Cette histoire peut faire grand bruit. Peut-être moins sur le fond du problème (vin naturel ou vin cuisiné ?) que sur le tournant qu’il représente : la fin d’une image un peu trop allégorique, l’industrialisation d’un produit jusqu’ici vendu sur un mode « artisanal ».
Personnellement, je crie casse-cou. Il me semble qu’à vouloir trop en faire, et tout faire, face à la crise viticole, certains producteurs finissent par scier…le bois qui, malgré tout, constitue les racines d’une viticulture proposant…sa différence, et porte encore les fruits de sa notoriété mondiale !
Problème de coût ou problème de goût ?
Bruxelles vient d’accepter que pour accélérer « l’effet de vieillissement des vins de pays », les viticulteurs puissent avoir recours à l’imprégnation de copeaux de bois dans les cuves. Pas n’importe lesquels. L’étiquetage devra justifier l’origine des espèces botaniques du chêne en décoction,
en l’occurrence du quercus, arbre habituellement utilisé pour fabriquer les tonneaux.
L’objectif ? Obtenir ce goût de bois dont on nous dit qu’il imprègne les plus belles réussites, les plus beaux flacons commercialisés par nombre de producteurs du « Nouveau Monde ». Et tout cela à moindre frais. La technique est peu coûteuse, dix à vingt fois moins chère que le vieillissement en barrique pour un bon cru.
La polémique et ses protagonistes
Le syndicat des vins de pays soutient que cette mesure est primordiale pour pouvoir lutter contre la concurrence des nouvelles zones de production qui, de la Nouvelle Zélande au Chili, en passant par la route des vins sud-africaine, usent et abusent de cette technique.
Les zélateurs du copeau estiment pouvoir, par cette méthode, s’aligner en terme de prix sur la concurrence de ces vins « au goût international » qui saperaient les positions françaises à l’export.
Mais si, en apparence, le monde agricole se félicite du décret bruxellois, les premières moues, à défaut de crier au vinaigre, dénoncent, dans ces futurs moûts, un faux miracle de la transmutation : « si vous mettez des copeaux dans du vin, ce n’est plus du vin, ça devient de la tisane. Que des gens aiment ça, je n’ai rien contre, mais ça n’est pas ma tasse de thé ! », dit, non sans humour, Hubert de Montille, viticulteur à Volnay (Le Parisien, 9/10/2006). Et de fait, rien ne dit que les amateurs de vins français ne restent perplexes devant l’aveu de telles pratiques.
Plus de questions que de certitudes
Je comprends qu’en pleine période de crise (baisse des débouchés et des prix), tout un monde viticole s’accroche à ce type de mesure, et qu’alors où le coca cola côtoie aussi facilement le grand cru sur les tables, il faut savoir lever les tabous. Le monde du vin n’est pas un musée. Et, comme le dit ce viticulteur à Fronsac (Le Parisien, idem), les puristes ne cotiseront pas aux pertes d’exploitation.
Mais tout de même, n’est-on pas en train de « jeter le bébé avec l’eau du bain », et après avoir dénoncé la dictature du « goût international » trop facilement attribué au seul Robert Parker (auteur du célèbre guide et œnologue trop vite flingué par le film de Jonathan Nossiter, « Mondovino ») et revendiqué la diversité de nos terroirs, fallait-il orchestrer cette trahison par rapport à ceux qui ont justement investi dans « leur différence ».
Je me pose tout simplement les questions suivantes :
1) Jusqu’à quel point les arguments mis en avant par le lobby des copeaux sont-ils pertinents : quelle part de vins étrangers procèdent vraiment de la sorte ? Peut-on décemment attribuer le succès des vins chiliens, espagnols, italiens ou même californiens à la recherche de ce « goût boisé international ».
2) A supposer que cela soit vérifié, comment mettre en scène, dans nos rayons, la communication de ces vins dont on nous dit qu’ils sont d’abord destinés à l’export, et la faire cohabiter avec toutes les autres bouteilles dont les étiquettes continueront de se revendiquer de la typicité du terroir ?
3) Ces questions qui concernent le fond du problème, rejoignent des préoccupations plus formelles dont la mise en œuvre risque encore plus de brouiller la lisibilité de l’offre proposée aux consommateurs.
On nous dit que l’opération sera encadrée. L’étiquetage des bouteilles sera balisé. On nous dit surtout que l’opération est destinée aux producteurs de vins de pays.
Mais on nous dit aussi qu’elle pourra être étendue « expérimentalement » à des producteurs de zone AOC, de Bordeaux, de Touraine ou du Beaujolais. Comment cette cohabitation va-t-elle être gérée ? Une image chassant l’autre, qu’en pensent vraiment les viticulteurs qui ont « tiré leur vignoble vers le haut » à coups d’investissements, d’endettement et d’exigences qualitatives.
Le bon marketing, ça ne sera jamais efficace sur de la daube
Je suis plutôt fine gueule, mais pas naïf. La bonne cuisine est souvent faite de quelque alchimie mélangeant bien des ingrédients pour obtenir les goûts, les couleurs, les saveurs que parfois des artifices viennent rehausser. Parmi ceux-ci…des possibilités de chaptalisation modérée, d’assemblage de cépages dans des proportions infinitésimales…
Je comprends qu’on ne puisse pas produire des vins uniquement pour les élites. Mais je ne peux m’empêcher d’adhérer aux propos de Montille : « Depuis plus de 150 ans, on plante des vignes sur des terres qui n’étaient pas faites pour ça. Alors on aura beau ajouter des copeaux…ça ne fera jamais un bon vin ». Vrai problème de concurrence avec les vins étrangers, solution risquée que de les singer.
Comme je l’ai déjà développé ici
(Cf. ma note du 31/07/06), les problèmes de notre viticulture sont réels, mais il n’y a pas de fatalité de la crise. Les actions correctrices sont connues : réduction des zones de production et arrachage (en cours) des vignes trop productives et peu qualitatives. Rénovation du « marketing de l’étiquette » en respectant la diversité de l’offre, mais en se focalisant sur la fourniture d’une information consommateur plus adaptée à des demandes d’usage, à des demandes de goût. Avec indication du cépage et ses caractéristiques.
Le risque, dans l’affaire des copeaux, c’est qu’on ne retienne que « l’écume » des choses. Que cet ersatz de politique, souhaité par les uns, sabote les efforts des autres et jette le trouble sur l’ensemble de la production.
Qu’en pensent les amateurs ?
49 Commentaires
MONSIEUR LECLERC TOUTES LES NOUVEAUTES DANONE ULTRA FRAIS SONT FABRIQUEES EN ESPAGNE ,REPUBLIQUE TCHEQUE ET MAINTENANT EN POLOGNE ?QU EN PENSEZ VOUS ?
QUAND IL N Y AURA PLUS DE TRAVAIL EN FRANCE ET DONC PLUS DE SALAIRE VOUS AUREZ SUR LES BRAS UN PROBLEME DE DEMANDE ET VOS MAGASINS FERMERONS UN PAR UN .
AUTRE PROBLEME LE COUT ECOL0GIQUE :IL FAUT FABRIQUER SUR PLACE POUR ECONOMISER LES ENERGIES FOSSILES.
Etant né dans les copeaux, puisque mon
père était artisan, je suis pour.
De bons copeaux dorés de chêne ou de
sapin de Suède.
Je doute qu'un jour un viticulteur....un agriculteur...un producteur de je ne sais quoi ... annonce que cette année la récolte fut formidable et que le commerce a bien bien marché.
Perso je m'en moque un peu de la santé de la viticulture.J ai travaillé longtemps dans la vigne (eh oui!)Un vigne produisant du vin bien degueu, a savoir le rosé. (Pierrefeu)
J'entends cette année tout un tas de pub et de promo pour ce picrate. Ben si on veut.Si la subvention donne du gout c'est certain que ca doit etre drolement bon...
Bon je m'en tape.
J'ai changé de vie...
Je voulais juste vous dire une chose , c'est qu'il va falloir cesser de nommer cet espace un blog ...Le blog de MEL...ou alors on ne vous à pas bien expliqué ce que c'était un blog.
Un blog est en principe un lieu d'échange.
Un lieu ou vous pouvez exposer vos idées, vos humeurs...n'importe quoi...mais un lieu d'échange je pense.
Vous echangez quoi ici.
Vous ne répondez jamais a vos interlocuteurs.
POur moi ce n'est pas grave...je suis facile a repèrer...et je suis toujours hors sujet.
Mais je lis ... et je vois des gens qui cherchent le dialogue, ou qui repondent à vos sujets de posts, mais vous non, rarement, et même si... de toute façons le sujet est clos.
Alors des blogs j'en ai plusieurs... j'en lis bcp...Mais je n'en recontre pas souvent des aussi "mort" que le votre.
A vrai dire ce n'est qu'un site commercial.
Vous accouchez vos idées de commercants...Et comme vous êtes ( a vos yeux) puissant et au courant de tout , il n'y a pas vraiment de dialogue contradictoire ici...
Vous auriez peut-etre bien voulu.
Mais vous savez nous ne sommes pas vos employés...
C'est comme les blogs des politiques...
Mortellemnt ennuyeux.
Fini le temps du vin de table, les gens veulent boire moins mais mieux et sans se ruiner. Tant que les viticulteurs refuseront de s'adapter au gout de l'acheteur, dans une arrogance extraordinaire, ils iront droit dans le mur.
Simplement je dois dire que
scier ne fait pas de copeaux, mais
de la sciure.Voilà une rectification
honnête...Mais c'est comme la méthode
syllabique, depuis le temps que l'on
dit que c'est la bonne méthode...
Enfin, je sais ici il s'agit de
l'alambic.
Bien cordialement vôtre, et mon
profond respect.
Ca me fait penser à ces bouchons avec pourtour en liège et coeur en plastique. Une innovation intéressante techniquement, une innovation nuisible à l'esthétique néanmoins (le pourtour en liège permettant tout de même que subsiste le plaisir du « ploc » de débouchage).
Je ne suis pas de ceux persuadés que la vigne est noble ou ignoble. Je constate que les vins d'Alsace sont souvent méconnus, que les gens préfèrent payer cher un mauvais rouge plutôt qu'un bon blanc à moindre prix. Je constate que les gens préfèrent boire du mauvais champagne à 15 euros que du bon crêmant à 7 euros.
Ceci ne m'étonne guère. Je lisais l'an dernier dans un article sur BBCnews qu'une étude faite notamment avec des élèves d'une école d'eonologie de Bordeaux soulignait l'importance énorme du cadre de consommation. En l'occurrence, les élèves oenologues trouvaient systématiquement des vertus à des vins étiquetés grands cru, alors qu'ils ne l'étaient pas.
Je suis d'ailleurs personnellement incapable de dire ce qui justifie qu'une bouteille coûte 5 euros et une autre 15 euros. Passé un certain stade, lorsque le vin est bon, il est bon. Que la rareté fasse le prix, soit. Mais qu'on ne vienne pas me dire que l'un est intrisèquement supérieur, c'est trop souvent erroné.
Vu comme ça, je pense que les viticulteurs français sont trop prétentieux. Leur vin est tout simplement trop cher, copeaux ou pas, il s'adresse à une élite qui sans doute justifie sa dépense par la représentation sociale, par l'image que boire un vin cher donne d'elle même.
Les viticulteurs français devraient, à mon sens, tout simplement baisser leurs prix et arracher les vignes de vin de table. Je ne dis pas cela sur la base d'une étude marketting, je dis simplement ce qui me ferait moi acheter plus régulièrement du vin. Je pense que les prix actuels des vins d'Alsace sont dans une fourchette qui me parait acceptable vu le plaisir procuré par une bouteille et sa durée de vie.
Je pense qu'une telle politique tarifaire ferait du bon vin un produit de consommation plus courante, susceptible d'exportation, qui laissera peu de champ aux « villageoises » tout comme aux vins sur le mode tisanier.
Maintenant, c'est une question de choix. Veut-on vendre de la piquette d'un coté à la masse, des vins prétentieux à une poignée, en attendant de se prendre une grosse claque d'autres coins du monde qui proposent des vins pas très chers et non prétentieux, ou veut-on mettre en avant une certaine qualité abordable pour tous ? On craindrait moins les copeaux si on vendait notre bon vin à des prix plus raisonnables.
Je ne suis absolument pas d'accord avec vous. Je suis un fidèle de ce blog et je trouve qu'au contraire l'échange existe, qu'il est riche. Et que M. Leclerc n'hésite pas à répondre quand on l'interpelle (cf; Affaire des points internet).
PS Je ne travaille pas chez Leclerc et n'ai aucune action chez Leclerc. Simplement, je surfe beaucoup et fréquente pas mal de blogs. Peu sont aussi vivants que celui-ci.
Vouloir suivre la concurrence sur sont terrain est une erreur stratégique et peu être tragique ! Notre territoire national est petit ,les coteaux trés localisés et trés diversifiés mais c'est ce qui fait notre force LE TERROIR ,la tradition,l'histoire et un savoir faire ancestral .Laissons la production de masse au pays emergents , développons et améliorons les creneaux de l'excellence ! Nous n'allons pas "redevenir" alcooliques pour sauver la production Francaise !
Vaste problème, en effet. La seule question que je me pose est la suivante : est-ce vraiment un problème de goût que rencontrent les consommateurs européens où est-ce une recherche de l'exotisme ? Au début de ce siècle, les agences de voyages étaient inexistantes. Aujourd'hui, elles se comptent en masse. Et c'est certainement mieux comme cela. Le vin français sera-t-il plus exotique avec les copeaux de bois ? Et à l'étranger, comment percevra-t-on ce goût uniformisé au maximum ? Pour de la piquette, je suis cependant prête à essayer. Mais pour un Pétrus, tout de même, cela me dérange. Je pense qu'il y a des vins à protéger. Pour un nouveau label oui, mais pas n'importe comment.
Tchao M.E.L.
Je ne vais pas defendre MEL, mais posez vous egalement la question, pourquoi DANONE part produire a l'etranger... Le consommateur est le premier responsable.
Du reste, je suis toujours etonné que les gens achetent Danone! Pour moi c'est devenu un reflexe : BOYCOTT DANONE.
Pour le cout ecologique, regardez les etiquettes et prenez ce qui est fabriqué pres de chez vous, meme si c'est plus chere !
Quand au vin coupé aux copeaux, je trouve ca dommage. J'apprecie de moins en moins le vin rouge vieilli en fut de chene, puisqu'au final j'ai l'impression que le chene prend le dessus sur le vin.
D'ailleur j'apprécie de moins en moins le vin rouge a force de boire des vins médiocres au prix de plus en plus élevé.
En attendant, en vin comme en musique, vive les indépendants.
SixK
C'est une bonne réaction de
la part d'un humain et certainement
un humaniste. Bien cordialement.
Franchement vin avec copeaux ou autre je m'en moque bien!!!
Encore une histoire de sous comment gagner plus de sous en dépensant moins...d'ici 10 ans le vin il sera fait en Chine... :-)
Aujourd'hui il faut produire vite, pour pas cher (pour espérer vendre dans les grandes surfaces...grands coupables), et si pour ça il faut mixer du jus de raisins avec des morceaux de bois et bien y des gens qui le feront!!!
Je suis une élève de première ES,avec un camarade,nous passerons un examen pour le BAC en fin d'année scolaire (TPE, qui consiste à élaborer un exposé par 2,sur un thème économique,géographie ou historique).Nous avons choisi, parmis plusieurs sujets, le sujet suivant: Les entreprises et leurs stratégies territoriales.Très interessés par vos magasins, nous avons centrer notre sujet sur vos entreprises.Nous parcourons sites et articles de journaux pour avoir des informations...A ma grande surprises, je suis tombé sur votre blog! J'en profite donc pour vous demander s'il serai possible de me donner quelques informations sur, par exemple, les emplacements de vos entreprises en France,s'il y aurra ou pas de nouvelles entreprises en 2007, etc...
Cet examen compte beaucoup sur moi et je vous saurais gré de bien vouloir me répondre sur ce blog ou sur mon adresse e-mail (badfany@hotmail.com).
Merci d'avance et bonne continuation pour votre blog.
Sincères salutations.
Le vin : c'est contraignant! C'est la combinaison réussie de plusieurs contraintes.
Des vignes plus ou moins jeunes (c'est à dire qui ont la capacité à puiser l'eau plus ou moins profondément dans le sol et ses couches géologiques), un ou plusieurs cépages, le temps qu'il fait (pendant les phases d'évolution des végétaux et pendant la récolte), le savoir-faire de celui qui élabore le vin, le canal de commercialisation (plus ou moins bien maîtrisé selon les étapes qui le segmentent) ; et l'on voudrait "gommer" la plupart des contraintes de la première partie du process en homogénésisant un gout au nom des impératifs du second?
Les copeaux dans le vin, c'est encore de la vie, mais sous assistance respiratoire permanente.
Alors tant qu'à avoir le choix...
LES CONSOMMATEURS NE PEUVENT SAVOIR QUE LES DELOCALISATIONS TOUCHENT L AGROALIMENTAIRE PUISQUE LES PRODUITS SONT VENDUS AVEC UN GENCOD COMMENSSANT PAR 3.
LE DISTRIBUTEUR EST RESPONSABLE PUISQUE C EST LUI QUI DECIDE DE LA PRESENCE DU PRODUIT DANS LE MAGASIN .JE NE SUIS PAS POUR UN BOYCOTT DE DANONE ,MAIS POUR UN COMPORTEMENT CITOYEN DU CONSOMMATEUR ET DU DISTRIBUTEUR:"NOS EMPLETTES SONT NOS EMPLOIS"
EN CE QUI CONCERNE LE VIN ,JE SUIS BOURGUIGNON ET JAMAIS JE N ACHETERAIS UNE "TISANE ".
Beaucoup de travail de communication pour les vignerons qui refusent d'aromatiser leur vin, restera-t-il une place pour eux face aux produits "marketés" et aromatisés
seulement vous rappeler, car peut être êtes vous dans l'ignorance!!!! les propos de vtre pdg (en minuscule) : Je voudrais m’excuser auprès de mes collaborateurs à qui j’ai "peut être" provoquer un préjudice non pas ds le cadre de cette séquestration mais par rapport à cette dissimulation provisoire.
NOUS APPRECIONS TOUS LE TERME DISSIMULATION .... enfin heureusement il ne les a pas DISSIMULER DEFINITIVEMENT, quoique je plains ces employés qui ont été "DISSIMULES" car je suis certainement que cet espèce de mec (volontairement j'utilise un terme trivial) sera du genre à se venger auprès de ses mêmes salariés, car c'est parce qu'il a eu cet acte inqualifiable dont il est entièrement responsable, mais que cela a été ébruité certainement PAR UN DES SEQUESTRES .
Monsieur vous qui tenez à votre image, d’homme de communication, à l’écoute de la société et bien vous devez impérativement faire un geste devant les médias, car les citoyens qui ont été scandalisés par un tel fait ne pourront qu’estimer « QUI NE DIT MOT CONSENT ». Je vais évidemment diffuser mon message sur le forum d’ARRET SUR IMAGE , car je ne suis évidemment pas certaine que vous y répondiez
Ce texte n’est que la traduction pratique du principe adopté à la fin 2005 par l’Union. Il précise cependant deux éléments importants.
D’une part, les morceaux de bois qui pourront être mis en contact avec le vin pourront avoir été, soit laissés dans leur état naturel, soit chauffés ; mais ils ne pourront pas avoir subi de combustion, ni avoir été traités chimiquement, ni aromatisés. Leur taille est aussi encadrée.
D’autre part, le texte réglemente (un peu) l’information du consommateur : comme « il est difficile pour un consommateur moyen de déterminer si le boisage a été élaboré avec une ou l'autre méthode», des règles d'étiquetage sont édictées ; pas question d’employer les mots fût, « barrel » ou barrique pour des vins mis en contact avec des copeaux.
Si le procédé suscite toujours la polémique, il est employé couramment depuis 20 ans aux Etats Unis (il faut dire que le procédé revient environ 10 fois moins cher).
Pas étonnant, dès lors, que ce soit d’abord les vins de petit prix (notamment les vins de pays) qui se montrent les plus intéressés en Europe.
A l’inverse, la plupart des AOC se sont déclarés hostiles aux copeaux.
C’est assez paradoxal. Car quel intérêt qualitatif il y a-t-il à boiser des vins de gros rendement qui ne tiennent pas le bois ?
Mais il faut sans doute tenir compte de l’aspect « déclaratif ». Pas grand monde, à ce stade, au seins des grandes AOC (pas même ceux qui le pratiquent déjà) n’avouera franchement y recourir, même une fois le procédé légalisé.
On aura bien sûr des indices, dès l’an prochain. D’une part, le chiffre d’affaires des tonneliers. De l’autre, l’évolution du pourcentage de vins boisés dans les petites appellations. Si votre Gros Plant se met à ressembler à votre Meursault, envoyez-nous un mail : sos.papilles@salut-les-copaux.com.
De toute façon en France y a de moins en moins de monde pour boire du vin donc pour vendre tout ce qu'on produit y a pas de secret y faut s'adapter aux marchés étrangers, aux USA ça fait longtemps que ça se fait de mettre des copeaux de bois (et là bas du peu acheter du FrenchWine en canette d'alu...).
Cette mesure allait venir c'était sûr, que l'on soit pour ou contre...ce sera aux producteurs de savoir ce qu'ils veulent, vendre du "bon" vin aux Français mais cher, ou vendre plus rapidement et facilement avec plus de bénéfices à l'étranger...le calcul est vite fait!!!
La solution sera de transformer les vignobles en champs de betteraves et de produire du bioéthanol..........
- il n'y a pas de moins en moins de monde en france qui bois du vin, les jeunes s'y mettent mais on consomme aujourd'hui différement, c'est tout; moins en semaine, mlins de vinasse, plus le week end, plus de qualité;
-les vignobles en champs de betterave? vu ce que çà consommera en eau on t'entendra bien vite crié au massacre écologique;
-arrête le poujadisme stp sur les gms (responsable de tous les maux), on dirait du sarko
Voici le lien :
http://www.onivins.fr/pdfs/216.pdf
http://www.onivins.fr/pdfs/statiques/chapitre_07_2004.pdf
http://www.inra.fr/presse/l_argument_sante_et_la_consommation_de_vin_en_france
http://www.inra.fr/internet/Departements/ESR/publications/iss/pdf/iss97-3.pdf
Donc tu lis un peu et tu reviens critiquer...
La consommation de vin en France baisse c'est un fait.
Pour la plantation de betteraves c'est une boutade avec l'actualité et pour être 1er degré je suis pas vraiment d'accord avec cette grosse pub pour le bioéthanol, présenter comme le sauveur...
Et aussi renseigne toi un peu à propos des GMS c'est une catastrophe écologique et économique, ça a conduit à la suppression de nombreuses épiceries de proximité (Ce que Leclerc essaie de refaire à un seul endroit à ma connaissance à Wattrelos dans le Nord avec un mini-magasin), ça a conduit les "consommateurs" à se déplacer plus pour des achats qu'avant ils faisaient devant chez, alors quels sont les gains? Des prix moins chers? Des producteurs exploités? Plus de pollution?
Non franchement tu peux rester dans ton monde idyllique, mais moi je préfère ouvrir les yeux sur ce qui déconne dans ce monde...et ce qui déconne c'est cette course à la consommation (ha mon dieu c'est la fin du monde nous n'avons que 1,2% de croissance...), les milliers de pub que l'on reçoit,le développement durable...
Le monde économique n'est pas le monde réel, et pourtant à l'heure actuelle on fait passer le monde économique avant le monde réel...
Si tu as d'autres critiques à me faire n'hésite...
(Merci Marie ;-)
La c'etait un muscadet 2000, vieille vigne et vielli en fut de chene (on y revient !) fabriqué par un vigneron indépendant.
Un vrai régale, il y a le gout sec du muscadet 1/4 de seconde puis le "nectare" glisse tout seul dans le gosier :)
@arnaud21, je connais au moins les entreprises agro de ma région et leur politique, lorsque j'ai le choix entre un produit de ma région et un produit X, le choix est vite fait, meme si c'est plus chere. Si un produit X ne se vend pas, les distributeurs le déreférencent.
Encore une fois c'est le consommateur qui a le pouvoir et son porte monnaie est une arme.
SixK
Dans tout ce qu'il faut ce
sont des "Nuances" Pour le vin aussi...
C'est toujours le même anonyme
franc du collier et de la barique
qui ramène sa fraise d'imbécile heureux.
Le Délateur de service.
Quelaircon.
Cordialement.
+ de qualite, moins de vdt (vin de table, souvent des mélnges d'ailleurs) par ex. point.
ensuite, en ce qui concerne ta critique sur les gms, elle reproduit tellement les schémas éculés poujadistes et/ou ignorants que je ne vais pas perdre mon temps à chercher à te convaincre, je ne fais pas de prosélytisme; je suis blondé j ai déjà entendu çà mille fois!
à +
Revenons à nos moutons.
Bon des copeaux dans la vinasse, un substitut dans une profession qui va déjà très mal, a qui la faute, rentabilité pour masse prolétarienne et piquette du pays de l’Aude contre Meursaults, Charlemagne, Montrachet et consorts, il est tout de même fort amusant qu’on ne trouve point d’Aloxe Corton dans vos rayonnages , mais il est encore plus surprenant de ne point trouver en tête de gondole une Romanée Conti, comment cela se peut il, vos merchandisers seraient a ce point incompétent de fournir le prolétariat
Bref, la question ne se posait pas, une production de masse engendre des moyens de productions différents, l’adjonction de copeaux relève d’un process de production visant a limiter les coûts de productions, de manière a offrir au client final la vente d’un prix au détriment d’un produit.
salutations
Bien que je sois totalement hors sujet, comment sont formés vos techniciens de contrôle qualité dans les fruits et légumes frais, comment se pratique l’agréage, et quelle approche envers les qualités intrinsèques des produits.
A votre disposition pour un échange de point de vue.
Salutations
Ayant des connaissances sommaires, j'évite les bouteilles étiquettées "élevé en fûts de chêne" qui mettent commercialement en avant ce goût boisé et je ne m'en sors pas mal.
Si un bon marketing ne compensera jamais la mauvaise qualité d'un produit, le carré de vigne est un produit qui se vends toujours. Comme quoi tout les goûts sont dans la nature. L'essentiel pour le consommateur est d'être informé.
"- il n'y a pas de moins en moins de monde en france qui bois du vin,"........mais y faut dire que j'ai un peu du mal à déchiffrer ce que tu écris...
Et tu n'as pas à me convainccre de quoi que ce soit, on a chacun notre point de vue c'est tout.
Je serais curieux de savoir ce que tu fais dans la vie pour penser comme tu le fais et avec autant de certitudes...
Pour en revenir à la consommation du vin y a peut être un truc à faire au niveau des restaurants, quand on voit qu'une bouteille coûte 15 euros alors qu'on peut la trouver dans le commerce à 4 euros...
Personnellement je préfère la bière...
Hé oui une bonne bière, je suis originaire du Nord, il y a des choses qui reste...Qui peut résister à une bonne bière, une petite 3 monts, une Grain d'Orge, une Ch'ti ou une Chimay, pas moi en tout cas!!! ;-)
Pour moi le vin c'est plutôt avec le fromage...
étrangers... alors les copeaux de
bois...
un Opus One ou un Sassicaia... est-ce
simplement un Vin ou du vin étranger ?
SOUVENT A FRONSAC MES ENFANTS SONT AU TABAC/PRESSE DE LA COMMUNE. JE VAIS PROFITER POUR EN DISCUTER AVEC LES NOMBREUX CLIENTS VITICULTEURS.
POURQUOI PAS IL FAUT SIMPLEMENT GOUTER AVANT DE CE PRONONCER SUR LE SUJET.
PAR CONTRE CE N EST PAS UN PROBLEME EUROPEEN MAIS PUREMENT FRANCAIS.
C EST UN DES PRINCIPES DE L EUROPE QUE JE N AIME PAS
1. Substance alimentaire nocive fabriquée industriellement et cachée dans des sucreries (bonbons, chewing-gums, barres chocolatées…). Affolé par l’endémie d’obésité et de caries qui, après avoir dévasté les États-Unis, frappe en 2005 nos petits français, le ministre de la santé a décidé d’interdire tous les distributeurs de sucreries installés dans l’enceinte même des écoles et des lycées. Une grande campagne nationale d’éducation nutritionnelle et de sensibilisation aux méfaits du sucre a accompagné cette mesure de prohibition. Si les distributeurs automatiques n’ont pas manifesté devant le ministère, les économistes prévoient néanmoins plusieurs milliers de suppressions d’emplois parmi eux. Citation. Papa, on peut plus se sucrer ? (le fils d’un politicien).
2. (Futurible) En 2015, un rapport commandé par le ministère de la santé lance un cri d’alarme : l’insuffisance de sucre chez les adolescents provoque une explosion de cas d’hypoglycémie, et la baisse du taux de sucre dans le cerveau entraîne l’obésité (conséquence d’une faim intense), la somnolence, des comportements agressifs et une perte de contrôle de soi. Immédiatement, le ministre a fait installer des distributeurs de sucreries dans les écoles et lancé une grande campagne nationale de promotion du sucre.
Le dico politiquement et médiatiquement incorrect : http://mediatic-dico.com
Et par ailleurs conserver une règlementation plus stricte pour les vins consommés sur le territoire.
Je pense que les consommateurs français de vin sont plus pointus en terme de qualité ce qui justifie de conservé la spécificité des vins français.
Par contre il faut aussi que l'on puisse s'adapter à la concurrence sur le marché international.
Non, je crois sincèrement que c’est tout le marketing du vin qu’il faut revoir. Pas simplement le vin destiné à l’exportation. En France aussi, la nouvelle génération d’amateurs demande plus d’étiquettes informatives, sur les goûts, les accommodements avec les mets, la durée de conservation, etc. Je ne crois absolument pas que les consommateurs français sont plus « pointus » en terme de qualité que les étrangers. On vit sur un mythe.
Et puis, pourquoi faudrait-il toujours ranger les vins dans l’oenothèque comme si c’était un musée. Varions les angles, faisons découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles provenances. Osons dépoussiérer nos caves, mais attention sans casser ce qui marche…
beaucoup de commentaires m'ont mis hors de moi. Je suis viticulteur depuis 2 ans dans le bordelais et j'ai fait ce choix par passion pour le vin.
Mais s'il vous plait arreté avec vos fauuses idées.
Les vins sont trop chers! je vend entre 3 et 6 euros la bouteille
Les copeaux c'est juste pour gagner plus de fric : je suis loin de gagner le smic aujourd'hui (je pourrai donner les chiffres si il faut).
Spécifications sur les copeaux : il s'agit simplement des planches utilisés pour les barriques coupées en morceaux et immergées dans le vin. Au lieu de mettre le vin dans le chêne on met le chêne dans le vin.
L'intéret est bien sur économique mais aussi qualitatif car on peut réaliser des assemblages de bois d'origine différente, de chauffe différente (oui les bois sont chauffés avant) au final on peut faire aussi bien si ce n'est mieux que des barriques. La seule différence c'est l'esthétique du chai à barrique que vous payer très cher dans les bouteilles des grands crus.
Si je peu vous donner un conseil, c'est d'aller visiter des propriétés viticoles mais pas dans les appellations prestigieuses du médac ou du st émilionnais qui ne sont absolument pas représentative des vins francais.
christophe rebillou
Vive le bon (et vrai) vin français!
A bon entendeur.
Dans certaines régions de Suisse, cette coccinelle est déjà bien installée. Il faudra vivre avec ou trouver un bon produit pour la stopper...
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Faites donc attention aux bêtes à bon dieu!
C'est la Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART (Suisse) et CABI Europe-Switzerland, Centre international pour l'agriculture et les sciences biologiques, CH-2800 Delémont, qui viennent d'en parler.
En espérant que cette information vous servira.
.
Faire du vin qui a gout de vin est devenu tres difficile car un nombre incalculable de gens donnent leur avis et nous pondent des nouvelles techniques et des nouveaux produits en sachets ,mais ils ne connaissent rien au vin !!!!!!!
Le dogme de l'oenologie gagnera t il ????
Il faut reagir a cette dictature et vite .
Les viticulteurs sur des petites surfaces ,essayent de faire de l'argent(pour vivre)avec leur vin, les autres eux, font du vin avec de l'argent .
Au dele de ca nous devons faire des efforts en marketing et osé des choses nouvelles .
Alors je vais oser !!!!!
Des que j' aurai trouvé un distributeur osé !!!! etiquette spirale !!!
La viticulture a echelle humaine a de l' avenir , si elle ce deleste de bon nombre de parasites .
francis
merci d'avance et bonne journée .aider moi si vous plait . sincerement je peux faire tout se que vous me demanderai .tout se que j'ai besoin c'est votre aide .j'ai ecrit à beaucoup de monde jusqu'a present pas de suite .s'il vous plait quelque chose chose pour moi .que dieu vous protege vous et votre famille .je n'est pas peur de travailler
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je suis journaliste en gastronomie et en vin, et je mène actuellement une enquête sur la question des "produits alternatifs aux barriques".
De ce que j'ai appris pour le moment:
-85% des vins vendus sur le marché américain au-dessous de 5 euros sont produits avec ces dérivés. Pour vendre sur ces marchés, ils sont donc incontournables dans les entrées de gamme.
-plus on monte en gamme, plus les barriques sont préférées par les producteurs américains, tout simplement parce que les vins sont vendus à des prix qui permettent de les utiliser.
-le consommateur mondial commence à changer goût, et a demander plus de fruit dans la bouteille, et moins de goût de "boisé". C'est une tendance de fond, qui nous vient de...l'Australie, principal pionnier (depuis vingt ans) dans la production de vins avec des copeaux ou des planches de chêne au lieu des barriques.
-Donc on pourrait se dire que les copeaux et les planches, c'est déjà dépassé, comme les barriques...et bien non, parce qu'en fait, ces produits ne correspondent pas aux mêmes usages que les barriques. Et dans certains cas, ils sont avant tout destinés à mettre en avant...le fruité du vin! et pas du tout le côté "boisé".
Conclusion pour le moment: il ne s'agit pas de remplacer les barriques par des copeaux, et je pense que toutes les appellations prestigieuses auraient tort de le faire.
Mais pour tous les entrées de gamme qui se battent sur les marchés internationaux, ces produits sont plutôt une aide.
Quant à la question de savoir si utiliser des copeaux, c'est trafiquer le vin, il faut savoir une chose: un copeau, ce n'est autre qu'un petit bout de bois, non traité. Quand on sait que par ailleurs, on a droit d'utiliser 300 molécules chimiques de synthèse pour améliorer le goût du vin en cuve, on se dit qu'on ne parle là en fait que de la partie immergée de l'iceberg.
Enfin, sachez tous que vous buvez déjà des vins élaborés à l'aide de copeaux ou de planches depuis quelques années, et que Monsieur Leclerc en vend dans ses rayonnages sans le savoir. Mais ça, c'est l'hypocrisie française...
Bonne dégustation!
Toujours est-il, que le consommateur doit être vigilant et que les vignerons utilisants les copeaux de bois doivent respecter la législation ! A quand le foie gras sans cannard ?
Les copeaux ? Enfin, les viticulteurs peuvent les utiliser grâce à un vide juridique. En effet, le décret n'a pas été voté pour interdire ces fameux copeaux. Qu'est ce que le copeaux : des chutes de barriques de chêne, tout simplement. Il est vrai que le rendu n'est pas le même qu'une barrique de chêne qui permettra l'oxygénation des vins. Mais aujourd'hui, et dans la conjoncture actuelle, les viticulteurs français ne peuvent se permettre de refuser un tel mode de "prise de bois". Les copeaux, en terme économique, c'est dix fois moins chers que la barrique(neuve). Et je peux vous garantir, pour avoir déguster quelques vins "copeautés" qu'on ne voit presque pas la différence quand cela est bien fait. Alors bien sûr, les puristes crieront au scandale. Mais il en va de la survie d'une profession. Je ne parle pas pour les grands crus, mais pour les petites appellations, ou la valeur ajoutée est faible... les appellations "génériques". Et puis, il vaut mieux ajouter de bons copeaux que faire du bois avec de mauvaises barriques. Les étrangers, demandeurs de ce genre de vins, l'ont bien compris. Il n'y a rien de choquant à produire des vins de masse, adaptés aux différents marchés. D'autres pays producteurs ne se gênent pas, avec des méthodes de vinification bien plus artificielles que nos copeaux : arômes, irrigations des vignes..