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Pharmaciens et docteurs en pharmacie : le vrai, le faux

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Je continue de commenter quelques verbatim relevés dans la presse ou sur ce blog. « Les docteurs en pharmacie de EL  n’ont pas le même statut que les pharmaciens »
  • Vrai : Contrairement à d’autres pays européens, dans notre pays, on est « pharmacien » en titre que si l’on est propriétaire d’un fonds de commerce. On peut être pharmacien salarié dans l’industrie, pas dans le commerce. Mais la différence de statut n’est pas une différence de qualité de diplôme.
« La compétence des docteurs en pharmacie sous enseigne EL est moindre que celle d’un pharmacien »
  • Faux, ils ont fait les mêmes études et ont le même niveau de compétences.
« Les docteurs en pharmacie de EL ne sont pas inscrits au Conseil de l’Ordre »
  • Vrai. C’est une qualité qui leur est refusée puisqu’il n’y a pas, au Conseil de l’Ordre, de section « pharmaciens salariés du commerce ». Mais ce n’est pas de leur fait, ni le signe d’un refus de leur part.
« Les docteurs en pharmacie de E. Leclerc ne seraient pas soumis à la même déontologie »
  • Faux : Nos docteurs en pharmacie s’engagent à respecter toutes les dispositions qui sont exigées par le ministère de la santé et les laboratoires. (Conditions de commercialisation, disposition des produits, information, conseils, contrôles, etc.). S’il s’agit de renforcer le contenu d’un tel cahier des charges, pas de problème pour le respecter.
« Salariés, ils seront soumis au diktat du capital (sic) »
  • Vrai, mais alors comme pour tout pharmacien d’officine. A qui veut-on faire croire qu’une pharmacie libérale est un service public dont la gestion est exempte de critères de rentabilité ? Si c’était vrai, il n’y aurait pas de tels écarts de prix ou de marges en officine.
  • C’est vraiment un mauvais débat. Ou alors il faudrait supposer que la déontologie ne pourrait être garantie que par des patrons propriétaires, à l’exclusion de tout salarié, fût-il docteur en pharmacie de l’industrie ou du commerce. Voilà une affirmation qui plairait à Besancenot !

128 Commentaires

Monsieur Fab,

Avant de retourner au bistrot quelques réflexions bien réelles :
- Salaire moyen net d'un pharmacien titulaire : 91.000 euro/an, salaire moyen d'un dirigeant de PME...42.000 je crois...
- 10 plaintes de l'ordre des pharmaciens contre moi en 1 an. Ayant une pharmacie " discount", et étant l'objet de menace (physique et verbale) mes confrères ont écrit qu'ils voulait "ma peau et me couler" je cite car je les dérangeais en pratiquant des prix bas.
Vous comprendrez pourquoi je bois au bistrot.
Quant à mes compétences en économie quand on fait 1.8, 2 voir 2.5 en coeff, moi j'appelle çà de l'arnaque, mais c'est mon coté défenseur des travailleurs pauvres.
Quant je vois un médicament acheté 1 au labo remboursé 2.5 par la sécu et vendu 3 par le pharmacien, "je me marre" aurait dit Coluche.
hello
Si Leclerc est capable de vendre les médicaments OTC moins cher c'est lié à la puissance de sa centrale d'achat car sa marge brute est sensiblement la même que l'officine.
Hors Leclerc ne controlera que 20% du marché de l'OTC cf. MEL et les 80% restant seront dans les mains de 22.500 officines peu ou pas organisées.
La solution c'est donc de se centraliser (pas de se regrouper pour jouer sur les mots) avec des engagement sur les quantités (et la qualité), en faisant des choix sur la liste des fournisseurs (le leader, le n° 2 ou 3 et un outsider) et non en payant 100 euros de cotisation annuelle...
l'exemple du marché de l'optique est très interessant pour évaluer ce qui se passera en officine avec des intégrés , des franchisés, des regroupés, des indépendants...
Jack (Pharmacien)
Quant je vois un médicament acheté 1 au labo remboursé 2.5 par la sécu et vendu 3 par le pharmacien??????
les médicaments remboursés par la secu ont une marge réglementée
de quels produits parlez vous
des noms!!!!!!!
jack
@Michel,
Toi et moi faisons certainement partie d'une génération de pharmaciens pour qui le pouvoir d'achat est une préoccupation importante. Je prends le plus grand soin pour établir mes prix de vente, et "égorge" mes fournisseurs le plus possible, non pas pour m'en mettre "plein les fouilles", mais pour proposer le juste prix à ma clientèle. Les différents canaux d'approvisionnement font aujourd'hui, qu'il est suicidaire de résonner en coefficient. Si tous les pharmaciens ne référençaient qu'un seul voir deux labos pour de l'ibuprofène, il y a fort à parier qu'on retrouverait une certaine homogénéité sur les prix de ventes. Hors, l'incroyable exhaustivité de nos références fait que bien entendu les prix peuvent varier. C'est exactement la même chose dans la GD : y'a des leaders, des prix d'appel, etc... Bien entendu, tout n'est pas discounté. Quoiqu'il arrive, une entreprise a besoin de marge, pour offrir un meilleur service : financement de l'augmentation de stock, renforcement de l'équipe avec du personnel qualifié, investissement matériel, bref, la vie d'une entreprise quoi. Sauf que, à la différence de la GD, l'officine offre un panel de services non négligeable à la population : gardes, gestion du tiers payant, demain HSPT et je passe les milliers de petits services rendus quotidiennement à nos patients. Prix et qualité de service ne sont pas incompatibles en pharmacie, et le réseau n'a pas à rougir de ses prestations, même si bien sûr, comme dans toutes les professions, on trouvera des brebis galeuses.
Enfin, cher Michel, je confirme qu'il est possible de vendre Nurofen moins de 2euros sans se ramasser 10 plaintes de l'ordre. Que l'on respecte ou non cette institution, chacun voit midi à sa porte. En revanche, je tiens à souligner fermement qu'en aucun cas l'ordre des pharmaciens intervient sur la politique économique de la profession ! Il est peut être nécessaire qu'il réfléchisse à la manière dont les officines pourraient communiquer, je te l'accorde. Ne serait-ce que pour répondre à MEL sur la question très précise du pouvoir d'achat. Mais la déontologie fait partie de notre métier, sans elle, il y a belle lurette qu'on retrouverait l'aspirine vendue en lot. Soyons sérieux !
Toujours le même problème pour réformer, les privilégiés ne veulent pas qu'on touche à leur trésors. Courage monsieur MEL, il faut une vrai politique de droite de la concurrence pour améliorer le pouvoir d'achat des Français. Je suis outrée par le fait qu'on puisse vendre un médicament trois fois plus cher que son coût initial. Et en plus entendre les pharmaciens dire que c'est normal alors là les bras m'en tombent. Pire que les enseignants...
Cher Michel je ne sais pas si c'est le bistrot mais j'ai un peu de mal à voir une certaine cohérence dans tes propos.
Pour les dirigeants de PME il faudrait peut être rajouter que la disparité est très importante, toutefois il est admis que le salaire d'un dirigeant de PME est bas si on le compare au salaire d'un cadre ou d'un cadre sup d'une grande entreprise (et sans parler des dirigeants des entreprises du CAC 40).
Qu'entends tu par plainte du conseil de l'ordre ? la plainte sous entend l'intervention d'un tiers... personnellement il m'est arrivé d'avoir des coups de téléphone et des courriers du conseil de l'ordre pour un cas assez similaire, peut on leur reprocher de jouer leur role afin que les tensions s'apaisent?
Si réaliser des coefficients de 1,8 etc c'est de l'arnaque que dire des coéfficients appliqués dans l'optique la parfumerie ou autres? un coefficient sorti de son contexte ne veut strictement rien dire.
Merci de m'éclairer sur le médicament acheté 1 remboursé 2,5 et vendu 3 ????????
Parler d'arnaque à la sécu pour des produits à prix fixés par l'administration.... on peut dire qu'il y a comme un biais dans le raisonnement.
Je trouve le couplet sur le défenseur des pauvres assez malvenu
Cordialement
Je plussoie, et indique être également assez curieux de comprendre cette histoire de dépassement de prix de vente sur un MEDICAMENT remboursé par la sécurité sociale, c'est juste illégal, et relève tout simplement du pénal.
@Jean Charles, ne croyez pas que la concurrence n'existe pas dans les officines. Si certaines appliquent des marges plus importantes que d'autres, il vous est tout à fait possible de vous diriger vers les plus compétitives. C'est tout simplement la liberté de marché si chère à la droite. On ne peut vouloir plus de concurrence, et s'étonner de ses manifestations. Oui, il y a des différences de prix entre les pharmacies : des chères, des "normales", des "discount"... Comme dans la GD : l'épicerie Casino de quartier est plus chère que Lidl... Sauf que l'épicerie de quartier est ouverte le dimanche matin... Bref, Leclerc n'a rien inventé, et les pharmaciens n'ont pas de leçon à recevoir pour ce qui est de se concurrencer férocement.
Alors s'ils font pire dans la parfumerie... Ca c'est de l'argument. On croit rêver.
Hello
Revenons sur quelques points
1/ Il est totalement interdit de vendre des médicaments à un prix supérieure à celui fixé par la sécu
2/ Il existe quelques médicaments non remboursés avec un prix maximum conseillé ex : le Néocodion en comprimé et les pharmaciens doivent absolument respecter ce prix maxi
3/ La notion de coefficient multiplicateur TTC pour les produits non remboursés (coef sur prix grossiste ou sur prix remisé) est de plus en plus dépassée car c’est plutôt l’adéquation entre le marché (les consommateurs) et le distributeur (l’officine) qui détermine le prix vente consommateur (PVC). Il semble néanmoins possible d’utiliser des coefficients multiplicateurs en fonction de son environnement concurrentiel et du pouvoir d’achat de sa clientèle pour les très nombreux petits produits à faible rotation car vu le grand nombre de références en pharmacie il est difficile de faire une étude de prix pour chaque produit cf. 20/80.
4/ Le ratio PVC de 2 à 3 entre différentes officines dans la même ville est lié à 2 éléments : 1 La politique prix des officinaux avec les 2 extrêmes (hard discounter ou premium). 2/ Le canal d’approvisionnement : directe et indirecte avec les remises qui sont liées à la politique commerciale des laboratoires (quanti, assortiment….)

 Il faut donc bien acheter = sell in (prix le plus bas et le bon assortiment en pensant au sell out)) et pour cela il faut rééquilibrer les relations entre distributeurs (officines) et fournisseurs (Laboratoires) en centralisant les achats et les référencements comme le fait Leclerc et les autres de la GMS et définir pour chaque produit le PVC adapté.
Le prix adapté ce défini en fonction de la zone de chalandise et de l'objectif financier du distributeur (marge en % et en masse)
En restant 22.500 officines indépendantes nous n'avons aucune chance face aux évolutions de la distribution

Simulation pour atteindre les 27% de marge brute de l'officine
TVA% share% Marge Brute % Coef X TTC
2,10% 75% 22% 1,31
5,50% 15% 42% 1,82
19,60% 10% 42% 2,06
100% 27,0%
les 22% de marge brute sur le 2.1% est liée à la substitution sur les génériques
Jack (pharmacien)
@Jean Charles, argument de bistrot contre argument de bistrot, vous tirez bien votre épingle du jeu. Dans le style "tous pourris", crs "ss", enseignants "fainéants" etc. on peut dire qu'avec vous, c'est le festival des lourdeurs ! Allons, allons, puisque c'est d'actualité avec Auchan et son nouveau concept "bapri", expliquez nous comment il est possible de vendre discount sans rogner sur le service. Aujourd'hui, pour faire du discount en GD, il faut équiper le magasin de caisses automatiques, supprimer des références, demander au client de faire le boulot lui même... Avec votre vision tellement anarchique de l'économie, expliquez moi ce que serait une généralisation du discount en pharmacie ? Une baisse de service : très bien. Plus de gardes, plus de pharmaciens adjoints et encore moins de préparateurs. Vous voulez qu'on vous prenne la tension ? Ça va pas être possible madame, mon personnel est débordé ...
Allons, finissons en avec ces discussions stériles autour du fait qu'un pharmacien serait un odieux profiteur du système. La profession est plébiscitée par ses patients pour la qualité et le sérieux de son boulot. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne prennent pas en compte les difficultés économiques des français, et adaptent réellement leur politique commerciale. Je le répète encore et encore, la très grande majorité des pharmacies aujourd'hui est plus que dynamiques quant à ses prix. Et si il existe des différences, c'est que tout simplement la concurrence existe. Merci de vous tourner vers ces enseignes et de constater par vous même.
Je suis disposée à vous croire mais si c'est vrai pourquoi diable l'empêcher de participer à ce marché? Si les propriétaires de pharmacie ne sont pas des privilégiés de situation et que Leclerc n'apporte rien sur ce marché pourquoi refuser de vérifier s'il tient sa parole. Comprenez si effectivement il ne peut pas faire ce qu'il dit, laissez le donc se planter en beauté. Le fait d'y être farouchement opposé laisse supposer que vous avez peur de perdre un privilège et crée chez nous autres consommateurs une certaine méfiance.
Cher Jean Charles puisque vous revenez à des considération moins primaires je vais me permettre de vous répondre, mon opposition vient essentiellement du fait que MEL nous demande de monter sur un ring alors que nous aurions les mains attachées dans le dos, est ce normal? serait il alors normal que ni les pharmacies ni les groupement n'aient le droit de communiquer, est il normal qu'on nous interdise la constitution de holdings ? était il normal qu'on nous interdise la constitution de centrales d'achat ? etc etc
Je dois dire que le discours parfaitement hémiplégique d'un MEL qui ne sait parler que de prix et ne parle jamais de santé a tendance à me faire l'effet du poil à gratter, vous ne vous êtes jamais posé la question du pourquoi il ne parle jamais de santé?
Et puisque l'on revient effectivement à une conversation qui relève moins du commerce des cafetiers, j'ajouterai que je suis tout à fait favorable à ce que Leclerc vende des médicaments, dans la mesure où il s'acquitte des mêmes obligations que les officines : service de garde, réglementation ne transigeant pas avec la présence physique de pharmaciens diplômés, code de la santé publique, ... Tout cela, MEL ne peut le fournir. Si les pharmaciens ont un monopole de délivrance des médicaments, on leur demande en revanche des contre parties qui ne sont pas négligeables : continuité des soins, réglementation drastique, participation à la maîtrise des dépenses de santé, personnel qualifié, conventionnement tiers payant... Voilà ce qui assure aujourd'hui un réseau de proximité fiable en termes de santé publique. En voulant croquer sa part sans se compliquer la vie, MEL ne fait pas de la santé, juste du commerce. Le beurre et l'argent du beurre, sans se fatiguer à traire la vache...
olivier
pharmacien responsable d'une parapharmacie en iles de france ex pharmacien chez l eclerc
moi je vais dire une vérité une vraie
c'est que les pharmaciens d'officines en majorité
ont apprit a se remplir les caisse en dormant et qu'il est temps de se remuer leurs fesses excusez ma façon , mais j'avais besoin de le dire
Qui suis-je ?

- Je suis un commerçant, mais je ne pousse jamais à la vente et je suis même parfois obligé de vous refuser des produits que j'ai pourtant en stock. (je ne dois pas être un supermarché)

- Je vous conseille et vous offre la totalité de mon savoir et de mon expérience tous les jours sans rendez-vous et gratuitement ! (Je ne dois pas être un avocat..)

- Les prix de 80% de ce que je vends sont dictés par la même personne qui me les paye. (Vous imaginez rentrer dans un garage, fixer vous même le prix d'une voiture et la payer ce prix là !)

- Je vous accueille, vous écoute, vous livre sans suplément, vous répare quand vous arrivez en détresse; et tout ça gratuitement !

- Moi et mes collégues d'autres magasins, nou nous relayons pour pouvoir vous servir toutes les nuits, les week ends et les jours fériers. (c'est maintenant sur, je ne suis pas un supermarché !)

- Nous tenons à votre disposition près de 19000 références produits dont vous pouvez disposer en moins de 24h (si nous ne les avons pas déjà).

Mon nom ? c'est Pharmacien !
Et peu m'importe ce qu'on peu dire sur moi, la fierté de mon métier je la lis sur le visage de mes patients reconnaissants !
BONJOUR
EX PHARMACIEN CHEZ LECLERC
je dis aux pharmaciens sans exception qu'une réussite ça se mérite y'a pas a faire un schéma
que le meilleur gagne
Cher Olivier à part ces banalités tu as quoi à dire ?
cher romanin
banalités !!! c est ton avis ça restera que ton avis ça ne depassera pas le metre carre ou tu te situe
"Une réussite ça se mérite", "que le meilleur gagne" que tu le veuilles ou non ce sont des lieux communs, en tant qu'ancien pharmacien chez Leclerc tu as certainement d'autres choses à dire pour étoffer et enrichir le débat commun.
Merci de m'avoir lu et de ne pas voir dans ces propos une quelconque agressivité
cher romanin
a part cette banale verite je n ai rien a dire
les chien aboieront la caravane passera ! c' est trop
tard pour agir
bon courage
Pourquoi interdire les grandes surfaces à vendre les médicaments si elles disposent d'un bon personnel diplômé ?

Tout simplement pour éviter que les pharmacies soient obligés de baisser leurs prix et donc leurs marges .

Créer de la concurrence permet de pouvoir être soigné au meilleur prix !
Mais les prix ne baisseront pas si les médicaments sont vendus en grande surface : la preuve en Italie...
Ils baisseront dans un premier temps, puis ils remonteront encore plus haut qu'au départ. D'après toi, Jonathan, pourquoi les grandes surfaces achètent le poulet 2,11 €/kg et le revendent 12,85 €/kg ?
C'est vrai ça,
pour quel raison nos gentils pharmaciens, patrimoniaux, et à plusieurs fois le smig, auraient il peur du gentil MEL et ses armées de smicards ?
Pour quel raison cette profession abandonnerais ses gentilles marges, remboursées d'ailleurs sans soucis par notre gentille sécu et nos mutuelles et ceux qui y ont encore droit...

En gros : très riches petits commercants contre smicard employés qui peuvent continuer à developper la fortune de MEL;..

No cemment
@BASIL
Le SMIG ça fait pas jeune jeune ça ..... t'es toujours à la SFIO?
La conclusion à la "tous pourris" ne fait pas vraiment avancer le débat et n'appelle effectivement aucun commentaire ,le seul point interessant mais qui est hors sujet est ce problème des personnes qui n'ont pas droit à la CMU et qui ne peuvent se payer une mutuelle (éstimées à deux millions)donc CMU à repenser tout en intensifiant la lutte contre la fraude
On ne demande pas à Leclerc de nourrir gratuitement les personnes en détresse, pas plus qu'il n'est possible de demander aux pharmaciens de donner gratuitement leur stock. La sécu rembourse ce qu'elle peut, et préfère orienter ses ressources vers les thérapeutiques lourdes. La différence entre votre pharmacien de quartier et un supermarché est tellement immense que je ne comprends pas où se situe le débat : combien de nos confrères proposent des centaines de fois par jour d'avancer les médicaments, de mettre en crédit les médicaments non remboursables en fin de mois difficile, de mettre les dossiers en attente, tout cela parce que le patient aura omis de présenter ses papiers de prise en charge à jour... Ces petits services, c'est du concret. Je ne parle plus de santé ici, puisque seul l'économie a droit de citer ici. Donc parlons le langage du marchand. Quand vous arrivez à la caisse de votre supermarché, si par malheur il vous manque 5 centimes sur votre caddie à 250 euros, vous a t-on déjà proposé de repasser plus tard vous acquitter de cette terrible dette ? Les pharmaciens, dans leur côté commerçant (encore une fois, je ne parle pas de santé) ont un niveau particulièrement élevé de service. Si vous ne le ressentez pas, changez immédiatement de crèmerie... Bien sûr, il n'est pas évident pour quelqu'un de jeune et en bonne santé qui ne fréquente les pharmacies qu'une fois par an pour se dépanner d'une brosse à dent de percevoir ce haut niveau de service. Il est en revanche plébiscité par ceux qui malheureusement sont amenés à nous rencontrer quotidiennement. Préserver l'homogénéité et la pérennité de ce réseau revient tout simplement à préserver une offre de santé cohérente à ceux qui en ont besoin. Les pharmaciens ne sont pas stupides : le constat d'une donne économique modifiée ne leur a pas échappé : crise, déficits de la sécu, paupérisation générale... Aussi, regardez tout près de chez vous, le pharmacien sympa, professionnel de santé et dynamique commercialement vous ouvre ses portes. Demandez lui conseil, c'est gratuit. Faites lui prendre votre tension, c'est gratuit. Demandez lui n'importe quoi qui relève de sa compétence médicale, il se fera un plaisir de vous orienter au mieux de vos intérêts. Réveillez le à 3h00 du matin en garde, pour peu que vous soyez un minimum reconnaissant de son service, il vous le rendra 100 fois !
Bien à vous,
Le pharmacien de garde.
Ben pour moi leclerc c est comme les pharmacies lafayette, plus on en parle plus ca fonctionne.
Pour l'usine a gaz de toulouse, ca fait quand meme quinze ans que ca existe, croyez vous vraiment que les banques suivraient si l affaire n etait pas rentable.....un peu de bon sens...
BONJOUR TINTIN
JE SUIS D ACCORDS AVEC TOI LE MONDE A CHANGER IL FAUT CHANGER IL FAUT S ADAPTER .....VOILA ...
Alors, nous pouvons sans aucun doute dire que ce qui intéresse MEL dans la pharmacie, c'est inéluctablement l'argent, mais venant de la part des pharmaciens, prendre le grand public pour des ***, personne ne ce voile la face, le pharmacien c'est enrichi, il est très attaché a son tiroir caisse ! Combien de fois il ne souhaite pas référencer des produits de qualité à cause de sa marge trop faible, combien font encore des préparations magistrales ? Combien disposent de bureaux pour dispenser des conseils en toute confidentialité ? ...

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