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CPE : Sortir du blocage, vite !
Vue de l’étranger, l’agitation française ne fait même plus sourire. Quelles que soient les appréciations de nos partenaires chefs d’entreprise ou de nos interlocuteurs politiques, l’affaire du CPE révèle une France si caricaturale que même les journalistes de la perfide Albion n’ont jamais osé en brosser le trait. Rendons-nous compte : il y a seulement quelques mois, nous donnions des leçons aux autres Européens pour dénoncer l’absence de projet social…et revendiquer le nôtre : le modèle social français !!! Quelle prétention !
Le courage est une vertu. On veut bien en créditer Villepin. Mais combien de capitaines courageux ont, par orgueil ou par aveuglement, précipité leur vaisseau sur des récifs. Il a voulu passer en force, sans même pouvoir compter sur des alliés. Voilà qu’il donne un os à la gauche, toutes composantes réunies. S’il retire son projet, il fait perdre son camp. Et probablement aussi toute capacité de réforme du droit social d’ici 2008. S’il s’arc-boute, encore conviendrait-il qu’on puisse sereinement amender le projet, qu’on reste sur le terrain de l’emploi et qu’on évite la surenchère politique.
Ca n’en prend pas le chemin. Forts des points déjà marqués dans l’opinion, les syndicats pourraient tout à fait accepter d’amender le CPE. Mais l’occasion est trop bonne pour prendre la revanche du CNE, remotiver les troupes, et recruter chez les jeunes ! Ils réclament, comme les étudiants, le préalable du retrait du CPE. Mais à supposer qu’ils l’obtiennent, en quoi la donne sociale aura-t-elle concrètement avancé !
Il n’y a pas de proposition alternative. Pour s’en convaincre, il suffit de plonger dans les incontournables interviews des leaders syndicaux, politiques ou étudiants ! C’est vite fait. Que du bâclé !
La CGT parle vaseusement d’une « pré-scolarité financée par l’Etat pour les jeunes chômeurs sans qualification ». La CFDT plaide pour un « revenu d’autonomie ». Quant au PS, il n’a toujours pas tiré un trait sur la méthode Aubry. Voilà généreusement qu’il prône « une rémunération minimale garantie » pour nos jeunes, dans le cadre d’un processus d’insertion des plus flous !
Tout dans le traitement social ! Rien, malgré les contributions de DSK ou de Rocard, pour améliorer la fluidité du marché du travail ou revaloriser la politique contractuelle. Ah ! Ils peuvent tous se revendiquer du modèle danois ou de l’expérience de Tony Blair ! C’est bien pour l’image. Mais dès qu’il faut redevenir concret…coucou, les vieux démons !
Le comble, c’est l’attitude des présidents d’université.
Pétochards, incapables de faire respecter le droit dans leur propre université, voilà qu’ils s’avisent de donner des leçons !
Le CNE, comme le CPE, avait pour vocation d’œuvrer pour les jeunes non qualifiés, dont 40 % sont au chômage. Que viennent, ici, revendiquer les diplômés (Sciences Po en grève, quel luxe !) et les universitaires qui n’ont, par ailleurs, jamais manifesté la moindre solidarité à l’égard des filières d’apprentissage.
Et puis, surtout, comme le dit F.X. Pietri dans son éditorial de La Tribune, c’est quand même un comble de voir tout le haut de gamme de l’Education Nationale se joindre au mouvement de contestation, eux qui « avec l’éducation nationale tout entière, ont une large part de responsabilité dans le malaise (actuel). C’est d’abord parce que l’école, qu’elle soit primaire, secondaire ou supérieure, ne prépare pas les jeunes à leur entrée dans la vie active qu’ils butent à sa porte ».
Il serait temps qu’on arrête cette partie de poker menteur.
S’il s’agit de lutter contre le chômage, il faut savoir affronter les problèmes de manière pragmatique et sans tabou.
1) Le gouvernement ne peut pas dire être prêt au dialogue et, en même temps, se retrancher derrière la prétendue impossibilité « de remettre en cause un texte qui a été voté démocratiquement et souverainement par l’Assemblée Nationale ».
2) Le patronat doit parler franc : j’écoutais, samedi matin, sur RTL, Denis Gautier-Sauvagnac, Président de l’UIMM (MEDEF), interrogé par Jean-Michel Aphatie. Il disait en substance : « Il n’y a pas de précarité nouvelle, on ne pourra licencier à la tête du client, le droit du travail s’applique ». Mais quand le journaliste demande pourquoi alors on n’inscrit pas dans le contrat cette forme d’obligation qu’impose le droit général, DGS s’exclame : « Ah, non, ça enlèverait tout l’intérêt du CPE ! ».
J’ai beau être chef d’entreprise, militer pour la simplicité et la fluidité du droit du travail, cette réponse me choque. Elle jette le doute sur les intentions.
3) Le CPE peut être amendé. Comme l’ont dit plusieurs députés, rien n’empêche d’améliorer le dispositif. Même Monsieur Balladur propose qu’on précise les conditions de licenciement.
4) Il faut arrêter de faire du CPE un remède miracle. Il est probablement utile dans les PME ou pour faciliter l’embauche des jeunes les moins qualifiés. Mais un groupe comme le mien ne créera pas plus d’emplois avec le CPE. Denis Olivennes, PDG de la Fnac, qui répondait comme moi aux journalistes dans les stands du salon du livre, pense exactement la même chose.
Et puis le CPE ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. C’est par pure gloriole que Villepin en a fait une mesure emblématique de la lutte contre le chômage. Foutaise. On ne fera pas, même avec le CPE, l’économie d’un traitement de choc : baisse des charges, diminution du train de vie de l’Etat et du ponctionnement de la sphère privée vers la fonction publique, remise en cause du système éducatif, etc. Et ce serait sacrément irresponsable, de la part de l’opposition, que de sacrifier l’avenir de nos jeunes à ce rapport de forces qui ne produira rien de concret. (François Hollande est-il crédible quand il demande de différer l’application du CPE à 2007 ? Alors qu’on sera en pleine période électorale ?).
Les jeunes n’ont rien à gagner au pourrissement de la situation.
Sauf à rêver (ou à rechercher) un avancement du calendrier électoral, il est urgent de sortir des tranchées dans lesquelles chacun s’est enterré.
60 Commentaires
Je pense qu'une rotation de l'emploi s'impose dans la mesure où l'offre est largement inférieure à la demande d'une part, et que d'autre part des associations (sur fond d'utilité commune) se battent pour tenter de maintenir un ordre et une cohésion sociale.
Si la gauche a profité de semer la pagaille en soulevant les lycéens et les étudiants, la droite, je pense, savait ce qu'elle faisait en faisant passer de force le CPE, les jeunes étant les plus "révolutionnaires" en général. C'est une des raisons qui me fait m'interroger sur le contexte électoral de 2007. A suivre donc...
Tchao M.E.L.
Bien que la rotation de l'emploi implique nécessairement un problème de productivité et de fidélisation dans l'entreprise, je suppose que les impératifs nationaux sont prédominants alors...
Tchao M.E.L.
Vous savez très bien qu'en cas de licenciement le vrai motif a de rares exceptions ne peut-être invoqué.
Indelicatesse ? Pouvez vous le prouver ?
Consommation de stupéfiants ? Prouvez-le !
etc.. ETC...
Donc les motifs seront ceux qu'acceptent généralement de considerer le conseil des prud'hommes.
suivant les conseils de votre homme de loi.
En attendant les populistes ont la part belle, et quand les populistes sont là, la peste noire(la rouge est éradiquée) n'est pas loin.
De mercredi dernier à dimanche, j'ai participer à un séminaire à Marrakech où un exceptionnel courant d'air chaud provenant de Libye & d'Algérie à réchauffer cette ville de vie & de troc ;-)~.
Quel stupeur lorsque j'ai atteint ma chambre & allumé la télévision sur la chaine BBC World !
Menu @ volonté : La France & le CPE.
On y voyait que les manifestants, les casseurs & les syndicats ...une seule parôle était mise en avant celle de la contradiction.
J'en déduis qu'il faut réagir exclusivement sur ce que nous montre les médias ... est-ce la réalité ? le meilleur point de vue ?
je ne pense pas.
Comme vous, je penses que le communication reste le moyen d'échange le plus solide lorsque l'on veut réellement moderniser notre société en répondant précisément aux problématiques du chômage & de la réforme de l'état dont le train de vie ne change véritablement pas.
Je considère le CPE comme une porte pleine d'avenir pour la jeunesse à venir, un tremplin pour leur carrière !
Certes il ne résoud pas tout, si j'étais le ministre du travail, j'intensifierais la communication sur les contrats lié à " l'apprentissage " des métiers.
Il y a tant à faire dans nos régions, de secteurs à développer pour renforcer les piliers économik, nos @touts, grâce à l'apprentissage.
C'est de l'emploi constructif, un @venir concrêt !!!
Dès 16 ans, j'ai fais toutes mes études commerciales en alternance (apprentissage & qualification avec un statut salarié, 5 semaines de congés payés, etc. ), en ayant donc un pied à l'école professionnelle & l'entreprise.
Une situation & un mode d'apprentissage très formateur, il va s'en dire mais aussi dur à gérer. On a des devoirs à rendre à l'école & un professionnalisme & des connaissances à démontrer & appliquer en entreprise. En ce qui me concerne se fut plusieurs années d'investissement & d'épanouïssement qui aujourd'hui me desservent dans mon plan de carrière & d'évolution dans la société.
Je rejoins parfaitement votre point de vue sur l'ampleur de la situation qui dégénère avec le CPE... Bloquer les établissements & universités est enk'Or preuve que les droits d'@utrui & la loi ne sont pas respectés. Il y a ceux qui manifestent sans savoir & ceux qui aimeraient poursuivre leurs cours pour ne pas perdre de temps inutile.
Le temps s'écoule & certain n'ont pas l'air de s'en rendre compte... et pourtant le CPE est passé !
Bonne journée,
Willy
Pensez-vous que l'on travaille mieux dans l'incertitude et la précarité ?
Le problème, c’est que deux ans est une durée très longue. Il y a forcément un moment où un salarié, quel que soit par ailleurs sa motivation et son investissement dans son travail, déçoit quelque peu son employeur. Pour diverses raisons, il y aura forcément un moment de passage à vide sur une aussi longue période. Sans que pour autant il voie de raisons sérieuses de licencier son employé, l’employeur va traverser des périodes de doutes et d’interrogations. Il va se dire que parmi la multitude des candidatures qu’il reçoit régulièrement, il doit bien se trouver quelqu’un de plus performant.
La nature humaine fait que l’on est souvent déçu de ce que l’on a et que l’on reporte souvent des espoirs excessifs sur ce que l’on n’a pas. Il va faire défiler de nouveaux candidats dans son bureau qui vont déployer une séduisante rhétorique et afficher leur motivation indéfectible (comme l’avait fait le premier candidat). L’ancien salarié embauché en CPE, qui du fait de cette longue période d’incertitude aura eu des difficultés à se sentir à l’aise au milieu de collaborateurs dont le statut est privilégié par rapport au sien aura quelque peu déçu. Les stagiaires connaissent bien cette situation où l’on se trouve dans une entreprise sans vraiment faire partie de l’équipe et le profond malaise qu’elle suscite.
Beaucoup d’employeurs seront donc amenés à se séparer de leur salarié en CPE à la fin de cette période baptisée par les normaliens de service à Matignon « période de consolidation ». Ce n’est donc pas dans six mois, mais dans deux ans que l’on pourra juger des effets pervers de la rotation des CPE et de leur substitution aux CDI. Il n’y a par ailleurs aucune raison pour que les abus pratiqués avec d’autres contrats (rotation des stagiaires, des intérimaires, des CDD) ne se reproduisent pas avec les CPE. Sans compter que ceci permet de pratiquer le régime de terreur économique appliqué par les Chinois. On recrute plusieurs salariées en CPE, on les met en concurrence et on élimine chaque mois celui dont les performances sont les plus décevantes. Certains chefs sadiques apprécient ce type de méthode, de la même manière que le public de la Star Academy se délecte de l’élimination cruelle des candidats dans cette émission malsaine. Certains petits chefs éprouvent une jouissance secrète à cette idée même, surtout lorsque l’infortuné salarié a le malheur d’être du sexe opposé.
Merci à Monseigneur de Villepin, qui finira bien par rétablir un jour le droit de cuissage ainsi que les autres privilèges de sa classe.
Bon courage à tous les jeunes et à ceux qui subissent déjà les méfaits du CNE !
Si je peux poster une réponse la voici ;-)) :
En période d'essai, l'incertitude est un sentiment présent, à surmonter par la motivation & l'envie de correspondre au poste, je l'ai vécu comme beaucoup d'autres d'ailleurs & ce n'est que le début du haut de mes 29 ans ;-))
Il a le bon & le mauvais stress.
Quant à la précarité, celà reste pour ma part une expression à définir ...
Je pense que cette situation doit être considérée au cas par cas.
En effet, on peut signer un CPE & gagner + 2 fois le SMIC voir + à ce que l'on peut voir autour de soi comme avec d'autres contrats comme le CDD.
L'inverse est vrai aussi.
Cependant le mode de vie a vraiment changé en 30 ans !
La jeunesse d'aujourd'hui en majorité n'a pas quitté le nid de ses parents. Le recensement de la population le traduit parfaitement bien.
Alors, peut-on parler de précarité pour un ou une jeune qui signe un CPE avec le smic & au maximum 2 ans d'essai & qui vit encore chez ses parents ?
Plusieurs situations sont possibles pour la cible CPE (jusqu'a 26 ans).
Les jeunes aiment les challenges ! Le CPE en est un à part entière jusqu'a 26 ans !
Seulement, il a été très mal présenté aux citoyens.
Le CPE peut aider les jeunes à se forger une personnalitée pour avancer plus sereinement dans la vie.
La durée du CPE peut être négociée, chacune des parties est libre de débattre sur cet aspect lors de son entretien d'embauche, le but premier étant de correspondre au poste présenté & surtout d'adjoindre sa conviction.
L'éducation joue un rôle très important à cette étape de la vie et beaucoup de jeunes qui sortent des études n'ont pas intégré cette sensibilité pour entrer sur le marché du travail.
Je suis peut-être trop optimiste, mais on arrive a ce que l'on veut lorsque l'on s'en donne les moyens & le temps.
(issu d'une famille d'ouvriers & je me suis battue pour apprendre & atteindre un poste à responsabilité & j'en suis fier, maintenant j'en suis au stade de la création d'entreprise)
Il y a des choix à faire lorsque l'on est jeune de nos jours c'est Kl@ir, les conséquences toujours rudent pour atteindre son but ! enK'or faut-il en avoir un ...
Kordialement, Willy
Merci beaucoup.
Personnellement J'ai du mal à voir comment ces contrats peuvent être créateurs d'emplois et je m'étonne que le gouvernement ait la naiveté d'y croire!
Non les CNE, CPE ne seront pas générateurs d'emploi. Par contre il répondent à l'inquiètude des entreprises n'ont plus de vision à long terme. On peut imaginer que le fait de se dire qu'on peut réduire facilement les couts de personnel en cas de difficulté peut effectivement favoriser l'embauche, mais rien n'est moins sûr.
En réalité, on ne fait qu'enlever une part de confiance chez le salarié pour en redonner à l'entrepreneur, dans l'espoir que ce dernier active la machine à produire des salariés.
C'est cependant une mauvaise interprétation de la réalité économique; celle ci ne se basant pas uniquement sur les indices de confiance respectifs de chacun, mais sur des carnets de commande et des facteurs de productivité, dans un environnement mondialisé.
Si la croissance était au rendez vous, on ne se poserait pas la question de la remise en cause du CDI. Ce n'est donc pas l'inflexibilité du contrat de travail qui génère les difficultés économiques, mais les difficultés économiques qui remettent en cause le CDI.
Plutot que de s'attaquer aux conséquences en créant des CNE et CPE, le gouvernement ferait mieux de traiter les causes des problèmes économiques.
La hausse des bas salaires, permet d'accroître la demande beaucoup mieux que l'accroissement des salaires moyens ou hauts et surtout beaucoup mieux que l'accroissement des profits, car les ménages les moins fortunés dépensent la presque totalité de leurs revenus.
Ainsi, oubliés les CPE et CNE, car avec une croissance économique enfin retrouvée, nous pourrions enfin envisager l'avenir avec plus de sérénité.
Un peu moins de politique libérale et un peu plus de keynésianisme serait la meilleure chose qui pourrait nous arriver.
Le traitement du CPE est consternant par les politiques (de droite en étant maladroit, de gauche en agitant le chiffon rouge sans rien proposer), des syndicats incohérents dans leurs propos, des étudiants manipulés par des minorités (vous avez vus les plus concernés dans la rue vous ? pas vu d'ESC ou d'Ecoles d'ingénieurs en grêve non plus !), des professeurs qui font croire à leurs étudiants que le monde du travail d'aujourd'hui c'est la sécurité de l'emploi alors que le monde bouge à 100 à l'heure et qu'espérer faire plus de 10 ans dans une entreprise aujourd'hui tiens du miracle,...
On accuse les entrepreneurs d'être des patrons exploiteurs, de vivre dans le confort, et de milles autres maux alors que c'est eux qui prennent tous les risques pour créer de l'emploi et faire des PME d'aujourd'hui les grands employeurs de demain (exemple : les Centres Leclerc il y a a 30 ans c'était combien de salariés, et maintenant ?).
Pour info j'ai démissionné de ma précédente entreprise pour créer la mienne, ma femme ne travaillait pas et j'ai 3 enfants. La précarité dans ma société c'est moi qui l'ai : je n'ai aucune couverture sociale si ma société se crashe et aurait une énorme étiquette négative chez les banquiers. Alors quand je recrute je ne le fais pas n'importe comment et surtout pas pour jeter un employé sur lequel j'aurais investi du temps. Et un CPE comme tout contrat cela peut se transformer en CDI quand on le veut.
En revanche, il est effectivement stupéfiant de constater le grand vide existant en matière de contre-propositions. Qu'il s'agisse des syndicats ou des partis politiques.
Quant effectivement aux étudiants en formations supérieures qui se réveillent soudain en sauveurs de leurs congénères peu (ou pas) formés auxquels s'adresse le CPE, mieux vaut encore en rire.
Dommage d'avoir une crise là où on aurait pu s'en passer. Il y en a tellement en réserve !
J'ai l'impression de retrouver le Villepin de la guerre en Irak. La posture fait lieu de stratégie.
C'est un homme qui semble tellement s'épanouir dans la crise, que je le devine capable d'en créer là même où ce n'est pas nécessaire.
Sûrement un vieux fonds romantique, une certaine fascination pour le danger. Le duel version 21ème siècle !
Ce serait mieux de veiller réellement à la qualité des produits mis en vente sous vos enseignes !
C'est cela votre métier de base, non la péroraison !
On trouve des morceaux de verre dans vos légumes surgelés.... est-ce bien raisonnable ?
D'autant qu'il est très difficile de joindre votre service consommateur pour obtenir une réponse...
Peut-être pourriez-vous vous exprimer à ce sujet ?
LB
Tout à fait d'accord avec vous sur votre analyse. Le CPE est une mesurette. Faut-il mettre la France en émoi pour savoir si au final le CPE créera ou ne créera pas quelques milliers d'emplois.
Faut-il que la soupe soit bonne pour se maintenir en politique avec de telles ambitions.
Je pense cependant que le malaise est plus profond : la France est un pays en déclin. Chacun suit son petit intérët personnel, qu'il soit repris par les syndicats ou par certains leaders d'opinion. Ca ne fait au final qu'une somme d'intérêts individuels. Mais l'intérët de notre nation, tout le monde s'en fout ou presque. A commencer par le politique quand on se souvient de l'affaire de l'appartement de l'ex ministre des finances...
Une porte de sortie du conflit actuel sur le CPE serait donc qu’au delà d’une période de 6 mois, la cause de rupture du contrat soit limitée à une cause économique. Mais avec une définition claire et sans recours possible sur la cause économique. Le problème vient en effet qu’aujourd’hui, la procédure classique du licenciement économique reste très aléatoire. Une entreprise peut tout à fait être dans une situation où elle perd de l’argent, procède à des licenciements économiques pour sauver son activité, et perd néanmoins son procès aux prud’hommes face à des salariés licenciés bien conseillés. Donc pour éliminer cette insécurité juridique qui mène parfois à des situations absurdes, un vrai progrès serait de définir de manière parfaitement objective (et non à l’appréciation des juges !), ce qu’on entend par cause économique. Cela pourrait être par exemple sous forme d’indicateurs financiers de type résultat net négatif ou baisse du chiffre d’affaire.
Pas de problème pour joindre notre service consommateurs Allo Leclerc (tél. 0810 870 870). Je les ai appelés plusieurs fois après votre post. Ils sont en ligne…
Mais je ne comprends pas votre intervention. Si vraiment vous avez trouvé du verre dans un boîtage, il faut vite me donner des précisions pour que je puisse effectuer des contrôles et éventuellement organiser des rappels. Je prends les internautes à témoins. Si vraiment c’est le cas, nous avons autre chose à faire qu’à polémiquer sur ma petite personne.
Si ce n’est pas le cas et que vous faites référence à ces rappels de produits qu’immanquablement nous sommes amenés à organiser, je pense au contraire que vous devriez nous en féliciter. Tous les jours, en vertu du principe de précaution, ou sur la base d’alertes des services sanitaires, des industriels, ou même de consommateurs, nous sommes amenés à retirer des produits de la vente. C’est la preuve que les systèmes d’alerte fonctionnent. L’idéal évidemment serait le zéro défaut. Mais vous savez bien qu’il n’existe pas, tant du côté des fournisseurs que des distributeurs.
Je partage globalement votre avis sur le CPE. Je me dis tout de même que beaucoup dispositifs ont été mis en place pour lutter contre le chômage et que les résultats ont été plus que décevant. Alors pourquoi ne pas essayer ?
Connaissant quelques chefs d'entreprise, je doute qu'ils embauchent pour licencier peu de temps après quelqu'un qu'ils ont formé. Reste le cas des purs opportunistes, mais là je pense que de toute façon ils n'ont rien compris au "métier" d'entrepreneur.
Vous appelez de vos voeux une réforme de l'Etat et là encore, je pense que c'est une chose plus que nécessaire. Je doute néanmoins de la capacité des Français à comprendre cette nécessité. La plupart d'entre nous manque en effet du minimum de culture économique et politique pour en comprendre l'intérêt.
Pendant ce temps là nos voisins réforment, s'adaptent sans pour autant perdre leur âme : il n'y a qu'à regarder, par exemple, le cas de la Suède ou du Canada.
Je suis en revanche beaucoup moins optimiste sur la baisse des charges, notamment sociales. Celles-ci vont au contraire augmenter du fait de la hausse prévue des prestations sociales. Ce phénomène de hausse est et sera amplifié par le fait que les taux d'imposition sur les sociétés ne cesse de diminuer, ce partout en Europe. On assiste depuis une vingtaine d'années à un report de la fiscalité directe vers les prélèvements sociaux.
Pour conclure, je dirais qu'au moins le CPE a permis aux différents partenaires sociaux d'entamer une discussion : je ne me souviens pas avoir vu autant de chefs d'entreprises s'impliquer dans un débat avec des syndicalistes !!!
De ce point de vus, je trouve ça très bien : de l'échange naîtra peut être une nouvelle idée qui satisfera tout le monde !!
Pourquoi le gouvernement fait il supporter aux seuls salariés (pour l'instant jeune et salariés de PME mais les autres suivrons) tout le poids de la flexibilité ?
Une mesure intelligente serait par exemple d'accompagner CPE et CNE d'un fort allègement de charge sociale et patronales durant 3 ans. ainsi le furur patron serait encore plus en clin de créer des emplois (flexibilité + fort allègement de charges), et encore plus en clin à les garder car au bout de la période de 2 ans, le patron disposerais encore d'un an d'allègement de charge.
Cela permettrait peut être plus facilement de faire accepter une mesure en solidarisant l'état avec les salariés dans un effort commun.
L'état objectera peut être que 3 ans d'allègement de charge c'est très long, mais 2 ans de précarité c'est long aussi.
Avant de donner des leçons à la terre entière il faut être nickel. Quand le Leclerc de Levallois-Perret ne permet pas à ses salariés de voter aux prudhommes comme c'est prévu dans le code du travail, ça s'appelle comment ? S'asseoir sur les lois sociales, et ça les centres Leclerc ils savent faire.
Le 2ème génération de Leclerc sombre dans le poujadisme !
Le courage aurait été de remettre en cause ces protections (disons certaines procédures de licenciement un peu compliquées) en échange d'avantages pour les salariés. Je pense à la suppression des CDD, à la rémunération obligatoire des stages, à des mécanismes d'aide à la recherche d'un nouvel emploi, à la formation… Mais cela supposait une négociation difficile et donc longue… Trop longue pour qui ne pense qu'aux échéances présidentielles.
Il faut retirer le CNE et le CPE et changer autre chose. N'y a t il pas eu assez de casse comme cela ?
Pas assez de violence ?
Chirac a eu le culot de dire que la France est une démocratie. Avec ses 82 % il a fait le meme score que le président Belarus.
Je demande de nouvelles élections maintenant pour sortir de la crise.
L'histoire du cpe
free.fr/cb/emploi.php
Chacun a le droit de cracher sa Valda, y compris sur mon blog. Mais ce n’est pas pour ça qu’on va se laisser embobiner, n’est-ce pas ?
1) Si vous aviez pris le temps de lire mes deux billets sur le CPE, vous auriez constaté que je n’étais pas demandeur ! Il instaure un sentiment de précarité. J’estime qu’on ne peut pas licencier quelqu’un sans devoir s’expliquer ! Pourquoi alors me faire dire le contraire ! Quel intérêt avez-vous à troubler ainsi le débat ?
2) Sur ce blog s’expriment des gens tantôt pour, tantôt contre, tantôt mi-pour, mi-contre le CPE. Permettez quand même qu’on débatte ici, qu’on argumente…sans qu’on se permette de classer les intervenants « pour ou contre les salariés ».
3) Et puis, pourquoi ce baratin sur le magasin de Levallois-Perret. Peut-être êtes-vous vraiment un salarié de ce magasin. Mais pas la peine d’être agrégé de droit pour savoir qu’en France, y compris dans les centres E. Leclerc, tous les salariés peuvent voter comme ils veulent pour leurs représentants aux prud’hommes. L’accès aux formulaires ne dépend évidemment pas de la bienveillance du patron !
Votre grief est d’autant moins pertinent qu’il n’y a pas eu d’élections prud’homales depuis novembre 2002 et que le prochain vote n’interviendra qu’en 2008 !!!
Vous avez un petit peu raison de gronder M.E.L..
Un des syndicats étudiant (la confédération des étudiants) ne revendique pas seulement sur le CPE, mais sur un ras-le-bol d'ordre beaucoup plus général.
Tchao M.E.L.
j'appréci toujours autant votre blog pour la qualité de sujets et des discussions. Vous êtes une personne pleine de bon sens et de courage dont je partage très souvent les idées.
Dommage que vous ne soyez pas pour la "licence globale". Il est navrant de constater que les mécènes que sont principalement les maisons de production et les distributeurs ne souhaitent pas partager leur mécènat avec le grand public! Car c'est bien l'idée de la "licence globale", faire que l'artiste soit directement rémunéré par son public sans borne artificielle ni déformation commerciale.
Je vous propose l'esquisse d'une argumentation axée sur une approche philosophique. Pour me présenter, je ne suis qu'un jeune agronome pro-cpe qui se pose trop de questions.
Pourquoi je suis pour la "licence globale"? Je pars du principe qu'une oeuvre ne vit que si elle est partagée avec le plus de monde possible. En cela, la "licence globale" possède les caractéristiques nécessaire à l'épanouïssement des arts, car c'est :
1. Un lien direct et en temps réel entre
l'artiste et son public
2. La reconnaissance des plus belles oeuvres par
le phénomène "boule de neige" des
téléchargements
3. Une rémunération juste des artistes, en
fonction de leur popularité
4. Et la capacité d'accélérer l'apparition du
génie artistique (c'est de loin le plus
important)
Nous pouvons raisonnablement imaginé que cette surenchère de créations artistiques amenera le public à approfondir (avec les artistes) les reflexions sur ses responsabilité et sa propre nature.
Dans notre société de consommation, étouffée par le matérialisme ambiant, que manque t-il si ce n'est l'envi de comprendre pourquoi nous sommes Ici?
La solution archaïque qui consiste à vendre à l'unité un bien culturel sous forme de données numériques ne permettra pas d'atteindre l'âge d'or de la culture numérique tant espéré par les Internautes et les jeunes artistes.
Cordialement
M.Lombric
PS: Désolé M.E.L, je pensais renchérir sur le CPE mais puisque je suis d'accord avec vous, j'ai préféré relancer le débat sur les droits d'auteur
Quand prendrons nous conscience qu'un nouveau modèle est à inventer?
vous pourriez encore améliorer votre blog avec un logiciel qui vous permettrait de dialoguer avec les internautes de votre blog aux heures et dates de votre choix.
Il me semble que la société applimedia propose de tels logiciels
www.applimedia.com
Encore deux ou trois jours de lutte et le CPE sera suspendu par l’ouverture de négociations plus globales sur l’emploi et la nécessaire flexibilité qui s’impose à la France après toutes les démocraties occidentales.
Ou alors, le gouvernement se figera dans une crispation stérile ouvrant sans doute la voie à une radicalisation de l’ensemble du monde salarié comme cela s’était déjà produit en 1968.
Le retour à la table de négociations n’est pas sans risque pour l’opposition si l’ensemble des problèmes de l’emploi y est abordé dans sa globalité.
Il faudra alors expliquer pourquoi les entreprises françaises et les plus petites qui représentent 98% de notre tissu d’entreprises ont été conduites pour leur survie à abandonner le CDI pour les CDD et l’intérim de 1981 à 1986
Il faudra également un positionnement très clair de la gauche et en particulier du parti socialiste en matière économique pour savoir si ce dernier comme en 1981 prônera la rupture définitive face au capitalisme comme l’affichent tous ses partenaires potentiels. Pour 2007.
Le constat est relativement connu de tous, l’économie française qui s’est adaptée n’offre plus suffisamment de postes de travail comparativement à sa population active.
Le taux anormalement élevé de fonctionnaires qui avec plus de cinq millions et demi de postes placent le France dans une position très inconfortable avec près de 25% de sa population active payée sur le budget de l’état aux quels il convient d’ajouter plus d’un million trois cent mille postes rémunérés dans les associations dont les salaires sont également financés par l’impôt et donc le budget de l’état.
La masse salariale de l’état patron est telle que ce dernier doit emprunter tous les ans non seulement pour rembourser les intérêts de sa dette (deuxième poste budgétaire) mais également pour payer les traitements de ses fonctionnaires( dès novembre de chaque année)
Ce déséquilibre a été engendré par la première décentralisation conduite de 1982 à 1984. Le ministre de l’intérieur en poste devait d’ailleurs conduire cette réforme sous enveloppe c'est-à-dire sans création de nouveaux postes. Les faits montrent le recrutement de plus de 800 000 nouveaux fonctionnaires au cours de cette période
Il faudra également expliquer au peuple pourquoi le capital des grandes entreprises Françaises celles qui aujourd’hui affichent des bénéfices supérieurs de 50% à ceux de l’année dernière ne sont plus sous contrôle du pays. Pourquoi avoir permis cette situation toujours interdite par le Général de Gaulle qui pouvait dire que la politique de la France ne se fera jamais à la corbeille de la bourse.
Les réponses à toutes ces questions sont un préalable dans la perspective d’une mise à plat demandée par l’ensemble du pays.
Dernier point et non des moindre il faudra également expliquer aux étudiants les raisons pour les quelles l’université accepte depuis 30 ans qu’ils s’engagent dans des filières dont les débouchés professionnels n’ont jamais existé.
Leur expliquer pourquoi pour des raisons idéologiques la sélection a toujours été systématiquement interdite.
Leur expliquer pourquoi par exemple certains numerus clausus comme pour les staps ont été supprimés alors que le nombre de postes offerts était en diminution prévisible. (plus de mille professeurs d’éducation physique n’ont pas de poste attitré)
Il sera également impératif d’expliquer aux jeunes étudiants ce que savent tous les élèves de classes préparatoires et de grandes écoles , que le nombre de postes de cadres offert annuellement sur le marché du travail est de moins de 100 000 postes (en flux annuels) dont 30 000 seront réservés en CDI pour ces élèves qui subissent la sélection depuis la sixième.
Que 30 ou 40 000 concerneront des cadres de moins de 40 ans privés d’emploi et qu’il ne restera que 30 à 40 000 postes de cadres pour les 230 000 élèves qui sortiront des universités avec au moins une licence .
Le contrat unique
Tous les acteurs économiques s’accordent sur un point la mise en place d’un seul contrat unique qui devra être assorti de dispositifs sociaux adaptés pour assurer une véritable couverture sociale des salariés privés d’emploi comme cela se pratique dans les pays nordiques.
Cela impose une flexibilité totale sur le marché du travail, en clair que les entreprises puissent licencier sans entrave c'est-à-dire sans mise en place de plans sociaux sur 18 ou 24 mois.
Le retour à un seul type de contrat type CDI n’empêche pas d’ailleurs comme c’est déjà le cas que plus de 600 000 licenciements aient lieu en France chaque année.
Nous devons tous savoir que seules les entreprises sont capables de créer des emplois, elles se sont adaptées depuis 25 ans aux incohérences de l’état. Celles qui le pouvaient ont aujourd’hui leurs sièges à l’étranger comme celles du CAC 40, les plus petites se sont restructurées souvent après des faillites pour se ménager une liberté de manœuvre interdite par la loi.
Ce sont elles et elles seules qui assurent les liquidités nécessaires à l’état, y compris les rémunérations des fonctionnaires.
En 1975 le premier ministre de l’époque avait mis en place un dispositif assurant aux chômeurs 90% de leur dernier salaire pendant une année entière.
Dès 1981 le coût de cette mesure ne pouvait plus être assuré par les assédics
Comment pourrons nous financer les mesures souhaitables avec la dette colossale actuelle, le surnombre de fonctionnaires et le nombre trop élevé de ceux qui sont privés d’emploi ??
Même critiquable le CPE offrait un seul avantage, la possibilité pour 30 ou 40 000 jeunes d’entrer dans le monde du, travail au cours des 12 prochains mois.
Ils resteront au chômage sans ce dispositif 12 mois de plus car il est impossible devant l’ampleur du problème de l’emploi de trouver des compromis qui de toute manière ne se traduiront en mesures qu’après les élections présidentielles de 2007.
vous pourriez encore améliorer votre blog avec un logiciel qui vous permettrait de dialoguer avec les internautes de votre blog aux heures et dates de votre choix.
Il me semble que la société applimedia propose de tels logiciels
www.applimedia.com
http://lechamplibre.blogs.com/lechamplibre/2006/03/suppression_du_.html
Chef d'entreprise, passant ma vie entre les Etats Unis et la France, je suis atteree par l'immense difficulte de la societe francaise a se modifier, a se preparer au futur. Tout passe par un espece de psychodrame permanent. Pas de dialogue, aucune pedagogie.
L'image de la France a l'etranger en souffre terriblement. Comment expliquer a des Americains qu'il est safe de venir passer leur vacances en France ou y investir quand la 1e page du Herald Tribune montre une immense photo de voitures qui brulent aux Invalides et, juste en dessous, un article sur l'anti semitisme en France.
La saison touristique risque d'en etre catastrophique !
Mais ce qui m'attere egalement est que s'accentue le fosse entre les jeunes et l'entreprise, cet absence de dialogue, voire cette hostilite, alors que toute une generation s'apprete a partir a la retraite et que l'on aura vraiment besoin des jeunes dans les entreprises.
Tous les vieux demons semblent s'etre reveilles. Qu'en sera-t-il quand il s'agira d'affronter le probleme des retraites !
Cristelle
1.Dans le Time Magazine à venir cette semaine, un essai de Jacques Marseille,historien, essayiste , professeur à la Sorbonne, et auteur du Bon usage de la guerre civile en France . Jacques Marseille explique le CPE aux anglosaxons.
Dans cet article du Time,et selon l'auteur, l'enjeu est clairement posé pour la France.Il faudrait choisir entre deux attitudes:
1.Celle qui consiste à fermer les yeux sur la réalité de la concurrence internationale, à continuer à cautionner les confortables 35 heures,à défendre ses privilèges bec et ongles et à regarder la fuite des jeunes talents à l'étranger.
2. Celle qui veut bousculer les protégés pour donner de meilleurs opportunités aux plus vulnérables,freiner la dépense publique, réduire la dette et moderniser le pacte social pour redonner une raison de croire au futur à tous et en particulier aux jeunes.
Questions:
Qui sont les protégés et qui sont les vulnérables dans l'histoire????
Jusqu'où va la responsabilité du gouvernement en ce qui concerne notre avenir professionnel?
Quand commence notre décision personnelle de se donner les moyens d'une meilleure employabilité?
Traductore, trahitore! En conséquence et ci-dessous, l'extrait en anglais dans le texte
"As in previous ruptures, France today faces a ma jor choice. It can refuse to fight in the global competition, indulge its cozy habit of the 35-hour week, defend its privileges tooth and nail, and watch its talented youth go abroad. Or it can shake up the well-protected to give more opportunity to the more vulnerable, slash public spending and reduce debt and modernize its social pact to allow French people — particularly its youth — to believe in the future."
2. Autre analyse, autre format et qui a l'avantage de ne pas exclure le point de vue de Jacques Marseille à voir sur
http://bestpro.typepad.com/coachingleader_le_blog
du Progrès Social
Vidéo envoyée par Nibla
Via Time Europe et Via DailyMotion
D’abord, merci pour la tonalité constructive de vos commentaires. C’est important, surtout quand on n’est pas d’accord, de pouvoir argumenter sereinement.
Je ne suis pas d’accord avec votre définition de la licence globale.
1) Vous souhaitez un lien direct entre l’artiste et le public ; elle y fait écran puisqu’elle mutualise la rémunération alors que dans le téléchargement direct, chacun « paie » pour son artiste.
2) Cette mutualisation financière va fonctionner comme une sorte de forfait. Du coup, les opérateurs vont privilégier les œuvres pré-vendues, type Top 50, au détriment justement de ce que vous appelez « les plus belles œuvres », fussent-elles plus confidentielles ou, en tout cas, moins connues.
Vous dites que c’est une solution archaïque que de vendre à l’unité un bien culturel, même sous forme de données numériques. Raisonnons sur les livres. Imaginez-vous que Jean-Marie Le Clézio ait envie de faire cause commune avec le dernier livre de recettes de cuisine de Ferniot ? En quoi une rémunération forfaitaire nous ferait-elle l’économie de la « rediviser » pour que chacun touche sa part…
Personnellement, je n’ai rien contre le paiement d’un forfait ou d’un abonnement. Mais j’insiste : il faudra bien faire les comptes pour chacun et donc réaffecter cette rémunération. A l’heure du télépaiement par carte, il n’y a rien de plus facile. Alors qu’on peut payer n’importe où sur internet avec un numéro de carte bancaire, en quoi le paiement par licence globale serait-il moins archaïque ?
d'accord, pas d'accord ... j'aurais beaucoup à dire puisque je suis au fond pour le CPE. Ce qui me fait malgré tout sourire c'est l'accumulation de chiffres qui font tous plus justes avant de devenir supects... qui croire ?
- combien de manifestants : 1 ou 3 millions
- Combien de pourcentage de jeunes sans emploie de moins de 25 ans : 8 ou 26%
- Combien de temps pour être licensié économiquement : 1 mois ou 18 mois
- Quel pourcentage de jeunes en CDD de moins de 25 ans : 10 ou 40%
- Quel pourcentage de jeunes sans qualification et sans emploi : 25% ou 36%
MEL ... vous qui avez quelques moyens de valider les cohérences des chiffres pourriez vous nous indiquer les bons chiffres et leur sources ?
PS: les idées qui donneraient de l'énergie, de la croissance et de la vitalité auraient moins besoin de chiffres que de tribunes pour éclore; le CPE est un tout petit débat qui a pris tout l'espace médiatique mais ne résoudra pas grand chose.
bonne nuit,
je me permets d'approfondir le débat puisque vous semblez y porter de l’attention.
Lorsque je parlais d'un lien direct entre l'artiste et le public je voulais sous-entendre que la création ne passerait pas par les maisons de production. Cela éviterait à l’artiste de payer un service pour avoir le droit d’exister au près du public comme c’est trop souvent le cas aujourd'hui.
Concernant le risque de privilégier les oeuvres "pré-vendues" (j'aime beaucoup cette appellation :-)), cela est vrai dans le cas d'un forfait limité. Mais n'est-il pas possible de concevoir un forfait à la carte (50, 250, 500 téléchargements jusqu'à un forfait illimité)? Vous allez sûrement me répondre que les distributeurs ont déjà pensé à ce type de formule. Mais en réalité, ce qui me dérange c'est de savoir qu'un distributeur décidera ou non du contenu artistique de ces rayons virtuels et qu'il pourra asservir l'artiste corps et âmes. Ok, je fais un peu le parano, mais le scepticisme peut servir à avancer dans la bonne direction, n’est-ce pas?
Concernant votre exemple sur les livres, il n'est pas vraiment représentatif de ce qui est téléchargé sur Internet. A moins que...
Bien sur, je réalise (à l’instant) que la licence globale ne peut-être appliqué qu'à de la musique et de la vidéo. En effet, seuls les cd et les dvd sont tous à peu près aux mêmes prix (ce qui n'est pas le cas des livres, des jeux vidéos et des logiciels). Ainsi, certains artistes reconnus verraient leur cachet nivelé vers le bas. Il est probable que le cachet moyen (déterminé par le budget de la "licence globale") soit nettement inférieur au cachet de Mylène Farmer ou de Michel Sardou. Il est donc compréhensible que certains rechignent à signer la pétition pro "licence globale".
En conclusion, il semble inévitable de faire payer le téléchargement sur Internet, que ce soit avec ou sans forfait. De plus le prix à l'unité n’est qu’un un cas particulier de la "licence globale" (forfait limité ou illimité), ou bien l'inverse, peu importe.
Ce qui importe est que les artistes puissent choisir parmi plusieurs distributeurs :
1. soit des associations (pas de profit) qui proposeraient un contrat unique de paiement des artiste (cela pourrait ressembler à une pépinière de la créativité artistique)
2. soit des professionnels qui apporteront leur savoir-faire marketing en échange d’une rémunération de ce service et qui négocieront les contrats au cas par cas.
Maintenant, il faudrait s’interroger sur la réglementation du droit d'exclusivité. Est-ce que les maisons de disques disposeront de sites réservés à leurs artistes? Les artistes qui y seraient inscrits pourront-ils être présent chez des distributeurs associatifs? Et réciproquement?
Ou lala M.E.L., votre projet de vendre de la musique sur Internet risque d'être encore plus complexe à mettre en place que la traçabilité en France (et ce n'est pas peu dire!)
Passé une bonne soirée, et au plaisir de vous lire
Cordialement
M.Lombric
Ca y est, les médias commencent à faire le bilan des manifs..., les partis politiques aussi.
Selon l'actualité sur wanadoo, les différentes manifestations anti-CPE démontrant que les français étant contre la précarité, l'UMP se divise avec ceux fidèles à De Villepin et ceux qui sont contre pensant que De Villepin a entraîné tout le gouvernement à 1 an des présidentiels. Du côté gauche, tous contre le CPE, il semblerait que l'unité fait la force. Mais lors d'une intervention télévisée, Martine Aubry ne s'était pas montrée à la hauteur.
Bref, il semblerait que les manifs n'ont été que bénéfiques au FN...
Aux prochains rebondissements...
Tchao M.E.L.
Dans son dossier de presse du 16.01.2006 - « La bataille pour l’emploi , une nouvelle étape » - que nous dit Dominique De Villepin.
EXTRAIT: « .. Pour un jeune, avoir un emploi, cela signifie le plus souvent être sous le régime d’un CDD, un emploi en intérim ou un contrat saisonnier ; ils vivent le plus souvent une période de chômage et de précarité entre deux CDD. Il faut en France entre 8 et 11 ans pour les jeunes pour trouver un emploi stable, contre 4 à 5 ans chez nos voisins européens. Il est donc proposé de créer pour les jeunes un nouveau type de contrat de travail à durée indéterminée, le contrat première embauche. Ce contrat permettra aux jeunes d’accéder plus rapidement et plus sûrement à un emploi stable.. »
Et voilà que depuis, cet extrait, outre le fait de se retrouver à nouveau devant une comparaison peu glorieuse vis à vis de nos « voisins » ( n’est-ce pas voulu ?), est devenu un des arguments bétons des pro-CPE. Argument repris en boucle par tous les médias depuis. Lors de son passage sur TF1 le Premier Ministre a même redonné ces chiffres! Et çà passe tout seul comme d'hab' …
Mais qui s’est posée la question dans toute la masse bien pensante de savoir d’où venaient ses chiffres ? Cherchez pas dans le dit dossier.. là-dessus, nada ! c’est quand même fort le café .
Et celà m’interroge ... car de nombreuses publications, please cherchez , ne disent pas du tout, mais alors pas du tout ce genre de choses .
Par exemple, il y a l’ enquête du CEREQ génération 98 dans laquelle on peut observer que :
- 3 ans après la fin de leur étude en 1998, 67% de jeunes sont en CDI et 31% en emploi a durée déterminée.
- Les derniers chiffres de l' INSEE sur la seule population active des 15-29 ans donnent : 58% en CDI , 21% en CDD et intérim.
Alors dans tout ce bin’s les « 8 à 11 ans » …hein ?
Pensez donc, au hazard, deux mois plus tard , même le sarkosiste Patrick Devedjian, dans son coin de l’ Internet, son blog, interrogé là-dessus répond ceci à un internaute :
- « .. Je ne peux vous répondre sur les chiffres, (ndlr : du dossier de presse ) il faut que je me renseigne... ».
C'est cool... non?
Les obstacles de la jeunesse pour trouver un emploi stable dans la société ne sont pas à négliger, il y a, c’est certain, un parcours du combattant à franchir et les cas sont multiples selon le niveau d’étude et de formation. D'un autre côté tous les chômeurs d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’il y a neuf, dix, douze, quatorze mois etc. Pour un certain nombre, hélas oui, sinon il y a rotation de fait dans une société qui tous les jours embauche et qui tous les jours débauche.. où chaque jour un citoyen prend sa retraite mêritée... sans compter les accidents de la vie.. sans compter sur la création des richesses, etc.
Parler de progrès, donc, avec ce CPE qui tirera le tableau de toute une génération vers le bas et vers encore plus de précarisation, relève bien encore une fois de la mystification et de la soumission du gouvernement aux intérêts financiers de quelques uns.
La jeunesse de ce pays a très bien compris, elle ne cédera pas.
Le CPE nous dévoile une certaine vérité sur des hommes et femmes politiques, des bandes organisés pour détruire la France et non pour la diriger.
Parmi eux il y a ceux et celles qui veulent s’inspirer du programme de Tony Blair, sans dire aux Français que ce n’est qu’un bouquet de CPEs sans protections qu’on y trouve ; ils sont des simples saboteurs d’un petit pas dans la direction qu’ils considèrent bonne. Il y a aussi ceux à droite qui n’ont cessé d’appeler à faire bouger les choses dans le sens du CPE, mais qui le lâchent lâchement. Et il y a enfin celui qui loue le libéralisme et qui veut faire la guerre au CDI mais qui fuit lâchement la première petite bataille (celle du CPE) en face des étudiants et lycéens, et combat même son propre camp pour ne pas dire le trahit!
Je vous laisse déterminer qui est le ou la lâche, le saboteur et le traître, même qu’un certain cumule les trois rôles.
Tous utilisent la même arme : les médias qui sont étrangement leurs complices. Des médias tenus par des groupes d’intérêts mystérieux dont la mission serait :
- empêcher tout gouvernement d’expliquer sa politique…et saboter les projets qui aident à renforcer la France
- diviser les français entre eux et avec l’Europe et le reste du monde
- assassiner à leur manière les hommes politiques et hommes d’affaires patriotes, de gauche comme de droite, pour laisser le champ libre aux ennemis d’une France unie et forte.
Il est regrettable qu’il n’y ait pas assez d’hommes ou femmes politiques qui seraient prêts à risquer un de leurS posteS (qu’ils cumulent!) en disant la vérité qui pourrait donner à des dizaines de milliers de jeunes un accès à un vrai emploi et un bon départ dans la vie.
Raymond Hiresh
Paris, France
Notes :
1) Face à l’efficacité du CDI et de la stabilité/rigidité des emplois qu’il crée il n’y a que le CPE qui peut faciliter l’entrée des jeunes dans des vraies emplois. C’est comme si dans un jeu de chaises musicales certains pouvaient rester assis pendant que d’autres doivent tourner autour d’une ou deux chaises. Oui on peut refuser et rejeter le CPE, mais dans ce cas il faut être cohérent et refuser et rejeter le libéralisme …et ceux des hommes et femmes politiques qui le défendent, de gauche comme de droite!
2) Le vrai problème n’est pas la précarité, mais l’absence de solidarité et de patriotisme. N’attendez pas de ceux qui vous vendent le libéralisme de promouvoir une France unie et forte, car ils préfèrent la diviser pour mieux la vendre et partir en laissant des caisses vides. Pendant ce temps ils vont nous occuper avec le terrorisme ou communautarisme et en promenant les jeunes et moins jeunes dans les rues.
tout d'abord permettez moi de vous dire bravo. bravo parce que si le CPE et tout ce qui gravite autour, déchaine aussi bien ses détracteurs que ses promoteurs, votre position me semble tout bonnement La bonne position.
peute etre parce que je pense exactement l
tout d'abord permettez moi de vous dire bravo. bravo parce que si le CPE et tout ce qui gravite autour, déchaine aussi bien ses détracteurs que ses promoteurs, votre position me semble clairement La bonne position.
c'est la bonne position parce qu'il me semble que c'est la seule qui soit raisonnable à adopter sur le CPE. elle est sensiblement modérée et elle prend ce qu'il y a de bien dans les deux camps sans pour autant tomber dans le déraisonnable, aussi présent dans ces deux même camps.
je suis personnellement étudiant en deuxieme année d'école de commerce, et je me suis amusé à observer le profil notamment des étudiants qui défilent contre le CPE et même si mon étude n'a rien de trés scientifique, j'en relève que en général les lycéens ne se sentent pas préocupés. ils font du bruit et bloquent leurs lycées juste pour faire du bruit, parce que c'est amusant et que comme ça il n'y a pas cours. parmi les lycéens et le reste des étudiants j'ai aussi surpris beaucoup de drapaux noirs, de neo babas cool et de jeunes qui ont tout du profil de ceux qui regrettent de ne pas etre nés plus tôt pour pouvoir faire mai 68 et woodstock!
ensuite scolairement les étudiants les plus actifs sont essentielement des étudiants en sciences humaines sociologie psycho... ce sont principalement des voies de garage. ils grondent parce qu'ils craignent pour leur vie professionnelle plus tard: mais ils n'ont qu'a s'en prendre qu'à eux! ils ont choisi cette voie par eux même! un des choix les plus importants que l'on fait dans sa vie c'est le choix de l'orientation de ses etudes, et si nos affinités doivent évidemment rentrer en compte, les débouchés me semblent au moins aussi important. alors s'ils sentent que leur futur condition est menacée c'est parce qu'ils ont fait le mauvais choix au départ!!!
résultat: les facs sont bloquée pour lutter contre un "précarité" de l'emploi des jeunes. je vous dis ce que je vois: ma copine qui est à l'université de nanterre en licence de droit est, comme tous les autres étudiant privée de son université. le problème c'est que si elle n'est pas une grande supportrice du CPE elle en subit déja les conséquences.
il se trouve qu'elle travaille à côté pour financer ses études (dans un de vos centres d'ailleur, mais ce n'est que pure coincidence!), que les cours manqués seront (d'aprés une note d'aujourd'hui) rattrappés pendant les vacances (période ou elle devait travailler) et pendant les samedis (période ou elle devait également travailler!) elle fera comment pour subsister à ses besoins??? je le demande à tous les bloqueurs de fac, à tous les présidents d'université mous et soumis (il suffit d'un peu de courage et d'un coup de fil pour débloquer une faculté) à tous les casseurs et autres gens profiteurs d'un mouvement dont ils ne sont même pas solidaire. sans compter de l'image que vous donnez des étudiants français qui ambitionnent de partir à l'etranger(mon cas)...
je pense que cela se passe de commentaire et que tout homme responsable se doit de réagir même dans une moindre mesure en tant que citoyen rationnel.
donc c'est au citoyen et à l'entrepreneur que vous etes que je dis bravo aujourd'hui.
et bravo pour votre blog: génial!
Comment parleriez-vous d'une dictature???
L'an dernier je me souviens avoir parler avec une animatrice ainsi qu'une chef d'une petite entreprise en faisant mes courses. La patronne nous expliquait qu'elle avait suffisament de travail pour embaucher quelqu'un, lui payer son salaire, malheureusement les finances ne sont pas suffisante pour payer les charges, résultat elle n'embauche pas (sans compter le mal au coeur de voir que les charges à payer sont équivalente au salaire de la personne)
Aujourd'hui le système français fait que les entreprises paient des charges qui sont reversées aux chomeurs par les assedics ou le RMI. Alors oui pourquoi ne pas baisser les charges des entreprises? J'avoue ne pas avoir compris pourquoi la TVA sociale n'est pas appliquée si le mécanisme n'est pas plus compliqué que vous le décrivez dans une de vos précédentes notes... Sans oublier l'argent public gaché, dont Jean-pierre Pernault fait des chroniques interessantes depuis des années sans que cela ne change. Je ne suis pas sur que cela a changé depuis l'affaire Gaymard l'an dernier d'ailleurs. Mais il parait que si l'argent de l'état était bien géré nous n'aurions pas à payer d'impôt. C'est une brêve a vérifier qui est tombée l'an dernier :)
concernant le CPE et sur le fond je suis d 'accord avec vous; cependant ne pensez vous pas que si les entreprises ont aujourd hui du mal a trouver du personnel (surtout qualifié et manuel) elles y sont pour quelque chose, n'ont t elles pas abusé pendant des années des aprentis en leur faisant faire un travail comme les autres en ayant une rémunération ridicule et souvent en le laissant se former tout seul, sans perspective réelle d'avenir. Aujourd hui personne ne veux plus travailler dans la grande distribution.
Pourquoi les francais detestent ils leurs employeurs? C'est l'impression que me donne les manifestations vu de l'etranger, employeur= salaud (et gouvernement complice).
Ca ne motive pas trop pour se lancer dans la creation d'une entreprise tout ca?
Ne sont ils pas les premiers a se mettre en situation d'insecurite quand ils creent une entreprise, se lancent sur un nouveau proges...
Moi je les admire.
En tant que leader d'opinion,
je souhaiterai vous y associer sur notre theme:
non a la consitution, crise des banlieues, blocages et crise du CPE, quelles strategies Europeennes de sortie de notre crise de croissance?
Christophe TAVERNIER
president
secretaire general executif d'ONG Europeenne
que rajouter à vos propos sans tomber dans la lapalissade, sans immédiatement sombrer dans le plus profond pessimisme très franco francais ? RIEN !
Vous le mentionnez, et je l'ai dit dans un post précédent, l'image internationale de notre pays est définitivement enterrée dans une espèce de bourbier sans nom ! Grèves, manifestations, agitation, violences, police omniprésente, ... Toutes ces images bouclent en rond sur toutes les TV du monde occidental ! Et j'éviterai les commentaires des anti français se régalant à outrance ! En parlant de commentaires, je n'en ai lu qu'un, "à peu près" encourageant d'un point de vue intellectuel : il s'agit d'un article d'un érudit slovaque, paru dans Courrier International du 30/03. Selon sa thèse, la France gère aujourd'hui son histoire ! En effet, étant à l'origine de la mouvance populaire (1789), et étant la principale responsable de la mondialisation, il lui paraissait normal que notre jeunesse montre le chemin de la révolte au monde entier ...
Je me serais bien passé de cette image révolutionnaire ! Tant cette action me parait inutile, vaine, n'apportant aucune solution, aucune proposition à notre malaise national : un droit du travail abscon, un coût du travail inflationiste, un modèle éducatif pourvoyeur de chomeurs longue durée et de Tanguy en puissance, une jeunesse trop loin des réalités économiques, un syndicalisme cynique et opportuniste, et très malheureusement, une soit disant élite politique économiquement incompétente et malheureusement bien trop trouillarde pour faire avancer ce qui était un grand pays !
Je l'ai mentionné dans un post précédent, aujourd'hui, malgré un attachement profond à mon pays, malgré la volonté de participer activement au développement de cette "belle" nation, malgré toutes ces convictions, je pense de plus en plus sérieusement à émigrer pour vivre dans un pays ... plus "optimiste", plus pragmatique, plus dynamique ... God save the France !
Christophe