y compris pour les produits français. Le niveau de vie monte en chine et les chinois viennent même acheter du cochon en France.
Les cours augmentent,l'investissement augmente et les prix stagnent. Résultat: plan sociaux et clés sous les portes pour un grand nombre.
Va rester sur le marché un ou deux groupes par branche avec qui les distributeurs seront liés à la manière d'un coca-cola.
La pression actuelle d'une force inouie sur les fournisseurs va forger un avenir difficile pour les enseignes qui auront moins d'intervenants pour négocier.
Les feux sont à l'orange attention de freiner dès maintenant pour ne pas passer au rouge.
Il y du vrai dans vos propos.
Le phenomene crise n est pas nouveau!
A chaque crise ses symptomes mais aussi ses remedes.
Le monde devient de plus en plus compacte,ce qui le rend transparent.Ce qui etait souvent lieer a des interets locaux,ce trouve aujourd´hui analyse et terminise globalement.
Ce qui permet pour divers endrois de ce monde ,dans leurs propres contexte de reagir.
Le prix de production,d´ achat,de vente doit etre pour toute institutions respectives,celui du respect de´l´environnement-flore et faune-et de nous meme.
Merci A bientot
Eric
la réflexion doit se poursuivre des la transmission et la formation des savoirs et R&D ? Anticiper le déclin chronique de la multitude d'entreprise et de leurs multitudes d'intérêts trop contraignants pour faire face à une évolution mondiale dangereuse et des responsabilités sociétales et de production à assumer avec le développement durable !
la vision managériale doit se lier aux impératifs de défense nationale come ragionale européenne mondiale civilisée pour faire face aux déclins permanent de la société française et de ses illusions (tout compris) pour anticiper avec des hyperstrucures comme la gms sur l'ensemble de l'activité !
MEL avec sa concurrence doit éviter de récupérer le panier perçé ! pas celui de la ménagère (éthique & réalité) !
je reste surpris que la proposition de Sibell puisse être prise au sérieux par M. Leclerc connaissant l'historique de cette société à Aubagne.
En 2011, Sibell a fait l'objet d'une suspension d'autorisation d'exploiter car elle ne respectait pas depuis des années ses engagements environnementaux et causait des nuisances à son environnement proche. En jouant de la sauvegarde de l'emploi, Sibell s'en est sortie.
Avec Fralib, Sibell met d'abord la main sur l'immobilier dans une zone commerciale à potentiel.
J'ai entendu votre entretien sur RTL ce jour et cela m'a interpellé lorsque vous dites vouloir maintenir de la croissance, y compris par le social.
Oui OK pour le social, à condition d'être financé, ce qui en parti n'est plus le cas.
Il existe une solution très "simple" pour relancer immédiatement la croissance, diminuer fortement le chômage, faire rentées des charges, des impôts, donc diminuer les déficits, augmenter le niveau des commandes pour les entreprises :
Passer à 40 heures : C'est en + sur un an, hors H/S et fonctionnaires :
- 60 Mds de salaires
- 35 Mds de charges
- 6 Mds d'impôts
- 11 Mds de TVA et ou CSG
Alors qu'attendons-nous?
1 année de + de travail (au-delà e 60 ans), c'est 65Mds de + dans l'économie.
Pour chaque départ en retraite, il faudrait embaucher 4 jeunes (20/25 ans) pour ne pas y perdre financièrement en PIB, pouvoir d'achat (aujourd'hui : 2 départs, une seule embauche)
Chaque 2 licenciements, c'est un de + sous 3 mois (pour l'embauche, c'est l'inverse)
C'est la durée de vie la cause de toutes nos difficultés (y compris pour l'Europe ou presque) 7h1/2 de + par jour. Et surtout que + la durée de vie augmentait + nous avons diminué les temps de travail et d'activité. Ce qui a contraint d'augmenter toutes les charges (X par 3) les taxes, impôts, diminuer nombre de prestations et emprunter pour politiquement se faire réélire.
livres-daniel-moinier.com
Mon 5ème livre va sortir :
L'Europe et surtout la France, malades de leurs "Vieux"
Je cherche un sponsor….
N ést-ce pas la simplifier la verite ou bien meme la remanier?!
Il est vrai:-´economie globale
- accroissement de la population
(explosion)
-diminution du temps de travail
-esperance de vie (80 ans)
_...
Mais soyons tout de meme reconnaissant.N ´avons nous pas depuis bien longtemps biens plus de possibilitees?Notre confort de vie n´a t il pas le droit de nous demander quelques compromis.Que se soit dans la recherche ou dans d´autre secteurs,n´avons nous pas toujours cherche l´optimum,le puie de la longetivite,meme a aller rever l´immortalite?Tout a son prix! Maintenant cherchons ensemble un passage afin de ne pas le regreter.
Entre nous,tant que l´on peu philosopher sur notre sort,tout va bien;)
Merci
Eric
Avec cette politique, nous allons vraiment dans le mur, des prix toujours plus bas, (de + en + low-cost), y compris le niveau de vie d'où des marges de + en + faibles = licenciements, fermetures, délocalisation. Et ensuite, on se plein qu'il y de moins en moins d'industrie en France.
C'est l'inverse qu'il faut penser et agir : augmenter le PIB (le CA des entreprises : il nous en manque 23% pour être en équilibre, soit 23% de manque d'heures travaillées. Le marché n'en étant plus capable à lui seul (depuis 1975) il n'y a plus que des lois qui pourrons rattraper ce retard : 40h et au minimum départ à 65 ans. Et ensuite établir (comme déjà beaucoup de pays) une durée de travail proportionnelle à la durée de vie. LA SEULE SOLUTION PERENNE
livres-daniel-moinier.com
Ce qui nous plombe, c'est ce qui devrait s'appeler de la concurrence déloyale en bon français: Comment lutter avec des pays sans système de santé pour leurs travailleurs, campant sur place sans vie de famille (avec a terme des impacts démographiques) pour assurer maintenant des profits aux importateurs au détriment de notre balance commerciale?
Sauf à tomber aussi bas qu'eux, une taxe à l'import prenant en compte les prestations sociales comparées (santé, chomage, retraite) me parait indispensable.
En ajoutant une dimension: Même la Chine devient trop chère pour certains! Et à la faveur de la crise la robotique fait des progrès énormes.
Pas dit que l'on ne relocalise bientôt, mais ce sera sans créer d'emploi.
Comment voulez-vous faire travailler 40h jusqu'a 65 ans un pays, sans solution politique? Taxation du dumping social... et donner un prix à l'heure de travail d'un robot qui garde sa place à l'humain par exemple.
Pour en revenir à la distribution, notons aussi que les délocalisations n'ont pas vraiment entrainées de baisses de prix (je pense en particulier au textile) depuis une dizaine d'années. Ceux qui voyagent en allemagne peuvent par contre observer des prix en grande surface très inférieurs aux notres.
Il y a fatalement chez nous des gens qui se gavent depuis une decennie, entre importateurs/grossistes/distributeurs.
Le supermarché ne gagne en france plus la bataille des prix contre le marché du dimanche. Surtout compte tenu de la différence de qualité, en particulier sur l'alimentaire (viande/fruits-légumes, surtout là ou les producteurs se prennent en main et passent à la vente directe).
Il ne lui reste plus guère que le côté pratique/gain de temps de ne pas avoir à payer à chaque étal. En ce qui me concerne je n'y prends plus que l'encombrant non périssable.... et de plus en plus en achat en ligne.
Voici je pense matière à reflexion et à anticipation si les corrections qui s'imposent ne sont pas réalisées très vite.
Leclerc est en effet inexistant en vente en ligne... et si niveau tarif c'est un peu mieux que les autres cela reste plus cher sur l'alimentaire frais que mon marché de banlieue parisienne. Pour l'aspect pratique/rapidité, je dirais que les extensions de surface commerciales de ces dernières années annulent souvent l'avantage: Faire ses courses ressemble à un long marathon (surtout avec cette détestable habitude de tout changer régulièrement de place, qui feraient acheter plus à certains... mais en font fuir d'autres!) dans ces hyper par rapport aux supermarchés d'autrefois.
Résumons: On n'a plus l'avantage tarif qui a permis au modèle de naitre, l'avantage rapidité baisse faute aux surfaces délirantes/tactiques marketing de placement... et la vente en ligne se développe ainsi que la vente directe qui zappe les étapes et ceux qui se gavent au passage!
Mais ce que je trouve dommage, pour Doux comme pour d'autre c'est que la rentabilité a été privilégié au détriment de la qualité. A partir du moment ou vous lisez sur les étiquettes volaille du brésil, ben ça donne pas envie d'acheter. Autant ça ne me dérange pas que le groupe se développe à l'internationale mais produire à l'étranger et y vende ses produits. Mais quand au final c'est pour vendre en France moi ça donne envie de placer ma confiance ailleurs... De la même façon même si les produits étaient 100% origine France quand je lis la composition je préfère reposer. Je ne me réjouis pas du sort des qq salariés et nombreux intérimaires, mais quelque part Père dodu n'est pas une marque qui manquera au paysage de la n165.
Aprés plusieurs courriers sans réponse, je me décide à utilisr internet. Vous parlez l'écologie, de préservation de la nature, de proximité ... or lorsque l'on contacte le service consommateur pour connaitre la provenance de vos produits, on est stupéfait. Haricots, choux de bruxelles, épinards etc.. tout vient de l'étanger.? Bizarre on ! ..
Lisez les étiquettes!
BENCHMARKING Une entreprise internationale au top de la transmission d'infos stratégiques ! MEL.
"Des relations complexes depuis toujours
De réels antagonismes :
Dans les rapports avec les producteurs, j'ai toujours combattu :
- les ententes,
- les comportements ayant des effets néfastes sur les consommateurs,
- le manque de qualité,
- le manque de traçabilité, etc."
Des engagements de valeurs et strictes !
par contre comment modifier les infrastrucures des différents intervenants vers la gms qui je reprécise est un modèle de société moderne et civilisé et d'ouverture clairement définie au Monde reconnu comme tel ! implantations - réseaux - envergure - fonctions ...!
En amont comme en aval, il ne faut pas voir uniquement l'emploi, les fournisseurs, ne pas trop généraliser pour nuire et profiter,spéculer, ne pas focaliser pour omettre l'obligation de vue synoptique et spécialement de la projection prévisionnelle qui entraine aussi le présent donc les restructurations obligées ! il y a les moyens d'avoir les industries et réseaux modernes performants réguliers stables experts indispensable et aussi en situation d'urgence ! il ne faut pas hésiter à restructurer ajuster et conforter des moyens nationaux comme d'envergure mondiale apportant à tous les intervenants toutes les parties prenantes les intérêts escomptés et la motivation de s'activer utilement !
MEL doit participer de part sa position de dirigeant à cet essort en tenant compte de la communication stratégique à avoir ne pas trop en dire mais suffisament pour être solvable et ce blog est un bon exemple d'une réelle solvabilité sincère qualifiée expert et qui doit aussi être d'un apport qualifié à son auteur !
c'est très interressant pour les consommateurs-citoyens, la société, un apport essentiel comme utile !
pour les fournisseurs !
Ne pas sous estimer les risques systèmiques et le risque grave externe la guerre par exemple, c'est savoir ne pas se mettre en exposition au risque celui aussi des fournisseurs non solvable dans un système non solvable et dangereux ! au prix de nouvelle crise et nuissances graves au frais de la société, des entreprises, des citoyens consommateurs !
Il faut pour assurer autant les investisseurs de retour sur investissements que pour un investissement "durable" productif qualifié social, et éfficace pour la filière production exploitation distribution pour les marchés ...( types de clients) !
l'investissement financier n'est qu'une partie de ce type d'affaires et les conséquences sur la qualité structurelle et d'intérêts valeurs orientations politique, sociales internationales est primordial !
rappellont que chaque fillière de secteurs d'activités est une entité de fonctionnement et de valeurs pour la société en général au delà du producteur en agriculteur et des consommateurs !
Défendre le pouvoir d'achat est une chose MEL Défendre les intérêts vitaux est plus global et tient compte des cycles d'activités et d'intérêts pas question de se voir acheter la liberté et la capacité d'achat, donc d'activité par les manipulations politico-économiques et guerrière ( "terroriste") agressives ! on n'est pas non plus inconscient des menaces dont celles du proche et moyen-orient on l'a déjà rodé lors des marchés sur la dindes et les petro-dollars "cycle politique d'activité" ... !
à qui sert la distribution si il n'y a plus de consommateur citoyen , éradiqués par le système et donc avec les exactions en conséquences ... !
il n'y aura pas de gms moderne et civilisée sans des fillières solides qualifiées et solvable !
il faut s'y investir ... !à vous MEL !
par contre l'expo avec les militaires qui dans et le dessin rouge ! pas trop le premier un peu mais on entends pas la musique le deuxième pas du tout ... le rayon culturel "patron ? " CHEF ! LE CAFE DES CHEFS EST TRES BON PAR CONTRE San salvador - mexique cuba ... ! bonne continuation.
L'industrie alimentaire va comme le reste...
Nous devons simplement inventer le commerce de demain gagnant gagnant.
La boucherie aussi va mal, nous devons apprendre à créer inventer demain, nous avons donc devant nous beaucoup de travail.
Eric un boucher au service de son métier.
Il faut bien reconnaître que l'industrie alimentaire connait une mutation dans son fonctionnement. On oublie trop souvent que la matière première est un marché mondial y compris pour les produits français. Le niveau de vie monte en chine et les chinois viennent même acheter du cochon en France.
Les cours augmentent,l'investissement augmente et les prix stagnent. Résultat: plan sociaux et clés sous les portes pour un grand nombre.
Va rester sur le marché un ou deux groupes par branche avec qui les distributeurs seront liés à la manière d'un coca-cola.
La pression actuelle d'une force inouie sur les fournisseurs va forger un avenir difficile pour les enseignes qui auront moins d'intervenants pour négocier.
Les feux sont à l'orange attention de freiner dès maintenant pour ne pas passer au rouge.
Il y du vrai dans vos propos.
Le phenomene crise n est pas nouveau!
A chaque crise ses symptomes mais aussi ses remedes.
Le monde devient de plus en plus compacte,ce qui le rend transparent.Ce qui etait souvent lieer a des interets locaux,ce trouve aujourd´hui analyse et terminise globalement.
Ce qui permet pour divers endrois de ce monde ,dans leurs propres contexte de reagir.
Le prix de production,d´ achat,de vente doit etre pour toute institutions respectives,celui du respect de´l´environnement-flore et faune-et de nous meme.
Merci A bientot
Eric
la réflexion doit se poursuivre des la transmission et la formation des savoirs et R&D ? Anticiper le déclin chronique de la multitude d'entreprise et de leurs multitudes d'intérêts trop contraignants pour faire face à une évolution mondiale dangereuse et des responsabilités sociétales et de production à assumer avec le développement durable !
la vision managériale doit se lier aux impératifs de défense nationale come ragionale européenne mondiale civilisée pour faire face aux déclins permanent de la société française et de ses illusions (tout compris) pour anticiper avec des hyperstrucures comme la gms sur l'ensemble de l'activité !
MEL avec sa concurrence doit éviter de récupérer le panier perçé ! pas celui de la ménagère (éthique & réalité) !
je reste surpris que la proposition de Sibell puisse être prise au sérieux par M. Leclerc connaissant l'historique de cette société à Aubagne.
En 2011, Sibell a fait l'objet d'une suspension d'autorisation d'exploiter car elle ne respectait pas depuis des années ses engagements environnementaux et causait des nuisances à son environnement proche. En jouant de la sauvegarde de l'emploi, Sibell s'en est sortie.
Avec Fralib, Sibell met d'abord la main sur l'immobilier dans une zone commerciale à potentiel.
J'ai entendu votre entretien sur RTL ce jour et cela m'a interpellé lorsque vous dites vouloir maintenir de la croissance, y compris par le social.
Oui OK pour le social, à condition d'être financé, ce qui en parti n'est plus le cas.
Il existe une solution très "simple" pour relancer immédiatement la croissance, diminuer fortement le chômage, faire rentées des charges, des impôts, donc diminuer les déficits, augmenter le niveau des commandes pour les entreprises :
Passer à 40 heures : C'est en + sur un an, hors H/S et fonctionnaires :
- 60 Mds de salaires
- 35 Mds de charges
- 6 Mds d'impôts
- 11 Mds de TVA et ou CSG
Alors qu'attendons-nous?
1 année de + de travail (au-delà e 60 ans), c'est 65Mds de + dans l'économie.
Pour chaque départ en retraite, il faudrait embaucher 4 jeunes (20/25 ans) pour ne pas y perdre financièrement en PIB, pouvoir d'achat (aujourd'hui : 2 départs, une seule embauche)
Chaque 2 licenciements, c'est un de + sous 3 mois (pour l'embauche, c'est l'inverse)
C'est la durée de vie la cause de toutes nos difficultés (y compris pour l'Europe ou presque) 7h1/2 de + par jour. Et surtout que + la durée de vie augmentait + nous avons diminué les temps de travail et d'activité. Ce qui a contraint d'augmenter toutes les charges (X par 3) les taxes, impôts, diminuer nombre de prestations et emprunter pour politiquement se faire réélire.
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Mon 5ème livre va sortir :
L'Europe et surtout la France, malades de leurs "Vieux"
Je cherche un sponsor….
N ést-ce pas la simplifier la verite ou bien meme la remanier?!
Il est vrai:-´economie globale
- accroissement de la population
(explosion)
-diminution du temps de travail
-esperance de vie (80 ans)
_...
Mais soyons tout de meme reconnaissant.N ´avons nous pas depuis bien longtemps biens plus de possibilitees?Notre confort de vie n´a t il pas le droit de nous demander quelques compromis.Que se soit dans la recherche ou dans d´autre secteurs,n´avons nous pas toujours cherche l´optimum,le puie de la longetivite,meme a aller rever l´immortalite?Tout a son prix! Maintenant cherchons ensemble un passage afin de ne pas le regreter.
Entre nous,tant que l´on peu philosopher sur notre sort,tout va bien;)
Merci
Eric
Avec cette politique, nous allons vraiment dans le mur, des prix toujours plus bas, (de + en + low-cost), y compris le niveau de vie d'où des marges de + en + faibles = licenciements, fermetures, délocalisation. Et ensuite, on se plein qu'il y de moins en moins d'industrie en France.
C'est l'inverse qu'il faut penser et agir : augmenter le PIB (le CA des entreprises : il nous en manque 23% pour être en équilibre, soit 23% de manque d'heures travaillées. Le marché n'en étant plus capable à lui seul (depuis 1975) il n'y a plus que des lois qui pourrons rattraper ce retard : 40h et au minimum départ à 65 ans. Et ensuite établir (comme déjà beaucoup de pays) une durée de travail proportionnelle à la durée de vie. LA SEULE SOLUTION PERENNE
livres-daniel-moinier.com
Ce qui nous plombe, c'est ce qui devrait s'appeler de la concurrence déloyale en bon français: Comment lutter avec des pays sans système de santé pour leurs travailleurs, campant sur place sans vie de famille (avec a terme des impacts démographiques) pour assurer maintenant des profits aux importateurs au détriment de notre balance commerciale?
Sauf à tomber aussi bas qu'eux, une taxe à l'import prenant en compte les prestations sociales comparées (santé, chomage, retraite) me parait indispensable.
En ajoutant une dimension: Même la Chine devient trop chère pour certains! Et à la faveur de la crise la robotique fait des progrès énormes.
Pas dit que l'on ne relocalise bientôt, mais ce sera sans créer d'emploi.
Comment voulez-vous faire travailler 40h jusqu'a 65 ans un pays, sans solution politique? Taxation du dumping social... et donner un prix à l'heure de travail d'un robot qui garde sa place à l'humain par exemple.
Pour en revenir à la distribution, notons aussi que les délocalisations n'ont pas vraiment entrainées de baisses de prix (je pense en particulier au textile) depuis une dizaine d'années. Ceux qui voyagent en allemagne peuvent par contre observer des prix en grande surface très inférieurs aux notres.
Il y a fatalement chez nous des gens qui se gavent depuis une decennie, entre importateurs/grossistes/distributeurs.
Le supermarché ne gagne en france plus la bataille des prix contre le marché du dimanche. Surtout compte tenu de la différence de qualité, en particulier sur l'alimentaire (viande/fruits-légumes, surtout là ou les producteurs se prennent en main et passent à la vente directe).
Il ne lui reste plus guère que le côté pratique/gain de temps de ne pas avoir à payer à chaque étal. En ce qui me concerne je n'y prends plus que l'encombrant non périssable.... et de plus en plus en achat en ligne.
Voici je pense matière à reflexion et à anticipation si les corrections qui s'imposent ne sont pas réalisées très vite.
Leclerc est en effet inexistant en vente en ligne... et si niveau tarif c'est un peu mieux que les autres cela reste plus cher sur l'alimentaire frais que mon marché de banlieue parisienne. Pour l'aspect pratique/rapidité, je dirais que les extensions de surface commerciales de ces dernières années annulent souvent l'avantage: Faire ses courses ressemble à un long marathon (surtout avec cette détestable habitude de tout changer régulièrement de place, qui feraient acheter plus à certains... mais en font fuir d'autres!) dans ces hyper par rapport aux supermarchés d'autrefois.
Résumons: On n'a plus l'avantage tarif qui a permis au modèle de naitre, l'avantage rapidité baisse faute aux surfaces délirantes/tactiques marketing de placement... et la vente en ligne se développe ainsi que la vente directe qui zappe les étapes et ceux qui se gavent au passage!
Mais ce que je trouve dommage, pour Doux comme pour d'autre c'est que la rentabilité a été privilégié au détriment de la qualité. A partir du moment ou vous lisez sur les étiquettes volaille du brésil, ben ça donne pas envie d'acheter. Autant ça ne me dérange pas que le groupe se développe à l'internationale mais produire à l'étranger et y vende ses produits. Mais quand au final c'est pour vendre en France moi ça donne envie de placer ma confiance ailleurs... De la même façon même si les produits étaient 100% origine France quand je lis la composition je préfère reposer. Je ne me réjouis pas du sort des qq salariés et nombreux intérimaires, mais quelque part Père dodu n'est pas une marque qui manquera au paysage de la n165.
Aprés plusieurs courriers sans réponse, je me décide à utilisr internet. Vous parlez l'écologie, de préservation de la nature, de proximité ... or lorsque l'on contacte le service consommateur pour connaitre la provenance de vos produits, on est stupéfait. Haricots, choux de bruxelles, épinards etc.. tout vient de l'étanger.? Bizarre on ! ..
Lisez les étiquettes!
BENCHMARKING Une entreprise internationale au top de la transmission d'infos stratégiques ! MEL.
"Des relations complexes depuis toujours
De réels antagonismes :
Dans les rapports avec les producteurs, j'ai toujours combattu :
- les ententes,
- les comportements ayant des effets néfastes sur les consommateurs,
- le manque de qualité,
- le manque de traçabilité, etc."
Des engagements de valeurs et strictes !
par contre comment modifier les infrastrucures des différents intervenants vers la gms qui je reprécise est un modèle de société moderne et civilisé et d'ouverture clairement définie au Monde reconnu comme tel ! implantations - réseaux - envergure - fonctions ...!
En amont comme en aval, il ne faut pas voir uniquement l'emploi, les fournisseurs, ne pas trop généraliser pour nuire et profiter,spéculer, ne pas focaliser pour omettre l'obligation de vue synoptique et spécialement de la projection prévisionnelle qui entraine aussi le présent donc les restructurations obligées ! il y a les moyens d'avoir les industries et réseaux modernes performants réguliers stables experts indispensable et aussi en situation d'urgence ! il ne faut pas hésiter à restructurer ajuster et conforter des moyens nationaux comme d'envergure mondiale apportant à tous les intervenants toutes les parties prenantes les intérêts escomptés et la motivation de s'activer utilement !
MEL doit participer de part sa position de dirigeant à cet essort en tenant compte de la communication stratégique à avoir ne pas trop en dire mais suffisament pour être solvable et ce blog est un bon exemple d'une réelle solvabilité sincère qualifiée expert et qui doit aussi être d'un apport qualifié à son auteur !
c'est très interressant pour les consommateurs-citoyens, la société, un apport essentiel comme utile !
pour les fournisseurs !
Ne pas sous estimer les risques systèmiques et le risque grave externe la guerre par exemple, c'est savoir ne pas se mettre en exposition au risque celui aussi des fournisseurs non solvable dans un système non solvable et dangereux ! au prix de nouvelle crise et nuissances graves au frais de la société, des entreprises, des citoyens consommateurs !
Il faut pour assurer autant les investisseurs de retour sur investissements que pour un investissement "durable" productif qualifié social, et éfficace pour la filière production exploitation distribution pour les marchés ...( types de clients) !
l'investissement financier n'est qu'une partie de ce type d'affaires et les conséquences sur la qualité structurelle et d'intérêts valeurs orientations politique, sociales internationales est primordial !
rappellont que chaque fillière de secteurs d'activités est une entité de fonctionnement et de valeurs pour la société en général au delà du producteur en agriculteur et des consommateurs !
Défendre le pouvoir d'achat est une chose MEL Défendre les intérêts vitaux est plus global et tient compte des cycles d'activités et d'intérêts pas question de se voir acheter la liberté et la capacité d'achat, donc d'activité par les manipulations politico-économiques et guerrière ( "terroriste") agressives ! on n'est pas non plus inconscient des menaces dont celles du proche et moyen-orient on l'a déjà rodé lors des marchés sur la dindes et les petro-dollars "cycle politique d'activité" ... !
à qui sert la distribution si il n'y a plus de consommateur citoyen , éradiqués par le système et donc avec les exactions en conséquences ... !
il n'y aura pas de gms moderne et civilisée sans des fillières solides qualifiées et solvable !
il faut s'y investir ... !à vous MEL !
par contre l'expo avec les militaires qui dans et le dessin rouge ! pas trop le premier un peu mais on entends pas la musique le deuxième pas du tout ... le rayon culturel "patron ? " CHEF ! LE CAFE DES CHEFS EST TRES BON PAR CONTRE San salvador - mexique cuba ... ! bonne continuation.