SOCIÉTÉ
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Le prix des pâtes et du riz en janvier
Panique dans les états-majors de la distribution, mercredi et jeudi derniers. Alors que toutes les enseignes s’évertuent à annoncer des baisses de prix, voilà qu’une dépêche, commentant une étude Nielsen, déclare que pâtes et riz ont augmenté de 10 à 11 % en janvier. Des hausses d’autant plus incompréhensibles qu’on observe une baisse des matières premières agricoles depuis juin 2008.
Comme tous mes collègues, j’ai été interrogé par les journalistes et sommé de nous expliquer sur ces hausses. Eh bien, j’ai beau être crédité d’une bonne capacité de communication, j’en suis resté coi.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les relevés de prix effectués par mes services disaient exactement le contraire.
Jugez-en vous-mêmes : sur la période qui va de novembre 2008 à janvier 2009, l’évolution des prix est la suivante :
- Prix de la farine « grandes marques » : - 15 %
- Prix de la farine MDD : - 14,9 %
- Prix des pâtes MDD : - 6,2 %
- Prix des pâtes « grandes marques » : - 6 %
Certes, le prix du riz a continué d’augmenter ces trois derniers mois (+ 4,7 %), mais les accords conclus avec les industriels font qu’il baissera de 11 % début mars.
Comment alors expliquer cette contradiction entre les données statistiques issues des magasins et les études attribuées à Nielsen ?
Réponse : ceux qui ont rédigé les dépêches ont mal lu l’étude Nielsen.
1) L’étude Nielsen ne portait pas sur les prix de janvier, mais sur l’inflation annuelle observée de janvier 2008 à janvier 2009. Nielsen n’a jamais dit que le riz et les pâtes avaient augmenté de 10 % en janvier.
2) Au contraire, s’exprimant dans LSA, Georges Ferronnière, Directeur Marketing de Nielsen, constate des baisses de prix en janvier : « Janvier 2009 confirme…le retournement amorcé fin 2008. L’inflation a ainsi perdu 2 points en deux mois sur l’exhaustif… ».
3) Et il enfonce le clou : «l’inflation à un an des pâtes n’est plus que de 11 %, alors qu’elle était encore de 16 % sur le mois précédent, et avait frôlé les 50 % sur les produits d’entrée de gamme au troisième trimestre 2008».
Bref, tout ça pour dire que la communication sur les prix n’est déjà pas facile. Elle est déjà suspecte quand elle émane du commerçant, alors, vous pensez bien, quand l’information est fausse, quand l’interprétation n’est pas bonne, ça devient mission impossible.
Malgré tout, je confirme et signe. La désinflation est engagée…
80 Commentaires
je vous remercie de vous etre installer a ajaccio j ai voulue profitee des 40% de reduction immediate sur le magazin d ajaccio
et o surprise le pot de nutella a 1.97 je l ai payer 3.29 le pot de 780g prix au kg 2.53 DONC J AI PAS EUE LA PROMO ET EN PLUS JE LAI PAYER PLUS CHER AU KILO idem pour les st michel sable de retz par 4 j ai payer 2.35 au lieu de 1.41 annoncer sur catalogue ai je mal compris l annonce ???? j ai fais mes courses le 27 FEVRIER merci de me repondre
autre question allez vous faire des station essence a ajaccio j avoue que vous seriez mon hero !!!
Travaillant pour un franchisé Leclerc à Erstein,(67),en prestation de service en boucherie traditionnelle;
je me suis mis indépendant suite au résultat d`un regard critique sur mon métier
La perte du respect des bases de pratique:
a savoir,action,réaction,rotation
A mon sens,les formation en boucherie traditionnelle ne sont plus bonne,l`esprit étant plus orienté vers la boucherie libre service.
Vous venez de vous implanter dans ma région,nous permettrait de profiter de votre professionnalisme.
Dans le Bas-Rhin,beaucoup de rayons trad ne sont plus correctement tenus en supermarché,suite a un manque de réaction.
Résultat d`une mauvaise formation a la base.
Mon idée,avec une structure comme la votre,est de mettre une formation interne dans chaque magasin,avec a la clé,une mise en place d`un protocole de travail,afin de réapprendre une implantation attrayante,une rotation équilibrée part rapport au stock de matière première et le respect des fondamentaux comme dirait notre ministre
Mr Laporte
mes 22 ans d`expérience et l`amour de mon métier,me font penser, qu`il faut revoir nos formations en boucherie traditionnelle en profondeur.
Voilà mon souhait pour redonner une image et un professionnalisme a mon métier en supermarché
Merci d`avoir prêté attention a mes doléances
Respectueusement
Mr Beylet Didier
Boucher indépendant
36 rue des officiers
67800 Bischheim
Est il possible que les pâtes soient vendues plus cher?
Je vous explique. J'ai un gamin qui n'aime pas les épinards mais qui compte ses sous. Alors si les pâtes coutent plus cher que les épinards, poursûr qu'il finira par trouver les légumes verts très bon.
Mon fils qui a lu mon écrit m'a disputé.
Excusez moi pour le précédent message car je me suis trompé.
En fait je voudrais que vous vendiez les épinards moins cher que les pâtes.
Vous comprendrez la nuance.
Peut être qu'ainsi les pâtes aux épinards couteront moins cher que les pâtes normales.
Et tout le monde sera content!
Je viens d'avoir ce matin confirmation de la suppression de la réduction de 10% sur la marque Repére le mardi. A la sortie de la caisse plusieurs clients comme moi ne comprennent pas le sens de cette mesure.
En période de crise je ne penses pas que cette décision aille dans le sens d'amélioration du pouvoir d'achat des consommateurs. Le document accompagnant la nouvelle carte ne signale pas cette disposition "annexe"
Avec le nouvel "avantage?" il me faudrait pour recevoir en 2009 l'équivalent des 200€ perçus en 2008 acheter 3000 à 4000 produits Repère soit plus de 15 par jour d'ouverture du magasin!!
Je demande et je ne suis pas le seul le rétablissement du 10% Repére du mardi. Comme on dit dans d'autres circonstances on ne reviens pas sur les avantages acquis.
Merci d'avance de votre réponse
pouvez vous me donner des explications au sujet du procès qui est en cours contre votre société par le service des fraudes comme il a été dit à la tv
cordialement
VOTRE MAGASIN DANS LYON 9 CHAMPVERT IL MANQUE 90% DES PROMOTIONS A 40 % ALORS VIVE
LA PUBLICITE MENSONGERE
Quand on pense que cette île est coincée par un triple cartel :
- grande distribution aux mains de 4 ou 5 familles békés . Premier d'entre eux, le groupe bernard hayot GBH contrôle (excusez du peu) carrefour (bravo l'image corporate) , danone , Renault et la liste est beaucoup plus longue que cela (allez voir sur leur site ). Notez que ce groupe qui contôle toutes les étapes de la distribution (importateur, fabricant sous licence, grossite et détaillant) préfère ne pas publier ses comptes au greffe et payer des amendes ... Je me demande comment Que choisir ne s'est pas saisi du dossier !?
- Cartel de l'essence : une seule raffinerie (SARA) contrôlée par 4 groupes dont Total avec 50% des parts.
- cartel sur le transit métropole /dom où les prix du principal transporteur (CGM) sont 3 à 6 fois plus élevés que pour des transits en Asie du SE...
. Je comprends le sentiment des antillais d'une france à deux vitesses. On aimerait vous entendre sur la question
Je suis une fidèle de vos magasins en tant qu'ancienne hôtesse de caisse et actuellement en tant que cliente. J'habite Perpignan et jusqu'au 7 mars nous avons le catalogue 40% de réduction immédiate. Mais je ne vois pas l'intérêt d'editer un catalogue aussi attractif et de ne pas pouvoir suivre les réapprovisionnements. La plupart des produits voire une grande majorité n'était plus approvisionné au bout de 2 ou 3 jours.
en utilisant un terme un peu fort c'est de la publicité mensongère.
Et si vous me dite que les produits devait êtrelimité par personne cela n'était pas respecté.
Merci pour attention
Cordialement
Mlle Ididov
Pourriez vous interdire à mon père d'écrire sur votre blog car il écrit que des bêtises.
pour le mail du dessus
une solution Cuba libre, mets du coca dans le rhum un peu d'energie brute dans cette miervrerie qu'est la France, ( clique sur le lien), commerçants de daube surmargeant leurs produits alors que la grande distribe ne fait que la culbute,
mais encore on assite aux devrives des destockeurs alimentaires
Difficile de croire que le prix des pâtes baisse mais admettons.
En revanche,il y a trois choses qui baissent vraiment :
1) la représentation des grandes marques italiennes dans les rayons des grandes surfaces en France. Où sont passées les De Ceccho? Agnesi? Voiello? Même Barilla a l'air de rétrécir dans les rayons, c'est dire si c'est la crise!
2) la variété des pâtes. Est-ce que l'on peut sortir de la trilogie penne-coquillette-torsade et du mono diamètre des spaghettis? Il y avait déjà les mêmes pâtes dans le supermarché Rallye de Lorient en 1974. Avant même de parler de biodiversité, comprenez-vous le sens du mot diversité?
3) le prix des pâtes des que vous franchissez la frontière, en Italie. Jusqu'à 1 euro de moins à pâtes équivalentes chez Coop ou Conad par rapport aux GMS en France.
Du coup, j'achète par internet. C'est pas moins cher avec le transport, mais au moins j'ai le choix.
Aujourd'hui,le même problème,cette fois ci je n'ai rien dis,à quoi bon,puisque vous vous moquez de vos clients.
Dans le cadre de mes études a l'IUT de Sceaux en "Techniques de commercialisation", orientation "commerce international", moi aussi que d'autres camarades sommes amenés a mettre en place une soirée SIDACTION dont tous les fonds seront reversés a SIDACTION.
Pour la financer, nous avons besoin de SPONSOR, et E.LECLERC pourrait peut être nous aider a mettre en place ce projet.
Ainsi, nous souhaiterions savoir si vous pouviez nous apporter un geste pécuniaire ou même alimentaire afin d'aider SIDACTION pour la lutte contre le SIDA.
Je vous remercie par avance de l'intérêt que vous porterez a ce message.
Ashvir UJOODHA
Bravo Edouard et MERCI
Un petit vieux de sailly labourse
Je souhaiterai vous rencontrez afin de vous faire connaitre et partager une invention ECO EMBALLAGE, une solution pour diminuer notre consommation d’emballage sur les produits alimentaires et produits ménager de base.
Nous somme tous conscient que l’avenir de notre planète passe par notre prise de conscience à diminuer notre impacte sur l’environnement et de concilier consommation et diminution de l’utilisation des ressources naturels.
Cette invention consiste à facilité le consommateur a acheté des produits de consommation courante en vrac comme (le riz, les pates, le café, les céréales…… Liquide vaisselle, shampooing, gel douche, lessive…..) Sans emballages. Ces produits peuvent être vendus en vrac dans des distributeurs automatiques ce qui facilite le conditionnement et le temps de mise en rayon, le client viendra muni d’une mallette de transport de boite alimentaire et bidon de liquide rechargeable pour ce réapprovisionné.
Cette solution peut avoir un impact considérable sur nos déchets et apporter une consommation économique, écologique et renouvelable.
Au niveau marketing, l’image du supermarché écologique pourra avoir un impact et une longueur d’avance sur ces concurrents.
Dans l’attente de vous rencontrez, veuillez recevoir mes sincères salutations.
Bureau d’étude
MECA CONCEPT
M. Laurent STAFFE
Du prix des pates au prix des produits hightech, la comparaison n'est pas simple non plus chez les e-marchands... mais cela avance: www.latransparencedesprix.com
A bientot, Florent
Lors de votre passage au JT de 19 heures du samedi 7 mars 2009 sur Antenne Réunion vous avez tout d’abord dénoncé qu’: « il n’y a pas une culture de concurrence, il n’y a pas une culture de prix bas, il n’y avait pas cette volonté d’être performant sur les prix bas » à la Réunion.
Par ailleurs, vous avez ajouté que : « C’est quand même pas normal aujourd’hui que moi j’importe dans les nouveaux Centres Leclerc(15) de l’eau en bouteille et qu’on soit moins cher que l’eau produite ici localement alors qu’il y a les coûts de transports pour venir de métropole ! et que c’est quand même pas normal quand même aujourd’hui qu’on soit obligé de faire pression et de menacer d’importer des dizaines de containers de coca-cola ou de produits laitiers pour que la production locale soit obligée de baisser ses prix ! ».
Enfin, vous avez aussi, à juste titre souligné, que : « La filière locale ce n’est pas parce qu’elle est locale qu’on doit lui décerner une virginité en matière de prix ! ».
L’éloignement de la Réunion de l’hexagone et son insularité sont propices, entre autres dans la Grande Distribution Locale, à la constitution de monopoles voire d’oligopoles. Dans ces conditions l’inexistence de la concurrence, entre autres dans la Grande Distribution Locale, est donc, à la Réunion et dans les autres Dom, une réalité incontournable.
Toutefois, ma petite expérience d’inspecteur des impôts à la retraite, originaire de Lens dans le Pas de Calais, installé à la Réunion depuis 20 ans, me permet de penser que vous avez la capacité, si vous le souhaitez, de faire bouger les lignes en matière de concurrence dans la Grande Distribution Locale.
C’est ainsi que j’ai décidé, par curiosité, après avoir visité et étudié votre site quiestlemoinscher.com de faire une petite étude comparative entre les produits de marques nationales identiques et non similaires vendus dans l’hexagone et dans la Grande Distribution Locale. Bien que cette étude soit très limitée, elle a néanmoins permis de mettre en évidence des marges brutes commerciales hors taxes (tva et octroi) et hors frais d’importation très importantes dans la Grande Distribution Réunionnaise. Ainsi, par exemple sur un paquet d’un kilo de spaghetti Panzani vendu 1,55 € en métropole il ressort une marge brute moyenne de 71.74 % et 95.71 % si on retient votre prix moyen de 1,36 € dans les enseignes Leclerc de votre dernier échantillon. Ce calcul a été effectué en prenant un coefficient de frais d’importation estimé à 20% et une marge bénéficiaire moyenne estimé à 30 % pour la Grande Distribution Métropolitaine afin de déterminer le prix d’achat hors taxe du kilo de spaghetti Panzani. La finalité de cette petite étude très sommaire était de mettre en évidence l’importance des marges brutes commerciales hors taxes pratiquées dans la Grande Distribution à la Réunion.
Dans ces conditions, je vous proposerais de bien vouloir envisager de mettre en ligne sur internet en vous inspirant de la méthode de quiestlemoinscher.com :
1) Un comparatif de prix que vous publiez dans les journaux locaux en l’étendant si possible à 100 produits voire davantage si possible. D’ailleurs, les réactions n’ont pas tardé dans la mesure où Vindémia vient de publier sa propre liste comparative tout en contestant la validité de la vôtre. Les choses seraient donc en train de bouger dans ce monde idyllique de la Grande Distribution Réunionnaise où régnait une entente parfaite !
2) Un nouveau comparatif de prix entre les produits des marques nationales identiques vendus dans la Grande Distribution Réunionnaise et ces mêmes produits figurant sur le site quiestlemoinscher.com. Ce nouveau comparatif aurait l’avantage de mettre en exergue le différentiel de prix pour un même produit de marques nationales identiques entre les Grandes Enseignes de l’Hexagone et la Grande Distribution Locale.
Ces études comparatives en ligne en faciliteraient leur consultation et permettraient d’éclairer les consommateurs réunionnais afin de guider voire d’orienter leur choix. En effet, il semblerait qu’ils ne soient pas encore conquis par l’ouverture des quinze enseignes Leclerc comme semblerait l’affirmer un article du Journal de l’ile du samedi 28 mars 2009 qui en pages 14 et 15 titrait : « Les prix insensibles à l’ « effet Leclerc » ».
En ce qui me concerne j’ai la conviction que les enseignes Leclerc ouvertes à la Réunion peuvent relever, si vous le souhaitez, le défi des prix dans la Grande Distribution Locale. C’est un vrai challenge qui s’offre à vous qui ne pourra que renforcer votre crédibilité même si cela dérange ou perturbe vos détracteurs. Partant de l’adage que « rien n’est jamais acquis définitivement » , tous les espoirs sont permis pour enfin introduire une vraie concurrence dans la Grande Distribution Réunionnaise.
Enfin, permettez-moi de vous dire que j’apprécie particulièrement votre excellent état d’esprit, votre souci de toujours bien faire, la pertinence de vos convictions dont certaines sont frappées par le sceau du bon sens ainsi que votre esprit d’indépendance marqué entre autres par votre non appartenance au MEDEF car cela vous permet, malgré certains désagréments, de conserver votre libre arbitre. Ce qui n’a pas de prix !
En espérant que cette petite contribution, sans prétention, vous permettra de faire évoluer un peu les lignes dans le domaine de la Grande Distribution Réunionnaise.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Michel-Edouard Leclerc, l’assurance de ma considération distinguée.
Bernard CHARLET-BRIGE
Lors de votre passage au JT de 19 heures du samedi 7 mars 2009 sur Antenne Réunion vous avez tout d’abord dénoncé qu’: « il n’y a pas une culture de concurrence, il n’y a pas une culture de prix bas, il n’y avait pas cette volonté d’être performant sur les prix bas » à la Réunion.
Par ailleurs, vous avez ajouté que : « C’est quand même pas normal aujourd’hui que moi j’importe dans les nouveaux Centres Leclerc(15) de l’eau en bouteille et qu’on soit moins cher que l’eau produite ici localement alors qu’il y a les coûts de transports pour venir de métropole ! et que c’est quand même pas normal quand même aujourd’hui qu’on soit obligé de faire pression et de menacer d’importer des dizaines de containers de coca-cola ou de produits laitiers pour que la production locale soit obligée de baisser ses prix ! ».
Enfin, vous avez aussi, à juste titre souligné, que : « La filière locale ce n’est pas parce qu’elle est locale qu’on doit lui décerner une virginité en matière de prix ! ».
L’éloignement de la Réunion de l’hexagone et son insularité sont propices, entre autres dans la Grande Distribution Locale, à la constitution de monopoles voire d’oligopoles. Dans ces conditions l’inexistence de la concurrence, entre autres dans la Grande Distribution Locale, est donc, à la Réunion et dans les autres Dom, une réalité incontournable.
Toutefois, ma petite expérience d’inspecteur des impôts à la retraite, originaire de Lens dans le Pas de Calais, installé à la Réunion depuis 20 ans, me permet de penser que vous avez la capacité, si vous le souhaitez, de faire bouger les lignes en matière de concurrence dans la Grande Distribution Locale.
C’est ainsi que j’ai décidé, par curiosité, après avoir visité et étudié votre site quiestlemoinscher.com de faire une petite étude comparative entre les produits de marques nationales identiques et non similaires vendus dans l’hexagone et dans la Grande Distribution Locale. Bien que cette étude soit très limitée, elle a néanmoins permis de mettre en évidence des marges brutes commerciales hors taxes (tva et octroi) et hors frais d’importation très importantes dans la Grande Distribution Réunionnaise. Ainsi, par exemple sur un paquet d’un kilo de spaghetti Panzani vendu 1,55 € en métropole il ressort une marge brute moyenne de 71.74 % et 95.71 % si on retient votre prix moyen de 1,36 € dans les enseignes Leclerc de votre dernier échantillon. Ce calcul a été effectué en prenant un coefficient de frais d’importation estimé à 20% et une marge bénéficiaire moyenne estimé à 30 % pour la Grande Distribution Métropolitaine afin de déterminer le prix d’achat hors taxe du kilo de spaghetti Panzani. La finalité de cette petite étude très sommaire était de mettre en évidence l’importance des marges brutes commerciales hors taxes pratiquées dans la Grande Distribution à la Réunion.
Dans ces conditions, je vous proposerais de bien vouloir envisager de mettre en ligne sur internet en vous inspirant de la méthode de quiestlemoinscher.com :
1) Un comparatif de prix que vous publiez dans les journaux locaux en l’étendant si possible à 100 produits voire davantage si possible. D’ailleurs, les réactions n’ont pas tardé dans la mesure où Vindémia vient de publier sa propre liste comparative tout en contestant la validité de la vôtre. Les choses seraient donc en train de bouger dans ce monde idyllique de la Grande Distribution Réunionnaise où régnait une entente parfaite !
2) Un nouveau comparatif de prix entre les produits des marques nationales identiques vendus dans la Grande Distribution Réunionnaise et ces mêmes produits figurant sur le site quiestlemoinscher.com. Ce nouveau comparatif aurait l’avantage de mettre en exergue le différentiel de prix pour un même produit de marques nationales identiques entre les Grandes Enseignes de l’Hexagone et la Grande Distribution Locale.
Ces études comparatives en ligne en faciliteraient leur consultation et permettraient d’éclairer les consommateurs réunionnais afin de guider voire d’orienter leur choix. En effet, il semblerait qu’ils ne soient pas encore conquis par l’ouverture des quinze enseignes Leclerc comme semblerait l’affirmer un article du Journal de l’ile du samedi 28 mars 2009 qui en pages 14 et 15 titrait : « Les prix insensibles à l’ « effet Leclerc » ».
En ce qui me concerne j’ai la conviction que les enseignes Leclerc ouvertes à la Réunion peuvent relever, si vous le souhaitez, le défi des prix dans la Grande Distribution Locale. C’est un vrai challenge qui s’offre à vous qui ne pourra que renforcer votre crédibilité même si cela dérange ou perturbe vos détracteurs. Partant de l’adage que « rien n’est jamais acquis définitivement » , tous les espoirs sont permis pour enfin introduire une vraie concurrence dans la Grande Distribution Réunionnaise.
Enfin, permettez-moi de vous dire que j’apprécie particulièrement votre excellent état d’esprit, votre souci de toujours bien faire, la pertinence de vos convictions dont certaines sont frappées par le sceau du bon sens ainsi que votre esprit d’indépendance marqué entre autres par votre non appartenance au MEDEF car cela vous permet, malgré certains désagréments, de conserver votre libre arbitre. Ce qui n’a pas de prix !
En espérant que cette petite contribution, sans prétention, vous permettra de faire évoluer un peu les lignes dans le domaine de la Grande Distribution Réunionnaise.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Michel-Edouard Leclerc, l’assurance de ma considération distinguée.
Bernard CHARLET-BRIGE