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Prix des médicaments : le débat interdit !

img_blog_08042008_rino © Le moniteur des pharmacies n° 2724 du 05/04/2008 Il suffit de lire les commentaires outranciers affichés sur ce blog depuis le week-end dernier : le débat sur le prix des médicaments, fussent-ils sans ordonnance et promis par le gouvernement à passer « devant le comptoir », est impossible. A l’image de cette caricature parue dans Le Moniteur des Pharmacies de cette semaine, la profession n’aurait d’autre argument que l’invective, le mépris : « T’es épicier, donc t’es un commerçant, donc t’es un voleur, donc touche pas à mes médicaments ! » Je le dis tout net, je ne répondrai pas à cette vague d’opprobre. Je n’avais pas l’intention de partir en croisade contre les pharmaciens. Je les respecte et respecte leur métier. Je ne rentrerai pas dans une querelle corporatiste. Et pas plus, je ne me livrerai à une polémique inutile avec Roselyne Bachelot. (Si notre publicité est mensongère, qu’on la fasse cesser. Mais je rappelle que déjà le CSA a rectifié le BVP, et que le Juge des référés n’a pas eu à donner suite.) De toute façon, à chaque fois c’est pareil. Tout le monde convient qu’il faut ouvrir l’industrie et le commerce français à la concurrence, que notre économie est paralysée par les rentes et les chasses gardées. Mais c’est toujours pour mieux cibler l’assiette du voisin. « Touche pas à mes stations-service, ma pharmacie, mon grand magasin, ma parfumerie, ma librairie… ». Le marché des produits d’automédication et plus encore celui des produits de santé est en constante expansion. Il y a de place pour un réseau pluriel de distribution (y compris, demain, avec l'arrivée d'internet et des chaînes de pharmacies). 1) Les faits, rien que les faits Je peux comprendre l’amertume d’une profession empêtrée dans de réelles difficultés (baisse de CA dans les zones rurales, accroissement des charges d’exploitation et de la paperasserie, difficulté de transmettre le patrimoine, impossibilité pour les jeunes d’amortir l’acquisition de fonds trop chèrement évalués, etc. !). Mais les faits sont là. Ce n’est pas E. Leclerc qui a enjoint au gouvernement français d’ouvrir le secteur à la concurrence, c’est la Commission Européenne, depuis que des chaînes succursalistes de pharmacies (type Boots en GB) se sont vues interdire l’accès du territoire français. Ce n’est pas E. Leclerc qui a décidé de dérembourser les produits d’automédication familiale, ce sont les derniers gouvernements, sans que d’ailleurs les pharmaciens n’y aient trouvé à redire. Et ce n’est surtout pas à cause de E. Leclerc que ces produits, une fois déremboursés, ont augmenté de 36 % en moyenne (chiffre IMS) pour ceux de la vague de 2006 et de 30 % pour la dernière vague. L’impact sur le pouvoir d’achat des Français est double : ce qui était remboursé devient payant ; et les prix étant dérégulés, la facture augmente. Voilà qui vient mal à propos plomber le budget des Français déjà mis à mal par l’augmentation du prix de l’énergie et des denrées alimentaires. 2) L’offre des parapharmacies E. Leclerc Conscient que le dérapage des prix pourrait relancer le débat sur la politique même du déremboursement (sur son bien-fondé), le gouvernement a sollicité la profession pour souscrire un accord de modération. Le gouvernement imagine aussi que les consommateurs / patients seront enclins à comparer et à faire pression sur les étiquettes. Qu’on me permette d’avoir des doutes sur le résultat. Dans tout secteur d’activités (fussent-elles hyper spécialisées), c’est la concurrence qui modère ou fait baisser les prix. Le maintien du numerus clausus ne se justifiera qu’à ce prix. Partout en Europe, il existe plusieurs réseaux de distribution des produits d’automédication familiale. En Espagne, au Portugal, en Allemagne, en Angleterre, ces médicaments sans ordonnance sont vendus tantôt en libre-service (ce que je ne souhaite pas), tantôt sous le contrôle d’un pharmacien-conseil. En Italie, la dérégulation du marché de la santé a été l’une des premières mesures du gouvernement Prodi (2006). Les parapharmacies E. Leclerc/Conad ont été pionnières. Aujourd’hui, le système est banalisé et les médicaments OTC sont commercialisés dans plusieurs enseignes de distribution, grands magasins et chaînes spécialisées. En France, rien de tel. La profession a toujours défendu un modèle économique exclusif. Mais nous avons des parapharmacies dirigées par des diplômés. (Les laboratoires avaient exigé dès 1985 que nous commercialisions les produits de dermo-cosmétique et les compléments alimentaires sous le contrôle d’un docteur en pharmacie). Ces hommes et ces femmes ont fait les mêmes études que les officinaux. Ils ont la même expertise. J’ai proposé que, dans un espace dédié de la parapharmacie, sous leur contrôle, et avec une prestation de conseils renforcée, ils puissent assurer la commercialisation des produits d’automédication familiale, avec une politique de prix conforme aux promesses de notre enseigne. Ailleurs, en Europe, c’est possible. Ailleurs, en Europe, ça marche. Expliquez-moi pourquoi, en France, on mettrait en péril le système de santé en faisant de même ? Je me doute bien qu’avec le poids des lobbies, ce n’est pas demain la veille…que le gouvernement français ouvrira ce marché pour autoriser notre initiative. Mais, il nous faut être prêts. Le gouvernement s’engage-t-il à ce qu’il n’augmente pas le nombre de spécialités déremboursées ? Les laboratoires, les grossistes et les pharmaciens s’engagent-ils à refaire baisser les prix qui ont flambé ? Si les réponses sont positives, il n’y a rien à craindre de notre initiative. Mais je ne crois pas avoir entendu ces engagements. En tout cas, nous voulons prendre date. Nous allons suivre l’évolution des prix. Eric Woerth vient d’annoncer un nouveau plan d’économies sur le médicament (5 milliards d’euros) ! Plutôt que d’essayer de jeter le discrédit sur les 150 diplômés de pharmacie qui travaillent sous notre enseigne (« de vulgaires chefs de rayon », a-t-on dit), j’invite la profession à méditer sur le mot de Pierre Harmel, Président de l’UNPF pour l’Ile de France, dans Le Moniteur des Pharmacies (29/03/08) : « Le plus important (est) de baisser les prix de 15 à 30 % selon les catégories de médicaments…sinon, c’est du pain béni pour Leclerc ». Tout le reste, c’est du buzz. Certains comprendront peut-être qu’à trop nous caricaturer et nous vilipender, on nous offre là, bien grande publicité. Le public (les patients, les consommateurs) n’est pas dupe. On peut vouloir tout lui raconter, tout occulter. Mais au final, c’est lui qui va devoir payer.

481 Commentaires

Toujours moi.
Je viens de voir qu'il y en a qui écrivent intégralement leurs textes en majuscules ce qui est d'une impolitesse!
En espérant que ces personnes n'aient pas le bac voir le bac plus plusieurs années!!
Exprimer son mécontentement ne veut pas dire être vulgaire, si?
@ hében
vous pouvez critiquer en attendant Mr le pro de l'orthographe vous n'avez jamais vu une pharmacie faire grève il y a toujours un service disponible, alors laissez nous râler un peu.
Je rappelle pour info que lorsque l'on commande un produit à l'unité il ne sera pas à un prix compétitif, il faut le savoir.
NOUS AVONS LE DROIT DE NOUS EXPRIMER
NOTE DE SYNTHESE ( POUR LES NULS ) SUR LE PROBLEME ECONOMIQUE FRANCAIS.
L'économie française repose désormais pour la plus grande partie sur la distribution de produits en provenance du monde entier et non plus sur la valeur ajoutée produite par les PME françaises qui créent de la richesse nationale.
La libre concurrence des distributeurs dans un marché qui se mondialise permet de contenir l'inflation de certains prix en vendant des produits fabriqués dans des pays où la main-d'oeuvre est bon marché ce qui se vérifie pour les nouvelles technologies.
Cependant, dans le cas de la distribution alimentaire, si à l'origine elle a permis de donner du pouvoir d'achat aux consommateurs, elle a depuis une quinzaine d'années un effet pervers sur l'économie nationale en détruisant le petit commerce et en obligeant les PME fournisseurs à se délocaliser hors de France. Elle contribue aussi à la production de produits à valeur nutritionnelle faible influant sur la santé du consommateur. Finalement, elle est responsable du déséquilibre budgétaire des comptes de l'Etat à cause d'une croissance faible par délitement du tissu des PME.
L'impact de la grande distribution alimentaire dans l'économie française.
Evolution historique pour une meilleure compréhension.
A l'après guerre les prix de l'alimentaire étaient élevés et en 1949 Monsieur Edouard Leclerc ouvrit la première supérette de 50m2 avec des prix cassés de l'ordre de 20 à 70%. Le concept fit fureur à l'époque et le consommateur venait de loin pour acheter moins cher.
Après 10 ans, Leclerc a fait beaucoup de petits et en 1963 le premier hypermarché (où l'on trouve de tout) 2500m2 ouvrit ses portes.
Le développement de ces hypermarchés a interressé tout le monde.
- le consommateur pour les prix
- le paysan pour les débouchés (livraison par camion et non plus à la cagette)
- les industriels également pour les débouchés et la facilité de livraison.
A cette date la GMS a donc permis de développer les marchés et tous les acteurs de le chaîne y trouvaient leur compte. L'inflation était maitrisée.
Dans les années 1970 la GMS a décidé de regrouper les commandes et a constitué des centrales d'achats.
Les centrales d'achats ont permis d'augmenter la pression sur les fournisseurs afin d'obtenir de meilleurs prix d'achats et leur situation d'oligopole a été à l'origine de paiements de droit d'entrée pour être référencé, et de toute une liste de paiements supplémentaires auquel le fournisseur devait satisfaire pour continuer à vendre ses produits à la centrale d'achat.
Ce sont les marges arrières qui ont pris de plus en plus d'importance et sont devenues incontournables.(de 35 à 60% du prix facturé)
Les marges arrières ne pouvant être répercutées sur le prix de vente à cause de la loi GALLAND, ces sommes considérables ont profité aux seuls distributeurs.
En définitive, les prix de vente public augmentent régulièrement puisque les grands producteurs répercutaient les marges arrières dans leurs prix de vente catalogue.
En bon défenseur du pouvoir d'achat, la GMS demande à ses fournisseurs de baisser encore et encore ses prix de vente. Seul le fournisseur doit faire des efforts et il n'est plus en situation pour contrer le pouvoir de plus en plus puissant de la grande distribution.
Les conséquences seront que la qualité des produits baisse et que les PME n'auront plus leur place pour répondre à la demande et ainsi se constitueront des grands groupes.
Certaines PME délocalisent leur production à l'étranger.
Le législateur sensible à la disparition du petit commerce et des PME vote en 1996 la loi RAFFARIN qui limite toute nouvelle implantation de GMS supérieure à 300m2 et surtout l'implantation de distributeur Low Cost.
Cependant la loi de décentralisation donnera pouvoir à chaque élu local d'ouvrir un Hypermarché dans sa commune. (avantages: taxes professionnelles, aménagement de ronds points et routes, emplois locaux etc... avantages aidant à l'acceptation du dossier)(le distributeur Low Cost n'était pas favori.)
A une certaine époque cela permettait aussi aux élus de récolter des fonds de campagne.
Les m2 d'hypermarchés ont continué leur progression en France.
Aujourd'hui la GMS a acquis un tel pouvoir de par sa position de quasi monopole dans la distribution de produits alimentaires (90% partagés en 5 groupes) qu'elle pense être devenue leader d'opinion sur la consommation et pouvoir faire la pluie et le beau temps, voir influencer les pouvoirs politiques et le gouvernement en place.
Monsieur Michel Edouard Leclerc veut manipuler l'opinion avec la campagne de communication à gros budget sur le médicament.
L'analyse du système de la grande distribution à la française ne résiste pas à la critique suivante.
Considérant que les marges arrières sont de nature spécifiquement franco-française et qu'elles n'existent nulle part ailleurs dans le monde. Elles s'apparentent à un véritable racket auquel le fournisseur doit obligatoirement satisfaire sauf à être déréférencé et se retrouver en situation de dépôt de bilan.
La GMS depuis une quinzaine d'année contribue à l'axphyxie du tissu économique local et à la paupérisation de la France.
Les GMS étrangères disposent de relations plus équilibrées avec leurs fournisseurs en n'appliquant pas les fameuses marges arrières. Leurs relations sont de type gagnant-gagnant qui pourront perdurer.
La disparition, la délocalisation vers l'étranger, la fragilité économique des PME françaises crée un malaise social et économique car elle prive la France du plein emploi, de la croissance économique dont nous avons besoin et tout cela déséquilibre le Budgets de l'Etat avec un grave déficit des comptes sociaux.
Si la grande distribution dans les autres pays d'Europe comme l'Allemagne permet de vendre moins cher de l'ordre de 30% les produits alimentaires c'est tout simplement que les marges arrières n'existent pas. Les PME sont préservées et leur nombre est beaucoup plus important.
Le discours de Leclerc sur le pouvoir d'achat est dépassé car il est d'une autre époque. Aujourd'hui il s'agit de mettre en avant les effets pervers de la GMS qui plombent l'économie française à cause des marges arrières.
Il serait opportun de réformer ce modèle de distribution afin que les marges arrières disparaissent et que leur montant soit injecté dans l'économie (dévéloppement des PME et baisse des prix de vente) plutôt qu'au profit des actionnaires de 5 groupes de distributions dont la surface financière leur permet aujourd'hui de continuer à se développer sans elles. La GMS en a suffisamment abusé et la France ne peut plus tolérer cette situation.
Il est urgent d'agir.
Affirmer que la famille Leclerc précurseur de ce modèle et que les quatres autres groupes de distribution sont responsables de la situation économique de la France d'aujourd'hui il n'y a qu'un pas que je laisse à chacun la liberté de franchir.
Je crois que les pharmaciens s'obstinent a mettre en avant le probleme de sante alors qu en realite il s'agit plus d'un probleme de chiffre d'affaire et de rentabilite. Je vis en NZ et ici comme en australie, vous pouvez trouver de nombreuses parapharmacies ainsi que pas mal de medicaments OTC vente libre vendus en grande surface et je puis vous affirmer que c est a des prix de l'ordre de 20-35% moins chers qu'en pharmacie et ce sans aucun conseil de qui que ce soit et simplement etales sur des rayons comme toute autre marchandise. Je ne veux pas dire par la que c'est l'ideal et qu'une zone avec un professionnel de la sante serait plus correct - comme ils semble que vous proposez. De plus certaines enseignes telles "foodtown" ou "the warehouse" ont leurs propres pharmacies a l'interieur de la grande surface ou il est possible de d'obtenir les memes services et conseils qu'a l'exterieur.Ce systeme cree un concurrence de telle sorte qu'il est possible d'obtenir meme en pharmacie des produits a prix reduits par rapport au prix original et cela ne les empeche pas de fonctionner. Je puis en parler car j'etais pharmacien independant en Belgique et que quand j'etais encore dans la profession, je tenais le meme genre de discours un peu hypocrite.
En réponse à RUDY.
Pour avoir aussi vécu en NZ, je tiens à préciser que tous les prix (tous produits confondus)sont inférieurs de 40% à ceux pratiqués en France à cause du taux de change (euros/§NZ)de 0.52 et du coût de la vie largement plus faible avec le plein emploi.A Auckland j'ai trouvé du champagne haut de gamme d'epernay à 15 euros la bouteille +1 gratuite alors qu'il est vendu à Reims 40euros LA BOUTEILLE.Cherchez l'erreur!!!
D'autre part, la libre mise à disposition de médicaments sans conseil est actuellement remise en cause pour de nombreux médicaments car responsable de nombreux effets secondaires dangereux pour la santé publique et donc cher pour la collectivité.
Ensuite sur les prix, il est facile de les baisser quand il n'y a pas lieu de payer un pharmacien diplomé présent aux heures d'ouvertures.D'autre part les relations GMS et producteurs sont plus équilibrées comme décrites plus haut par toufflin.Elles ne sont pas pourries par les Marges arrières.
Analyse excellente par ailleurs.
Que les choses soient bien claires : les officines sont aussi des entreprises, et comme toutes les entreprises elles ont besoin de croissance. Quand j'ai commencé, on était trois dans l'officine. Aujourd'hui, nous sommes 12. Hormis les emplois crées, le service pour le patient ET pour le client est bien meilleur. Je dis bien pour le client, car ceux ci sont aussi consommateurs, et sont demandeurs de produits para pharmaceutiques techniques et de qualité. La croissance de mon officine a un impact direct concernant la qualité de dispensation (effet de multiplication des compétences) et sur l'offre produit (exhaustivité, disponibilité et prix, puisque achats en quantités importantes permettant une meilleure politique prix). On ne peut pas demander à des petites officines de stocker des médicaments rares et coûteux (ça ne vous ai jamais arrivé qu'on vous demande de repasser plus tard faute de disponibilité d'un médicament?)et en même temps plomber leur économie. Ces grosses rotations que sont les médicaments OTC permettent souvent aux officines d'assurer les flux de trésorerie indispensables à la mise en place du tiers-payant. Croyez-moi qu'il faut avoir une trésorerie sacrément saine pour gérer le tiers-payant de 90% de nos actes. Il est inutile de jouer les Candides, un médicament a un coût, doit être acheté et revendu. La différence avec un commerce classique, c'est qu'en plus, il faut ajouter une expertise médicale à l'acte de vente. Cette expertise, et cette sécurité a un coût et doit être financée. Ce que propose Leclerc, c'est de vendre vite fait bien fait quelques molécules dites "courantes" sans assumer tout le reste de l'activité pharmaceutique, ce qui ne rapporte pas et prends du temps, ce qui devient très technique et trop pointu (traitement issus de la réserve hospitalière) et pour lequel le personnel doit exprimer toutes ses compétences. Quand je vois l'énergie que développe mon équipe au comptoir pour sécuriser les prescriptions de nos patients, je ne peux que comprendre leur désappointement quand Leclerc attaque notre activité.
La campagne médiatique actuelle du groupe Leclerc trompe la population :
NON, les consommateurs français ne réclament pas de médicaments en grande distribution.
75% des personnes interrogées ne se disent pas prêtes à les acheter en dehors des officines.
Enquête exclusive CSA/CECOP réalisée pour la Mutualité Française en Février 2007.
NON, la grande distribution n’est pas le rempart contre la vie chère
Où sont passées les marges arrières (30 Milliards d’euros = 500€ par habitant) que la loi CHATEL permet depuis le 1er mars 2008 de transformer en remises pour le consommateur ?
Comment parler de baisse de prix de produits non vendus en grande distribution (les médicaments) alors que depuis un an les produits alimentaires de base augmentent. L’observatoire des prix a noté une augmentation de + 4,69 % entre février 2007 et février 2008 sur les prix réels payés en caisse (données IRI). Les plus fortes augmentations de prix au détail en magasin concernent les produits : pâtes alimentaires (+16 % sur 1 an, données NIELSEN), œufs (+14 %), lait (+12%), beurre (+10%), farine (+10%), riz (+9%), fromages (+8%), yaourt (+7%).
Source DGCCRF.
NON, la grande distribution ne peut garantir la sécurité des patients.
Quant on voit les dérives sur la remballe de la viande ; on est en droit de s’interroger sur les conséquences des pressions commerciales que subiront les pharmaciens chefs de rayon : l’indépendance d’un professionnel de santé est le garant de la sécurité du patient. Les trois quarts (76%) des personnes interrogées considèrent, d'une manière générale, que "l'achat de médicaments ailleurs que dans une pharmacie pourrait présenter plus de risques pour la santé". Etude réalisée par Ipsos pour l'Ordre national des pharmaciens en janvier 2008.
NON, l’expérience en Italie n’est pas probante.
La réforme italienne est trop récente (juin 2006) pour qu’on puisse encore en mesurer l’impact: il n’existe pas d’études ou de chiffres significatifs en la matière pour le moment. Par contre au Portugal où les médicaments à prescription facultative sont sortis de l’officine en octobre 2005, deux études intéressantes ont été réalisées :
Dans celle menée par l’Agence du médicament portugaise (Infarmed), il n’a pas été observé de baisse significative et générale des prix de vente de ces médicaments. On constate plutôt de forts écarts de prix sur le territoire, avec un maintien du niveau moyen.
L’autre étude, réalisée par l’association portugaise de défense des consommateurs DECO (juillet 2007), a observé l’évolution des prix des 20 médicaments à prescription facultative les plus vendus. Alors qu’il était promis une baisse des prix, ils ont augmenté de 3,5 % en moyenne depuis la réforme de 2005. Les Nouvelles Pharmaceutiques n°353 - janvier 2008.
La profession n’a pas attendu Mr Leclerc pour s’occuper de l’évolution de ce marché.
Après concertation de toutes les parties prenantes (association de consommateurs, industriels, syndicats et ordre de pharmaciens) un accord a été trouvé pour organiser le libre accès à certains médicaments, tout en respectant la sécurité et en s’engageant à faire baisser les prix :
OUI, les consommateurs sont attachés à leur pharmacien.
87% des Français considèrent le pharmacien comme "un professionnel de santé", et non comme un "commerçant". L'attachement des Français aux pharmacies se traduit également par une demande de proximité. 97% des personnes interrogées estiment qu'il est important d'avoir une pharmacie près de chez soi.
Étude réalisée par Ipsos pour l'Ordre national des pharmaciens en janvier 2008.
OUI, la pharmacie va faire baisser les prix.
Un accord de Bonnes Pratiques Commerciales a été signé par l’AFIPA, la FSPF, le LEEM, l’UNPF et l’USPO le 30 mars 2008. Cet engagement montre la volonté des partenaires de la médication officinale de relever le challenge pour un développement de l’automédication en répondant notamment aux attentes des patients-consommateurs en terme d’accessibilité aux soins par des prix adaptés. Signal fort pour les deux professions, industrielle et officinale, à œuvrer pour la mise en place des conditions d’une saine concurrence pour les médicaments de médication officinale tout au long de la chaine, du fabricant au pharmacien. Parallèlement un observatoire des prix sera mis en place afin de suivre l’évolution du marché sur le territoire.
OUI, la pharmacie va remplir son rôle de rempart sécuritaire.
La sécurité de l'achat en pharmacie est d'une grande importance pour les Français, qui considèrent à 95% la vente de médicaments en pharmacie comme "une garantie dans la lutte contre le risque de faux médicaments". Étude réalisée par Ipsos pour l'Ordre National des Pharmaciens.
L’indépendance du professionnel de santé, le libérant ainsi de toute pression commerciale liée à des objectifs, est une garantie de sécurité pour le patient. Notre rôle est de faire correspondre le besoin thérapeutique du patient avec les qualités d’un produit. Nous allons jusqu’à refuser la vente si nous considérons que cela va à l’encontre de la santé du patient, nous sommes bien loin des objectifs commerciaux des chefs de rayon de la grande surface. La profession vient même de décider et d’accentuer cette sécurité en développant elle-même le Dossier Pharmaceutique électronique qui va être proposé dans les prochains mois à tous les bénéficiaires de l’assurance maladie. Cet outil professionnel va sécuriser davantage la délivrance des médicaments au bénéfice de la santé des patients
OUI, la pharmacie française va réussir ce challenge.
La particularité du système de distribution français (répartition géographique, conseil et services) fait que nous possédons toutes les qualités requises pour remplir la mission que nous a confiée le gouvernement et qui sera mise en place dès le mois prochain.
Enfin le débat est aujourd’hui clos ; le Président de la République et le Ministre de la Santé ont tranché.
Les décrets sur le libre accès à la médication officinale vont sortir tout prochainement. Ils tiennent compte de la volonté des consommateurs et des professionnels du circuit du médicament. Tout ceci s’inscrit dans l’évolution actuelle de notre profession en nous positionnant comme acteur de santé, premier chaînon du parcours de soins.
Nous comprenons l’amertume de Mr Leclerc en se rendant compte qu’il ne pourra pas s’accaparer ce marché mais
quand les concertations sont faites
que les décisions sont prises et actées de façon démocratique
nul ne peut se permettre de se considérer au dessus des lois.
La débauche financière affichée pour inverser une décision démocratiquement prise par tous les acteurs concernés, est une pratique qui s’apparente à de la désinformation et à de la propagande commerciale. Elle ne peut que discréditer les propos de son auteur.
L’ensemble de la population française aurait certainement mieux perçu que la même somme soit reversée aux consommateurs sous forme de bons d'achat. Comme tous nos concitoyens, il nous apparaît que notre caddie chaque semaine est de plus en plus léger en marchandises et de plus en plus couteux en caisse.
Nous en appelons donc à tous pour que chacun à son niveau (élus, journalistes, citoyens) agisse pour que la vérité soit rétablie et que les décisions prises nos dirigeants, élus démocratiquement, soient respectées.
Salut!
ça tartine bien mais c'est plutôt indigeste!
J'aime la tartine avec du beurre et du miel. A vous lire le beurre y en a plus quand au miel on le trouve pas dans les commentaires.
Se serait bien un effort dans le style et la concision.
C'est l'heure de l'apéro! Bon dimanche
Pourquoi se protéger derrière un DP qui n'est pas encore sorti partout? Cela veut-il dire que les pharmacies actuelles sans DP délivrent et mettent les patients en danger car elles n'ont pas le DP? comme le fera Leclerc?
A qui veut bien l'entendre!
Et oui je suis toujours là mais je sélectionne certains posts sont indigestes
@Mikado
Je vais essayer de vous expliquer simplement de manière à ce que vous compreniez.
Les pharmaciens travailleront dans un espace encore plus sécurisé avec le DP. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'avant ils étaient dangereux ! ça veut dire qu'ils laisseront passer ENCORE MOINS d'intéractions qu'avant. ça veut dire qu'ils feront encore mieux leur travail . Bref, le DP c'est l'avenir . Il est totalement absurde de projeter des pharmaciens vers le passé vers ce qui deviendra archaÏque en les autorisant à vendre des médicaments en GMS alors que d'autres pharmaciens seront tournés vers l'avenir en travaillant avec des outils modernes en officine!
préparatrice en phie,licenciement économique oct 2007.arguments des phiens titulaires, je cite : c'est la faute des médecins,ils ne prescrivent plus assez de médicaments ! lâcheté, chantage,de toute façon les pharmaciens se plaignent et se sont toujours plaints.Leur préoccupation est plus commerciale d'éthique. Il faut savoir qu'en officine il y a au service de la clientèle plus de préparateurs(trices) et de non diplômés que de pharmaciens !les OTC chez Michel Edouard Leclerc,je suis pour, et suis disposé à mettre mon expérience à son service, ou plutôt à celui de sa future clientèle ...
j'aimerais contacter M.edouard LECLERC, car j'ai une ideé à lui proposer.Merci
les faits rien que les faits c est monsieur leclerc qui le dit lui même et en plus il vaut le médicament conseil au risque de mettre au chomage des milliers d'employés dans nos pharmacie
Pouvoir d'achat - Leclerc : "Les distributeurs profitent de rentes énormes"
Crédit Photo : AFP PHOTO / MARTIN BUREAU Michel-Edouard Leclerc, PDG du groupe de grande distribution du même nom pose le 06 décembre 2007, au Centre Leclerc d'Ivry-Sur-Seine.Interview - Michel-Edouard Leclerc commente le manque de concurrence dans la grande distribution et la polémique sur la vente de médicaments en supermarché.
Il reconnaît que la situation permet des marges énormes dans sa profession.
Propos recueillis par Olivier LEVARD - le 09/04/2008 - 10h35
Je vais résumer ma pensée de façon très simple. M.E. Leclerc veut faire passer les médicaments dans ses parapharmacies pour que le consommateur paie moins cher?! Avant de s'occuper de se problème qu'il s'occupe déjà de faire baisser les prix de ce qu'il a actuellement le droit de vendre avant de s'attaquer aux autres secteurs. Il me semble qu'aujourd'hui, les gens préfereraient dépenser moins pour leur alimentation que pour leurs médicaments
Mr MEL
Arretez vos ridicules gemissements quant a la baisse de pouvoir d'achat des francais. Non seulement vous n'en avez rien a foutre (votre unique objectif est votre profit) mais vous etes le seul RESPONSABLE de cette baisse. Vous saignez vos fournisseurs, exploitez votre personnel, engendrez la mort des commerces de proximité. Les prix des pdts de consommation n'ont jamais été aussi élevés mais qui les distribue depuis quarante ans ???? C'EST VOUS!!!!!
Monsieur E Leclerc
Je viens de voir votre interview de LCI, et une question se pose à moi.
Vous avez 150 docteurs en pharamcie pour combien de parapharmacies??? Est ce qu'un pharmacien est toujours présent dans votre parapharmacie durant les heures d'ouverture???? parce que cela me semble un peu léger??? Je doute que vous soyez à l'heure actuelle capable de dispenser des médicaments dans les conditions idéales que vous annoncez. Mais je peux me tromper.
pourriez vous me communiquer les coordonnées du service presse de communication
merci par avance
sophie gosset
Les pharmaciens se comportaient comme des épicier; ce n'est qu'un juste retour des choses...
Bravo pour votre initiative
Je suis mécontent de la carte Leclerc qui ne rapporte plus rien depuis des mois et des mois
Vous feriez bien de prendre exemple sur Carrefour qui fournit une carte de fidélité en plusieurs exemplaires (pour tous les membres du foyer) et qui assure des réductions pour les produits préférés de ses clients fidèles
Merci
Monsieur Leclerc, ainsi vous avez juste fait tout cela pour attirer l'attention, soulever un problème, juste pour inciter les pharmaciens à baisser leurs prix. Quelle générosité, vous êtes vraiment le chevalier qui lave plus blanc...
Que de millions d'euros gâchés pour presque rien, allons bon? vraiment vous devez vous étonner vous-même...
@Ffançoise Roden
Je ne sais pas si on vous a prévenu mais la France est un pays libre, si vous n'êtes pas contante de votre pharmacien alors changez. Je vous jure, vous avez le droit.
Des chiffres (IPSOS):
Pour une très large majorité des personnes interrogées, avant d’être un commerçant comme un autre (13%), le pharmacien est d’abord et avant tout un professionnel de santé (87%).
Cette perception s’incarne dans l’image de cette profession comme dans des comportements spécifiques de la part des Français ; une proportion non négligeable de la population déconnecte en certaines occasions ses demandes de conseil de ses comportements d’achat, entrant dans l’officine sans vouloir acheter de médicaments en l’attente spécifique de conseils :
pour 45%, afin de demander conseil au sujet d’un problème de santé ;
pour 33% afin d’évoquer un médicament qu’eux ou un proche sont en train de prendre.
Ce rôle social de conseil va donc au-delà du strict domaine du produit pharmaceutique. On relève que les femmes y ont plus recours que les hommes (51% contre 37%), et que ce rôle est plus particulièrement attendu parmi les bas revenus et les personnes disposant d’un faible niveau d’instruction.
Plus de 4 personnes sur 10 déclarent qu’il leur arrive de ressortir de l’officine sans avoir acheté de médicament – les femmes (49%) étant également plus nombreuses ici que les hommes (33%).
A l’évidence, la population est très majoritairement attachée à cette fonction de conseil, à ce service proposé par les pharmaciens au moment de la délivrance : plus de 9 personnes sur 10 (92%) se disent ainsi très sensibles (41%) ou plutôt sensibles (51%) au fait que leur pharmacien soit en mesure de leur fournir des conseils quand il leur délivre des médicaments.
Bref l'énorme majorité des français n'est pas d'accord avec vous !
Bonsoir Michel.
Je me permets de vous appeler Michel, vu que dans la famille, nous étions Leclerc. Parlez en à votre père, dans ma famille Hervé Jacolot était de la première garde au coté de votre père, ma mère travaillait chez Thérèse Le Guen, une amie de votre mère.
J'ai 50 ans. Je devais avoir dix douze ans, qu'avec mes parents nous faisions des "milices" pour vérifier ceux qui ne respectaient pas la marge Leclerc.
Vous êtes tout à l'image de votre père, avec l'humour, mais vous semblez avoir oublié le souci du consommateur. Le prix. Pourquoi de tels écarts entre les centres. J'habites Morlaix. Le révérend référencé de Morlaix pratique des prix, hors de prix, la carte Leclerc ne sert à rien. Certes il doit rembourser la rue Jean Jaurès. Par contre, le fils Polard à St Pol semble dans la droite lignée de son père et du votre. Une pratique des prix correcte, une carte leclerc qui marche, et le sourire des employés.
Les consommateurs ne sont pas obnubilés par les prix des médicaments. Ils le sont par le coût de la vie.La malbouffe vous savez comment la traiter. Ne vous diversifiez pas en vendant des cachetons.
En gros, ne faites pas commes votre tonton en mettant les cerceuils en libre service.
Nombre de gens comptent sur vous pour le pouvoir d'achat de tous les jours. Les lunettes non remboursées, nouveau combat de demain pour vous ? Restons sérieux nous ne pouvons être partout.
Petite précision je suis comptable dans un cabinet de Géomètre, et pas d'actions en pharmacie.
Cordialement
Bien souvent, sont cités des exemples de pays dans lesquels certains médicaments peuvent être obtenus hors des pharmacies. Or, le système de soin français, certes relativement coûteux en particulier à cause du coût de fonctionnement des hôpitaux qui absorbe plus de 50 % des dépenses de la sécu, est reconnu par l'Organisation Mondiale de la Santé comme l'un des plus efficaces et des plus sûrs au monde. Pourquoi au nom de la libéralisation à outrance, d'intérêts économiques de grands groupes et pour faire comme nos voisins qui font moins bien en matière de santé, devrait on le sacrifier et avoir un nivellement vers le bas ??? Pour augmenter le pouvoir d'achat du consommateur ? Vous dites "les faits, rien que les faits" : le 2ème budget des ménages après le logement est l'alimentation, ne vous trompez donc pas de débat M. Leclerc et commencez par ce secteur en offrant de vrais prix bas notamment en répercutant les ex-marges arrières
bonjour, eclairez le profane que je suis.
répercuter des marges arriere sur des medicaments, c'est très bien; mais pourquoi ne pas le faire sur l'alimentaire : 25 % de baisse
sur mon caddie, dés demain! D'accord ?
l'industrie pharmaceutique voit dans la grande distribution un formidable marché, et des ventes décuplées (à grand renfort de publicité) mais n'est ce pas un raisonnement économique de court terme, pour la plupart des petits labos.
cordialement
Très intéressant le témoignage de Pascal Muzellec, trouve-je !
vous devriez plutôt vous attaquer au marché des lunettes: quand on voit leur prix chez les opticiens, ce serait plus profitable que les médicaments...
Bonjour,
Je suis propriétaire d'une petite épicerie dans les Ardennes et je n'arrive plus à trouver de fournisseurs compétitifs qui acceptent de livrer les marchandises. Je suis obligée de me déplacer chez Métro ou Promocash. Envisagez-vous de faire ce type de prestations. Je me permets de passer par votre site, car je n'ai trouvé que cette solution pour vous contacter. Cordialement.
Le milieu médical et l'industrie phamaceutique font partie d'un milieu bien fermé donc nous venons d'en faire les frais, en tant que fabricant d'aide technique pour personnes handicapées et à mobilité réduite. je vous soutiendrais dans votre démarche consistant à lever le monopole de ces professions s'abritant derrière une éthique qui lorsque l'idée n'émane pas de la profession, elle n'est forcement pas bonne et dérrange.la santé est un buisness, et le désendêttement de la sécu n'est pas leur problème tant qu'il y aura des gens pour payer leurs cotisations.Ils font partie d'un système bien verrouillé et inadmissible dans la conjoncture actuelle.Je vous adresse par courrier postal un développement plus complet des raisons qui me font vous soutenir.
La GMS s'est gavée de marge arrière pendant des années et les pauvres LECLERC, AUCHAN and Co étaient désolés de ne pas pouvoir les répercuter sur leurs prix, c'était interdit. Ils étaient donc condamné à garder tout cet argent pour bâtir leur fortune. Notre chevalier blanc MEL a demandé et obtenu leur soi-disant suppression, c'est fait depuis le 1er mars (Loi Chatel). CONSOMMATEURS ATTENTION!!! cela ne veut pas dire qu'elles n'existent plus, elles s'appellent à présent "Convention de prestation de service" et sont signées annuellement mais maintenant libre à nos gentilles GMS de les répercuter sur les prix OU NON? Je pense que non puisque personne n'a observé 15 à 20% de baisse de prix depuis début mars, ça se saurait!!!
edouard vend du pq et laisse moi vendre mon imodium
http://www.dailymotion.com/video/x51nuy_achacunsonmetierhd_fun
... Vous êtes tous pharmaciens ou quoi ? (rires)
En tout cas, Mel, ce débat fait causer... C'est peut-être que vous êtes dans le vrai...
Stop aux corporatismes !
Au risque de déplaire, je vous trouve un peu prétentieux de vous faire passer pour le robin des bois des temps modernes qui vient défendre le pauvre consommateur. Soit vous voulez faire gagner de l'argent à l'entreprise, ce qui après tout est votre rôle, soit vous voulez défendre le consommateur. Prétendre que vous pouvez faire les 2 n'est que supercherie.
Joli coup de publicité gratuite que cette polémique en tout cas. A défaut de sincérité vous avez le sens des affaires.
Arrêtons l'hypocrisie !
En premier lieu je trouve lamentable que l'on se critique entre pharmaciens au lieu de s'en prendre au pouvoirs publics qui sont à la base rappellons-le de cette polémique!!!
c'est eux qui déremboursent les médicaments à tour de bras depuis des années: la conséquence directe étant le mécontentement des patients qui s'en prennent aux pharmaciens alors que ce n'est pas nous qui choisissont les médicaments à dérembourser!!
Ensuite , pour avoir été assistante pendant plusieurs années , je peux dire qu'il n'y pas besoin de traiter les pharmaciens travaillant dans les parapharmacies comme des moins que rien, quand on voit certains officinaux qui délivrent des hypnotiques ou pire des stupéfiants sans ordonnance de peur de perdre leur clientèle; qu'on ne dise pas ensuite que c'est l'interêt du patient qui passe avant le porte monnaie du titulaire : il est bien hypocrite alors selon moi de tout mettre sur le dos de M. LELERC , alors que la plupart des pharmaciens pensent eux aussi à leur marge!!!( ce qui est normal je le concède il faut bien vivre !);
Si on taxe trop souvent les pharmaciens d'officine d'épiciers , c'est grâce à certains d'entre nous qui délivre à tort et à travers !
Enfin, il faut arrêter de faire l'autruche car tôt au tard les medicaments conseils seront vendus dans les parapharmacies hors du circuit officinal ,et pour moi le vrai combat , c'est que ces médicaments conseils soient vendus uniquement par des gens dont c'est le métier : c'est à dire des pharmaciens ou des préparateurs et pas des caissières ou des magaziniers dans des espaces bien à part des grandes surfaces!!!
Il est clair que l'on aura toujours besoin des offines qui sont des personnels médicaux de proximité indispensables alors arrêtons de critiquer nos confrères et cherchons à résoudre les vrais problèmes!!!
Si vous faites un surdosage ou une interraction de medicaments du fait que chez Mr leclerc aucun vendeur ne vous aura conseillé, car trouver un pharmacien chez leclerc c'est comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Eh bien vous irez directement chez Roc'Eclerc et comme ça la boucle sera bouclé.....à mediter
M.Leclerc :
une seule remarque : 150 pharmaciens diplomés pour l'ensemble de vos enseignes nationales ??? Vous plaisantez j'espère car pour un conseil de qualité et vu l'afluence de la population dans vos commerces, il vous faudra augmenter le nombre de diplomés !!
Et repercuter bien sur les charges salariales sur le prix de VOS médicaments !
CQFD DOCTEUR ES SCIENCES LECLERC.....
Ben c'est pas compliqué : prenons 150 docteurs en parapharmacie, mettons 60 heures d'amplitude horaire des supermarchés. 35heures/semaine, seuls 75 Leclerc disposeront d'au moins deux pharmacos. Rajoutez à ça les congés payés, les congés de formation, ... Bref, je suis pas inquiet, y'aura personne dans les rayons pour jouer les gardes-fous...
Et puis les jeunes pharmacos, ils feront leurs stages chez Edouard peut-être ? Bref, on a pas fini de se marrer !
Tiens, aux infos de ce soir, l'insee observe une inflation dans l'alimentaire sans précédent. Ca on le savait déjà, mais que fait MEL ? Rappelons que l'immobilier est le premier poste de dépenses, viennent ensuite l'alimentaire puis l'automobile. Le médicament non remboursable vient loin, très très loin derrière avec une dépense moyenne de 30 euros par an. Si MEL arrive comme il le prétend à diminuer de 25% ce panier (mensonge), voilà 7euros50 d'économies ! D'ici là, la non répercution des marges arrières aura couté combien aux français ?? La peau des f..... ! Comme cette campagne de pub ridicule, qui la paye monsieur Leclerc ? LE CONSOMMATEUR, encore une fois !! Pour les chagrins qui veulent dépenser moins, un tuyau : je parie trois cagettes de salades qu'il existe une pharmacie discount pas très loin de vous ! Car oui, les officines sont en concurrence depuis belle lurette, et étant dans un pays libre, rien ne vous empêche de comparer. Quand je vois que certains s'étonnent de la disparité des prix entre officines, je trouve ça hallucinant : on ne peut pas réclamer plus de concurrence et s'étonner qu'elle s'exerce !!
@marion f
Désolé mais je ne respecte pas plus des pharmaciens qui vendent du stilnox sans ordo ou qui oublient leur fonction de conseil que des pharmaciens travaillant en parapharmacie ! Dans les 2 cas, ces personnes tirent l'image du pharmacien vers le bas ! Au lieu de demander de nouvelles responsabilités, ces personnes mettent une partie de leurs compétences de coté, décident de ne plus être des professionnels de santé et de ne plus effectuer de gardes !
Une question bête : une personne qui volontairement décide de mettre de coté un certain nombre de ses compétences, est elle un atout dans l'évolution d'une profession ? Une personne qui nivelle ses compétences vers le bas, tirera la profession vers le haut ? Perso, je ne pense pas
En ce qui concerne le passage des médicaments en GMS, je pense que c'est vraiment mal parti pour Mr Leclerc. Je vois de temps en temps des messages du genre : "vous vous cachez derrière votre DP". Les pharmaciens ne se cachent pas derrière leur DP, les pharmaciens français ont fait le pari de la santé publique, le pari de la sécurisation, le pari du parcours de soin. Je comprends que cette orientation emmerde ceux qui ne voient dans la pharmacie qu'un commerce et dans le médicament qu'un bien de consommation. Cette orientation va faire de la pharmacie un poste avancé de la santé garantissant un niveau de sécurité impossible à atteindre en GMS.
J'ajoute aux propos de Christophe que le fameux DP est une initiative des pharmaciens eux-mêmes, que sa mise en place a été exemplaire, à l'heure où le dossier médical rencontre les plus grandes difficultés pour voir le jour. La profession n'a pas à rougir de ce qu'elle a accompli dans ce domaine. Comme le dit Chritophe, ce niveau de vigilance ne pourra jamais être appliqué en GMS.
Quand vous dites Marion "Il est clair que l'on aura toujours besoin des offines qui sont des personnels médicaux de proximité indispensables", j'ajoute qu'il est clair que ce n'est pas en fragilisant l'économie des officines que l'on préservera cette fameuse proximité. On ne peut avoir le beurre...
Messieurs Dames Bonjour
Il serait bon de remettre certaines vérités en places. Je suis bien à même de remettre ces dites vérités en place exerçant en tant que docteur en pharmacie depuis 20 ans.
1er PRIX DES MEDICAMENTS : j'ai entendu dire par Monsieur le Président du syndicat des Pharmaciens sur France 5 que le prix des médicaments en France était l'un des moins chers d'europe ( voulez vous comparer le pouvoir d'achat entre un français et un allemand)!
Il faut savoir qu'il existe deux types de médicaments : les médicaments avec vignettes (ceux ci remboursés) dont le prix est fixé par la Sécurité Sociale et dont la marge du pharmacien est d'environ 26% et les médicaments dit "conseil" non remboursés dont le prix reste libre : se sont ces médicaments pour lesquels Monsieur Leclerc demande une autorisation de vente dans ces paraphamacies.
Pourquoi le prix et la marge des pharmaciens sont importantes ?
Tout simplement parce que la pharmacie reste un monopole et que tout pharmacien souhaitant acheter une officine doit en faire le rachat et ce à un prix exorbitant ( certains prix étant montés il y a quelques années à plus de 120% d'une année de chiffre d'affaire, le chiffre d'affaire moyen en France d'une offince étant de plus de 1 million d'euro), d'où les crédits et les remboursements exorbitant que le client de la pharmacie devra payer !!!
Ah qui plus est je me suis vu acheter des sirops contre la toux à un prix X et à les revendre à 6 fois X.
2Emt Comparons les pharmaciens d'officine et de parapharmacie :
tout d'abord Monsieur Leclerc demande l'autorisation de vente des médicaments non remboursés dans ces parapharmacies et seule une loi pourra libérer cette vente hors du monopole officinale.
Dans mon cas ayant fait 6 ans d'étude, 2 ans d'assistanat, 1 de pharmacie militaire, 15 ans d'officine m'appartenant, je suis donc aux vues du Conseil de L'ordre des Pharmaciens un VRAI PHARMACIEN !!
Maintenant Docteur en Pharmacie chez Leclerc, je deviens du jour au lendemain un SOUS PHARMACIEN!!!!
JUSTE UNE QUESTION : les pharmacies où lors d'un achat d'un médicament conseil ( non remboursé) on vous questionne sur vos antécédents : ceux sont les pharmacies expérimentales des facultés.
La dernière différence visible entre ces deux types de pharmaciens reste en tout et pour tout la cotisation annuelle OBLIGATOIRE à l'ORDRE DES PHARMACIENS (300 à 500 euros par an). Donc je suis un SOUS PHARMACIEN car je n'ai plus d'obligation de cotiser!!!!
Ces messieurs du CONSEIL DE L'ORDRE percevraient t-ils d'un mauvais oeil l'amaigrissement de leur budget annuel et IDEM pour les syndicats de pharmaciens!!
A titre informatif quand je suis entré chez Leclerc il m'a été dit 2 CHOSES A NE JAMAIS OUBLIER: TOUJOURS DISPONIBLE POUR LE CLIENT ET ETRE LE MOINS CHER
En conclusion la demande de Monsieur Leclerc est légitime puisque validée lors du vote du traité de ROME dans les années 1970.
Et si je ne fais pas erreur la France n'est toujours pas en conformité avec le traité de ROME!!
PS : Qui a fait baisser les prix des produits de parapharmacie il y a 20 ans de cela en créant l'une des 1er parapharmacie à Poitiers??
cher eric sous fiffre de edouard sache que 1)la marge sur le vignette est autour de 22% actuellemnt voire 5% sur les produits de + de 150eueos,
2)que cest pas tes produits de para les moins chers...va faire un tour a paris...tu seras surpris par exemple mes laits bb sont 15 a 20% moins cher que chez leclerc,je te parle pas de la diet et de la cosmeto ton patron ferait une syncope mais bon comme il embauche des smicards en cdd la rentabilite est qd meme la pr lui...moi mon assistante elle touche 2700euros net par mois elle a un 13eme mois et meme des cheques cadeau
4)tu nest pas un sous pharmacien mais comme tu nest pas assujetti a la formation obligatoire en commentaire d ordonnance tu dois etre un peu largue(ne me sort pas que tes abonne au moniteur stp..)
5)moi javais embauche un pharma venant de la gms ya 4 ans...je lai renvoye au bout d un mois qd il a conseille a une mamie de prendre de laspegic avec son previscan...(2jours en rea..)
6)ah oui au fait c'est en france qu il y a le moins d accidents iatrogeniques..on se demande pourquoi? ah si cest car ton patron n a pas encore sevi..avec son armada invincible de 150 pharmaciens-chefs de rayon
7)aussi demande lui de baisser le prix des pates panzani c'est plus cher qu une boite de doliprane et moi des pates jen mange pas mal.
@ERIC
Pourquoi ne répondez vous pas à la question ?
Je repose ma question : une personne qui volontairement décide de mettre de coté un certain nombre de ses compétences en ne vendant que de la parapharmacie, de ne plus être un professionnel de santé est elle un atout dans l'évolution d'une profession ? Une personne qui nivelle ses compétences vers le bas, tirera la profession vers le haut ?
Ensuite, personne n'a jamais dit : "Donc je suis un SOUS PHARMACIEN car je n'ai plus d'obligation de cotiser!!!!" Vous inventez là ! Nous disons juste que faire 6 ans d'étude avec de la physio, pharmacologie, pharmacocinétique, bota etc pour vendre des crèmes de beauté, c'est du gachis !
Pourquoi les défenseurs de Mr Leclerc ne parlent t'ils jamais santé publique ????????
Encore une fois : les pharmaciens français ont fait le pari de la santé publique, le pari de la sécurisation, le pari du parcours de soin. Je comprends que cette orientation emmerde ceux qui ne voient dans la pharmacie qu'un commerce et dans le médicament qu'un bien de consommation. Cette orientation va faire de la pharmacie un poste avancé de la santé garantissant un niveau de sécurité impossible à atteindre en GMS
Salut à tous!
Vous n'êtes pas rassurant!
Il y aurait de mauvais pharmaciens diplômés d'état après 6 ans d'études avec des degrés éliminatoirs.
Je commence à comprendre pourquoi l'automédication monte en puissance.
Vous vous faites du mal. On va finir par croire que vous gagnez trop!
@+
Eric, penser que c'est Leclerc qui a incité les pharmaciens à s'engager dans le prix bas, c'est pour le moins sacrément naif ! Effectivement, y'a bien eu une génération glorieuse qui n'avait pas beaucoup de questions à se poser. La réalité aujourd'hui est toute autre et vous le savez bien. La concurrence ne vient pas des parapharmacies, mais des officines elles mêmes, il n'y a qu'à voir le développement des groupements à politique prix agressive, et donc profitable au consommateur : univers pharma, Lafayette, Pharmeco, Pharmavie et bien d'autres... A ce petit jeu, les paras Leclerc sont à des années lumières de supporter la comparaison!
Voilà pour le volet économique. Ensuite, pour les qualités professionnelles, iriez-vous vous faire soigner par un médecin qui n'a pas exercé depuis des lustres ? Pensez vous qu'il saurait vous prescrire efficacement les nouvelles thérapeutiques innovantes ? Non ? Ben pour les pharmaciens, c'est pareil, voilà pourquoi toutes les professions médicales on un devoir de formation continue. C'est ce devoir non accompli par les parapharmaciens qui fait que fatalement, ils loupent des trains. Vendre de la poisse Nivea toute la journée ne permet pas de s'élever en pharmacologie, c'est certain , d'où le sentiment d'un énorme gâchis.
Pourquoi choisir de donner des médicaments pour un rhume. Est ce cela la future qualité Leclerc distribué du médicament pour tou et pour rien juste parceque ce n'est pas remboursé et même si cela n'est pas utile.
Bon choix de pub sans doute?!
NOUVEAU!!!!! Bientot dans les magasins Leclerc des "medecins discount leclerc" vous feront une "consultation a prix Leclerc" : pour chaque patient, un toucher rectal OFFERT!!! Quelle bonne affaire...
Allons Mr MEL, baissez deja le prix des produits autorisés en GMS avant de reclamer de nouveaux marchés. Vous faites deja assez de mal commme ca au porte monnaie des gens, laisser leur santé en paix.
MEL,avant de prétendre etre un docteur en pharmacie,faites attention à la prononciation des termes scientifiques.Lors de votre passage à l'emission on en parle,vous voulez vendre des antitoussifs!!!ANTTTUSSIFS MR L.!!Restez donc avec vos nouilles et vos petits pois MR L.,c'est vraiment plus raisonnable.Rapace et voleur,voilà comment je vous qualifie!!!
cher eric sous fiffre de edouard sache que 1)la marge sur le vignette est autour de 22% actuellemnt voire 5% sur les produits de + de 150eueos,
2)que cest pas tes produits de para les moins chers...va faire un tour a paris...tu seras surpris par exemple mes laits bb sont 15 a 20% moins cher que chez leclerc,je te parle pas de la diet et de la cosmeto ton patron ferait une syncope mais bon comme il embauche des smicards en cdd la rentabilite est qd meme la pr lui...moi mon assistante elle touche 2700euros net par mois elle a un 13eme mois et meme des cheques cadeau
4)tu nest pas un sous pharmacien mais comme tu nest pas assujetti a la formation obligatoire en commentaire d ordonnance tu dois etre un peu largue(ne me sort pas que tes abonne au moniteur stp..)
5)moi javais embauche un pharma venant de la gms ya 4 ans...je lai renvoye au bout d un mois qd il a conseille a une mamie de prendre de laspegic avec son previscan...(2jours en rea..)
6)ah oui au fait c'est en france qu il y a le moins d accidents iatrogeniques..on se demande pourquoi? ah si cest car ton patron n a pas encore sevi..avec son armada invincible de 150 pharmaciens-chefs de rayon
7)aussi demande lui de baisser le prix des pates panzani c'est plus cher qu une boite de doliprane et moi des pates jen mange pas mal.
http://www.dailymotion.com/video/x51nuy_achacunsonmetierhd_fun
avant de vous en prendre au secteur pharmaceutique monsieur, et je vois que votre argument premier est l'augmentation d pouvoir d'achat, pourquoi avoir attendu qu'une commission confirme une hausse globale des produit de grande consommation de 4 a 40% pour réagir et détourner l'opinion publique !!!c'est pour cela que j'estime que votre publicité est mensongère car votre objectif premier est de faire du profit au détriment des difficultés des français face aux hausses des prix alors SVP monsieur arreter de nous prendre pour des idiots et de vouloir nous vendre a tout prix vos salades car il suffit de voir comment vous avez exterminé le commerce de poximité, boucheries épiceries primeurs pour ne citer qu'eux pour comprendre que vos arguments et bien ne servent que vos interrets !
Bonjour,
Je suis, ou plutôt j'étais, un de ces 150 pharmaciens dont vous parlez, jusqu'à ce que votre adhérent mette fin à ma "période d'essai" pile au moment où tout est en place et où tout roule. Tout cela pour mettre à ma place celle qui était à l'origine mon adjointe. Le problème est que cette personne n'a aucune expérience dans ce domaine et ne sait même pas conseiller une "simple crème". Imaginez ce que cela va donner quand ce sera autre chose.
Lors du séminaire des pharmaciens Leclerc des 25 et 26 mars dernier pendant lequel on nous a parlé ratios, parts de marché .... et où on nous a rabaché que Leclerc il est beau Leclerc il est gentil, je me suis rendue compte avec surprise que certaines parapharmacies Leclerc ont pour responsable une esthéticienne, un informaticien, une naturopathe .... Pourquoi ? Tout simplement parce que, si ces personnes restent, les pharmaciens, eux, vont et viennent.
Je vous rassure tout de suite, mes propos ne sont pas dictés par le manque de savoir vivre de votre adhérent de Laon-Chambry, de toutes façons, maintenant que ma mission de mise en place était terminée je commençais à rechercher un autre poste, dans une autre enseigne, là où les pharmaciens en sont vraiment, où on n'essaie pas de gérer la para comme on gère le food. Ce poste, je l'ai trouvé, il ne m'a même pas fallu une semaine pour cela.
J'espère que votre empressement à vous mettre toute une profession à dos ne vous retombera pas sur le nez. Comme dit ma fille de 16 ans, déjà philosophe, "quand tu craches en l'air, cela finit toujours par te retomber sur le coin du nez".
Le témoignage de Dominique vaut son pesant de cacahouètes, et merci à toi d'avoir eu le courage d'exposer ici les coulisses de la machinerie Leclerc.
Je remarque aussi que la "pétition" de MEL rencontre un échec cuisant, sans compter les "oui" qui sont un passage obligé pour étayer son désaccord!
Votre initiative mr Leclerc commence à sentir le chêne, et surprise, a une vertu inattendue :celle de souder les pharmaciens, profession réputée pour son manque de solidarité...
Votre "combat" n'a rien d'aussi sexy que celui du Che, le gens commencent à comprendre à quel point vous êtes manipulateur...
Bien tenté, mais non, la santé ne sera pas une marchandise...

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