
Crise du Covid-19 : des mesures pour le pouvoir d'achat
Avec la crise du Covid-19 et alors que beaucoup de revenus sont désormais à la baisse du fait du chômage partiel et des recettes anéanties pour de nombreuses professions libérales et auto-entrepreneurs, la question du pouvoir d’achat risque de devenir une question sur la capacité d’achat.
Contrairement à ce que laisserait penser la faible place accordée à ce sujet dans les médias (pour le moment concentrés sur la partie médicale), la préoccupation du niveau des prix n’a pas lâché les Français ces derniers jours ! C’est une crainte qu’on entend partout en magasin.
La limitation volontaire des importations (souvent moins chères) a fait apparaitre les écarts avec les produits nationaux (affectivement plébiscités mais plus chers). Dans les zones urbaines, moins attachées à la question rurale, les clients à faible revenu s’inquiètent même que les campagnes de soutien aux agriculteurs français n’aboutissent à une hausse du prix du panier.
Anticipant ces réactions, les centres E.Leclerc ont décidé :
1) Le blocage du prix de tous les produits de la Marque Repère, et ce jusqu’à la fin du confinement.
Au total ce sont plus de 4.000 produits (hors produits agricoles et fruits et légumes) qui sont concernés par ce gel, avec constat d’huissiers à la clé pour garantir aux clients que ce n’est pas "qu’une annonce de communication".
2) L’émission (financée par les magasins) de bons d’achat de 20% (ticket "solidarité filières").
Ils sont émis par catégorie produits frais français (fraises, carottes, asperges, agneaux, poissons, etc) pour que le prix ne soit pas un obstacle à l’achat de produits meilleurs, pour inciter également les consommateurs à acheter des produits frais et enfin assurer à nos agriculteurs les débouchés saisonniers sans lesquels on se dirige aussi vers une crise sociale. Ces opérations résultent évidement de partenariats avec les producteurs locaux et régionaux.
3 Commentaires
Au niveau du porte-monnaie, ça coince un peu. Donc merci.
On est confiné mais on sait toujours compter, on a le temps pour ça, et en chômage partiel, on a moins.
Donc merci.
Bon courage à toutes les équipes Leclerc.