
C’est au bas de l’avenue Foch à Paris. De jour, on passe à côté sans rien voir. La nuit, la stèle érigée à la mémoire du Maréchal de Lattre de Tassigny est éclairée. La devise du héros est inscrite dans la pierre : « Il faut refuser de subir ».
C’est ce que je vous (je nous) souhaite en ce début d’année 2006 : agir, réagir, ne plus subir.
Toutes les Unes des journaux, ce week-end, ont laissé échapper ce soupir : « Il faut tourner la page 2005 ». Avec, dans le rétroviseur de la planète, les images du tsunami, des ouragans US, les menaces de la grippe aviaire en Asie, les attentats en Irak… Et plus près de nous, la montée du communautarisme, la révolte des banlieues, le taux de chômage, l’effacement de notre pays dans le concert européen. Année horribilis aussi pour J.Chirac, le PS, les licenciés de HP, les réhabilités d’Outreau, etc… Une pensée particulière pour les victimes d’Escherichia coli (je ne les oublie, ni ne les oublierai pas).
Reste que
je ne crois pas au déclin général du pays. Dans les entreprises, dans les familles, les écoles et les banlieues, des milliers d’hommes et de femmes se dévouent et se démènent. Comment peut-on baisser les bras, évoquer la fatalité ou se réfugier dans des commentaires purement cyniques alors qu’ils déploient…tant de générosité, d’ambition, d’énergie.
Mais nous sommes dans une société complètement bloquée.
Institutionnellement,
la France est une monarchie vieillissante, avec son roi éprouvé, une cour encore flagorneuse (version JL Debré), et une majorité parlementaire déjà indisciplinée, mais incapable de s’émanciper. Et l’opposition se cherche un chef parmi les chefs, sans qu’on ne connaisse toujours pas son contre-projet.
Culturellement aussi, cette fin d’année était assez minable. Surenchère de violences verbales : « karcher, racaille, Vichyste, traître ». Pas très ragoûtante du tout cette dernière dictée…sans B. Pivot. Et que dire de ces états d’âme sur les effets de la colonisation… Le pays rase les murs, a peur de son bilan comme de son ombre. C’est peu dire que
l’Etat cède aux revendications communautaristes. Aux corporatismes aussi (d’ailleurs). Toute cette énergie perdue à la SNCM, dans les transports publics (les jours de grève), les pseudo-querelles sur les privatisations, les élucubrations tardives et fumeuses sur le patriotisme économique et ce regain pour le protectionnisme…
On regarde tout ça avec appréhension tant il est vrai que ce sont les signes les plus tangibles d’une grave crise de confiance que traverse notre pays.
Mais si, pour le politique, il faut attendre 2007 pour réagir, telle n’est pas l’obligation qui échoit aux entrepreneurs, ni même aux simples citoyens.
Il n’y a rien à gagner dans l’immobilisme. Faisons table rase des critiques stériles. Ce ne sont là que des postures, desquelles il ne faut rien attendre de positif. Arrêtons donc de subir les évènements, et osons l’aventure avec tous ceux qui ne veulent pas rester prisonniers de cette gangue léthargique.
Pour mon groupe, c’est l’an 1 de la réforme de la loi Galland. Il s’agit de reprendre l’offensive (et l’avantage) en recreusant l’écart sur les prix. La loi nous en donne désormais la possibilité.
Cette semaine, plus de 6 500 articles baisseront de – 2 à – 15 %. Cette première vague (il devrait y en avoir une autre au 1er janvier 2007) devrait offrir quelques belles opportunités à des consommateurs dont le pouvoir d’achat en 2006 ne sera pas à la fête, ne serait-ce qu’à cause de l’augmentation prévisible des dépenses incompressibles (loyer, remboursement d’emprunts, coût des transports).
Pas question pour autant de participer à un mouvement général de « destruction de valeurs » (expression chère aux analystes boursiers !).
J’engagerai ainsi mon groupe dans une ambitieuse politique d’investissements.
En trois ans, une centaine de nos hypermarchés seront rénovés, transférés ou agrandis. A cette occasion, nous renouvellerons l’offre des produits frais, créerons des caves à vin, étendrons les espaces dédiés au textile, à la micro-informatique, et d’une manière générale au non-alimentaire. C’est ce secteur d’ailleurs qui se développe le plus et qui tire la consommation.
D’où un programme d’ouvertures conséquent (295 concepts spécialisés d’ici 2008, dont 60 espaces culturels, 35 magasins de sport, 50 parfumeries…et une dizaine de stations-service sur autoroute).
C’est ce qui me permet d’affirmer que l’enseigne sera créatrice nette de plusieurs centaines d’emplois, de plus en plus qualifiés.
Si j’insiste, en ce début d’année, sur notre ambition professionnelle, c’est moins pour en tirer argument publicitaire…que
pour témoigner qu’il n’y a pas de fatalité de la crise, et encore moins de déclin. Une manière aussi d’inviter tous ceux qui ont soif d’action d’affirmer leurs propres projets et de parler enfin des « trains qui arrivent à l’heure ».
Certes, il eût été utile que les hommes politiques (nos élus) sollicitent et fédèrent toutes ces énergies plutôt qu’ils ne les fragilisent. J’aurais aimé entendre nos leaders valoriser et s’appuyer sur les expériences de leurs collègues dans l’une de ces 30 000 municipalités françaises (initiatives dont on ne parle pratiquement jamais dans les médias nationaux !), ou s’appuyer sur ce qui marche (dans le privé comme dans le secteur public) pour crédibiliser la possibilité d’un sursaut.
Tant pis. On fera « sans »…
Je dédie cette année nouvelle à tous ceux qui vont investir et embaucher. Et tout simplement à tous ceux qui, de bonne volonté, oeuvreront pour apporter un peu plus de générosité et de solidarité dans notre société.
Je vous souhaite à tous une bonne année.
56 Commentaires
A.
ps:
Simple question: vous n'êtiez pas à la Plagne la semaine dernière? Si c'était bien vous, je vais me mordre les doigts de ne pas vous avoir saluer pour vous dire tout le bien que je pense de votre blog...
Merci de ce que vous avez pu m'@pportez au travers de la Vie de vos centres commerciaux, véritable tremplin pour ma carrière dans le commerce & les serviceS ...
Grâce à votre culture, votre vision du marché, votre fort intéret à l'égard de notre pays très dynamiK, je tiens particulièrement à vous saluer au nom de tous ceux qui aiment la France des cultures & des différences ... & de la créativité !
L'@nnée 2006 sera boulversante, communicante à souhait & surtout Tout@NumériK (tout en numérique) pour le consommateur, les familles.
Je souhiate à mon tour suivre l'Xemple de bon nombres d'entrepreneurs français & créer ma société avec votre appui !
Axé & spécialisé dans le business numériK, j'ai fais le choix de composer cette struture en optant pour une stratégie de partenariat capitalistik à 100%.
Je souhaite en effet créer le leader du numérik ethik avec les 7-8 principaux acteurs de la grande distribution en France dont vous faite partie intégrante, en première pl@ce.
Cette stratégie est déterminante dans la réussite totale de ce projet business éthique d'envergure nationale & européenne.
Vous comprendrez bien que je mesure l'importance de mes mots au regard de la concurrence & de vos lecteurs. ;-)
Je serais honoré de vous présenter l'enjeu de ce projet & ses perpectives économik durables dont le principal objectif sera d'accentuer le dynamisme sur l'ensemble du parc commercial national & local !!!
Cordialement,
M.BOYE WILLY
28 ans
Business Profiler EthiK ( Made in France) ;-))
tous plus hypocrites les uns que
les autres. Chacun y va de son va-tout
en faisant l'autruche! C'est chacun
pour soi, et Dieu pour tous ? Il faut
arrêter un peu de prendre les gens
pour des gentils ! Merci.
Questions : d'où vous vient toute cette énergie ? Ce doit être un peu fatigant parfois pour vos collaborateurs de vous suivre ? Non ?
Je me sens concernée par cette dédicace puisque (voir archives de décembre) cela fait maintes fois que je propose d’investir… de mon temps, mon énergie, mon expérience, mes idées… pour – avec bonne volonté, promis - contribuer à améliorer la vie des superhypermarchés et de leurs superhyperconsommateurs.
Et, à ce propos, je fais clairement partie des malheureux internautes vis à vis desquels vous êtes en retard pour répondre. J’attends donc la fin de la première semaine de janvier pour râler si ce n’est pas le cas (oh que non je n’aime pas subir !).
Ravie que vos vacances vous aient semble-t-il apporté plaisir et détente, tous mes vœux pour cette nouvelle année et à bientôt ?
brigitte
un petit message purement egoiste ( je sais c'est mal en début d'année...), mais j'aimerai savoir si vous, initié que vous êtes, avez une date pour l'annonce des résultats du concours arte glénat?
Je ne vous demande pas bien entendu de révéler les secrets des Dieux mais juste de permettre à un dessinateur de mes proches de pouvoir enfin dormir convenablement.
Merci d'avance et bonne année
Entièrement d'accord avec le commentaire de 9 h 50. On voudrait tous ne pas subir, relever la tête, ne pas avoir peur de s'exprimer.
Malheureusement, nous sommes obligés de courber l'échine, de tout encaisser, de nous accrocher à notre poste comme une huître à son rocher... Nous, salariés du privé, sommes les esclaves des temps modernes. Et, je ne vous en parle même pas quand on a, comme moi, plus de 50 ans !!! En 30 ans de carrière, je n'ai jamais connu une situation aussi dramatique. J'attends la retraite avec impatience pour recouvrer un semblant de dignité et de liberté...
Or l’incidence de ce cancer augmente régulièrement chaque année en France et nous situe je crois au 3ème rang des pays d’Europe.
Encore un point (avec l’obésité) sur lequel on pourrait agir au lieu de subir ??
J’interviens dans ce blog par hasard, je suis originaire de Seine Saint Denis et j’ai l’ambition d’organiser dans le cadre de mes études de commerce une animation promotion des ventes sur les produits du développement durable avec une équipe d’étudiants. Fortement engagée dans le commerce équitable et militant occasionnel au sein de l’association Paris-Equitable je me suis tournée vers l’enseigne la plus impliquée dans le commerce équitable et les actions de développement durable. Néanmoins j’aimerai réagir sur un problèmes qui me concerne directement, celui des banlieues.J’habite à Sevran qui fait partie de la ceinture de l'injustice sociale française qui comporte aussi les villes d'Aulnay, Clichy et Montfermeil. Effectivement la vie et dure dans ces quartiers même si elle n'est pas sauvage comme certains facho et demago veulent le faire penser. La vérité c'est que personne ne semble connaître l'immense frustration des gens qui y habitent. Je pense que si l'on veut résoudre ces problèmes il convient effectivement Mr Leclerc d'agir et pas de parler. vous savez j’était en colère de voir les gens de mon quartier, que je fréquentais participées aux incendies de voitures , de l'ecole maternelle, des bus à Sevran Beaudotte et je condamne leurs actes. Néanmoins il est évident que leur passage à l'acte bien que sans aucune excuse trouve aussi sa source dans le discours provocateur de Nicolas Sarkozy. Les communes de seine Saint Denis n'ont pas a payer les pots casser de l'ambition personnel du ministre de l'intérieur!!!!!
A Sevran c'est simple, il y a des gens très pauvres, des faux city stades qui ne servent à rien, certainement la gare la plus sale de France,des HLM qui lui font honneur, des flics fachos( pas tous) qui tape de l'arabe et du noir. Mais il y à aussi des gens qui essayent de s'en sortir, qui font des études, qui possèdent une richesse culturel immense (de part la diversité des gens de cette commune).Le gouvernement peut et doit agir mais pas en construisant encore des logements HLM ( je pense qu'on en a déjà beaucoup).Mais en invitant de grandes entreprises Françaises a s'y implanter. Agir dans les banlieues c'est aussi promouvoir les banlieues, avec d'ambitieux projets d'infrastructures type Stade De france. Le quartier Pleyel était avant le stade de France un des quartiers les plus sensibles de Saint denis. Avec les sièges sociaux D'eDF, de la Banque populaire et d'autres encore ce quartier à retrouver une couleurs, une AMBITION. C'est une tache qui incombe aux hommes politiques mais aussi aux comme vous le souligné Mr Leclerc, aux entrepreneurs et aux citoyens de ce pays. Si nous ne voulons plus nous prendre l'injustice sociale et l'inégalité en pleine figure.
Il ne s’agit pas d’intégration, il s’agit de ce tourné vers ces populations populaires, des quartiers, de la banlieue Française et de leur dire : LA France à BESOIN DE VOUS. Il faut comprendre une chose on crée aussi de la valeur ajoutée, dans ces quartiers avec parfois des difficultés incroyable. Je pense que la France ne peut pas sortir de son déclin en laissant de coté une partie sa population. La France à besoin de tous les talents, pour rayonner dans le monde y compris du talent des banlieues. En outre Mr Leclerc je projette d’organiser une mission de relation publique et une animation promotion des ventes tournée vers les produits issu du²développement durable pour fin février en Seine Saint Denis. J’ai déjà plusieurs des réponses favorable de plusieurs enseignes. Toutefois j’aimerai effectuer cette animation en collaboration avec une enseigne plus proche de mes convictions. Si vous êtes intéressé merci de me répondre par mail, je vous expliquerai de manière plus claire mon projet.( initiative local concernant les magasins Leclerc de Clichy, Pantin et Villeparisis en collaboration avec des medias partenaires).
Sabine de Seze
révolution, qui de toute façon aura lieu.
C'est certain. Même on se demande
pouquoi, cela dure aussi longtemps ?
That is the question ?
Danton
"unilever" BRAVO Mr E.Leclerc de refuser !
moi je dis chiche REFUSE les UNILEVER et autres cosmétiques (2iém fortune de France)de vos rayons
car croyez moi si vous hésitez les lessives des
HARD Discouter on de beau jours devant eux et de plus ils lavent très bien (made in germany).
merci de votre écoute.
J'ai trouvé votre mail super, entreprenant et positif. désolée de la situation que vous subissez et toute mon admiration pour des personnes comme vous qui réagissent avec leurs tripes et des projets;
Si vous me lisez (archives de décembre), vous verrez que j'allais complètement dans votre sens en insistant sur les fait que les superhyper marchés sont les forums d'aujourd'hui, un endroit où bon gré mal gré les gens vont régulièrement, se croisent, dépensent leurs sous mieux ou moins bien, un endroit qui participe à leur quotidien comme aux événements de leur vie.
C'est donc un endroit privilégié pour essayer (en s'adaptant au cas par cas) d'éduquer les gens à mieux consommer pour eux et leur famille, un endroit pour faire passer des messages importants évidemment liés au contexte et pas complètement déconnectés.
certaine station service dit vous ne viendrez plus chez nous par hasard. ce serait top si on n'allait plus chez Leclerc juste parce que c'est à côté ou moins cher, mais parce qu'on en repart quelque part plus riche.
Le commerce équitable c'est déjà très bien mais on sait qu'il n'y a pas équité en France au niveau de la consommation, que certaines catégories achètent mieux, gèrent mieux leur bourse, leur équilibre alimentaire..
Sans compter les animations possibles, ludiques et éducatives, envisagées par MEL (voir courrier l'an dernier)pour les enfants.
j'espère vraiment que MEL aura l'envie (et le pouvoir) de travailler sur un tel objectif institutionnel. Manifestement il peut compter sur des relais locaux motivés et bénévoles...
Comme vous j'attends sa réponse et en attendant désolée de ce que vous racontez de moche et bravo pour votre dynamisme. Moi ça me rassure que des personnes comme vous existent.
Bonne soirée
La baisse des prix présentée dans le catalogue national diffusé dès le 4 janvier aura une durée limitée : une dizaine de jours...
Pourquoi ? ne s'agit-il plutôt pas d'une campagne publicitaire destinée à ramener les challants dans vos magasins.
En effet, cette réforme Dutreil devait permettre une baisse sur longue durée.
Cordialement.
vous annoncez l'ouverture de 295 concepts spécialisés pour 2006. Il doit surement y avoir les 10 magasins d'optique prévus pour 2006.
Pour ouvrir si rapidement des magasins d'optique avec succès, il faut maîtriser la technique de vente dite "au forfait".
je me propose de mettre à votre service mon expèrience de 11 années dans ce domaine, étant moi-même opticien diplômé.
Pour en diecuter, vous pouvez me joindre sur mon email.
Je vous ai envoyé avant les fêtes mon CV à l'adresse que vous indiquiez dans un de vos précedents messages.
Je suis donc à votre disposition pour en discuter.
L'opticien.
Je viens en fait réagir à l'interview que vous venez de donner au Figaro sur les grandes marques et la nouvelle loi Galland.
Je travaille pour une PME du Lot, spécialisée en cosmétique pour le circuit professionnel; depuis peu, nous développons une gamme pour le grand public, en nous appuyant sur notre savoir-faire professionnel et, malheureusement ou heureusement, sans budget "loréalien" de communication.
Je suis persuadée que le temps est venu pour nous - comme pour beaucoup d'autres PME qui se bougent- de vous convaincre d'affiner votre positionnement MDD et de vous proposer notre expertise dans notre intérêt commun de satisfaire Le consommateur.
J'ai l'impression avec ce blog de lancer "ma bouteille à la mer"...Cependant, de nature plutôt têtue (de part mes origines celtiques sans doute), je me permettrais de solliciter votre patron Leclerc de Cahors, voire directement la SCAMARK...
En tout cas, continuez ce travail de "militant" que vous avez initié depuis longtemps; les PME de France devraient en prendre de la graine!...Ce sont mes meilleurs voeux pour 2006, et pour bien d'autres années encore!!!
Elisabeth
6 500 produits de la marque "Repère" ?
j'aimerai une annonce plus forte et plus socialement acceptable comme :
les Centres LECLERC refusent les marges arrières
A propos « d’agir, réagir et de pas subir » je trouve qu’il est temps de commencer à mettre cette devise en pratique en commençant par la simple demande que je vous avais faite d’effacer tous mes posts ainsi que mon pseudo qui y sont attribués.
En effet, malgré qu’en toute sincérité je vous avais souhaité que toutes vos initiatives soient couronnées par l’aboutissement de leur succès, il fallait ne voir dans ces vœux qu'un souhait diplomatique et encourageant qui ne veut en aucun cas dire que je souhaite rester gravée dans ce blog. Vous pouvez me répondre de « ne plus écrire » tout simplement mais JE NE VEUX PAS SUBIR de me voir mes commentaires cités ici…
Je ne m’identifie pas à ces lieux, et si votre assistante n’arrive pas à effacer ces écrits je peux très bien le faire il suffit de me donner les codes ou bien mes informaticiens « très qualifiés » se feront un plaisir de faire ce travail bénévolement (pour moi)(en plus merci pour les trojans sur ce blog):)
Pour ne pas subir il suffit de fuir : vous avez les collaborateurs que vous méritez :)
Désolée vous ne méritez pas mes « bêtises » …Sachez pour finir qu’il fut un temps où j’ai décidé de ne pas « vous (pas vous personnellement) subir » je n'en dirai pas plus : (et vous osez défendre des cause aujourd'hui): et depuis pour rien au monde je ne m'intègrerai là dedans je suis très bien où je me trouve j'ai réussi grâce à l'humanisme que vous étalez dans toute sa largeur (j'ai appliqué le contraire et ça a sauvé ma peau : Leclerc a été pour moi la meilleure école de la vie pour apprendre à réussir autrement) et je ne m’en porte que mieux.
C’est pour cela que je connais très bien la « politique LECLERC » que je ne critique pas :
On dit bien en marketing : peu importe qu’on parle de moi en bien ou en mal l’essentiel c’est qu’on parle de moi.Ca aussi vous l’avez très bien compris : même une mauvaise publicité attire le chaland : mais elle n’attire pas « le meilleur »…
Un énarque ou un ministre fait ses courses au marché, au traiteur du coin et ne viendrait jamais se plaindre ici. Vous avez visé un autre type de clientèle (vous l’avez compris il y a plus de « simplets » que d’énarques)…
Voilà pour la sincérité…Par contre tout ce qui peut avoir trait à la vie privée doit s’arrêter à la porte de ces lieux : merci d’avance pour ceux qui vont « jeter les orties dans mémé »…
De grâce un coup de fourmilière dans mes posts : et qu’on en finisse !
Vous pouvez les garder si vous refusez de les supprimer : mais ce serait un manque de respect et du mépris pour celui qui vous fait une demande simple et gratuite et là vous perdez toute sincérité et crédibilité à propos du :AGIR REAGIR ET NE PAS SUBIR
Ne m’envoyez pas des « trolls » d’ailleurs quelque part ils ont un peu raison… "ils" parlent votre langage « autrement » : mais le message est le même.
Donc merci d’appliquer cette belle devise : NE PLUS SUBIR
Cordialement
P-S :Mes valises sont toujours à côté de la porte.Je pars en Australie etudier le comportement des Kangourous.
Vous êtes risiblesavec vos spams que vous vous lancez à vous mêmes : une bone tisane est plus bénéfique
simplets, qu'on se le dise!...
Mario
faut bien vivre:) et je ne m'en plaint pas... jamais je ne me plaindrai, au contraire... Merci : une excellente ecole!
Cordialement
Exact. Durant 5 jours, j’ai tenté de chausser les skis. Pas facile (vu mon niveau médiocre) de slalomer entre caillasse et plaques de verglas, tout en répondant à quelques questions du Figaro, du Parisien ou du Télégramme…sur la réforme de la loi Galland.
Dommage que nous n’ayons pas eu l’occasion de nous saluer. A bientôt quand même…
J’ai bien compris que votre projet concernait l’extension des applications numériques. Mais en quoi concerne-t-il mon métier ? Quelles solutions pouvez-vous apporter ?
N’hésitez pas à m’envoyer un petit dossier à l’adresse suivante : ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy-les-Moulineaux.
Bonne année à vous.
Eh, l’ami, quittez donc ce ton affligeant et résigné. L’année ne fait que commencer. Plutôt que de gloser sur l’égoïsme des autres, impliquons-nous, …impliquez-vous.
Bonne année à vous.
Bonjour MEL,
vous annoncez l'ouverture de 295 concepts spécialisés pour 2006. Il doit surement y avoir les 10 magasins d'optique prévus pour 2006.
Pour ouvrir si rapidement des magasins d'optique avec succès, il faut maîtriser la technique de vente dite "au forfait".
je me propose de mettre à votre service mon expèrience de 11 années dans ce domaine, étant moi-même opticien diplômé.
Pour en diecuter, vous pouvez me joindre sur mon email.
Je vous ai envoyé avant les fêtes mon CV à l'adresse que vous indiquiez dans un de vos précedents messages.
Je suis donc à votre disposition pour en discuter.
L'opticien.
entre les spam de ceux qui cherchent un job ou une opportunité commerciale, les usurpations d'identité et autre prose affligeante on ne sait plus où donner de la souris...
pitié, qu'un administrateur mette un peu d'ordre dans tout ça
Pour ne pas embouteiller ce blog voici mon adresse : avrilbblg@hotmail.fr.
Sauf si MEL le demande aussi auquel cas je le lirai directement sur cet espace. Attendons un peu...
Et bravo !
Je me permets de vous appeler Michel, car malgré votre chemin, vous, (ou tu) resterez partie prenante de mes et de vos souvenirs d'enfance.
Nous avons partagé beaucoup de choses dans notre prime jeunesse, vous Michel, vous Hélène.
J'habitais en face de chez vous dans la rue des Capucins à Landerneau. Nous étions souvent seuls livrés à nous-mêmes, votre père dans son "hangar" votre mère dans son magasin de vêtements et nous souvent devant la première télévision de landerneau. J'étais le chef de bande car le plus âgé, (59 ans cette année).Nous avons profité de ce relatif abandon familial pour nous amuser à beaucoup de jeux (très souvent au papa et à la maman, car Hélène était déjà très maternelle.)
J'ai souvenir, malgré que le travail des enfants soit interdit, d'avoir trimballé des "tonnes de paquets de nouilles, de riz, à décharger avant la pluie et je me souviens de notre propre garage rempli de cartons d'huile, de paquets de café...
j'ai en souvenir, ce transfert incessant de marchandises en fonction des intempéries, et ne peux m'empêcher malgré les années écoulées, chaque fois que je pénètre dans un de vos magasins à évoquer cette période.
Bref! Il'agit de pleins de souvenirs vivaces de cette époque .
En possession de pleins de souvenirs de cette époque, je ne manquerai pas, le cas échéant, de vous les communiquer.
Alain Floc'h
Tiens va falloir que je commence à préparer mon petit pamphlet moi :)
Bonne année à toutes et à tous :)
Bonjour!
Ah, ça fait du bien de trouver quelqu'un qui positive!!! Un rayon de soleil qui déchire la grisaille du ciel... :-))
Ca me rappelle l'un des proverbes que l'on me disait souvent pendant mon enfance: "Aide-toi et le ciel t'aidera"...
Ceci dit, puisque vous semblez "bouillir d'impatience" face à la morosité ambiante (et savamment entretenue par les médias, qui s'en nourrissent), n'avez-vous pas, comme le supposait (?) l'intervenant précédent, la "tentation politique?
Continuez à vous battre et Bonne Année!
J'espère pouvoir continuer à m'instruire de toutes ces notes pétries de références culturelles à couper le souffle (ah, Zurbaran, Charybde et Scylla...c'est pas tous les jours qu'on apprend de belles choses !).
Et je rejoins les quelques internautes lucides qui pensent, comme moi donc, que les commentaires deviennent un peu fouillis : tapeurs, chercheurs d'emplois, râleurs en tous genres.
J'invite donc les commentateurs actifs et positifs à continuer d'aller de l'avant, et les autres à garder morosité et sinistrose pour eux : quelle bêtise d'aller lire un blog positif (activité déjà peu productive, reconnaissons le, même lorsque le blog est d'excellente qualité), pour ensuite perdre son temps à pondre un commentaire geignard et sans aucune ambition...
Amitiés à tous, et encore excellente année 2006, avec la santé, le bonheur, la réussite, et la pêche pour affronter le reste !
Rappelons que cette institution très écoutée des milieux économiques estime que la France a cruellement besoin d’immigrés, et que si notre pays n’ouvrait dès maintenant ses frontières à des centaines de milliers de nouveaux arrivants, un essoufflement économique fatal signerait l’arrêt cardiaque d’une nation menacée par un vieillissement accéléré.
L’argument semble imparable : alors que 300 000 emplois restent aujourd’hui à pourvoir dans le bâtiment, la France connaîtra demain une grave crise démographique susceptible d’entraver cruellement son développement économique. Or comment la France pourrait-elle survivre économiquement avec un surplus de grabataires dans nos maisons de retraites, comment pourrait-elle continuer à rayonner dans le monde avec une inévitable raréfaction de jeunes talents débordants de projets, comment pourrait-elle rester dans la course des nations avec davantage de retraités que d’actifs ?
Le problème, c’est que la réalité est souvent beaucoup plus complexe que ne la laisse entendre les solutions miracles des uns et des autres.
Devant un sujet aussi important pour l’avenir de notre nation, face à une réalité historique qui risque de changer radicalement le visage culturel voire philosophique et religieux de notre pays, il est capital d’informer les citoyens sur les avantages et dangers d’une politique immigrationiste dont rêve le Conseil Economique et Social.
Depuis trop longtemps nos hommes politiques se sont prudemment abstenus d’évoquer un sujet dont ils craignaient l’insupportable connotation idéologique, et quand ils osent ouvrir la bouche, les banalités les plus flatteuses fleurissent à l’endroit d’une immigration forcément considérée comme "une chance pour la France", oubliant qu’un phénomène aussi multiple et pluriel présente nécessairement des pages claires et des pages sombres.
Alors, qui a raison ?
Entre les partisans et les opposants à l’immigration, il semble qu’un fossé infranchissable, relevant plus de la sensibilité épidermique que de la raison éclairée, sépare radicalement les belligérants en deux camps inconciliables. Parfois les pavés médiatiques comme ceux du Conseil Economique et Social franchissent ce fossé d’incompréhension, mais bien souvent la balistique la plus désobligeante est employée par les pro-immigrationistes pour assommer définitivement l’ennemi : "racistes", "intolérants", "démagogues" sont autant d’insultes faciles qui nuisent à la qualité et à la sérénité du débat.
Sans parler des menhirs grossiers et improductifs que, de son côté, lance le plus radical des anti-immigrationistes, un certain Jean-Marie Le Pen retranché dans son village d’irréductibles gaulois.
Aussi, contre la tentation de l’anathème dès qu’il s’agit d’évoquer un sujet miné par le politiquement correct des médias et de l’ « intelligentsia » , il doit être possible de juger l’immigration à travers le prisme impartial de l’objectivité économique.
Et une première constatation s’impose dès qu’il s’agit d’évaluer la santé économique de la France : la persistance d’un chômage de masse.
Depuis le début des années 70, l’Occident est confronté à un chômage de masse qui altère gravement notre tissu social. Régions minières sinistrées, précarité des familles touchées par les restructurations industrielles, alcoolisme et désespérance constituent autant de plaies intolérables sur le visage de notre beau pays. Au-delà de son improductivité économique et du coût abyssal causé par son financement, le chômage génère chez ses victimes une perte de confiance, une dévalorisation de soi, une exclusion autant économique qu’affective. De toute évidence, s’il y avait un but louable que les politiques devraient poursuivre sans relâche, c’est bien la résorption définitive d’un chômage qui n’existait pas durant les Trente Glorieuses.
Or justement, une corrélation historique indiscutable n’est jamais rapportée - on se demande bien pourquoi - par les politiques et les médias : le parallélisme évident entre l’explosion du chômage depuis le 1er choc pétrolier et l’accélération d’une immigration massive dans les années 70. Existe-t-il un lien, aussi tenu soit-il, entre ces deux phénomènes ?
Répondre à une question aussi complexe exige un assaut de précautions. Cependant, une chose est absolument certaine : le 1er choc pétrolier ne fut qu’un élément déclenchant du chômage de masse, car ses causes véritables plongent au plus profond de la structure économique de cette époque. Il faut bien garder à l’esprit que la forte croissance économique de l’Europe occidentale entre 1945 et 1973 s’explique par la reconstruction et le rattrapage d’un continent ravagé par deux guerres mondiales. Au début des années 70, cette reconstruction matérielle (ainsi que le rattrapage des Etats-Unis) s’était presque achevée : aucun surplus additionnel de croissance ne pouvait plus être attendu d’une économie aux marchés saturés. L’Europe reconstruite, il fallait qu’elle trouve de nouveaux ressorts à la croissance. L’émergence d’une société de services, la création de nouveaux marchés grâce aux nouvelles technologies de l’information (NTI) comme Internet, les entreprises de hautes technologies sont devenues les nouvelles activités créatrices d’emplois au tournant du troisième millénaire. Mais ces nouvelles activités tendent à marginaliser les industries lourdes ainsi que les emplois présentant une moindre valeur ajoutée.
La matière grise contre la main d’œuvre brute : voilà, pour résumer grossièrement, les nouvelles exigences d’une société moderne plus exigeante sur les qualifications professionnelles.
Bien entendu, des nuances doivent être apportées quant à la disqualification supposée des travaux manuels : dans une société comptant de plus en plus de vieux et de femmes actives, les emplois de proximité sont susceptibles de connaître un avenir prometteur. Mais malgré ces exceptions à la règle, la tendance de fond reste la même : les emplois peu qualifiés tendront fatalement à disparaître, surtout dans l’industrie, et si les ouvriers n’arrivent pas à se recycler dans de nouveaux métiers présentant une meilleure valeur ajoutée, alors le chômage le plus cruel risquera de les frapper irrémédiablement.
L’immigration telle que nous la connaissons depuis les années 60 se résume en un afflux massif de travailleurs présentant de très faibles qualifications professionnelles. Bref, tout le contraire des compétences pointues recherchées par notre économie post-industrielle. Ces immigrés peuvent bien servir de « main d’œuvre bon marché" dans le bâtiment, mais depuis que l’énorme reconstruction de l’après-guerre s’est achevée, ce secteur n’absorbe plus autant d’immigrés qu’auparavant. Résultat : pas assez compétitifs pour répondre aux nouvelles exigences d’une nouvelle économie tirée par les hautes technologies, ces immigrés majoritairement sous-qualifiés se sont massivement retrouvés au chômage, et à leur exclusion sociale s’est ajoutée une incompréhension culturelle qui aboutit à l’inquiétant phénomène des banlieues.
Ce processus d’exclusion, bien que totalement involontaire et résultant seulement d’un concours malheureux de circonstances, explique l’aggravation d’une délinquance urbaine dont il est maintenant devenu ridicule de taire le lien inavouable avec une immigration incontrôlée.
Et ce n’est pas tout : comme ces immigrés bénéficient également d’un système de protection sociale que doit financer le pays, la persistance d’un chômage élevé plombe dangereusement les finances publiques, et par conséquent limite le pouvoir d’investissement productif de l’Etat.
Immigration inadaptée, chômage massif, exclusion sociale, délinquance urbaine, tentation du communautarisme, autant de phénomènes parfaitement prévisibles qu’une bonne conscience moralisatrice empêche pourtant de reconnaître avec discernement.
Bien entendu, les pro-immigrationistes soulignent avec raison que même si les immigrés de la première génération présentent des lacunes en matière de compétences professionnelles, les immigrés de la seconde et de la troisième générations peuvent parfaitement échapper à ce déterminisme social qui voudrait que les fils et filles de prolétaires seraient congénitalement incapables de mener des études supérieures. Les mineurs polonais des années 20 n’ont-ils pas rendu à la France de brillants fonctionnaires ? Les ouvriers portugais n’ont-ils pas laissé des ingénieurs, des universitaires, des chercheurs à la nation ?
Bien que justifié, cet argument de l’ascension sociale présente de sérieuses limites. Quoiqu’en pensent les admirateurs de notre beau (et illusoire ?) modèle républicain, le contexte familial de l’enfant explique grandement ses aptitudes futures aux études supérieures. Un fils de haut fonctionnaire aura beaucoup plus de facilité à rédiger une dissertation au langage châtié qu’un fils d’éboueur passant son temps à regarder "Star Academy" et à se dandiner en écoutant le dernier clip de rap sur son walkman. La culture familiale est donc centrale dans la réussite sociale d’un enfant, et l’école ne fait que de pérenniser une avance prise dès le plus jeune âge.
Par voie de conséquence, les fils d’immigrés ouvriers auront statistiquement moins de chance d’apporter des richesses productives à notre pays que les fils de "bons bourgeois" parisiens.
D’autant que la promotion sociale est devenue beaucoup plus difficile à notre époque que dans les années 50 : après la guerre, un non-bachelier pouvait très bien être recruté à un poste de haute responsabilité, tandis que maintenant quiconque n’aura pas décroché un bac + 2 sera stigmatisé comme un raté et un imbécile… Sans évidemment parler de la dimension culturelle : dans certaines cultures africaines, la notion de partage est primordiale, ce qui nuit à l’esprit de propriété et paralyse la recherche du profit.
Alors direz-vous : existe t-il un lien entre chômage et immigration ? Oui, notamment parce que cette immigration concernait surtout des prolétaires peu qualifiés dans les années 70 !
Bien entendu, les pro-immigrationistes promettent de ne plus renouveler les erreurs du passé : seuls les immigrés hautement qualifiés bénéficieront de l’ouverture de nos frontières. Entre parenthèses, cela signifie la spoliation du Tiers-monde de ses richesses humaines, preuve que la générosité n’est pas toujours du côté qu’on croit.
Mais supposons que cette exigence salutaire soit respectée (ce qui est ridicule : tout le monde sait qu’un titulaire d’une maîtrise d’une université africaine n’a pas du tout le même niveau qu’un titulaire de maîtrise française) : cela aboutira à l’augmentation de la concurrence sur le marché du travail, et l’horizon du plein-emploi s’éloignera en conséquence.
Pour les pro-immigrationistes, il semble que l’horizon du plein-emploi soit l’horreur absolue à éviter par tous les moyens (la vieille théorie gauchiste qui veut qu’on manipule plus facilement les salariés maintenus dans la détresse). Une immigration régulière permettrait dès lors de contenir cette sinistre échéance, en maintenant un taux incompressible de nouveaux postulants sur le marché de l’offre d’emploi.
Contre cette idée reçue, affirmons clairement que la situation de plein-emploi est une chance exceptionnelle pour la promotion professionnelle du salariat !
Car c’est la tension sur l’offre qui permet aux demandeurs d’exiger des salaires à la hausse, car c’est la raréfaction de concurrents potentiels sur le marché du travail qui permet aux petits employés d’arracher de justes avantages à leurs patrons, car c’est la pénurie de candidats qui pousse le patronat à soigner cette denrée rare qui s’appelle salariat. La situation de plein-emploi, voilà la réponse à la démagogie manichéenne de l’extrême gauche.
Le plein-emploi initie une hausse vertueuse des salaires et de la consommation, il favorise l’implication des entreprises dans la formation professionnelle de leurs salariés, il amorce un mouvement général d’investissement dans les hautes technologies. La robotisation des usines, la mécanisation des tâches, la modernisation des moyens de production trouvent une justification supplémentaire dans la situation de plein-emploi, et rien ne peut justifier, ni à travers une optique libérale, ni à travers une loupe déformante socialiste, la subsistance d’un chômage aussi ruineux qu’injuste.
Paradoxe : si le chômage bénéficie tellement aux "méchants capitalistes" et si, à l’inverse, le plein-emploi représente une chance inouïe pour les "travailleurs et travailleuses", pourquoi l’extrême gauche continue-t-elle à défendre une immigration massive de pauvres qui rentreront forcément en concurrence avec les pauvres déjà présents en France ? Encore un mystère digne de la Bête du Larzac…
Pour en revenir au Conseil Economique et Social, un présupposé assez choquant émerge dans son discours. En effet, en considérant "qu’il suffirait" de faire appel aux immigrés, cette institution technocratique suggère par là même que ces hommes et femmes immigrés se réduisent à une matière première comme une autre, et qu’il est aussi naturel d’importer des immigrés par camion que du pétrole par bateau. L’importation massive d’immigrés, le nouvel or noir pour les nouveaux négriers du XXIe siècle ?
Car le Conseil Economique et Social semble l’avoir oublié : les immigrés sont avant tout des êtres humains doués d’intelligence et de sensibilité.
Ils apporteront avec eux une culture, un mode de vie, des habitudes mentales parfois convergentes, parfois divergentes des nôtres. Une nouvelle vague d’immigration produira forcément des crispations, des incompréhensions, des replis identitaires qu’il faudra gérer avec beaucoup de clairvoyance. Et si nous voulons préserver notre culture occidentale pour les générations à venir, l’assimilation totale des immigrés (et pas seulement l’intégration, n’en déplaise aux politiquement corrects) s’impose avec acuité.
Or, en matière d’intégration, il semble qu’il existe une loi mathématique assez souvent respectée : l’intégration se fait toujours de la minorité vers la majorité. Et si demain les musulmans deviennent majoritaires dans une grande ville française comme Marseille, alors ce seront les marseillais "autochtones" minoritaires qui devront s’habituer au voile islamique dans les écoles, aux piscines non mixtes, à l’interdiction d’alcool dans les supermarchés, etc. Devenus minoritaires, ces marseillais "autochtones" pourront toujours se plaindre : en démocratie, le pouvoir revient toujours à la majorité…
Le collectif composé de personnalités du show business et animé par la Ligue Communiste Révolutionnaire par l’intermédiaire de son porte drapeau Olivier Besançenot l’a bien compris et appelle ainsi les immigrés et les jeunes de banlieues à s’inscrire en masse sur les listes électorales afin d’imposer leur vision de notre société lors des prochaines échéances électorales.
De fait, une immigration massive de personnes culturellement très différentes risque donc de se traduire par une perte d’identité et de cohésion nationale, avec tous les dangers que cela comporte pour l’avenir de notre culture européenne. L’intégration positive des immigrés, devenus proportionnellement trop nombreux pour adhérer spontanément à la culture du pays d’accueil, sera impossible.
Et qu’on arrête de nous prendre pour des « gogos », car il est maintenant vérifié qu’une nouvelle vague d’immigration massive comporte des risques inacceptables pour notre pays.
Assez de mensonges et d’angélisme : la violence dans nos banlieues, la radicalisation islamiste, les crispations identitaires, la montée de l’antisémitisme sont la conséquence directe d’une politique d’intégration ratée depuis 30 ans.
Et cet échec doit nous initier à la prudence : avec une présence encore plus massive d’immigrés dans notre pays, il faut être fou pour croire un instant que les problèmes ne vont pas s’additionner au lieu de se réduire…
Aussi un moratoire devient nécessaire à l’échelle européenne pour lutter contre une immigration massive et improductive sur le plan économique (…) Parallèlement à ce moratoire, il devient urgent de relancer une véritable politique nataliste à l’échelle européenne. Au lieu de se plaindre de "la pénurie de main d’œuvre", il faudrait mieux savoir pourquoi les femmes européennes font aussi peu d’enfants.
En conclusion, l’immigration massive que préconise le Conseil Economique et Social et une trop grande partie de nos hommes politiques risque d’apporter plus de problèmes que de remèdes à notre société vieillissante. Même si une sélection très restrictive permettait d’exclure les immigrés sous qualifiés de cette nouvelle politique (ce qui est déjà très improbable dans sa mise en œuvre), des difficultés d’intégration se poseront avec d’autant plus de gravité que l’échelle des problèmes sera décuplée. Le climat plutôt brûlant de nos banlieues ne nous incite guère à l’optimisme. Car une chose est absolument certaine : en matière d’immigration, nous n’avons plus le droit à l’erreur.
A l’inverse, une politique nataliste intelligente et ambitieuse, conduite en harmonie avec les autres pays européens, semble la seule voie raisonnable pour redonner des bases solides à la croissance européenne.
Eh, mon ami, je vous trouve bien "gonflé". Ou alors vous êtes trop jeune pour avoir en mémoire les combats que nous avons menés contre les marges arrière. Je rappelle donc :
1) Toute l’histoire des Centres E. Leclerc a été celle d’un combat pour le prix net. Ce n’est pas simplement un choix idéologique. Mon père et moi avons toujours pensé qu’une organisation comme celle des Centres E. Leclerc (avec ses faibles coûts de fonctionnement) était mieux à même de creuser l’écart en termes de prix nets sur les grandes marques…que ses concurrents.
2) Contre l’avis de la quasi totalité du Parlement, des associations de consommateurs et des socioprofessionnels (industriels et distributeurs), j’ai, dès 1997, dénoncé la loi Galland comme « fauteuse de marges arrière ». Celles-ci préexistaient à la loi, mais elles étaient encore marginales. Le vote des parlementaires en n’autorisant la négociation que sur la coopération commerciale, les a fait explosées. Avec le cycle pervers qu’on connaît (hausse du tarif, compensation par augmentation des marges arrières et vice-versa).
3) Donc, fi des marges arrière. Je ne les ai pas inventées. Mon groupe a dû « faire avec » la législation. Nous nous sommes bien débrouillés, tant mieux (en inventant le ticket E. Leclerc qui nous a permis de répercuter (sous forme de bons d’achat) une partie de ces marges arrière). Nous avons milité pour l’abrogation des marges arrière et la réforme de la loi Galland. C’est pour cette raison que nous avions signé les accords Sarkozy. C’est dans ce sens qu’allait le rapport de Monsieur Canivet remis au Ministre des Finances de l’époque.
4) Nous avons obtenu la réforme, mais elle n’est qu’un compromis pour le moment puisque nous sommes tenus de garder, en 2006, 20 % des marges arrière dans nos comptes d’exploitation, et 15 % en 2007.
Voilà, mon cher Pascal, la raison pour laquelle nous continuons à ferrailler avec les pouvoirs publics. Oui, je vous le confirme, nous voulons supprimer les marges arrière (ou les rendre déductibles des prix, ce qui revient à la même chose). Ce n’est donc pas à moi qu’il faut en faire grief.
Pour l’heure, ma mission est de tirer le meilleur de cette réforme pour qu’elle profite un peu plus à nos concitoyens. Mais comme vous le savez, je ne suis ni ministre, ni parlementaire, pour qu’à moi tout seul je puisse aller plus loin.
Bienvenue sur ce blog. Je ne connais pas vos productions et ne suis pas forcément très compétent dans votre secteur d’activité. C’est une bonne idée de contacter le centre E. Leclerc de Cahors puisque l’adhérent est par ailleurs le président de notre Groupement d’achat national. Si vous avez besoin d’être introduite à la Scamark, il peut vous appuyer.
Pour revenir sur le fond de vos observations, force est de reconnaître que s’ils augmentent leurs tarifs, les industriels comme L’Oréal, Unilever ou Procter sont d’abord d’excellents fabricants de produits. Je ferraille avec eux sur les prix, mais aucunement sur la qualité des articles, ni leur positionnement marketing. Je suis même assez fasciné par la capacité d’innovation de L’Oréal ou de Procter.
Dans ce contexte, la difficulté c’est que nous ne pouvons pas nous contenter de les copier en MDD. Si nous voulons développer des gammes « propres », avec vous ou avec d’autres PME, il va falloir développer une sacrée expertise. Ok pour y travailler. Mais j’ai l’impression, de toute façon, que quelles que soient les difficultés, elles ne nous en laissent plus le choix…
Je comprends votre réflexion tant qu’elle concerne une PME. Et d’ailleurs, la négociation sur les hausses tarifaires concerne essentiellement les grandes marques multinationales.
Rien de comparable à votre situation, Paul. Nous parlons de multinationales qui affichent des résultats courants qui vont de 5 à 15 %. Vous avez pu lire d’ailleurs que mon propos concerne surtout le secteur hygiène, santé, beauté. Si vous relisez les enquêtes de prix publiées par Que Choisir, l’UFCV, ou même quelques médias, vous constaterez que ces sociétés ont, depuis le passage à l’euro, déjà augmenté leurs tarifs de 15 à 25 %. Qu’elles affichent d’excellents résultats nets. Je ne vois pas comment elles pourraient, sans hypocrisie, objecter à notre pression une quelconque incidence sociale (quand le shampooing Fructis augmente de 10 %, je suis sûr que les salaires n’augmentent pas d’autant dans les ateliers ! ! !).
Vous avez bien compris. Je ne préconise aucune déflation générale. Dans la négociation actuelle, nos adhérents (dont le résultat net moyen est de 2,8 %) vont investir, au 1er trimestre, 20 % de cette marge. Il n’y a pas de raison que cet effort soit contrecarré par des hausses excessives qui profiteront aux actionnaires du CAC 40 plutôt qu’aux consommateurs… Ok ?
Pas eu encore le temps de trier l’innombrable courrier qu’à mon retour de vacances j’ai trouvé sur mon bureau… Je vous fais signe par la suite.
Oui, je confirme : les prix diffusés dans le catalogue ont forcément une durée limitée. C’est un instrument promotionnel qui frappe fort pour témoigner de l’intention des centres E. Leclerc de faire profiter les consommateurs de la réforme Jacob/Dutreil.
Mais évidemment, c’est tout le fond de rayon qui va suivre :
1) D’abord parce qu’il y aura un effet de concurrence. Les articles sur nos catalogues ne sont pas les mêmes que ceux choisis par nos concurrents. Il y a forcément un effet d’alignement et « d’extension du champ de la lutte ».
2) Les articles non promotionnés baissent aussi (6 000 articles, avec une baisse entre moins 2 et moins 15 %).
3) Enfin, notre offre en MDD va aussi être alignée à la baisse pour maintenir l’écart de 20 % avec les grandes marques.
Mais ce qui me semble important dans le processus en cours, c’est moins l’effet d’affichage sur lequel investira plus ou moins telle ou telle enseigne que le retour à un processus de concurrence entre les groupes de distribution. C’est cette concurrence retrouvée qui garantira la permanence de politiques de prix bas.
Pardon, Sabine, de n’avoir pas été suffisamment disponible et de n’avoir pas donné suite à tes demandes d’interview. En 2006, on va réparer ça. A bientôt.
C’est bien de se poser des questions de cette sorte. Mais rassurez-vous, même les commerçants ont une vie personnelle derrière le comptoir. Nous sommes aussi, cher Matthieu, des citoyens comme les autres. A contrario, si vous en doutez, cela voudrait dire que je suis un piètre vendeur : je me donnerais vraiment beaucoup de mal à écrire ces notes et à répondre aux commentaires, pour ne récolter, au mieux,…que votre propre suspicion… Ce serait cher payé.
Peut-être vais-je en-fin avoir une réponse !
c'est vrai que ce doit être quelque part harassant d'être aussi sollicité, mais c'est super flatteur et passionnant d'être aussi porteur d'espoir et de confiance dans des domaines très diversifiés. Qui d'autre peut se prévaloir d'une telle relation avec des inconnus à part peut-être les politiques ? J'aimerais vraiment savoir ce qui se passe dans les coulisses bloguiennes (-gueuses ?), si au-delà des réponses ou silences on tire leçon de tous ces messages, si on essaie de trier le bon grain de l'ivraie, de donner le coup de pouce au bon endroit, de saisir la bonne idée, corriger une direction, de réaliser ce qui est possible de l'être.
Ou si les blognanutes sont au fond considérés comme une population trop marginale, trop biaisée, pour devoir être prise en compte.
En tous cas ce sera ma question de vive voix si je suis privée de réponse par écrit.
à bientôt
brigitte
Bravo. Voilà un discours énergique et plein d’ambition. Je ne peux que vous encourager.
Vous me parlez d’organiser une mission de relations publiques et de promotion des ventes (produits de développement durable). Je suis prêt à transmettre votre initiative aux magasins de Clichy, Pantin et Villeparisis que vous citez. Vous pouvez m’envoyer votre projet à l’adresse suivante : ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy-les-Moulineaux. Attention, cependant, vous parlez d’une initiative pour fin février. Cela me paraît vraiment très court comme délai, vu que notre enseigne a un plan d’action extrêmement serré. Envoyez toujours… Je ferai au mieux.
Vos commentaires sont tellement riches de suggestions ou d’évocations diverses que je ne sais pas toujours par quel bout vous répondre. Je m’efforce de ne pas passer plus d’une demi-heure par jour sur ce blog (responsabilités sociales obligent !).
Je reviendrai sur plusieurs des thèmes que vous évoquez (et y ferai référence) dans des notes auxquelles je réfléchis (hygiène et nutrition, obésité, crèches, etc…).
Ne me mettez pas trop la pression. De toute façon, je fais au mieux.
Difficile pour mes collaborateurs de me suivre ? Mais vous rigolez… C’est moi qui cours après eux. Je vous invite à lire les journaux dans les semaines qui viennent. Vous verrez toutes les initiatives qu’ils m’ont convaincu de prendre… Ah, ah, ils voudraient ma peau qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
Désolé, Willy. Je suis surbooké (franchement). Je ne souhaite pas trop me disperser. Mais si vous voulez me convaincre ou m’embringuer dans un projet intéressant, une seule solution : m’écrire (ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy-les-Moulineaux).
Et votre réaction est normale ; dans mon domaine aussi il se dit que j'ai plein d'idées mais que le problème pour ceux qui en "bénéficient" est de trier - traduction : créative mais peu structurée, je sais.
Pourrait-on convenir d'un mode de fonctionnement ? quand vous réfléchissez à une note sur un point auquel je pourrais contribuer (donc on est d'accord, un point à la fois), vous me dites lequel et je vous adresse mes suggestions... en les organisant autant que possible.
D'ici là :
demain soir je participe à une réunion de consommateurs dans le Leclerc de Rueil
et a priori j'aurai le plaisir de vous rencontrer la semaine prochaine.
je vous laisse donc respirer en attendant
bonnes journées à venir
brigitte
Comme on travaille au bon usage du médicament, je vous proposerais pourtant bien un ensemble de services axés santé publique/confort, bien-être des consommateurs qui contribueraient au "bon usage du produit" et aux marges arrière...
Voilà qui ne part plus dans tous les sens...
Ravie de vous avoir connu et merci de votre disponibilité ; j'ai appris plein de choses !
Bonne suite de journée
Brigitte