© Le moniteur des pharmacies n° 2724 du 05/04/2008
Il suffit de lire les commentaires outranciers affichés sur ce blog depuis le week-end dernier : le débat sur le prix des médicaments, fussent-ils sans ordonnance et promis par le gouvernement à passer « devant le comptoir », est impossible. A l’image de cette caricature parue dans Le Moniteur des Pharmacies de cette semaine, la profession n’aurait d’autre argument que l’invective, le mépris : « T’es épicier, donc t’es un commerçant, donc t’es un voleur, donc touche pas à mes médicaments ! »
Je le dis tout net, je ne répondrai pas à cette vague d’opprobre. Je n’avais pas l’intention de partir en croisade contre les pharmaciens. Je les respecte et respecte leur métier. Je ne rentrerai pas dans une querelle corporatiste. Et pas plus, je ne me livrerai à une polémique inutile avec Roselyne Bachelot.
(Si notre publicité est mensongère, qu’on la fasse cesser. Mais je rappelle que déjà le CSA a rectifié le BVP, et que le Juge des référés n’a pas eu à donner suite.)
De toute façon, à chaque fois c’est pareil. Tout le monde convient qu’il faut ouvrir l’industrie et le commerce français à la concurrence, que notre économie est paralysée par les rentes et les chasses gardées. Mais c’est toujours pour mieux cibler l’assiette du voisin. « Touche pas à mes stations-service, ma pharmacie, mon grand magasin, ma parfumerie, ma librairie… ».
Le marché des produits d’automédication et plus encore celui des produits de santé est en constante expansion. Il y a de place pour un réseau pluriel de distribution (y compris, demain, avec l'arrivée d'internet et des chaînes de pharmacies).
1)
Les faits, rien que les faits
Je peux comprendre l’amertume d’une profession empêtrée dans de réelles difficultés (baisse de CA dans les zones rurales, accroissement des charges d’exploitation et de la paperasserie, difficulté de transmettre le patrimoine, impossibilité pour les jeunes d’amortir l’acquisition de fonds trop chèrement évalués, etc. !). Mais les faits sont là.
Ce n’est pas E. Leclerc qui a enjoint au gouvernement français d’ouvrir le secteur à la concurrence, c’est la Commission Européenne, depuis que des chaînes succursalistes de pharmacies (type Boots en GB) se sont vues interdire l’accès du territoire français.
Ce n’est pas E. Leclerc qui a décidé de dérembourser les produits d’automédication familiale, ce sont les derniers gouvernements, sans que d’ailleurs les pharmaciens n’y aient trouvé à redire.
Et ce n’est surtout pas à cause de E. Leclerc que ces produits, une fois déremboursés, ont augmenté de 36 % en moyenne (chiffre IMS) pour ceux de la vague de 2006 et de 30 % pour la dernière vague.
L’impact sur le pouvoir d’achat des Français est double : ce qui était remboursé devient payant ; et les prix étant dérégulés, la facture augmente. Voilà qui vient mal à propos plomber le budget des Français déjà mis à mal par l’augmentation du prix de l’énergie et des denrées alimentaires.
2)
L’offre des parapharmacies E. Leclerc
Conscient que le dérapage des prix pourrait relancer le débat sur la politique même du déremboursement (sur son bien-fondé), le gouvernement a sollicité la profession pour souscrire un accord de modération. Le gouvernement imagine aussi que les consommateurs / patients seront enclins à comparer et à faire pression sur les étiquettes.
Qu’on me permette d’avoir des doutes sur le résultat. Dans tout secteur d’activités (fussent-elles hyper spécialisées),
c’est la concurrence qui modère ou fait baisser les prix. Le maintien du numerus clausus ne se justifiera qu’à ce prix.
Partout en Europe, il existe plusieurs réseaux de distribution des produits d’automédication familiale. En Espagne, au Portugal, en Allemagne, en Angleterre, ces médicaments sans ordonnance sont vendus tantôt
en libre-service (ce que je ne souhaite pas), tantôt sous le contrôle d’un pharmacien-conseil.
En Italie, la dérégulation du marché de la santé a été l’une des premières mesures du gouvernement Prodi (2006). Les parapharmacies E. Leclerc/Conad ont été pionnières. Aujourd’hui, le système est banalisé et les médicaments OTC sont commercialisés dans plusieurs enseignes de distribution, grands magasins et chaînes spécialisées.
En France, rien de tel. La profession a toujours défendu un modèle économique exclusif. Mais nous avons des parapharmacies dirigées par des diplômés. (Les laboratoires avaient exigé dès 1985 que nous commercialisions les produits de dermo-cosmétique et les compléments alimentaires sous le contrôle d’un docteur en pharmacie). Ces hommes et ces femmes ont fait les mêmes études que les officinaux. Ils ont la même expertise.
J’ai proposé que, dans un espace dédié de la parapharmacie, sous leur contrôle, et avec une prestation de conseils renforcée, ils puissent assurer la commercialisation des produits d’automédication familiale, avec une politique de prix conforme aux promesses de notre enseigne.
Ailleurs, en Europe, c’est possible. Ailleurs, en Europe, ça marche. Expliquez-moi pourquoi, en France, on mettrait en péril le système de santé en faisant de même ?
Je me doute bien qu’avec le poids des lobbies, ce n’est pas demain la veille…que le gouvernement français ouvrira ce marché pour autoriser notre initiative. Mais, il nous faut être prêts.
Le gouvernement s’engage-t-il à ce qu’il n’augmente pas le nombre de spécialités déremboursées ? Les laboratoires, les grossistes et les pharmaciens s’engagent-ils à refaire baisser les prix qui ont flambé ? Si les réponses sont positives, il n’y a rien à craindre de notre initiative. Mais je ne crois pas avoir entendu ces engagements. En tout cas, nous voulons prendre date. Nous allons suivre l’évolution des prix.
Eric Woerth vient d’annoncer un nouveau plan d’économies sur le médicament (5 milliards d’euros) !
Plutôt que d’essayer de jeter le discrédit sur les 150 diplômés de pharmacie qui travaillent sous notre enseigne (« de vulgaires chefs de rayon », a-t-on dit), j’invite la profession à méditer sur le mot de Pierre Harmel, Président de l’UNPF pour l’Ile de France, dans Le Moniteur des Pharmacies (29/03/08) : « Le plus important (est) de baisser les prix de 15 à 30 % selon les catégories de médicaments…sinon, c’est du pain béni pour Leclerc ».
Tout le reste, c’est du buzz. Certains comprendront peut-être qu’à trop nous caricaturer et nous vilipender, on nous offre là, bien grande publicité. Le public (les patients, les consommateurs) n’est pas dupe. On peut vouloir tout lui raconter, tout occulter. Mais au final, c’est lui qui va devoir payer.
481 Commentaires
Je suis tout à fait d'accord ; pourquoi ce débat ne devrait-il pas avoir lieu dans notre pays?
Je suis créateur d'un site d'échange ayant pour cible les professionnels du médicament essentiellement officinaux.
Si vous souhaitez ouvrir le dialogue en dehors de toute organisation(ordre, syndicat, association, etc...)avec des titulaires et salariés de ce secteur, je suis tout à fait prêt à mettre en place les moyens nécessaires au sein de mon espace Forum.
Je suis moi-même préparateur en pharmacie : avoir réussi à organiser un espace de dialogue entre patrons et salariés dans un secteur, selon vous, aussi archaïque c'est un défit qui pourrait vous plaire.
Je suis à votre disposition ou à celle de l'un de vos représentants.
Francis LIAIGRE
Continuez à secouer ces corporatismes éculés et dont nous faisons les frais au quotidien.
Merci
Les produits en question sont placés devant le comptoir ; s'il n'y a pas besoin d'ordonnance pour les obtenir, pourquoi un Docteur en pharmacie ne pourrait pas les vendre?
On marche sur la tête.
Comme si pour avoir le droit de vivre en couple il fallait être marié!
Sans commentaires supplémentaires.
Raymond
A l'étranger les pharamciens sont parfaois salariés, cela ne les empêche pourtant pas d'obéir à une déontologie.
Une officine francaise qui ne marche pas très bien pourrait être tentée de vendre plus cher : où est la déontologie.
On vous fait un mauvais proces et le fond de la question n'est pas abordé.
Bon courage
Là où il y a concurrence, les prix baissent.
Le Gouvernement du pouvoir d'achat ne doit pas hésiter, et soutenir votre demande.
Certes il est facile de baisser les prix quand on paye ces employés au lance pierre
Je ne dirai qu'une chose: franchement la baguette de chez leclerc est elle aussi bonne que chez votre boulanger
je dis non (sans prendre de risque)
Le conseil du pharmacien leclerc sera-t-il aussi bon que celui de votre pharmacien de quartier
je vous laisse répondre
Sauf qu'ici nous parlons de santé et pas d'alimentation
Vous allez relancer la consommation de médicamanets en baisant les prix
bravo nous sommes déja les premiers consommateurs de médoc en europe
restons les meilleurs !!!!!
ce qui fait peur à la profession de pharmacien peut se résumer en plusieurs points que vous n'évoquez pas ici :
- la crainte de la diminution du maillage territorial, sur un domaine aussi délicat que la santé (ne se lamente-t-on pas déjà du manque de médecin dans les campagnes ?)
- la crainte que le médicament ne soit considéré comme un bien de consommation comme un autre (avec le risque d'une surconsommation) - il n'y a pas d'achat-plaisir ou d'achat d'impulsion comme pour les autres biens.
- la crainte que votre action ne soit qu'un coup de pub, c'est à dire que les médicaments baissent au départ (le temps de couler quelques pharmacies) puis redeviennent chers (je me suis rendu compte récemment que les pharmacies vendaient le lait infantile moins cher qu'en GMS)
- le fait que la concurence existe déjà entre pharmacies (près de 23000 points de vente) : il est d'ailleurs souvent noté des disparités de prix entre pharmacies, ça prouve que la concurence existe.
- le fait que les marges réalisées par les produits sans ordonnance servent à compenser les marges extrèmement réduites sur le médicament remboursé (ce qui permet ensuite de payer le personnel qualifié travaillant dans les officines). Dans ce cas, 2 évolutions possibles avec la baisse de vente en pharmacie des médicaments non remboursés : soit la GMS prend tout, avec les contraintes associées : système de gardes, tiers-payant, livraison à domicile... (quid, alors, de l'évolution du prix public, qui devra englober ces services ?), soit le gouvernement augmente la marge sur le remboursé pour continuer à rendre possible la délivrance des médicaments (quid de l'impact sur le trou de la sécu ?), soit une part de plus en plus importante du prix du médicament sera à payer par le patient....
Si votre débat concourre à faire réagir les pharmaciens, alors c'est une bonne chose, mais il y a depuis quelques temps des écolutions dans la profession (on voit des enseignes fleurir ici ou là sur des pharmacies, signe d'adhésion à un groupement permettant de négocier des prix d'achat inférieurs).
Souvent, les argumentaires que j'ai pû lire de gens qui soutiennent votre initiative sont assez hargneux ("mort aux riches pharmaciens !"), mais ces gens là ne peuvent ignorer que l'argent existera toujours, mais il ne fera que changer de main. En outre, s'il y a eu une génération de "rentiers de situation" (même les pharmaciens le reconnaissent), la nouvelle génération est loin d'être dans la même veine.
Je comprends votre envie, comme tout industriel, de développer votre entreprise, mais comprenez aussi que la suppression des commerces de proximité au profit des grandes surfaces ne soit pas l'idéal de société de tout le monde.
Ce qui est surtout irritant dans votre approche, c'est le fait de vous faire passer pour un philanthrope, et de faire croire que vous ne vous battez que pour le consommateur. Ce n'est évidemment qu'un prétexte pour pouvoir étendre votre influence, et augmenter les profits. Comprenez qu'une certaine partie de la population refuse ce choix.
Vous avez bien raison. Merci d'ouvrir le débat. Et moyennant le respect de la future législation (espérons), les "consommateurs patients" ou les "patients consommateurs" (au choix) que nous sommes ne pourront que sortir gagnants d'une baisse des prix sur certains produits....
si on prend un exemple : par exemple le lait pour nourrisson qui as été libéralisé, dans un 1ere temps en grande surface ils ont été moins cher mais quelques années après quand la vigilance du consommateur à été endormie les prix on ré-augmentés : aujourd'hui ils sont moins cher en pharmacie
c'était juste un effet d'annonce
le calcul est simple : si on met les pharmacie dans les centres commerciaux alors la dispersion sur le territoire sera plus faible, il faudra donc faire plus de chemin pour y aller
çà peut faire une baisse de prix mais on y perd en service.
et si leclerc à aujourd'hui des pharma c'est parce que ses copain du gouvernement on interdit au jeunes pharmaciens de créer une officine ( XII de l'article 39 de la loi de financement de la sécu 2008 ) jusqu'en 2010 les jeunes ne peuvent être que salarié
il est aujourd'hui interdit de créer une officine y comprit dans les villages où il n'y en as pas.
Ce ne sont pas les pharmaciens qui bloquent la concurrence mais le gouvernement
http://www.senat.fr/rap/a07-073/a07-07372.html
Je dois donc en conclure que nous, pharmaciens, sommes si misérables, si méprisables que nous ne sommes pas à la hauteur de Mon seigneur Leclerc et que non ne méritons pas de débattre avec vous ?
De quel coté est le mépris ?
Ne serait ce pas une façon de vous défiler, d'éviter le débat cette façon de nous mépriser?
Un tube d'ADVIL vignetté coûte 3.00€ environ pourquoi aller conseiller l'Intralgis à 5.50€ et plus au client: est-ce une affaire de compétence ou de CA pour le titulaire.
Imossel, peracel, imodium, diarétyl autant de spécialités qui portent des noms différents et qui sont toutes identiques.
Pourquoi interdire la vente d'Ibuprofène 400 sans ordonnance? alors que nous client nous pouvons acheter 2 boites d'Ibuprofène 200 et les avaler si on le veut? Autant lister tout l'Ibuprofène dans ce cas.
Les labos l'ont bien compris, les clients veulent des génériques: alors on va créer des boites de paracetamol non vignettées plus chères que les vignettées, poutant c'est du "générique".
Risque de vendre du Fluocaril en GMS???? le taux de fluor??? et comment le contrôle-t-on?
MEL n'est pas encore assez riche?
Les directeurs des enseignes ne sont pas assez riches?
CONSOMMATEURS JUGEZ VOUS–MÊME!!!
Michel Edouard LECLERC a réclamé avec force la libre répercussion des marges arrières en remises, pour lui permettre d'en faire profiter ses clients et d'améliorer leur pouvoir d'achat.
C'EST FAIT!!! (Loi Chatel applicable au 1er mars 2008)
Où SONT LES BAISSES DE PRIX???
Rien que sur le mois de Mars, on observe une augmentation de 0,5 à 1% des prix des produits de marque de consommation courante.
Entre novembre 2007 et janvier 2008 augmentation des prix de 7,1% en moyenne.(source dgccrf)
30 MILLIARDS = 500€ par habitant
C'était le montant annuel des marges arrières que se partageaient en France les 5 grands groupes de la GMS. (source FDSEA51)
CET ARGENT, MAINTENANT C'EST LE VOTRE,
RECLAMEZ-LE A VOS CAISSES DE SUPERMARCHE
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Avant prétendre baisser le prix des médicaments
que vous n'avez pas le droit de vendre
Baissez le prix de tous les produits en vente
dans vos hypermarchés et supermarchés
enfin voilà comment fonctionne la grande distribution (de profit pour leur dirigeants!):
http://lyon.epicerie-equitable.com/index.php?2007/10/26/12-les-coulisses-de-la-grande-distribution-a-ecouter
Vous qui êtes parfait et qui, depuis le 1er mars 2008, rétrocédez à vos clients les marges arrières comme vous l'avez promis, vous vous considérez indigne de débattre avec des pharmaciens et vous méprisez cette profession comme vous méprisez vos propres clients.
Ne serait ce pas une façon de vous défiler et d'éviter un débat qui soulèverait des questions essentielles sur les gains faramineux de la grande distribution au détriment des consommateurs ?
Personnellement, je n'attends qu'une chose : que vous les vendiez vos médicaments. Car ce jour là, vous démontrerez votre propre faiblesse : les prix ne seront pas 25% moins chers. ce mensonge aura alors valeur de symbole pour tous les autres secteurs où vous fourvoyez les consommateurs.
Le commentaire de davioud, représente, je pense, assez bien la position des pharmaciens de ce pays.
J'ajouterai qu'en dehors de l'aspect économique posé sur lequel les pouvoirs publics cherchent des solutions, il existe un véritable enjeu de santé publique.
Lorsque vous dites que les prix se sont envolés après les déremboursements, vous n'avez pas tout à fait tort. Mais se limiter à affirmer ceci en limitant la responsabilité de la hausse de ces produits à la seule distribution du médicament c'est tromper le public. Vous savez bien Monsieur Leclerc que dans la formation d'un prix public il y a de nombreux facteurs qui vont du prix de vente du fabricant, à la taxation du produit qui du fait de son déremboursement change de taux de TVA.
Concernant l'enjeu de santé publique l'officine est seule capable d'y répondre tout simplement parce qu'elle est la plus proche et la plus compétente pour envisager l'usage du médicament dans sa globalité.
Dans les mois qui viennent le dossier pharmaceutique permettra de délivrer le médicament sur tout le territoire avec un niveau de sécurité encore accru.
Personnellement, je suis salarié de ce secteur, je n'envisage donc pas les choses sous l'aspect purement économique, je n'ai pas de fond à vendre ou à transmettre. Je m'interroge simplement en tant qu'acteur de santé publique sur les conséquences de la libre distribution du médicament en dehors d'un cadre strictement médical.
Un combat de plus à remporter, comme le fit jadis votre père, rien que pour le droit d'exister et de se faire livrer...
Si Leclerc n'était pas là, on en pourrai pas acheter les bijoux, l'essence, la vitamine C etc moins chers...
Un exemple : la boite de coton tige 0.3€ chez Leclerc, 1.5€ en pharmacie...
Stop au corporatisme ! Le venin que vous crachent les corporations sont un signe que vous êtes dans le vrai...
Ne rêvons pas, les multinationales du médicament, Pfizer, GSK, et même Procter sont déjà présents en GMS avec d'autres produits... Certains vendent en GMS les mêmes produits qu'en pharmacie (ex : cosmétiques, crèmes) avec des emballages différents pour ne pas froisser les pharmaciens... Le CA de PFIZER est supérieur au PIB de la France...
A quand un débat sur la libéralisation des prix de la presse écrite... A quand la droit de vendre de la pafumerie de grande marque en GMS ???
1000 fois oui pour ce combat MEL !
et non : 2 boites Ibuprofène 200 ne font pas une boite d'Ibuprofène 400 question de libération de PA, ce qui compte c'est pas la quantité de PA marquée sur le paquet mais la concentration plasmatique obtenue
2.95€(18doses en GMS(Grande Moyenne Surface) et 3€(50doses,je dis 50!) dans ma pharmacie.Idem pour lait infantile 2°age 900g 18.50 en GMS et 13.50 dans ma pharmacie.
Quand vous serez contraint de payer + de 4000€ chargé par mois un pharmacien adjoint, continuerez-vous à racoler le consommateur avec des prix discount sur TOUS vos produits?
Laurence LYON
http://www.buzznews.fr/publicite/eleclerc-parapharmacie-la-publicite-polemique
c'est comme les barres céréales + lait pour les enfants : ils annoncent à tout vas qu'il y as l'équivalent d'un verre de lait, mais en fait le calcium est complexé sous une forme inutilisée par le corps humain, ne reste au final que la graisse et le sucre
la quantité de produit qui passe dans le sens à un seuil, les excipients ne sont pas là pour faire joli, certains accélère l'absorption ( effet rapide ) d'autres la ralentisse ( effet longue durée )
il suffit pas d'additionner les quantités de PA marquée sur la boite pour avoir la concentration sanguine, le rapport n'est pas une ligne droite mais une courbe avec un max
Pourquoi vouloir absolument passé certains medocs en supermarché, bous n'e^tes pas pharmacien que je sache.
Quand vous etes malades, vous allez voir un médecin. quand votre évier fuit, vous allez voir un plombier. Quand vous voulez vous défendre, vous allez voir un avocat...
Alors pourquoi ne proposez vous pas des avocats moisn chers, des plombiers moins chers des médecins moins chers?
Et a quand un pack "greffe" en vente quand on verra les cancers du fois augmenter grace à vos méthose???
Bientot on fera la queue à vos caisses pour se faire couper les cheveux...Ridicule Monsieur Leclerc!
mme bondon, marseille
Apres libre à qui que ce soit de prendre toute la boite d'un coup...Normalement tout bon pharmacien aura prealablement rappeler la posologie et les precautions d'emplois..En gros aura fait son travail en toute liberte contrairement à ce qui risque de se passer chez Mr Leclerc et ces pseudo pharmacien sdont il parait tous n'ont pas des dilpomes reconnu en france..
Pour ce qui est des prix, tout le monde sait que tous domaines confondus, Leclerc ne sort pas du lot; et oui, il est pareil voir même plus cher que sa concurrence qu'il cherche à éliminer pour mieux accroitre son monopole (et mieux écraser ses fournisseurs pour augmenter sa marge).
Je ne parle même pas de la sécurité,des contre façons et de la provenance de certains produits ....
Dans le circuit pharmaceutique : La suppression des marges arrière se traduit par une baisse des prix des médicaments au 1er semestre 2008 : 120 millions d’euros sont ainsi économisés et rendus par les pharmaciens en baisses de prix au bénéfice des patients.
Dans la Grande distribution : Le même mécanisme aurait dû se traduire par une baisse du prix du caddie de la ménagère de 15 %. Au contraire, les consommateurs voient les prix augmenter. Ou est passé l’argent des marges arrière dans les grandes surfaces ? (source http://www.uspo.fr/Les-pharmaciens-plus-performants )
Il est évident que Mr Leclerc ne va pas trouver des pharmaciens pour tous ses hypers pour vendre des médicaments.
Mr Leclerc va il aussi trouver des pharmaciens pour assurer les gardes de nuit et les urgences ?
Peut être que le prochain marché qui l'intéressera sera celui des armes à feu avec par exemple "2 Uzzis pour le prix d'un" dans le rayon jouxtant le rayon enfant ?
Tout ceçi est ridicule est n'est malheureusement qu'une question de pub (illégale dailleur) et d'argent.
Sous couvert de sois disant "moins cher", Mr Leclerc veut porter atteinte à la santé des français en espérant en tirer quelques bénéfices financiers....
Vous dites que vous vendrez 25% moins cher ? Très bien, j'affirme que je suis déjà 50% moins cher que vous pour tout ce qui concerne la parapharmacie. Vous voyez, on peut tout dire...
Par ailleurs, vous savez très bien que la hausse spéctaculaire des prix observés sur certaines spécialités déremboursées est principalement due à l'augmentation des prix par les laboratoires pour compenser les pertes de volume, et un passage de la tva de 2.1 à 5.5. Personnellement, j'aiguille mes patients vers des alternatives moins couteuses proposées par d'autres laboratoires.
Enfin, vos docteurs en pharmacie seront-ils de garde ? Feront-ils crédit à leurs patients? Viendront-ils les livrer à leur domicile ? Prendront-ils régulièrement contact avec leur médecin ?
On ne voit que lui, mais en interne, l'homme qui incarne le no 1 français de la distribution est aux ordres des tout-puissants patrons de magasins.
Ce jeudi de décembre, à Franconville, Michel-Edouard Leclerc fait salle comble. Toute la presse s'est rendue dans le Val-d'Oise pour entendre le plus célèbre patron de France vanter son dernier bébé : une boutique de lunettes à prix cassés. Comme à chacun de ses shows, Michel-Edouard sourit, tutoie et se prête de bonne grâce à la traditionnelle séance de photos. Mais, derrière le bateleur, un homme se fait plus discret : Roland Loury. C'est pourtant lui, le PDG de l'hypermarché attenant, qui a eu l'idée du concept, lui qui a investi 180 000 euros de sa poche pour qu'il voie le jour, lui seul enfin qui en encaissera les bénéfices, ou qui en assumera les pertes.
La discrétion de Roland Loury ne l'empêche pas de tirer les ficelles en coulisse. Car il fait partie de la caste très fermée des « barons » qui dirigent vraiment la première chaîne de distribution de France, cantonnant le très médiatique Michel-Edouard au simple rôle de porte-parole.
A la différence de Carrefour ou de Casino, sociétés anonymes possédées par leurs actionnaires, les 460 patrons des magasins Leclerc de France sont non seulement propriétaires de leur point de vente, mais aussi copropriétaires du groupement à travers l'ACDLec, l'Association des centres distributeurs Leclerc. Michel-Edouard Leclerc en est le coprésident avec son père Edouard, mais il ne peut rien faire sans leur accord. Quand il tombe à bras raccourcis sur le ministre du Commerce Renaud Dutreil, critique Unilever ou menace Danone, il agit sur commande de ses adhérents. « C'est un peu notre Jean-François Copé [le porte-parole du gouvernement]. A nous le savoir-faire, à lui le faire-savoir », résume Anny Courtade, « baronne » et PDG d'un hypermarché au Cannet (Alpes-Maritimes), membre du comité stratégique, l'instance suprême du groupe. André Jaud, le patron du centre de Saint-Berthevin, près de Laval (Mayenne), y a également longtemps siégé. Depuis l'ouverture de son premier magasin à Nantes, en janvier 1968, cet ancien cégétiste a connu toutes les structures du mouvement et bâti un empire familial : son fils Vincent dirige un Leclerc à Laval, son frère Hervé s'est implanté à La Roche-sur-Yon, son beau-frère Michel Payraudeau est à Rezé, près de Nantes, et son oncle Robert Nauleau a dirigé celui d'Argentan, dans l'Orne. C'est aussi lui qui a cornaqué le jeune docteur en sciences économiques Michel-Edouard Leclerc à son entrée dans l'entreprise, en 1978.
L'influence de la famille Jaud dépasse largement les frontières de l'Ouest. Le cousin Rémy Nauleau est le « parrain » de Leclerc en Midi-Pyrénées. Près de Toulouse, ses hypers de Blagnac et de Saint-Orens-de-Gameville totalisent 300 millions d'euros de chiffre d'affaires. Il est l'« inventeur » du Manège à bijoux, en 1986, et des agences de voyages Leclerc, en 1987. Des efforts dont il est bien payé en retour, puisqu'en 1999 il a pu assouvir sa passion du vin en s'offrant puis en rénovant à grands frais le célèbre Château-Cransac, à Fronton.
Il faut dire qu'un magasin Leclerc est une véritable machine à cash. Les patrons achètent les magasins sans un sou d'apport grâce à des prêts bancaires cautionnés par les autres adhérents. Des emprunts qu'ils remboursent très rapidement, en dix ou douze ans en moyenne, grâce à leur abondante trésorerie. Indépendants, ils fixent eux-mêmes leur rémunération. « Cela va du smic à plus de 15 000 euros par mois », selon un ancien adhérent. Sans compter les avantages en nature, souvent importants, comme l'illustre l'alignement de Porsche Cayenne ou d'Audi rutilantes sur les parkings des centrales régionales quand les patrons s'y réunissent, chaque jeudi. « Ils s'enrichissent en se levant à 5 heures tous les matins et en consacrant toute leur vie » à leurs magasins, commente Michel-Edouard Leclerc. Mais les rois des hypers ne réalisent réellement leur fortune que lorsqu'ils revendent leurs fonds de commerce. Ceux-ci sont généralement valorisés à quatre mois de chiffre d'affaires, soit 50 millions d'euros pour les plus importants. Conscients de détenir des pépites, certains d'entre eux rechignent d'ailleurs à signer la clause de préemption, instaurée en 2001, qui les oblige à céder leur centre au réseau et non à des concurrents comme Carrefour ou Auchan, prêts à surenchérir de 30 à 40 % pour s'offrir de nouvelles surfaces. Me Wilhelm, défenseur de plusieurs anciens adhérents, a fait condamner cette clause par la cour d'appel de Nancy en 2004. Leclerc s'est pourvu en cassation.
Généreux avec eux-mêmes, les patrons d'hypers le sont parfois moins avec leurs salariés. Selon la coutume maison, un quart du bénéfice du magasin leur est redistribué chaque année sous forme de participation et d'intéressement. Pourtant, Jeanine Lecot-Lothoré, secrétaire fédérale à Force ouvrière, dénonce « des conditions de travail déplorables, une main-d'oeuvre à bon marché et une tendance antisyndicale très forte ». Mais les protestations restent locales : Leclerc ne compte ni comité d'entreprise national ni syndicat central comme il en existe à Carrefour ou à Casino. « A chaque fois que nous l'avons sollicité, Michel-Edouard Leclerc nous a répondu qu'il ne pouvait rien faire », explique Bernard Aimé, le secrétaire national de la fédération CFDT des services.
Intransigeants, les patrons de magasin le sont aussi dans les achats, le cœur du métier, qu'ils contrôlent de bout en bout. Le lundi et le mardi, ils montent au siège d'Issy-les-Moulineaux, dans la banlieue parisienne, pour participer aux travaux du Groupement d'achat des centres Leclerc (Galec), la centrale de référencement national des fournisseurs. Objectif : pressurer ces derniers le plus possible pour négocier des ristournes maximales. Quelques cadres sont là pour apporter études et expertise, mais la signature finale revient toujours aux adhérents. Quant à Michel-Edouard, son rôle n'est que secondaire : « Si la négociation est bloquée, L'Oréal m'appellera pour que j'organise un nouveau round. Mais je ne suis qu'une deuxième porte. »
Un rôle d'arbitre qu'il essaie de jouer aussi lors des assemblées générales trimestrielles qui réunissent les 460 PDG de magasin au palais des Congrès, à Paris. Car les débats y sont souvent chauds. Michel-Edouard Leclerc a beau le démentir, certains patrons ont beaucoup grogné ces derniers mois contre la féroce course aux prix bas engagée par l'enseigne. Si elle séduit le client, elle rogne aussi dangereusement leurs marges, comme le confirme une étude récente du cabinet Eurostaf : « Selon nos estimations, la marge brute d'exploitation des magasins Leclerc aurait baissé de 4,1 à 3,6 % depuis 2002 », détaille son auteur, Fabien Kay. D'autant que, pendant ce temps, les cotisations au réseau continuent de grimper. Selon nos informations, la contribution au Galec (actuellement 0,17 % du chiffre d'affaires) aurait fortement augmenté pour financer la construction du futur siège pharaonique que Leclerc s'offre à Ivry-sur-Seine : 180 millions d'euros pour 60 000 mètres carrés de bureaux flambant neufs signés par le célèbre architecte Jean-Michel Wilmotte. « Nous avons les structures nationales les moins coûteuses de la distribution », se défend Michel-Edouard Leclerc.
Cette grogne peut-elle le faire vaciller ? Pas à court terme. En même temps que son père vendait la marque aux adhérents pour 120 millions d'euros (lire ci-contre), en 2003, Michel-Edouard a obtenu la garantie de conserver son poste au conseil d'administration de l'ACDLec pendant quinze ans. A 53 ans, il compte bien en profiter.
Ceci étant dit il semblerait que Mel ait raison sur le fond et sur la forme.
de l'incompetance et de la désinformation
la gd a des cahiers des charges pouvant induire des audits chez les fournisseurs, ce que peu ici semblent connaitre, mais encore et ce qui va aller dans le sens de mel ce qui vous fait peur c'est du paracetamol en MDD et la vous ne pourrez rien dire puisque la MDD sera assurée par un laboratoire.
en fait, et quand on lit la militance de Jaquio et consort qui mélange le commerce équitable et la politique des petits commerçants assortie d'une vague notion de service et de proximité, le bon sens ramene aux propos de Leclerc parce qu'ils sont étayés et pragmatiques face au n'importe quoi qu'on peut lire car écrit par des pseudos pharmaciens.
Qant aux permanences assurée soyez sur que la distribe sait gerer, un emploi du temps
Votre pub m'a beaucoup choqué.
Mon pharmacien est compétent, et j'aime beaucoup ce service de proximité
A cause de vous, bcp d'officine risque de disparaitre. Les pharmaciens passent un concours difficile et font il me semble 6années d'étude. Je trouve qu'ils on alors le droit d'exercer dans des condition décentes, les professionnels du médicament c'est eux, et pas vous.
De plus vous savez aussi bien que moi que la vente des médicaments au supermarché a causé que des problemes dans tous les pays concernés.
enfin, vous jouez sur le pouvoir d'achat des francais, mais vous feriez mieu de vous occupez de baissez le prix des fruits des legumes et compagnie, et occupez vous aussi du pouvoir d'achat de vos caissieres.
Cordialement
Si quelqu'un à la réponse à cette question...
CE QU'IL FAUT SAVOIR A CE SUJET
1) LE TROU DE LA SECU N'EST PAS DU AUX MEDICAMENTS
La branche Médicament (ainsi que la branche médicale) de la SECU n'est pas déficitaire
Le Trou de le SECU nous le devons à toutes les autres Branches : Hôpital (en grande partie et qui ne manque pas de faire grève dès qu’une réforme doit s’y appliquer), Allocation familiales, chômage, retraites etc etc etc
Mais comme c'est tellement plus facile de taper sur un Symbole : l'état préfère taper sur Le Médicament. Plus dispersés et proies plus faciles, les Pharmaciens qui ne se mobilisent pas facilement (difficile de faire grève) car les prix du médicaments sont décidés par l'état.
2) Dans les Pays où les médicaments sont en libre service (ex:Etats unis) les taux de maladies dues aux médicaments sont beaucoup plus importants qu’en France championne du monde du médicament alors imaginez ce que ça donnerait.
3) Si les prix des médicaments d’automédication sont cher c’est parce qu’à partir du moment où un médicament est déremboursé sa TVA passe à 5,5%.
Après, pourquoi une telle différence de prix entre 2 Pharmacies ?
Et bien parce que chaque Pharmacie n’a pas la même capacité à acheter en gros mais les prix restent tout de même 2 fois moins chers qu’en Espagne ou en Italie.
4) LA LIBRE CONCURRENCE EXISTE EN PHARMACIE ET TROUVER SON ASPIRINE A BAS PRIX N’EST PAS DIFFICILE IL SUFFIT DE CHERCHER LA PHARMACIE DISCOUNT DU COIN
5) Le Panier moyen du Français pour les médicaments d’automédication s’élève à 30 euros environs / An. Avec les prix de Monsieur Leclerc se panier serait descendu de 7 euros 50 / An : la différence est certes significative mais pas aussi importante comparé au poids de la Santé Publique. En gros laisser payer 7 euro moins chère pour combien de malades en plus.
6) LE LOBBY PHARMACEUTIQUE N'A JAMAIS EXISTE, POURTANT MONSIEUR LECLERC BASE BEAUCOUP DE CHOSES SUR CELA
AVAIT VOUS DEJA VUE UNE GREVE DE PHARMACIENS
MAIS C'EST BIEN LA LE PROBLEME. LES PHARMACIENS SONT DEMUNIS FACE AU DEREMBOURSEMENTS C4EST AU FRANCAIS A DESCENDRE DANS LA RUE CONTRE CES DEREMBOURSEMENTS.
Imaginez que celui qui a décide des deremboursements sur votre marchandise, et que cette personne soit votre patron !!
Mais alors, pourquoi ne pas laisser ce cher Monsieur Leclerc acheter en gros pour vendre moins cher comme il dit ???
Et bien pour plusieurs raisons :
- Les Français sont attachés à leur système de santé l’un des plus performants au Monde et ne veulent pas d’un système à l’américaine beaucoup plus injuste socialement
- Les Français attendent du conseil quant à leur santé, seul leur Pharmacien peut leur apporter ce conseil et uniquement dans une Pharmacie (ce n’est pas pour rien)
- Les Médicaments ne sont pas des produits comme les autres
- Si Monsieur Leclerc promet de vendre moins cher ce n’est pas pour vos beaux yeux, dans tous les Pays où il a fait cette manœuvre politico financière il a descendu les prix au début et aujourd’hui après avoir bien conditionné le consommateur que c’était moins cher en grande surface il réaugmente ça devient très rentable (8 euros les boites de Parcétamol)
La suite on peut l’imaginer, une fois que ses Pharmacies ne lui suffiront plus à faire assez de profits il demandera que des Médecins puissent travailler dans l’arrière boutique comme cela se passe en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis.
Pour comprendre tout cela il n’y a juste qu’a regarder de plus prêt le spot TV qui reflète bien cette mentalité :
- Un Spot Interdit mais on passe outre il y a tellement de sous à la clé
- Une insulte aux Pharmaciens plus que flagrante
- Une manipulation des médias et une volonté de manipulation des gens
- Un Spot TV bien au ras des pâquerettes pour que le message rentre bien dans la tête de tout un chacun
- Bref du lavage de cerveau pour le PROFIT
NE SOYEZ PAS NAIF
LECLERC ESSAIE DE MANIPULER LES GENS POUR SES PROPRES PROFITS TOUT EN DISANT QU’IL SE BAT POUR LE CONSOMMATEUR (Si c’est pas mignon)
LE PROBLEME RESIDE UNIQUEMENT SUR LA NON VOLONTE DES POUVOIRS PUBLIQUES DE SE DONNER LES MOYENS DE RESOUDRE LE TROU DE LA SECU :
Par ex : Limiter la Fraude , …
LECLERC EN VEUT A VOTRE ARGENT ET PAR LA MEME OCCASION MAIS INDIRECTEMENT A VOTRE SANTE
LES FRANCAIS NE SONT PAS DUPES DE TOUTE FACON (pour preuve ces pétitions qui rapporte beaucoup plus de votes que sur le site de leclerc) :
Pratis Pharma
60 millions de consommateurs
je ne reviendrai pas sur le scandale des marges arrieres qui ont disparues et qui ont ete suivis par une augmentation des prix (incroyable mais encore de la tchache MEL !)
que MEL parle de concurence alors qu'un rapport vient de tomber sur le manque de concurence en GMS et l'entente entre les enseignes pour occuper le terrain (encore de la tchache)
l'augmentation des prix des medicaments deremboursé tient a 98% du fait des fabriquants qui apres deremboursement perdent 60% des ventes dudit produits et compensent la baisse de vente par une augmentation tarifaire ! suivi du doublement de la TVA, les pharmaciens prenant la meme marge !
cette pub a reussi a faire oublier le pb de la nonconcurrence en GMS, de la suppression des marges arrieres et du reportage sur le traffic en GMS de viande avarié remise en circulation !
MEL champion de la TCHACHE
je confirme, je suis moins cher que MEL et je le prouve, j'invite MEL chez moi pour qu'il pleure
Par exemple, en vente libre, pour un petit rhume vous pourrez achetez, par exemple, du dafalgan, avec de l'actifed, du fervex, du dolirhume... et puis si en même temps vous avez mal au dos vous allez prendre du diantalvic. Là vous aurez peut etre moins mal et n'êtes peut etre plus enrhumé mais il va vous falloir une greffe de foie... Et ne dites pas que personne ne demande tous ces produits en même temps.ça arrive plus souvent qu'on ne le croit.
Et alors l'argument de la baisse des prix est très faux. Dans les autres pays elle n'a tenu que 3 ou 6 mois.
Sur ceux bonne soirée
Je vous cites de nouveau : "Je le dis tout net, je ne répondrai pas à cette vague d’opprobre. Je n’avais pas l’intention de partir en croisade contre les pharmaciens. Je les respecte et respecte leur métier. Je ne rentrerai pas dans une querelle corporatiste. Et pas plus, je ne me livrerai à une polémique inutile avec Roselyne Bachelot"
@ GUAY
C'est claire que les "rares défenseurs de MEL" sonnent faux. Le meilleur, là je me suis demandé si ce n'était pas une blague : "Un combat de plus à remporter, comme le fit jadis votre père, rien que pour le droit d'exister et de se faire livrer.
Si Leclerc n'était pas là,..."
Franchement, vous ne trouvez pas ça tordant ? le type, il y croit ! Moi je me suis bidonné en lisant ça .
Ensuite je pense que quand un pharmacien a passé 10 ans dans une para sans voir un médicament je regrette mais il n'est plus aussi compétent.
en plus ce serait très grave que des vendeuses de para vendent des médicaments il faut des gens compétents elles n'ont pas étudié et stressé pendant 6 ans d'études.
mettez vous mr leclerc à la place des jeunes qui finissent leurs études et que l'on fait passer pour des cons par les médias.
les pharmacies font des efforts pour faire des prix corrects seulement lorsqu'un partient demande un produit que l'on vend 1 fois dans l'année et que l'on commande directement au grossiste le prix ne sera pas aussi interessant que s'il a 100 boites de pâtes!!!!!!!!!!!!!!!!!
occupez vous de vos affaires et du pouvoir d'achat des français en matière d'alimentation et laissez nous faire notre métier.
sinon les petites pharmacies fermeront il n'ay aura plus d'écoute du pateint ce sera l'usine.
tous les jours et je dis bien tous les jours nous évitons un souci avec les ordonnances ou sur un conseil en posant des questions. Parfois pour du doliprane ou de l'ibuprofène (qui n'est pas un antitussif comme vous avez pu les dire) on ne dit rien par ce que souvent on nous répond séchement, c'est bon je sais combien on en prend. alors on respire on sourit et on s'éfforce de tout de même redire les posologies de paracétamol et ibuprofène car une fois sur 5 les gens ne la connaissent pas.
laissez nous faire notre travail!!!!!!!!!!!
"Je les respecte et respecte leur métier"
Vous êtes quand même un brin hypocrite, j'en prend pour preuve l'image honteuse du pharmacien véhiculée par votre publicité...
la question est, le pharmacien est il un surcout de la médecine qui officie a grand frais sur le diagnostic d'un professionnel au quel cas une posologie est ecrite sur l'ordonnance, les francais souffrent ils d'une addiction de pharmacopée.
l'ecoute du patient en pharmacie c'est a mourir de rire heureusement qu'il y a des distributeurs de capotes, car le tiroir caisse fonctionne de la même maniere qu'en GD, le pharmacien n'est pas un curé moderne avec en plus un sacerdoce, tout au plus il vend des molecules dangeureuses soumises a speculation pour amortir les frais de recherches de laboratoires, a ce titre il est improductif et ne rapporte rien a la nation qu'une notion de service qui tend a se dégrader.
Vous nous prendriez pas pour des imbéciles Mr Leclerc ?
Et vous, votre ton n'est pas vindicatif peut-être ?
L'écoute du patient dans la pharmacie est à mourir de rire ? Dites, vous ne seriez pas ce genre de personnes à dire pharmaciens, notaires, taxis = rentiers ; policiers = fascistes ; politiciens = tous pourris ; fonctionnaires = fénéants ; étrangers = délinquants etc etc . Bref, vous êtes le genre de personne à être tout en nuance...
lire l'article suivant peut éclairer le débat
http://www.politique.net/2008022702-roselyne-a-couvert-les-fraudes-des-pharmaciens.htm
Depuis quelques mois je lis régulièrement votre blog qui est une grande réussite.
Mieux comprendre vos soucis, vos orientations, vos combats, c’est aussi vous rapprocher de nous, vous « confier » à nous tout en nous laissant la parole.
Bien sûr quelques dérives dans certains commentaires mais aussi beaucoup de remarques constructives.
La bataille des médicaments non remboursés dans des parapharmacies est bien lancée et d’aucuns doivent trembler sur leurs socles s’effritant !
Nous vous soutenons pour trois raisons principales :
Tout d’abord en tant que consommateurs de médicaments non-remboursés,
puis en tant que citoyens responsables
et enfin en tant que « secoueurs des idées reçues » dans notre domaine de combat : la pollution sonore, le bruit.
Toutes nos félicitations pour votre blog clair et précis, pour votre combat permanent afin de tenter d’améliorer un peu un quotidien bien difficile pour certains…
François.